Auteur Sujet: Sept hommes ont péri noyés sur le littoral de l'Hérault dimanche !!  (Lu 4017 fois)

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Hors ligne Jeano 11

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Il s'agit d'un bilan hors norme  :o pour une seule journée selon les pompiers, qui sont intervenus une vingtaine de fois dimanche.
Les vents violents, la forte houle et le non respect des simple règles de prudence ont causé la mort de sept personnes - tous des hommes - sur les plages du littoral de l'Hérault. Au total ce sont neuf personnes qui ont péri noyées en mer alors que le drapeau rouge, ou orange, était hissé. Les secours et les pompiers sont intervenus une vingtaine de fois pour la seule journée de dimanche et une cinquantaine de fois depuis vendredi.

Quatre des victimes de dimanche sont mortes sur les plages, en mer ou à terre après des tentatives de réanimation, trois autres sont décédées à l'hôpital où elles avaient été transportées. Ces noyades sont dues à l'inconscience et à l'incivilité des nageurs alors que des vents violents du sud-est (mer/terre), atteignant parfois 70 nœuds (environ 130 km/h), provoquaient une forte houle et des lames de fond, selon les sauveteurs. «Les gens s'aventurent en mer et ne peuvent plus revenir. Nous connaissons ce type d'épisodes au moins une fois par été, mais le bilan de ce week-end est lourd, hors norme».

L'ensemble du littoral héraultais a été touché par ce phénomène, contre lequel la préfecture avait pourtant mis en garde les vacanciers dès vendredi, à la suite d'un premier décès. «Le fort vent de sud-est» crée «localement des phénomènes de ressac dangereux et de houle», avait-t-elle indiqué dans un communiqué. «La prudence des baigneurs est donc indispensable», avait-elle souligné.

La plupart des accidents impliquant des enfants est due à un manque de surveillance, à un défaut du dispositif de sécurité ou encore à une chute.
Pour les adultes, ils se produisent principalement suite à un malaise, à une imprudence, au non respect des règles ou tout simplement au fait de ne pas bien savoir nager.

Des inconscients qui bravent l'interdit  m'en fou!

Les noyades de dimanche se sont produites sur six plages, à Palavas (un homme de 70 ans originaire de Tulle), La Grande-Motte (un homme de 40 ans), Valras-Plage (un homme de 70 ans), Vendres (un homme de 50 ans et un autre entre 50 et 60 ans), Carnon (un homme de 57 ans) et Sète (un homme de 52 ans). Vendredi, la mer houleuse avait fait une première victime, un homme de 47 ans. Un autre homme de 42 ans, qui s'était noyé à Palavas vendredi mais avait été transporté à l'hôpital de Montpellier, est décédé dimanche. Une femme de 50 ans se trouvait toujours dans le coma dimanche soir à l'hôpital de Montpellier. Elle s'était noyée dimanche matin au Cap d'Agde.... Tous étaient des adultes responsables  :-X

«On a affaire à des gens inconscients qui bravent l'interdit. Non seulement ils vont se baigner alors que les drapeaux sont rouges mais en plus ils ne peuvent bien voir que la mer est démontée», a déploré un gendarme.
Le ministère de l'Intérieur a appelé dimanche soir «les vacanciers à la plus grande prudence sur le littoral méditerranéen et notamment dans l'Hérault». Le ministère a appelé «à la responsabilité de tous, notamment celle des adultes et des parents. Les consignes de sécurité, et notamment d'interdiction de baignade, doivent être strictement respectées», a indiqué son porte-parole, Pierre-Henry Brandet. «Ce bilan est un bilan tragique. Pour que les vacances ne soient pas synonymes de tragédies, de vies et de familles brisées, il faut être particulièrement vigilant», a ajouté Pierre-Henry Brandet.


Les accidents liés aux activités nautiques sont courants en saison estivale. Avant de se jeter à l'eau, quelques réflexes et précautions s'imposent.

Chaque été, des centaines de baignades virent au drame en France. Que ce soit en mer, en piscine ou dans un lac, l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) rappelle dans le «Mode d'emploi de la baignade» les précautions à prendre pour profiter des plaisirs aquatiques. De juin à septembre 2012, sur 1235 noyades accidentelles, 496 ont été mortelles, ce qui représente en moyenne 4 décès par jour, selon l'enquête de l'Institut de veille sanitaire (InVS).

