Pas de rentrée scolaire ce matin ...

[Jeano 11]

... pour les 282 élèves de l'école de Crépy près de Laon dans l'Aisne. L'établissement a été incendié dans la nuit de dimanche à lundi. La piste criminelle est privilégiée.
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On n'y croyait pas. Maintenant, on réalise que c'est vrai, c'est un choc », racontait Sylvie C. Même chose pour cette autre mère de famille, au bord des larmes. « Comme peut-on faire ça à une école ?    On a touché à un symbole fort. J'espère que les auteurs seront punis, et durement. »
On n'en est pas encore là, l'enquête ne fait que démarrer, mais d'ores et déjà, un scénario se dessine. Vers minuit, le locataire dont l'appartement est situé au-dessus de l'école, donne l'alerte. Les pompiers ont beau se déployer rapidement, le mal est déjà fait. L'incendie, qui aurait pris dans la réserve, se serait propagé à l'entrée. « Les classes de maternelle sont inutilisables. Les murs sont noircis, le mobilier a fondu. Le côté école primaire en tant que tel n'a pas été touché, mais la fumée et la suie ont envahi tous les locaux, si bien que nous allons devoir faire appel à une société spécialisée pour tout remettre en ordre. Cela prendra du temps », déclarait, tout aussi ému que ses administrés, le maire Pierre Vivenot.

Des objets volés 
Plusieurs éléments orientent fortement les gendarmes vers la piste criminelle. « Un aspirateur, un ordinateur et divers produits ménagers provenant de l'école ont été retrouvés dans un parc, à une centaine de mètres du groupe scolaire Victor-Schoelcher », confiait le commandant Fabien Masson, qui dirige la compagnie de Laon, les militaires ont fait appel à un chien spécialisé dans la détection de produits accélérateurs d'incendie. Il ne lui a guère fallu plus d'une minute pour marquer devant deux départs de feu potentiels. Les techniciens de l'identification criminelle ont ensuite fait des prélèvements à ces endroits. Des éléments qui pourront par la suite être comparés à des produits saisis chez un éventuel suspect.
Si hier soir, les gendarmes n'avaient pas encore identifié le ou les auteurs de cet incendie, ils s'intéressaient à un autre fait divers survenu dans le même laps temps à Crépy. Une coïncidence qui les laisse dubitatifs : un jeune de la commune a été blessé par un tir de plomb. Touché au pied, il a été opéré hier matin (lire par ailleurs) à l'hôpital de Laon. Cet événement n'est peut-être en aucun cas lié à ce qui s'est passé à l'école, mais les gendarmes n'écartent aucune hypothèse.
Source : http://www.lunion.presse.fr/region/ecole-incendiee-rentree-retardee-pour-282-eleves-jna3b26n191968

[Jeano 11]

Les enquêteurs ont fait preuve d'une promptitude remarquable.   :merci!:
L'équipe cynophile spécialisée en incendie est engagée et l'origine criminelle du sinistre ne fait aucun doute. Les gendarmes de la communauté de brigades de Laon épaulés par ceux de la brigade des recherches se saisissent d'une enquête qu'ils vont mener à son terme avec une efficacité et une promptitude remarquables, motivés par l'impact local liés aux faits et à la portée symbolique du préjudice.
Très vite, l'enquête de voisinage permet de cerner six auteurs présumés, issus de la communauté des gens du voyage.
Les faits sont particulièrement graves, la destruction par incendie visant à masquer les traces d'un cambriolage aurait en effet pu avoir d'autres conséquences, plus dramatiques encore, l'école comptant un locataire dans ses murs.

Par ailleurs, le bilan des malfrats va encore s’alourdir, attestant qu'ils ont mené un véritable périple, cette nuit là, au sein de la commune :
vol dans une résidence principale ; coups et blessures volontaires avec arme ; cambriolage dans la maison paroissiale et tentative de vol d'un véhicule.

Le 3 septembre 2013, soit le lendemain des faits constatés, une opération de police judiciaire est initiée. Elle aboutit à l'interpellation des six individus ciblés. Peu coopératifs, voire retors, cinq des six auteurs présumés seront confondus au terme de gardes à vue prolongées. A l'issue de leurs présentations devant le magistrat, trois d'entre-eux sont incarcérés.

Autre incendie :
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/08/30/97001-20130830FILWWW00495-toulouse-une-ecole-incendiee.php
Une école d'un quartier sensible de Toulouse a été endommagée aujourd'hui par un incendie criminel forçant la mairie à décaler la rentrée d'une partie des élèves, ont indiqué la police et la municipalité.

