1er avril : humour, humour... ou pas
C'est le 1er avril et bien entendu, les poissons seront de sortie... mais certains volent très bas :-\
Vous serez certainement nombreux à avoir prévu des petites blagues rigolotes à faire à vos proches ou collègues de travail.
Cependant, sachez qu'il y a des blagues qu'il ne faut pas faire, même ce jour là et qui peuvent vous couter très cher !
À l'image du canular imaginé par une employée d'une mairie de la région parisienne, en vacances à Fouesnant dans le Finistère.
Cette dernière a alerté par sms ses collègues de Paris qu'elle était prise en otage à la Poste de la commune... Ces derniers, très inquiets, ont immédiatement alerté la gendarmerie locale et une trentaine de gendarmes ont été dépêché sur les lieux... pour rien. !!!
L'employée est convoquée à la gendarmerie avant d'être présentée à un juge.
Cherchant à faire une blague à ses collègues de bureau restés à Paris, une femme en vacances en Bretagne a fait croire qu'elle était victime d'une prise d'otages.
Résultat : une trentaine de gendarmes ont été mobilisés pour ce canular ridicule, à Fouesnant (Finistère).
Les gendarmes ont été alertés, vers 10h30, par les employés d'une mairie de la région parisienne, qu'une prise d'otages était en cours dans ce bureau de Poste de la ville bretonne. Ils venaient de recevoir un SMS d'une de leurs collègues, en vacances à Fouesnant, leur assurant qu'elle se trouvait au bureau de poste de la commune au moment de cette attaque.
"A partir de là s'enclenche un engrenage qu'à mon avis, l'émettrice du SMS n'avait pas bien imaginé ou calculé les conséquences au départ de son acte", a rapporté le chef d'escadron de gendarmerie.
Au même moment, l'émettrice du SMS a renvoyé un message avouant qu'il s'agissait d'un "poisson d'avril", mais c'était déjà trop tard, ... les gendarmes se rendaient sur place. "On ne peut pas savoir si ce sont les braqueurs qui nous annoncent que c'est un canular, il faut que l'on vérifie, ce qui prend du temps et énormément de moyens", a expliqué le militaire, rappelant que le Code pénal prévoit pour ce type de délit jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende.
L'auteure du canular a été entendue par les gendarmes et le dossier sera transmis au parquet de Quimper, qui décidera des poursuites judiciaires à son encontre.
[RÉPONSE AUX INTERNAUTES] Mauvais canulars, vraies sanctions :-[
Depuis notre vidéo sur facebook d'hier dénonçant les mauvais, voire dangereux canulars faits aux gendarmes, vous êtes nombreux à nous demander quelle est la sanction encourue par les auteurs ?
Et bien sachez que toute personne qui provoque volontairement l'intervention inutile de la gendarmerie, de la police ou des secours risque jusqu'à 2 ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende (Art. 322-14 al.2 du Code pénal).
Alors, croyez-vous vraiment que le jeu en vaut la chandelle ?! ???
Rappelez vous que lorsque vous appelez les centres de secours (Police, Gendarmerie, Pompier, SAMU) des personnels et des moyens sont détournés des urgences réelles !
#TousResponsables
https://amp.twimg.com/v/94614ba0-85b0-40cb-9015-ae3b543ec6fe …
Un jeune mineur domicilié à Quimperlé (Finistère) a été placé en garde à vue après avoir diffusé sur internet, une fausse information. Il a reconnu les faits et devra répondre de son acte devant le juge des enfants. :'(
Le mercredi 14 décembre 2016, la gendarmerie de Quimperlé est avisée qu’une fausse information circule sur Internet. Elle fait état d’une attaque à l’arme de guerre sur la brigade de Quimperlé avec un bilan de 5 « policiers » blessés. L’information est fausse. :o :-X :P :-[
Elle a été créée sur un site de divertissement hébergé en Belgique qui permet la création, l’hébergement et la publication de fausses actualités dans un but humoristique pour piéger des connaissances ou des tiers. Les fausses nouvelles peuvent ensuite être diffusées sur le réseau internet ainsi que sur des réseaux sociaux tels que Facebook et Twitter et ce, sous la seule responsabilité de leur créateur.
La fausse nouvelle de mercredi, pleine de fautes d’orthographe, a été partagé près de 90 000 fois dans la seule matinée de sa mise en ligne.
Saisie de cette affaire, la gendarmerie a procédé à des investigations et fait supprimer cette publication. La section de recherches de Rennes, avec l’appui du technicien N-TECH, a réussi très rapidement à identifier l’adresse IP de l’auteur.
L'enquête mène à un mineur 8)
Les militaires de la brigade de recherches et de la communauté de brigades de Quimperlé se sont présentés au domicile du mis en cause: un mineur domicilié à Quimperlé. Placé en garde à vue, il a reconnu avoir voulu faire une plaisanterie, sans en mesurer les conséquences sur les réseaux sociaux.
La plaisanterie est un délit
Il est poursuivi pour le délit de « divulgation d’information fausse afin de faire croire à une destruction dangereuse ». Le mineur devra répondre de ses actes devant le juge des enfants en début d’année prochaine.
La gendarmerie rappelle que « ce type de plaisanterie peut avoir des conséquences lourdes, surtout dans une période où les atteintes à la sécurité peuvent entraîner des réactions de panique de la part des usagers de l’internet. »
Source http://www.ouest-france.fr