Auteur Sujet: Ambulance para-médicalisée - Obligation d'évoluer ? binome IDE/DEA pour former des équipages ASSU ?  (Lu 102310 fois)

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Oups! j'ai pas maté la date... :joker:

requinblanc04

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cela relance le débat mon ami

Hors ligne lhamo dondup

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Sans rancunes ;)

Effectivement, le débat reste ouvert!

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Ben j'vous avoue que c'est pas pour me déplaire...

requinblanc04

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Vous l'aurez cherché... :)

Pour moi, l'ambulance para-médicalisée représente un avenir et un nouveau marché dans les secours préhospitalier d'urgence.
Plusieurs décisions des autorités de tutelle ( compétences des IDE/IADE; MCU; etc...) font que cela n'est plus une utopie aujourd'hui.
Les marchés sont encore libres et les acteurs des SPU voient d'un bon œil une telle alternative (nombre décroissant de médecin, financière, etc...).

Des acteurs présents ont déjà infiltrés ce marché et présentent une option de véhicule léger infirmier. Une étude sur une version "équipage SMUR IDE/IADE et CCA" a également été menée dans un centre hospitalier du Sud (la conclusion n'ai pas convaincante).
Si, une fois de plus, nous hésitons et regardons ce qui se passe, ce marché sera vite occupé...

Moi en tant qu'ambulancier, je serais intéressé de travailler dans ces conditions et d'armer un véhicule para-médicalisé.
Outre les discutions puériles qui veulent opposer la complémentarité et le commandement entre IDE/IADE et CCA, il faut aussi se poser la question de la formation, du rôle et de la responsabilité de l'ambulancier constituant un tel équipage.

Plusieurs options seraient possibles:
- le véhicule para-médicalisé dans le cadre des transports dits "secondaires" inter-hospitalier;
- le véhicule para-médicalisé dans le cadre d'une nouvelle graduation de la réponse de l'urgence dans l'Aide Médicale Urgente et de la Permanence Des Soins (entre VSAV-ASSU et VLM-AR);
- le véhicule para-médicalisé dans le cadre des rapatriements sanitaires;
- etc...

Ensuite, je pense qu'un tel équipage doit être de (3) trois personnes.
Oui, je sais je suis chiant sur cette option et je connais le poids de la charge des salaires dans la gestion d'entreprise, la réorganisation des protocoles d'interventions ainsi que tous les "bouleversements" que cela engendrait mais je reste persuadé que c'est un gage de qualité.
En effet, un véhicule para-médicalisé doit être synonyme de qualité et de compétence. Il vise aussi des marchés plus exigeants (transports inter-hospitaliers, transports aide médicale urgente, etc...).
Plus question de conditionner à 2, de descendre un escalier à 2, etc...Ce n'est plus compatible !
Des options resteraient envisageable pour pallier le poids des salaires (indépendants, vacations, etc...) et pour ce qui concerne les autres changements....les pompiers travaillent depuis toujours à 3.

Pour finir, je pense qu'un tel véhicule doit être rattaché à un UPATOU.
En effet, il est essentiel que pour le suivi de la prise en charge, les différents intervenants utilisent les mêmes protocoles, le même matériel, etc...et plus particulièrement dans le cadre des transports AMU.

Je me pose par contre des questions concernant tout d'abord la formation que l'on veut voir en vigueur pour l'ambulancier. Il faut reconnaître que le travail et la responsabilité ne sont plus les mêmes que celui d'une ASSU.
J'ai proposé deux possibilités qui me paraissent convenir: un savant mélange rassemblant les deux principales formations en vigueur: la Formation d'Adaptation à l'Emploi (FAE) proposée par les CESU départementaux et le Secours A Personne 3 (SAP3) proposé par le SDIS. Il est difficile de résoudre cette question car le problème est plus général: l'évolution nécessaire des secours à personne et de leurs intervenants (nécessité de mettre en place une filière du secours à personne avec différents niveaux).

Je me pose aussi la question de savoir si un tel véhicule peut trouver sa place dans le plan contre la douleur mis en place en France et évalué sur plusieurs années. En effet, un tel véhicule y a toute justification (par l'administration précoce d'anti-douleur) et peut participer à une meilleur compréhension de la prise en charge de la douleur.
L'infirmier peut (dans le cadre de ses compétences) procéder à des gestes invasifs (suivant protocoles agréés directeur SAMU). Les prescriptions pourraient se faire de différents moyens:
- par le médecin régulateur (et confirmer à postériori);
- par le Médecin Correspondant d'Urgence;
- par le médecin généraliste ou le praticien présent;
- par le médecin SSSM;
- etc...

Voilà, g'crois que c'est un bon début et surtout n'hésitez pas...

