Auteur Sujet: Le dealeur sera imposé sur son trafic !  (Lu 1609 fois)

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Le dealeur sera imposé sur son trafic !
« le: 26 février 2015, 10:14:53 »
Vélizy (Yvelines). Cinquante-deux pieds de cannabis ont été saisis au domicile d’un couple. Celui-ci a réussi à en dégager 60 000 € de revenus depuis juillet 2013.
Cette famille de Vélizy croyait avoir trouvé une manne financière. Mais le tribunal correctionnel de Versailles leur a présenté l’addition. Un homme de 26 ans et sa petite amie de 25 ans viennent d’être condamnés respectivement à des peines d’un an de prison ferme (avec mandat de dépôt), et six mois de prison avec sursis, pour leur participation à un trafic de stupéfiants.

Leurs comptes bancaires ont été saisis. L’enquête a permis d’évaluer leurs gains à 60 000 € depuis juillet 2013. « L’administration fiscale a été informée, précise une source proche de l’affaire. L’homme devrait donc payer des impôts sur cette rentrée d’argent, comme tout le monde. »

L’affaire commence le 20 janvier 2015, lorsque les policiers de la sûreté départementale des Yvelines recueillent un renseignement sur un homme qui ferait pousser des plants de cannabis destinés à la revente. Le 17 février, les enquêteurs interpellent le dealeur et sa compagne à son domicile de Vélizy, puis sa mère, âgée de 48 ans, deux jours plus tard à Poissy. Dans l’appartement de Vélizy, les policiers découvrent 52 pieds de cannabis dans des pots, 10 pieds en cours de séchage et 44 g d’herbe en miettes. A Poissy, les policiers trouvent une somme de 2100 €.

Les enquêteurs du groupe d’intervention régionale (GIR), spécialistes de l’économie souterraine, épaulent leurs collègues de la sûreté. Ils découvrent que le compte bancaire des protagonistes affiche un excédent de 11 400 €. Les investigations révèlent que le dealeur donnait de l’argent liquide provenant de son trafic à son amie et à sa mère. Ces dernières le déposaient sur leurs comptes et lui faisaient un chèque. Le trafiquant et sa compagne sont passés aux aveux.
La jeune femme soutient qu’elle a agi sous la menace, car elle serait, dit-elle, victime de violence conjugale. La maman a assuré de son côté ne pas connaître l’origine de l’argent de son fils. Jugée pour complicité de blanchiment, elle a été relaxée par le tribunal.