À la mer le nageur doit respecter les zones de baignade surveillées où l'intervention des secours est plus rapide. Sur la plage, il faut vérifier les conditions de baignade signalées par les drapeaux de couleur : le vert indique que la baignade est surveillée qu'il n'y a pas de danger particulier, l'orange que la baignade est dangereuse et enfin le rouge que la baignade est interdite.
Certaines zones étant dangereuses, il est préconisé de se renseigner sur la nature des fonds, des vagues, des courants et des heures des marées.

Si on ne se sent pas en forme (fatigue, problèmes de santé, frissons), il est déconseillé de se baigner. Si l'on a été exposé au soleil se mouiller la face, le cou et le ventre avant de plonger dans l'eau afin d'éviter l'hydrocution. Il faut tenir compte de ses capacités physiques et ne pas les surestimer. En milieu naturel (mer, lac, rivière), il est toujours plus difficile de nager. Il est recommandé d'éviter l'alcool et si l'on a fait un repas copieux ne pas se baigner aussitôt après car la digestion représente une dépense d'énergie supplémentaire (le corps ne peut faire 2 choses en même temps) donc augmentation des risques de malaises et de noyades. Il est important de rentrer progressivement dans l'eau afin d'éviter les risques d'hydrocution (différence de température entre le corps et l'eau) qui s'accompagne d'une syncope (arrêt ou ralentissement des battements du cœur avec perte de connaissance - Synonyme évanouissement et d'un arrêt de la respiration = perte de connaissance soudaine d'origine cardiaque, due à une diminution de l'apport en oxygène au cerveau) surtout après une exposition à la chaleur ou au soleil.

Avec des enfants, la première règle est «de ne pas les quitter des yeux». Il faut toujours se baigner avec eux et les surveiller lorsqu'ils jouent au bord de l'eau.
«Un enfant peut se noyer sans bruit, en moins de trois minutes, dans vingt centimètres d'eau», alerte l'InVS.
L'Institut de veille sanitaire recommande également de les équiper de brassards (marquage CE et norme NF 13138-1) et de leur apprendre le plus tôt possible à nager. Il faut aussi se méfier des bouées et autres objets flottants (matelas, bateaux pneumatiques) qui ne protègent pas de la noyade.

Conseils de sécurité pour la baignade   :ange:
• Choisir les zones de baignade surveillées, où l’intervention des équipes de secours est plus rapide.
• Surveiller vos enfants en permanence, rester toujours avec eux quand ils jouent au bord de l’eau ou lorsqu’ils sont dans l’eau.
• Tenir compte de votre forme physique : ne pas se baigner si l’on ressent un trouble physique (fatigue, problèmes de santé, frissons) et ne pas surestimer votre niveau de natation, il est toujours plus difficile de nager en milieu naturel qu’en piscine.

Un baigneur attentif est un baigneur en sécurité : prévenir un proche avant de se baigner, respecter les consignes de sécurité signalées par les drapeaux de baignade, ne pas s’exposer longtemps au soleil et rentrer dans l’eau progressivement, ne pas boire d’alcool avant la baignade, se former aux gestes de premiers secours…

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Vents violents plus forte houle, vagues et lames de fond, .... Sur la plage les rouleaux de la houle sont hypnotiques. Ils envoûtent, invitent au plongeon. Les langues de mer qui lèchent le sable sont d’une chaleur et d’une douceur quasi angélique tellement tentante.  >:D
Le temps est chaud un peu moite à cause de ce vent de sud-est (vent de mer -> terre) qui balaie le sable des plages mais pas les angoisses de tous les sauveteurs qui sillonnent sans relâche la zone de surveillance pour éviter le pire. Cette mer-là est une tueuse qui cache son danger. Elle emporte les nageurs vers le large, l’épuisement et puis finalement la mort par noyade.  :P
Les sauveteurs racontent l’histoire par cœur à longueur de journée. Ils traquent les imprudents et les impénitents.

