Auteur Sujet: « Plan 10 000 jeunes » nombreuses opportunités à saisir en gendarmerie  (Lu 2114 fois)

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Le ministère de l'Intérieur s'engage grâce au « plan 10000 jeunes » à offrir plus de 10000 stages, contrats d'apprentissage et autres opportunités, à des collégiens de troisième, lycéens, apprentis et aux étudiants jusqu'à 26 ans (30 ans pour les personnes en situation de handicap dans le cadre des services civiques), sur l'année scolaire 2021-2022.

Venez découvrir la diversité des métiers du ministère de l'Intérieur : sécurité (intégrez les services de police, les casernes de gendarmerie, les unités de sécurité civile), finance, gestion, restauration, mécanique, logistique...

Pour les moins de 18 ans, 3000 offres :

    1800 stages de 3ème ;
    1200 stages de citoyenneté au sein des cadets de la République de la gendarmerie nationale.

Pour les 18-25 ans, plus de 7000 offres :

    1500 contrats d'apprentissage de 6 mois à 3 ans ;
    4000 stages de 6 mois maximum pour les étudiants de BTS, DUT, licence ou master ;
    1500 missions de service civique de 6 mois à 1 an.


Source : https://media.interieur.gouv.fr/10000jeunes-interieur.fr/

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Dévoilé le 23 février 2021 le « Plan 10 000 jeunes » du ministère de l’Intérieur consiste à proposer des stages et des contrats d’apprentissage aux jeunes se trouvant en difficulté, d’autant plus dans le cadre de la crise sanitaire. Une dynamique applicable à tous les métiers du ministère, et dans laquelle la gendarmerie s’inscrit pleinement, à travers différentes offres adaptées à l’âge et aux aspirations de chacun.

Face à la crise sanitaire et économique qui touche de plein fouet la jeunesse, mais aussi aux tensions qui peuvent parfois exister entre elle et les forces de l’ordre, le ministère de l’Intérieur a souhaité réagir.

Après avoir dévoilé quelques pistes durant le Beauvau de la sécurité, Gérald Darmanin a finalement lancé, ce mardi 23 février, le « Plan 10 000 jeunes ». Des offres de stage et de contrat d’apprentissage dans les différents services du ministère (police et gendarmerie nationales, préfectures, unités de la sécurité civile, etc.) sont ainsi à pourvoir sur le site 10000jeunes-interieur.fr.

S’inscrivant aussi dans le cadre de la politique d’égalité des chances, ce plan s’adresse en priorité aux jeunes confrontés à des difficultés, notamment dans les quartiers de reconquête républicaine.

Une démarche qui n’est pas nouvelle pour la gendarmerie nationale, qui proposait déjà différents dispositifs d’accompagnement et d’insertion dans le monde du travail, mais qui devrait lui permettre d’offrir davantage de places à tous les jeunes entre 16 et 26 ans (30 ans pour les personnes en situation de handicap dans le cadre des services civiques).

Un large éventail d’offres pour tous les jeunes

Le large spectre de métiers couvert par le ministère de l’Intérieur devrait permettre à chacun d’y trouver un intérêt, voire même une vocation ! Concernant les moins de 18 ans, le ministère prévoit 1 800 stages de troisième d’une durée d’une semaine, pour les collégiens, à effectuer notamment dans les groupements de gendarmerie départementale, et 1 200 places pour intégrer les cadets de la gendarmerie.
Ce dispositif s’inscrit, depuis 2019, dans le cadre du Service national universel (SNU).
Après un séjour de cohésion, permettant aux jeunes de se rassembler autour des valeurs liées à la citoyenneté et de découvrir les différents métiers du ministère, ils sont invités, dans un deuxième temps, à participer à une mission d’intérêt général, comme des patrouilles de prévention.

S’agissant des majeurs, 1 500 contrats d’apprentissage, d’une durée de six mois à trois ans, sont à pourvoir. L’offre est très variée, puisque la gendarmerie accueille, par exemple, des jeunes dans les cuisines de ses cercles mixtes, dans la partie mécanique de ses ateliers auto, ou encore dans l’entretien de ses espaces verts.

Concernant les étudiants en BTS, DUT, licence ou master, 4 000 stages de six mois maximum sont proposés par le ministère, dans des domaines très variés (droit, économie, communication, etc.). Enfin, 1 500 missions de service civique sont également listées, pour une période de six mois à un an. L’occasion pour les jeunes de s’engager dans des causes qui leur tiennent à cœur, comme la lutte contre les violences intra-familiales ou la prévention en matière de sécurité routière.

Pour postuler dans le cadre de l’une de ces offres, rien de plus simple : une fois connecté au site, il suffit d’indiquer son département, pour consulter les offres au niveau local et candidater. La gendarmerie vous attend nombreux !
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Source https://www.gendinfo.fr/actualites/2021/plan-10-000-jeunes-de-nombreuses-opportunites-a-saisir-en-gendarmerie

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SNU : « une immersion dans la réalité du terrain »

Ancrer les jeunes dans la réalité et leur faire découvrir la gendarmerie, tel est le leitmotiv du gendarme Anthony. Ce réserviste d’Île-de-France, directeur d'école dans le civil, a participé à l'encadrement de lycéens dans le cadre du SNU (Service National Universel). Il propose ainsi aux volontaires une véritable immersion dans la peau d'un militaire. L'objectif ? La découverte du métier de gendarme et de toutes ses spécificités. Rencontre.
Qu'est-ce qui vous a poussé à participer à ce programme ?