L'origine criminelle ne fait pas de doute pour les enquêteurs. Deux départs de feu ont été relevés dans deux classes flambant neuves de l'école maternelle et primaire Daniel Faucher, dans le quartier de la Reynerie, l'une des cités du Mirail. Les auteurs ont laissé des tags hostiles à la police et à la brigade anticriminalité du Mirail.

[Jeano 11]

Les Ecoles Scaliger les 13 et 23 décembre, Paul Bert pendant les vacances de Noël. En moins d'un mois, deux écoles ont été vandalisées : matériel cassé, peinture et nourritures sur le sol et les murs, extincteurs vidés, vol de six appareils informatiques et l'argent de la casse de la coop.

Les auteurs des dégradations dans les établissements ont finalement été retrouvés. Ou plutôt, ils se sont trahis seuls. Comme des grands Cons qu'ils sont. Enfin, manière de parler puisque les deux auteurs sont des mineurs de 13 et 14 ans. Vanité ou bêtise, les adolescents se sont filmés, avec leur téléphone portable en train de saccager l'école primaire et maternelle Paul-Bert.
Non contents de leurs stupides exploits, les deux jeunes ont montré le petit film et s'en sont vantés auprès de leurs camarades. Des faits relayés de bouche-à-oreille entre les collégiens jusqu'à remonter au chef d'établissement avant d'arriver aux oreilles des enquêteurs.

«On a voulu jouer au ballon» 

Placés en garde à vue, le possesseur du portable et son acolyte ont reconnu les faits pour les trois écoles. «Au départ, on a juste voulu jouer au ballon…». L'excuse enfantine paraît légère.
Et pour les six plates-formes multimédias volées ? On ne les a plus elles ont été jetées dans des buissons de la place du Pin et le lendemain, en retournant les chercher, elles n'y étaient plus.

Les deux adolescents ont reçu une convocation de mise en examen devant la juge pour enfant au mois de février De quoi leur passer l'envie de recommencer leurs «parties de ballon» destructrices.

[Jeano 11]

Deux garçons de 14 et 15 ans ont été interpellés et placés en garde à vue après des actes de vandalisme commis dans deux écoles de Bourg-Blanc, près de Brest, a-t-on appris auprès du parquet. "Ils ont confondus et ont reconnu les faits. Ils ne sont pas connus des services de police, pour l'instant ils ne donnent pas d'explications", a indiqué à l'AFP le vice-procureur.

Ce n'était pas un désir de vengeance, ni une volonté de nuire à la rentrée scolaire, peut-être un jeu qui a mal tourné, a ajouté le capitaine de la gendarmerie de Brest. Les deux mineurs, deux cousins, seront présentés au juge des enfants pour être mis en examen, a précisé le parquet. Un des jeunes auteurs présumés et était un ancien élève d'une des écoles vandalisées.

Dans la nuit de samedi à dimanche, l'école primaire privée Saint-Yves avait été endommagée par un début de feu. Des livres avaient été incendiés, de la peinture projetée sur les murs, des meubles saccagés et la fumée avait fini par rendre inutilisable les six classes. La même nuit, l'école publique de la commune avait elle-aussi était souillée par des jets de peinture et de colle sur des murs et des livres.
La rentrée scolaire aura lieu normalement à l'école publique. A l'école privée, plus endommagée, les élèves seront accueillis à partir de lundi dans des locaux provisoires le temps des réparations.

[Jeano 11]

Deux adolescents de 15 et 17 ans ont été arrêtés en milieu de journée, en lien avec des actes de vandalisme effectués sur 60 autobus scolaires de l'entreprise Autobus Longueuil.
Les services de transport scolaire de près d'une quarantaine d'établissements scolaires de sont affectés par l'incident. En tout, ce sont environ 3000 élèves du primaire et du secondaire qui doivent trouver un autre moyen de transport pour se rendre à l'école.
Plusieurs autobus n'ont pu sortir pour effectuer leur circuit  et assurer le transport d'un bon nombre d'élèves, indique la Police.
Un total de 60 autobus sur une flotte en comptant 85 ont été vandalisés. Des vitres sont cassées, des sièges éventrés et des extincteurs ont été vidés des les véhicules.

L'entreprise d'autobus scolaires tente de trouver une solution afin d'être en mesure d'effectuer les transports de retour à la maison en fin de journée. Nous travaillerons très fort cette fin de semaine afin que tout soit rétabli lundi, a déclaré le directeur de l'entreprise, sans toutefois être en mesure de confirmer que le transport s'effectuera normalement cette journée-là.