Auteur Sujet: Les gendarmes « surveillent » le BAC 2015 !  (Lu 1700 fois)

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Hors ligne Jeano 11

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Les gendarmes « surveillent » le BAC 2015 !
« le: 18 juin 2015, 14:35:05 »
[VU DANS LA PRESSE] Les gendarmes « surveillent » le BAC 2015  :o  8)  ???  :-\

S'ils ne sont pas à vos côtés dans les salles, à faire les cent pas ou à prononcer le décompte fatidique « Il vous reste 1 heure... 30'... 5' », sachez que des gendarmes veillent tout de même au bon déroulement du BAC 2015 et notamment à lutter contre les « fuites » des sujets.
Quand vous tapez « Sujet bac 2015 » sur Google, vous pourrez trouver des sites sérieux qui recensent les sujets probables, selon plusieurs techniques : il est impossible, par exemple, qu’un même énoncé tombe deux années de suite et le poids du sujet dans le programme compte aussi. Outre ces prédictions un peu floues, il existe des fuites, où le sujet très précis (avec l’intitulé et parfois même la photo du sujet en question) est divulgué en avant-première.
L’année dernière par exemple, les sujets de l’épreuve de philosophie avaient fuité sur Twitter moins d’une heure avant le début de l’examen. Deux fuites avaient également été constatées dans la première heure de composition, avant que les sujets ne soient rendus publics. Le site internet e-orientations.com avait lui même été prié de retirer les sujets publiés trop tôt sur leur site, ainsi que sur son compte Twitter.
Autre canal privilégié de fuites : les forums de discussions. En 2013, un internaute avait annoncé 24 heures à l’avance un sujet de l’épreuve anticipée d’histoire-géographie en classe de 1ere scientifique. L’année d’avant, c’était l’épreuve de mathématiques des terminales qui était dévoilée à l’avance. Ces deux divulgations ont été faites sur le même forum : celui du site Jeuxvideo.
Face à cette recrudescence, la directrice générale de l’enseignement scolaire du ministère de l’Éducation nationale a rappelé que « les forces de police seront mises au courant et agiront en conséquence ».... La gendarmerie veille  8)

Pour lutter contre ces fuites, le ministère de l’Éducation nationale a mis en place depuis trois ans un accord avec la brigade de lutte contre la cybercriminalité de la gendarmerie. L’idée : que les forces de l’ordre assurent une veille sur Internet (blogs, forums…) et en particulier sur les réseaux sociaux, de la veille du premier examen, jusqu’au dernier jour. Pour ce faire, les gendarmes bénéficient d’outils informatiques dédiés, qui permettent de « déceler une fuite éventuelle avant le début des épreuves, à en rechercher les auteurs et permettre à l’Éducation nationale de réagir rapidement en substituant éventuellement des sujets de remplacement si une fraude avérée est découverte assez tôt », explique-t-on à la brigade.

Le plus compliqué pour cette équipe : identifier les suspects si une plainte est déposée suite à la fraude. Les pseudos utilisés par les internautes permettent l’anonymat aléatoire sur Twitter. La solution restante est alors de se référer à l’adresse IP de l’internaute pour retrouver les diffuseurs originels. L’affaire sera ensuite reprise par la justice.
Si la fuite des sujets est avérée, les auteurs encourent 9.000 euros d’amende, 3 ans de prison et des sanctions disciplinaires. Selon la loi du 23 décembre 1901, « quiconque se sera rendu coupable d’un délit de fraude, notamment en livrant à un tiers ou en communiquant sciemment, avant l’examen ou le concours, à quelqu’une des parties intéressées, le texte ou le sujet de l’épreuve » sera puni. Pareillement pour des éventuels complices.

Si la fraude provenait d’un membre du personnel de l’Education nationale, celui-ci serait également passible de sanctions disciplinaires. Par exemple, le ministère porte systématiquement plainte lorsque la fraude a été effectuée « par l’intermédiaire des rectorats ».
Certains sites comme sujetbac ... ont choisi de tourner cette chasse effrénée au sujet à la rigolade… en concluant que le meilleur moyen de décrocher le bac, c’est encore le travail. :-\

Comment les gendarmes vous surveillent et vous protègent ?
Tout simplement, à distance, derrière leurs écrans. Ce sont les gendarmes de la C3N, comprenez le Centre de lutte contre les criminalités numériques, qui sont chargés d'assurer une veille d'Internet en lien avec le ministère de l’Éducation nationale. Ainsi, de la veille du premier examen, jusqu’au dernier jour, tout est passé au crible : les blogs, les forums mais surtout les réseaux sociaux.
Et les fraudeurs risquent gros : jusqu'à 9 000 euros d’amende, 3 ans de prison et des sanctions disciplinaires.

Alors, à vos stylos et bon courage à tous il en va de votre avenir !