Auteur Sujet: Bugarach. Quand l'État s'inquiète des conséquences de la "fin du monde" !!  (Lu 4891 fois)

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Éric Freysselinard, le préfet de l'Aude a lui-même procédé à un repérage du site de Bugarach dans la perspective du 21 décembre prochain. On le sait, le petit village des hautes Corbières attire les illuminés qui redoutent la fin du monde à cette date et qui considèrent cette montagne comme un refuge pour survivre.
«Ne venez pas le 21 décembre !»

«J'ai voulu me rendre compte par moi-même de la topographie du site et de l'état d'esprit des habitants du village. J'ai trouvé des gens préoccupés par leur légitime tranquillité. Leur sécurité ainsi que celle des visiteurs qui se trouveront à Bugarach, le 21 décembre, sera assurée quelles que soient les circonstances. Avec les gendarmes, nous imaginons toutes les hypothèses et les scénarios. Rien n'est laissé au hasard. Pour l'instant le dispositif n'est pas figé. Il sera adapté selon les circonstances», explique le préfet qui espère dissuader les curieux de se rendre à Bugarach le 21 décembre. «C'est vraiment le jour où il ne faut pas aller à Bugarach. Avant et après oui, pour profiter de ce site magique à cause de ses paysages merveilleux. Mais pas le 21 décembre» poursuit-il en décrivant un espace villageois avec une capacité de stationnement limitée, d'hébergement déjà largement saturée et de ravitaillement réduite. Jean Pierre Delord, le maire qui redoute un raz-de-marée humain, a renouvelé son désir de voir les routes fermées à la circulation aussi loin que possible de son village et du Pic qui focalise toutes les craintes. «Le sentier qui conduit au sommet rocheux est glissant, boueux, en décembre, avec le gel, avec la neige, ce sera encore pire», analyse encore Éric Freysselinard après avoir lui-même effectué l'ascension samedi. Il devrait logiquement retenir la proposition du maire d'en interdire l'accès. L'État prépare tous les scénarios possibles avec une seule constance : une très forte présence des journalistes.

Christian Goutorbe, la Dépèche du Midi du 12/11/2012


Pour tous ceux qui ne connaissent pas ce lieu, nous allons dresser le décor. Le Pic de Bugarach se présente comme un immense vaisseau de pierre échoué au milieu de nulle part. Lors du soulèvement de la chaîne des Pyrénées, il fut propulsé par une force prodigieuse orientée nord-sud et vint s'échouer la quille en l'air, là où nous le découvrons. En effet les géologues affirment que ce qui est aujourd'hui son sommet fut autrefois sa base ou son socle. C'est pour cette raison qu'on l'appelle la « Montagne inversée ».
Ce pic est isolé, c'est-à-dire entouré de vallées et non rattaché directement à d'autres montagnes pour former une chaîne (sauf par un petit col situé au sud). Sa partie Ouest est campée sur le territoire de la commune de Bugarach, sa partie Est assise sur celle de Camps-sur-l'Agly.
Source : Les Archives du Savoir Perdu  http://lesarchivesdusavoirperdu.over-blog.com/article-contre-enquete-au-bugarach-des-elements-inedits-66847385.html

Lectures :

http://rennes-le-chateau-bs.com/AAutourderenneslechateaubugarach.htm

http://www.campssuragly.fr/legendes/bugarach.html

Hors ligne Jeano 11

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Une montagne magique surplombe la Haute vallée de l’Aude et les vignobles du Fenouillèdes. C’est un pic du nom de Bugarach, mais tout le monde en Occitanie dit le Pech. Le pic a pris son nom du petit village éponyme logé à ses pieds. Autrefois, il s’appelait Pech de Tauzé.
Bugarach vient peut-être de l’occitan buc, qui signifie cime...  ::)
Cette montagne est un lieu très célèbre qui a inspiré de nombreuses légendes. Parmi celles-ci, la plus intéressante semble être celle d’un mystérieux ermite qui aurait logé jadis en ces lieux. Il y a aussi des histoires vraies, comme celle de ces Bugarachois du XVIIIe siècle qui ont ramené une industrie prospère dans la région.  Mais mettons-nous en marche vers la montagne, couronnée de rochers battus par les vents…

La naissance de la montagne.
Le premier mystère, c’est comment cette montagne de plus de 1200 s’est élevé en ce lieu où les altitudes moyennes ne dépassent pas 600 à 700 mètres. Quelle force colossale a-t-elle pu la soulever ? Il y a deux réponses une mythique, l’autre scientifique…

Les nains Bug et Arach.  :o

L’histoire se passe en un temps immémorial, celui des anciens dieux. Ni la Montagne noire, ni le pic de Bugarach n’existaient encore. Le vent de Cers (vent du Nord glacial, comme le Mistral) désolait la plaine et empêchait la culture de la vigne. La fée Nore et les nains Bug et Arach se rendirent compte de la situation et décidèrent de se plaindre à Jupiter. Pour mieux se faire entendre des oreilles célestes, Bug monta sur le dos d’Arach. Mais Jupiter, qui était du genre sauvage, fut scandalisé que du menu fretin vienne troubler sa tranquillité… C’est pourquoi il changea les impudents solliciteurs en montagne… La fée Nore devint le Pic de Nore, alors que Bug et Arach formèrent le pic de Bugarach… On peut voir les lutins Bug et Arach représentés sur une jolie illustration de Pertuzé, dans le Panthéon pyrénéen.