Les sauveteurs pistent les enfants... Justement deux petits de moins de dix ans sautent dans les rouleaux seuls, sans leurs parents restés au camping.  ???
 « Le vrai danger est là, les enfants sans surveillance, emportés comme un fétu de paille »  le sifflet à la bouche pour gronder encore et toujours alors que le drapeau est écarlate, signe d’interdiction absolue de se mettre à l’eau.

La mer est tellement bonne, tellement plus chaude que l’Atlantique que nous avons connu voici quelques jours. Et les vagues, finalement sont bien moins impressionnantes. Mais nous restons prudents, près de la plage. On ne nage pas. On se baigne juste» assure Julien, un Francilien de 31 ans qui ne voit pas comment, avec Angélique sa compagne, il aurait pu résister à l’appel de l’eau.
« On sent bien le courant de lame de fond qui nous emporte vers le large au niveau des chevilles. C’est très fort » ajoute René, touriste néerlandais qui saute comme un diable dans les derniers rouleaux de cette eau chaude qui, malheureusement tue parfois.  colère3


Prévisions par thématiques :
Le système PREVIMER s’adresse à un large public souhaitant à titre personnel ou professionnel, obtenir quotidiennement des observations et des prévisions à court terme de l’environnement côtier sur les trois façades métropolitaines Manche, Atlantique et Méditerranée.
http://www.previmer.org/previsions/vagues/modeles_mediterranee

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Pendant trois jours, les sauveteurs de la SNSM, pompiers, CRS ou sauveteurs municipaux ont sorti de l’eau plus de 150 personnes sur les trois départements de l’Hérault, de l’Aude et des Pyrénées-Orientales. Dont plus d’une centaine de ces baigneurs sont de vrais rescapés de la noyade. Et aussi des survivants de leur propre inconscience comme l’affirme Patrick Toustou le patron de la SNSM de Valras.
Aux commandes de son jet-ski, il a récupéré plus de dix personnes en situation très délicate.

«Toutes les personnes que nous avons secourues n’ont pas écouté ou respecté les règles élémentaires de sécurité. Elles ne respectent pas le drapeau rouge ou bien elles vont se baigner dans des zones non surveillées pour ne pas être "embêtés" par les surveillants. Ces inconscients mettent en danger nos sauveteurs qui s’usent physiquement et moralement à force de sortir pour les récupérer. J’ai même l’impression que le comportement des baigneurs s’est dégradé au fil des années. Auparavant, ils bougonnaient mais il sortaient de l’eau. Aujourd’hui, ils argumentent à n’en plus finir et pensent par ignorance avoir raison. Ils sont persuadés que nous voulons leur pourrir la vie alors que nous sommes là pour les protéger glisse Patrick Toustou au bout de trois jours sur la brêche, au bord de la rupture. «A Sérignan-plage, La mer tirait vraiment très fort. Nous étions trois sauveteurs pour récupérer trois nageurs et c’était vraiment très compliqué. A trente mètres de la plage, on se trouvait devant un mur infranchissable. Là où les premières vagues cassaient, on ne pouvait pas passer, on ne pouvait plus rentrer à la plage tellement le courant de fond était fort… Même moi, comme nageur avec les palmes, je n’arrivais pas à franchir l’obstacle avec la planche de survie et trois rescapés dessus» raconte-t-il encore dans le contexte très particulier de ce dimanche de tous les dangers. «Les vagues étaient visuellement bien moins spectaculaires mais le courant était toujours aussi fort et dangereux. Les gens avaient d’autant plus de mal à appréhender la situation d’hyper-dangerosité» explique-t-il. «Dimanche soir encore, sur la plage de Vendres, je m’y suis repris à deux fois avec le scooter des mers pour faire entendre raison à un nageur totalement inconscient. Il se trouvait dans la zone la plus dangereuse de toute la plage. Il pouvait être emporté d’une minutes à l’autre et il ne ne voulait pas retourner sur la plage. Ce type de comportement est insensé» ajoute-t-il encore en évoquant clairement la nécessité de verbaliser les irresponsables pour leur faire entendre raison. C’est d’ailleurs ce qui s’est produit à Valras-Plage où plusieurs surfeurs qui ne répondaient pas aux injonctions des gendarmes ont récolté une amende à 35 €. Au Cap d’Agde, les CRS ont interpellé un individu qui leur tenait front dans l’eau. Il a été remis aux policiers en vue d’une future convocation en justice. Visiblement l’idée de répression fait son chemin.

