Auteur Sujet: Policière municipale tuée en mai : 22 interpellations en Ile-de-France !!  (Lu 3297 fois)

0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

Hors ligne Jeano 11

  • Administrateur
  • *****
  • Messages: 7074
  • Sexe: Homme
  • Retraité
Vingt-deux personnes ont été interpellées tôt mardi matin en Ile-de-France dans le cadre de l'enquête sur la mort de la jeune policière municipale Aurélie Fouquet, lors d'une fusillade provoquée par un commando de braqueurs le 20 mai, a-t-on appris de source policière.

Les personnes interpellées sont soupçonnées d'avoir participé, comme auteurs ou complices, à la fusillade sur l'autoroute A4 à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne), ou d'avoir aidé les fugitifs dans leur cavale, a-t-on précisé.
Elles devaient être placées en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire parisienne.

"Il s'agit d'un mélange de jeunes pousses du banditisme de banlieue et d'anciens, dont des personnes originaires des pays de l'Est", a-t-on indiqué de source proche de l'enquête.

Menée au terme de huit mois d'enquête, cette vaste opération policière est le fruit d'un long travail de surveillance et d'un travail scientifique sur les éléments relevés sur les lieux de la fusillade. Elle a été notamment conduite à Creil (Oise), Montreuil et Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) par la Brigade de répression du banditisme (BRB), la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) et la Brigade criminelle de la police judiciaire parisienne.

Le 20 mai, entre 09H30 et 10H30, un commando lourdement armé, repéré par la police alors qu'il circulait sur l'A4, avait tiré au fusil-mitrailleur sur des automobilistes et des policiers lancés à ses trousses.

A la sortie de l'A4 à Villiers-sur-Marne, des policiers municipaux avaient été pris pour cible. Atteinte par trois balles, la policière municipale Aurélie Fouquet, 26 ans, avait succombé à ses blessures. Cinq autres personnes avaient été blessées, parmi lesquelles une automobiliste grièvement touchée au poumon.

Un braqueur avait également été touché, tandis que le commando parvenait à prendre la fuite à l'issue de "ce qui aurait pu virer au carnage", selon la police qui avait rapidement privilégié la thèse d'un commando de braqueurs issus du grand banditisme, des "professionnels prêts à tout".

Deux mois après les faits, l'enquête avait permis d'établir que le commando, composé d'une dizaine de personnes, s'apprêtait à attaquer un fourgon bancaire qui transportait environ 10 millions d'euros et se dirigeait vers une agence de la Banque de France à Créteil.