Gendarme Anthony : J'ai été contacté par mon commandant de peloton. Il voulait une équipe de cinq réservistes pour concevoir, puis encadrer le projet, c'est-à-dire la phase 2 « Mission d’Intérêt Général » du SNU. Pendant la première phase, il s'agissait d’axer notre action sur la cohésion, avec pour but l’émancipation de la jeunesse. Mais, selon leurs propres mots, les jeunes s'attendaient à plus d'action et davantage d’activités physiques. Nous leur avons donc concocté un programme plus adapté à leurs envies, mais aussi à notre objectif.
Quel est cet objectif ?

De répondre à la question, c'est quoi être gendarme ? Certains pensaient qu'ils allaient se retrouver en immersion dans une brigade de gendarmerie, comme ils peuvent en voir dans certaines émissions télévisées. D'autres, qui connaissaient le milieu grâce à leur famille ou via des reportages, avaient de grandes aspirations. Mais ils se sont rendu compte de la réalité tout autre, notamment sur le degré d’engagement physique, où certains volontaires se sont trouvés limités.
L'éducation physique est-elle l'un des contenus majeurs de cette phase 2 ?

Il faut savoir que les participants sont tous volontaires pour découvrir spécifiquement le milieu gendarmique. Alors oui, l’activité physique et sportive était une constante majeure durant cette douzaine. C’était un moyen d’atteindre l’objectif de ce stage. Et puis, pour certains, c'était leur première expérience en dehors de chez eux ! Comme je le disais, on leur a préparé un programme intense aussi bien sur le plan physique qu’intellectuel : les séances de CrossFit, guidées par la méthode Hébert, d’endurance fondamentale, mais aussi des conseils dispensés sur la nutrition et l'hygiène de vie faisaient partie intégrante du stage.
Hormis le sport, quelles sont les autres activités proposées ?

L'idée, c'était qu'après qu'ils aient effectué leurs activités, ils en ressortent avec une connaissance supplémentaire. Par exemple, un accent a été mis sur la transversalité des apprentissages qu’ils pouvaient acquérir au lycée : la course d'orientation est un point du programme d’EPS et nous avons pu les mettre en situation pour qu’ils découvrent le réel intérêt de la boussole (sans autre moyen de repérage). À la fin, ils savaient tous utiliser une boussole. Il y avait aussi les valeurs que nous souhaitions transmettre et partager, celles qui régissent notre engagement, comme la résilience et la confiance, avec un parcours dans un milieu clos et sombre, qu’ils devaient effectuer en binôme : l'un voyant, l'autre non.
L’inculcation des valeurs militaires est l’un des objectifs sous-jacents du SNU ?

Comme je le disais, certains ont une image de la gendarmerie qui ne correspond pas à la réalité. Certaines émissions de télévision leur donnent une image complètement faussée du métier. Quelques jeunes parmi la douzaine rêvaient d’être en Peloton de surveillance et d’intervention (PSIG) à cause de la représentation que leur renvoyaient les reportages. Mais ils étaient loin d’imaginer tout le travail qu’il y a derrière. Donc, forcément, les valeurs militaires sont présentes dans toutes les activités, mais aussi dans la vie quotidienne. Mais nous sommes également là pour leur donner des pistes, les amener à réfléchir.
Sur la vie quotidienne d’un gendarme j’imagine ?

Oui. Et ce, dès le début du stage. Durant la douzaine de jours que dure la phase 2, nous les mettons directement en condition. Ils logent dans un camp militaire, avec toute la rusticité que cela implique, n’ont pas le droit au téléphone, excepté sur un temps donné en fin de journée, pour donner des nouvelles à leurs familles, font de longues journées, agrémentées d’activités physiques. Bref, on cherche à les pousser un peu, pour qu’ils comprennent à quoi ils devront s’en tenir s’ils choisissent de devenir gendarme. C’est une expérience qui forge la cohésion, l’esprit de groupe, et qui fait découvrir aux jeunes l’amplitude des métiers que propose la gendarmerie.
On dirait presque qu’ils étaient en stage commando…

Il ne faut pas oublier que ces jeunes sont volontaires pour découvrir spécifiquement l’univers de la gendarmerie. Nous n’étions pas là pour rejouer « l’école des bérets verts », surtout avec des stagiaires mineurs. Ils ont eu la chance de toucher du doigt un univers qui leur était, pour la plupart, inconnu, en toute sécurité et bienveillance. Les jeunes ont aussi pu participer à une séance de tir réduit et à la manipulation d’armes réglementaires : Sig Sauer, PAMAS G1, HK416 et FAMAS. Ils ont également passé la formation de prévention et secours civiques de niveau 1, visité le Centre d'opérations et de renseignement de la gendarmerie (CORG) de Versailles et la « ferme » du GIGN, en compagnie d’opérateurs. Le commandement des réserves a permis, au travers des moyens déployés, de répondre au besoin de ces jeunes de vivre une aventure humaine.

Source https://www.gendinfo.fr/paroles-de-gendarmes/Interviews/snu-une-immersion-dans-la-realite-du-terrain