C’est les vacances, mais c’est déjà un été meurtrier. De nombreuses questions se posent depuis le week-end dernier où quinze personnes se sont noyées en France, dont neuf sur les plages du littoral de l’Hérault en raison de vents violents et d’une forte houle.
Nos plages, du littoral méditerranéen à l’océan atlantique, sont-elles suffisamment surveillées ?
Les baigneurs, enfants ou adultes, sont-ils assez informés et conscients des dangers de la baignade ?
La mort par noyade en période estivale ne manque pourtant pas d’études.
L’Institut de veille sanitaire (Invs) s’est penché de près sur la question et a lancé, l’an dernier, l’enquête «Noyades 2012». Sur 1453 noyades, l’étude dénombre 662 décès dont plus de la moitié (52 %) ont eu lieu en mer.
En réalité, il faut parler de 1235 noyades accidentelles, dont 496 décès (soit 40,2 %), le reste étant considéré comme des noyades intentionnelles (suicides) ou des noyades d’origine inconnue.
Les noyades en piscine occupent, malheureusement, aussi le haut du tableau noir. ???
Sur 210 noyades en piscine en 2012, 111 (53 %) ont eu lieu en piscine privée familiale, 48 (23 %) en piscine privée à usage collectif et 51 (24 %) en piscine publique et privée payante. Ces noyades ont concerné les enfants de moins de 6 ans dans 103 cas (49 %)», indique l’Institut.

Christian Goutorbe La Dépêche du Midi.fr http://www.ladepeche.fr/article/2013/07/30/1680766-mer-suivre-regles-eviter-piege-baines.html

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Lot-et-Garonne : Lougratte/Gontaud-de-Nogaret. Deux noyades en 24 heures  :o
Dure loi des séries... ::) Un père de famille a été victime d’un malaise fatal en se baignant à Lougratte et un autre s’est noyé dans un ruisseau à Gontaud-de-Nogaret, en promenant son chien.

Un des drames s’est produit en ce dimanche ensoleillé : un homme de 45 ans est mort noyé, en fin de journée, victime d’un malaise alors qu’il se baignait avec son fils de 6 ans au lac de Lougratte, dans le Villeneuvois.

En vacances dans la région, Patrice un journaliste à Ouest-France, a coulé à pic après avoir plongé. Son petit garçon a eu le réflexe de s’accrocher à la bouée d’une ligne d’eau. Le père et le fils passaient l’après-midi avec un ami qui les regardait depuis le bord du lac. Le drame s’est produit vers 18 h 30. Le témoin a aussitôt prévenu un maître nageur sauveteur (MNS) qui s’est précipité à l’eau et a remonté la victime. Malgré les tentatives de réanimation de deux MNS, des pompiers et du SMUR pendant plus d’une heure, la victime n’a pas pu être sauvée.
Un malaise cardiaque serait à l’origine de la noyade accidentelle de ce père de famille.

Mais la série noire a continué ... le chien revient seul… le corps sans vie d’un homme de 48 ans, en vacances a été retrouvé flottant sur le ruisseau de «La Canole», qui traverse la commune de Gontaud-de-Nogaret.
C’est son fils qui a fait la triste découverte. En rentrant du travail hier à midi, ce dernier constatait l’absence de son père et voyait que son chien n’était pas non plus chez lui. Dans son esprit, ils étaient partis se promener ensemble. Un laps de temps s’écoulait, mais très vite, l’animal revenait seul à la maison… le fils inquiet, partait à pied à la recherche de son père en allant jusqu’au chemin de ronde où le chien a ses habitudes. C’est là qu’il apercevait une silhouette flottant sur le dos dans le cours d’eau. Le médecin des pompiers n’a hélas pu que confirmer le décès du quadragénaire. A t-il fait une mauvaise chute, a-t-il été déséquilibré par un malaise susceptible d’avoir causé la noyade ? Une enquête est ouverte effectuée par les gendarmes.