Une légende pas très authentique ?

L’histoire vaut le coup d’être racontée pour sa drôlerie, mais elle ne semble guère authentique ni ancienne. Les nains sont des personnages du folklore des pays germaniques, il n’y a pas, à ma connaissance, d’autre légende les concernant en Occitanie. Quand à la présence de Jupiter, elle indique que la légende est de fabrication récente. Aucune légende d’Occitanie ne mentionne les dieux païens, si ce n’est sous la forme christianisée de saints ou de personnages légendaires, d’après les spécialistes des croyances populaires.  Et puis, mélanger un dieu grec avec des nains germaniques, c’est un peu bizarre, non ?

Un peu de géologie… mais pas trop !
Si ce ne sont pas Bug et Arach qui ont édifié la montagne, qui est-ce donc ?
Il faut remonter à l’époque tertiaire, lorsque la plaque ibérique a heurté le socle européen. Le choc des deux plaques a été à l’origine de la formation des Pyrénées toutes proches. Sous l’effet de ce cataclysme, voici ce qui s’est passé à Bugarach, selon le site internet du village :

« Sous la pression venue du sud, coincées entre la plaque ibérique et le socle européen, les roches sédimentaires se plissent, se cassent et se chevauchent : une lame de Calcaire jurassique (-135 millions d'années) vient se poser sur les Grès et les Marnes du Crétacé (-15 millions d'années). L'ordre des couches géologiques ou strates est ainsi inversé! »
Ce sont donc des forces telluriques incroyables qui ont formé le pic. Elles ont modelé un paysage étrange, à la fois désolé et magnifique. Partout des rochers déchiquetés et nus affleurent. A certains endroits, ils semblent avoir des formes de vagues, comme s'ils n’avaient pas opposé plus de résistance que l’eau aux mouvements de l’écorce terrestre…

Le vent de Cers souffle lui aussi très violemment, et a comme sculpté les rochers situés en haut du Bugarach. Ainsi, une sorte de porche de rocher s’ouvre sur le vide, dans un paysage vertigineux proche du sommet.

Source : Lieux secrets du pays Cathare http://polymathe.over-blog.com/article-20239950.html
 

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Bonsoir Jeano,

cet article est mauvais. Pourquoi ?

L'Occitanie, comme la plupart des autres régions de la Gaule et d'Europe de l'Est et du Nord (Belges), était Celte... la proximité géographique de l'Occitanie lui a valu de se mêler à la culture Romaine, c'est ce que l'on a appelé les Gallo-Romains. De ce mélange culturel les Celtes du sud de la France empruntèrent probablement quelques Dieux Romains dont Jupiter, Mercure et d'autres. A cette époque, les différentes cultures étaient tolérantes avec les Dieux étrangers et s'en échangeaient volontiers. Pas comme maintenant.


"Les nains sont des personnages du folklore des pays germaniques, il n’y a pas, à ma connaissance, d’autre légende les concernant en Occitanie."

FAUX et ARCHI FAUX. Les nains font parti de la culture Celte: exemple, les Korrigans...

"Aucune légende d’Occitanie ne mentionne les dieux païens" ... ahahahah !!!!!!!

FAUX et ARCHI FAUX, les Celtes avaient une centaine de Dieux voire plus: Toutatis (Teutates), Lug (le grand Corbeau), Cernnunos, Taranis etc...

"si ce n’est sous la forme christianisée de saints ou de personnages légendaires, d’après les spécialistes des croyances populaires."

Mais bien sûr... genre la culture est née avec Rome et la christianisation (forcée) des peuples libres Scandinaves, Germains, Celtes etc... d'alors dont on prît le soin de cacher qu'ils en avaient une... de culture. Et pas qu'une petite. Bravo les "spécialistes" des croyances populaires, no comment..

Bref. Les habitants de notre pays ne devraient pas oublier qu'avant d'être Français et chrétiens ils ont été Gaulois et Druidiques.




 

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Droit dans tes bottes, il n'y a que toi qui détient la VÉRITÉ de la connaissance des légendes et de l'histoire des pays :o

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Non Jeano, la "vérité" (supposée, car l´Histoire est évolutive en fonction des découvertes, recherches etc..) en le cas présent était accessible au rédacteur de cet article (qui affirme des choses grotesques) en ouvrant un livre, ou en cherchant un peu sur internet.


 

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Annoncée par de nombreux théoriciens du chaos planétaire, l'apocalypse n'a pas eu lieu laissant orphelins des milliers d'illuminés ou «survivalistes» surentraînés. Aucun incident sérieux n'était signalé cette nuit à travers le monde.

A Bugarach, ce petit village de l'Aude censé être épargné, l'un des derniers illuminés présents, vêtu d'une tenue para-militaire, était parti vérifier vers minuit qu'il ne se «passait rien sur la face sud du pic», selon notre envoyé spécial. Pendant ce temps, à l'auberge du village, on célébrait l'apocalypse show en dansant sur le tube «Born to be alive»...

Fin de soirée délicate, toutefois, pour quelques personnes interpellées sur place, notamment des randonneurs refoulés et deux individus contrôlés en possession de machettes et de masques à gaz.
Le village, qui vient d'accueillir un millier de personnes - dont 300 journalistes de toutes nationalités ! - devrait sans doute retrouver le calme dès ce matin. >:D