Les enquêteurs ont fait preuve d'une promptitude remarquable. :merci!:
L'équipe cynophile spécialisée en incendie est engagée et l'origine criminelle du sinistre ne fait aucun doute. Les gendarmes de la communauté de brigades de Laon épaulés par ceux de la brigade des recherches se saisissent d'une enquête qu'ils vont mener à son terme avec une efficacité et une promptitude remarquables, motivés par l'impact local liés aux faits et à la portée symbolique du préjudice.
Très vite, l'enquête de voisinage permet de cerner six auteurs présumés, issus de la communauté des gens du voyage.
Les faits sont particulièrement graves, la destruction par incendie visant à masquer les traces d'un cambriolage aurait en effet pu avoir d'autres conséquences, plus dramatiques encore, l'école comptant un locataire dans ses murs.
Par ailleurs, le bilan des malfrats va encore s’alourdir, attestant qu'ils ont mené un véritable périple, cette nuit là, au sein de la commune :
vol dans une résidence principale ; coups et blessures volontaires avec arme ; cambriolage dans la maison paroissiale et tentative de vol d'un véhicule.
Le 3 septembre 2013, soit le lendemain des faits constatés, une opération de police judiciaire est initiée. Elle aboutit à l'interpellation des six individus ciblés. Peu coopératifs, voire retors, cinq des six auteurs présumés seront confondus au terme de gardes à vue prolongées. A l'issue de leurs présentations devant le magistrat, trois d'entre-eux sont incarcérés.
Autre incendie :
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/08/30/97001-20130830FILWWW00495-toulouse-une-ecole-incendiee.phpUne école d'un quartier sensible de Toulouse a été endommagée aujourd'hui par un incendie criminel forçant la mairie à décaler la rentrée d'une partie des élèves, ont indiqué la police et la municipalité.
L'origine criminelle ne fait pas de doute pour les enquêteurs. Deux départs de feu ont été relevés dans deux classes flambant neuves de l'école maternelle et primaire Daniel Faucher, dans le quartier de la Reynerie, l'une des cités du Mirail. Les auteurs ont laissé des tags hostiles à la police et à la brigade anticriminalité du Mirail.