Auteur Sujet: La police britannique enquête à Paris sur la mort de Diana  (Lu 5298 fois)

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Le chef de la police métropolitaine de Londres, John Stevens, a refait lundi à Paris le trajet emprunté par la voiture de la princesse Diana en août 1997, dans le cadre d'une nouvelle enquête britannique ouverte en début d'année sur l'affaire.

John Stevens a rencontré les policiers français de la brigade criminelle, chargés de l'enquête initiale, puis s'est rendu à l'hôtel Ritz, place Vendôme, où Diana et Dodi al-Fayed ont passé leur dernière soirée.

Le policier a aussi inspecté le tunnel de l'Alma, où la voiture conduite par Henri Paul s'est écrasée contre un pilier dans la nuit du 30 au 31 août 1997.

"C'est une enquête très compliquée. Tous les aspects des théories du complot et autres seront examinés par mon équipe et il en sera fait rapport au Coroner", a dit John Stevens aux journalistes britannniques venus en nombre.

Prié de dire si son déplacement constituait ou non une opération de relations publiques, il a répondu, froissé : "je dirais que c'est incroyablement cynique".

L'enquête britannique a été confiée au Royal Coroner Michael Burgess, qui accompagnait John Stevens à Paris.

Michael Burgess a rencontré en février des membres du cabinet du ministre français de la Justice pour un "échange d'informations" sur le dossier.

Le Royal Coroner - fonction propre au Royaume-Uni, entre celles de médecin légiste et de juge d'instruction - a été désigné après une campagne de presse des tabloïds britanniques qui ont relancé les supputations sur un présumé complot en vue d'assassiner la princesse de Galles.

DOSSIER CLOS POUR LA JUSTICE FRANÇAISE

Cette campagne faisait suite à la publication par un ancienne majordome de la princesse d'un document dans lequel Diana aurait écrit qu'elle soupçonnait son mari, le prince Charles, de préparer contre elle un attentat maquillé en accident de voiture.

C'est le gouvernement français qui a fait droit aux demandes de coopération britanniques. La justice française, elle, n'est pas saisie car elle considère que le dossier est clos.

Le ministre français de l'Intérieur, Dominique de Villepin, a déclaré lundi que "le fait que les Britanniques (...) puissent venir voir un certain nombre d'éléments en France, partager des informations avec leurs homologues français, participe de la mobilisation commune".

"Il n'y a pas de de ce point de vue de querelle de services mais bien au contraire la volonté de transparence et d'ouverture", a-t-il insisté.

Après une enquête de deux ans conduite par trente enquêteurs de la brigade criminelle, un juge a conclu en 1999 que Diana et son ami Dodi al-Fayed avaient été victimes d'un simple accident de la circulation.

Cette décision, qui rendait un non-lieu pour neuf photographes et un motard poursuivis initialement pour "homicides involontaires", a été confirmée en appel et en cassation.

Les investigations ont montré que le chauffeur de la princesse, Henri Paul, également tué dans l'accident, était ivre, sous antidépresseurs et qu'il roulait à grande vitesse quand la voiture a heurté un pilier du tunnel de l'Alma.

Le père de Dodi, le milliardaire Mohamed al-Fayed, a toujours soutenu que le couple avait été éliminé par les services secrets britanniques et a multiplié les procédures en France, au Royaume-Uni et à l'étranger.

source Reuters 26/04/2004 - 18:08