ADULTES ET... IR..RESPONSABLES
Deux pères de familles ivres, « responsables » de leurs enfants.
A Bram, un homme de 44 ans surveille ses deux enfants de 3 et 5 ans qui se baignent dans le canal. Son comportement interpelle les riverains qui contactent la gendarmerie.
A l'arrivée des militaires, le père est au volant de son véhicule avec ses enfants dans l'eau. Soumis au dépistage de l'alcoolémie, ce dernier révèle un taux de 2.82 grs/l.
Les enfants ont été remis à la famille.
Il est convoqué en justice en septembre 2015 et son permis a été suspendu administrativement durant 6 mois.
A Castelnaudary, un homme qui se promenait le long du canal avec ses deux enfants de 10 et 12 ans tombe à l'eau. Les enfants affolés courent à la caserne située non loin et préviennent les pompiers. Après avoir été secouru, l'homme, en état d'ivresse, explique qu'il a simplement voulu amuser les enfants. Ces derniers ont été remis à leurs grands-parents et le père aux gendarmes.
Les dangers qui vous guettent aux abords des voies navigables
Sauter et plonger puis nager ou barboter dans les canaux… Tentant et rafraichissant mais dangereux...
Interdit donc ! Au cœur de la période estivale, un rappel des règles d'usages et bonnes pratiques semble indispensable à la sécurité des activités déroulées autour des voies d'eau afin de permettre à tous, usagers et personnels des Voies Navigables de France (VNF), de cohabiter au mieux sur l'ensemble du domaine public fluvial. Cyclotourisme, randonnée pédestre ou équestre, running et footing, pêche, visites de sites touristiques et culturels bordant les voies d'eau… drainent en effet une foule d'estivants vers ces lieux frais et agréables que constituent les rivières, canaux et plans d'eau.
Baignade interdite dans les canaux et rivières domaniales :
En dehors des plans d'eau réservés et autorisés à cet effet, la baignade est interdite dans les canaux ou rivières domaniales et leurs dépendances, car elle présente de nombreux dangers.
Chaque année, en période estivale, cette interdiction n'est pas toujours respectée, le plus souvent par méconnaissance des textes et des dangers encourus.
Les risques de noyade sont pourtant bien réels, notamment en raison d'une mauvaise visibilité sous l'eau trouble (limitée à quelques centimètres), qui rend le sauvetage d'un baigneur en immersion, difficile voire impossible dans un délais très court (moins de 9mn).
Le risque d'hydrocution est également élevé à cause des variations importantes de température (air/eau) liées aux courants et aux changements de débit. Dans ces eaux dédiées à la faune sauvage, un risque de contamination par des maladies, telles que la leptospirose (maladie véhiculée par les urines des rongeurs et pouvant être mortelle), reste toujours possible.
Prudence aux abords des écluses :
Voies Navigables de France (VNF) rappelle également qu'il est strictement interdit de se baigner en amont et en aval des écluses en raison des manœuvres effectuées sur ces ouvrages. Il en va de même pour les sauts depuis les ponts qui exposent les nageurs aux risques de chutes mortelles sur des blocs de béton, de pieux métalliques, de roches… la profondeur des canaux et rivières restant limitée à quelque mètres. Enfin, les voies d'eau étant d'abord dédiées à la navigation fluviale, le risque de se faire heurter par les bateaux y est réel.
Des chemins de halage mieux partagés :
Les chemins de halage, le long des voies navigables sont des itinéraires prisés par les piétons et les cyclistes ou cavaliers (interdits aux véhicules à moteur).
Si ces chemins aux abords des voies d'eau constituent un lieu privilégié de détente et de loisirs, VNF tient à rappeler que ces espaces ne sont autorisés à la circulation cycliste que lorsque des aménagements ont été mis en œuvre.
Ces chemins de halage sont aussi le lieu de travail quotidien pour les personnels de la voie d'eau dans leurs activités d'entretien, d'exploitation des ouvrages, d'élagage des arbres.
D'où d'indispensables règles de civisme à respecter : laissez la place aux véhicules autorisés pour passer, roulez toujours à droite afin qu'un utilisateur plus rapide puisse vous dépasser ou vous croiser sans vous surprendre. En groupe, roulez en file indienne et avertissez de votre présente et de vos intentions. Un avertisseur sonore : dring-dring ! Plus qu'une décoration ou un gadget pour faire signe à tes amis, la sonnette permet avant tout de signaler sa présence aux autres usagers.
Ne stationnez pas au milieu de la voie, respectez la tranquillité des riverains et des usagers (pêcheurs…), utilisez les poubelles (ou mieux emportez les) pour le dépôt de vos déchets, tenez votre chien en laisse, respectez les consignes et conseils qui peuvent vous être donnés par les agents de VNF… Ils veillent à votre sécurité sur les ouvrages et entretiennent ces lieux si précieux en été.
Rappel : a circulation à vélo sur le chemin de halage
La circulation à vélo sur les chemins de halage, non aménagés en itinéraires de randonnée cycliste (véloroutes, voies vertes,...) est soumise, dans l’état actuel de la réglementation, à autorisation de VNF.
Demander l’autorisation : Siège du service à Toulouse.
ICI Le canal des deux Mers, ainsi que les sections fluviales de la Garonne, de la Dordogne, de l’Isle, de l’Orb et de l’Hérault sont gérés sur le terrain par des subdivisions territoriales. Chacune travaille sur un linéaire de voie d’eau déterminé.
Sur le canal des deux Mers, l’éclusier est le premier interlocuteur du navigant. Responsable de son ouvrage, il assure la sécurité de la navigation et des usagers