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MESURES POUR RENFORCER LA SÉCURITÉ DANS LES TRAINS
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Jeano 11:
Le gouvernement a confirmé ce samedi la mise en œuvre prochaine de contrôles aléatoires des bagages et le renforcement des patrouilles armées à bord des trains transfrontaliers et des TGV, en réaction à l’attentat du Thalys.
Le contrôle aléatoire des bagages sera mis en œuvre « immédiatement, dans les semaines à venir à la fois sur les Thalys et les TGV », a déclaré le secrétaire d’État chargé des Transports, à l’issue d’une réunion des ministres de l’Intérieur et des Transports de neuf pays européens à Paris.
Ce contrôle pourra viser soit « quelques bagages », soit « tous les bagages » des passagers d’un même train, l’examen pouvant être effectué « aux rayons X par exemple comme cela se fait en Espagne », a-t-il précisé. « Chacun qui prendra le train doit savoir qu’il peut être l’objet d’un contrôle aléatoire de l’ensemble de ses bagages », a-t-il ajouté.
Modification législative :
« Nous allons aussi renforcer les patrouilles, c’est-à-dire la présence de gens armés », en priorité à bord des trains transfrontaliers mais « aussi sur les TGV », a-t-il indiqué. Ces patrouilles, « nous allons les multiplier avec une grande ampleur, avec du personnel supplémentaire », a-t-il poursuivi, sans chiffrer ces futurs renforts.
Par ailleurs, les pouvoirs des agents de la Surveillance générale (Suge, police ferroviaire de la SNCF) seront renforcés pour leur permettre d’effectuer des fouilles visuelles des bagages, à l’instar des agents de sécurité des grands magasins. En cas de refus, les passagers n’auront « plus la possibilité de rentrer dans le train » et « il sera très facile pour les agents de la Suge d’alerter la police ».
(source : info : "20 minutes.fr")
Jeano 11:
Une patrouille de sécurisation de la ligne TER entre Chorges et Sisteron s’est déroulée, ce WE. Onze gendarmes du PSIG (peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) de Gap étaient engagés sur ce dispositif qui s’inscrit dans la convention récemment signée entre la SNCF et la gendarmerie.
« Cette mission est destinée à sécuriser les voyageurs et à prévenir les actes d’incivilité, de lutter contre les trafics et de manière plus générale de prévenir les troubles à l’ordre public dans les trains », indique le groupement de gendarmerie des Hautes-Alpes. Cette première patrouille a permis trois saisies de faibles quantités de stupéfiants.
Les mis en cause, inconnus jusqu’à ce jour des services judiciaires, ont fait l’objet d’une convocation devant le délégué du procureur de la République de Gap, en vue d’un rappel à la loi et d’une orientation sur un centre de soins et de traitement des addictologies.
Il est à noter que le groupement de gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence a poursuivi la surveillance à partir de Sisteron en direction de Marseille.
Parce que la sûreté des voyageurs et des agents est l’affaire de tous, SNCF travaille avec les forces de l’ordre afin de sécuriser gares, trains et lignes.
Aux côtés du Service National de Police Ferroviaire (SNPF), de la Sous-Direction de la Police Régionale des Transports (SDRPT) pour l’Ile-de-France, de la Gendarmerie nationale, des douanes et des Polices municipales, la Sûreté ferroviaire assure des missions opérationnelles au service de la sûreté de nos clients et de nos agents.
Au niveau national, l’Unité de Coordination de la Sécurité dans les Transports en Commun (UCSTC) a pour objectif de coordonner l’action des forces de l’ordre en lien avec les transporteurs, dont SNCF.
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