Les policiers de la brigade anti-criminalité de Toulouse ont interpellé jeudi soir trois personnes impliquées dans l’organisation de combats de chiens en pleine rue, dans le quartier de la Reynerie.
Les fonctionnaires avaient été alertés peu après minuit par un chien d'attaque saignant abondamment en pleine rue. Attirés par des cris et des aboiements, ils ont fait irruption dans un combat clandestin organisé dans un bâtiment.
Lors de l’intervention des fonctionnaires, deux des propriétaires des molosses se sont réfugiés dans une cave. Mais l'une des bêtes s'est alors retournée contre eux, mordant l'un des individus à la main et à la cheville.
En descendant dans les caves, les policiers ont entendu les appels au secours désespérés et ont dû défoncer les portes à l’aide d’un bélier. Ils ont ensuite fait feu avec un flash-ball pour empêcher l'un des chiens de s'acharner sur le jeune homme grièvement blessé.
Au final, les quatre chiens ont été récupérés et leurs trois maîtres placés en garde à vue.
Réfugié dans une cave avec des molosses qui se battaient, un homme soupçonné d'avoir encouragé des combats de chiens a été mordu par l'un d'eux, dans le quartier du Mirail, à Toulouse. :nawak1:
Des molosses que des "C..." faisaient combattre entre eux se sont retournés contre leur maître, dans le quartier du Mirail, à Toulouse lors d'un combat de chiens. Il a fallu l'intervention des policiers pour délivrer deux individus dans une cave, dont l'un se faisait mordre par un American Staff en criant au secours.
Ces individus étaient soupçonnés d'avoir initié un combat en toute illégalité qui a viré au fiasco pour ces apprentis organisateurs, tout heureux de voir les policiers les sauver des crocs de leur molosse. :hein36:
Vers 1 heure du matin, les forces de l'ordre se rendent dans le quartier Reynerie, cité dite sensible pour des cris et des aboiements entendus dans ce secteur. Ils découvrent dans un recoin, un combat illégal de chiens d'attaque encouragé par trois individus. Ils interpellent l'un d'eux et récupèrent un chien de première catégorie, type pitbull, ensanglanté.
Les deux autres maîtres croient bon de se réfugier dans une cave avec trois autres molosses afin d'échapper au contrôle. Les policiers, toujours sur place, entendent des cris et des appels au secours depuis la cave. L'un des chiens, toujours en état d'excitation, est en train de mordre à la main et aux jambes l'un des maîtres qui, fait rare cette fois, implore la BAC d'intervenir.
Sans hésiter, les policiers défoncent la porte de la cave à coup de bélier. Un chien se précipite sur le premier molosse récupéré par les fonctionnaires.
Face à la violence de la bête, un policier tire à l'aide d'un flash-ball pour stopper l'attaque. Les deux individus sont arrêtés et au total quatre chiens sont pris en charge par les policiers puis confiés à la fourrière canine.
Ils nient mais au final, les trois hommes âgés de 19, 21 et 33 ans sont conduits au commissariat central. Il leur est reproché, dans un premier temps, des actes de cruauté envers des animaux. Une enquête a été confiée aux policiers de la sûreté départementale pour savoir avec précisions à qui appartiennent les chiens.
Par ailleurs, deux de ces trois hommes étaient en possession d'une petite quantité de produit stupéfiant. Ces combats organisés la nuit et en toute illégalité ne sont pas si fréquents que cela à Toulouse. Même s'il est difficile d'en connaître la fréquence puisque tout se passe clandestinement, il y a déjà eu quelques cas, par le passé, de ce type de joutes animales dans des cités toulousaines. En général, le combat s'arrête lorsque l'animal saigne à mort ou que le propriétaire décide de retirer son chien.
Il n'a pas été prouvé pour l'heure que ces trois hommes organisaient de tels combats. Ils auraient d'ailleurs indiqué qu'ils voulaient séparer les chiens qui se battaient. niant toute accusation d'organisateurs.
Hier, l'un de ces trois individus a été présenté au parquet car il était recherché dans le cadre d'une exécution de peine de prison. Les deux autres ont été remis en liberté avec rappel à la loi pour la détention du cannabis.
Il y a un an, les policiers municipaux avaient découvert un gallodrome illégal à Ginestous. Une arène fabriquée de toutes pièces pour faire combattre les coqs, ce qui est interdit en France sauf dans les localités où une tradition ininterrompue a pu être établie.
Frédéric Abéla de LaDépêche.fr
Commentaire :
Il faut espérer que le pauvre chien est vacciné afin de le protéger de tout risque de contamination. Bon rétablissement au brave toutou car ces chiens ne sont pas méchants de nature et c'est l'homme qui est le responsable de son agressivité pour de l'argent ''minable'' :zetescon!:
Malheureusement ces chiens ont été dressés pour le combat. Ils sont implacables et l'on devine la suite qui va être donnée : ces gens doivent être condamnés. Qui paie l'addition : l'animal à cause de la connerie humaine il y a RAREMENT de mauvais chien mais plus souvent de mauvais maîtres ; c'est vrai qu'il n'y a pas d'autres loisirs dans la vie !