Amicalement
Christophe

Hors ligne Jeano 11

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Bonjour
je déterre ce sujet car pour moi il me parait intéressant concernant l'évolution du métier d'Ambulancier.
Le CCA est devenu DEA et le diplôme d'Auxilière Ambulancier est né  :ange:
Un sujet du forum fait un "éclairage" sur les tiraillements, dans le département du Rhône, entre le Codis et le Samu
Les Ambulanciers sont actuellement que des entreprises de "transports"  :'(
Ce matin j'écoutais d'une oreille distraite "La rue des Entrepreneurs" sur France-Inter et j'ai entendu ces mots : les PME sont condamnées à évoluer si elles ne veulent pas disparaitre.  ::)

Certains "chef d'entreprise" le font, ils anticipent en s'équipant d'ASSU, investissant dans un DSA ou tout autre matériel ... bref ils ont une vision prévisionnelle de leur profession ... mais d'autres se contentent simplement de continuer de faire du "transport" - cette fonction n'est pas déshonorante et surement utile mais a t elle encore un peu d'avenir ?
Transporter (assis ou couché) un patient qui ne nécessite pas une assistance médicalisée durant le déplacement est sont seul horizon.  :'(

En cela, l'appel au VSAB des pompiers par des "patients" pour ce genre de transport me parait trés abusif et dépensier de l'argent public  :P  donc la régulation (codis/samu) devrait transférer cette demande vers les AP qui effectuent les gardes préfectorales  ::)

Les pompiers sont polyvalents mais leur budget (issue des impôts) commence à ce rétrécir puisqu'ils envisagent de faire payer leurs interventions au Samu, alors ... patrons d'entreprise d'ambulances qui assurer des "permanences sanitaires" unissez vous pour apporter un service à la personne qui vous rattachera enfin au ministère de la Santé ?

Les AP devraient s'auto-former à devenir des "paramédic" à la Française afin d'obtenir de plus larges compétences dans le secours à personne (secours routier par exemple ? ) et ainsi gagner des parts de marché  ^-^

Tirez donc la sonnette de la permanence de vos députés et sénateurs afin de faire bouger les chmilblick ...

Hors ligne loulig

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Les AP devraient s'auto-former à devenir des "paramédic" à la Française afin d'obtenir de plus larges compétences dans le secours à personne (secours routier par exemple ? ) et ainsi gagner des parts de marché ^-^

On voit qu'effectivement, les ambulanciers sont demandeurs d'évolution, d'extension de leurs domaine de compétence, et de formations complémentaires. D'ailleurs beaucoup vont plus loin que leur formation de base (ex PHTLS).

Mais le cadre des compétences  de chaque acteur du système de santé est très strict, et défini par le code de santé publique et ne va absolument pas dans le sens d'une "auto-formation" qui leurs permettrait d'acquérir des compétences nouvelles, et de pratiquer des gestes supplémentaires. Difficile par ailleurs de s'auto-former à un métier de haute technicité qui demande 5 000 de cours théorique et de formation sur le terrain.

On ne s'improvise pas paramédic ... c'est un métier exigeant qui demande une formation solide et complexe (un infirmier ou un ambulancier français est très très loin d'être un paramédic)

Concernant le secours routier, ce n'est pas la formation en matière de gestes de secours qui manque aux ambulanciers, mais le matériel spécifique (et la formation à l'utilisation de ce matériel).
Quelle sera la rentabilité (puisque c'est bien le problème) d'un tel investissement.

Le métier d'ambulancier est indissociable du système préhospitalier dans lequel il s'inscrit. Et par conséquent du système de santé lui même.

Hors ligne intense

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Sacré déterrage Jeanno 11. Et tu soulèves la question en fin de message d'un profil paramedic en France. Vaste programme.
L'évolution des ADE est une très bonne chose. Pour les patients entre autres. Cela dit il faudrait que conjointement les missions initiales des sociétes de transport ambulancier soient parfaitement remplies (ce qui n'est pas toujours le cas en fonction des départements).

Hors ligne bronsky

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Je pense que la sélection, entre une ets qui investit ( assu dsa etc...) et l'ets qui ne veut ou ne peut pas est en train de se faire, et les grosses structures vont manger les petites.
Dans mon secteur certaines boites mangent d'autres, investissent dans les assus, et le retour sur investissement, c'est que ces nouvelles grosses boite disent au samu, vous voyez on a investi pour le primaire, mais si le patient doit faire un secondaire c'est pour nous
donc très peu de places pour les petits qui sont seuls dans leur coin, ici c'est l'avenir
 

Hors ligne Jeano 11

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Je pense comme bronsky car un patron qui ne "flaire" pas l'avenir de son Job parce qu'il pense que ça ne sert à rien d'investir si ce n'est pas rentable immédiatement aura du "retard à l'allumage" quand les textes seront votés.  :P
D'autre part une entreprise qui investi peut "bousculer" les institutions en leur demandant de lui faire un peu de place sur le créneau afin de faire évoluer le métier, ::)
Entreprendre c'est prévoir ... c'est ce que font les "startup" ... elle prennent le risque mais ce n'est pas une mentalité Française 

Voici un exemple :  http://www.sos112.fr/empty-t6779.0.html

Hors ligne Jeano 11

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Bien chers transports   ::)

Publié le 03/12/2009 - SAMU hospitaliers, SDIS financés par les conseils généraux, ambulanciers privés aux prestations potentiellement remboursées par l'assurance maladie... l'organisation des transports sanitaires, qu'ils soient urgents ou non, continue de tendre vers plus de cohérence, d'efficacité mais aussi d'économie.

Les transports sanitaires vont-ils augmenter du fait de la fermeture de certains plateaux techniques?

On peut le craindre et la question des transports pourrait constituer un enjeu majeur de la restructuration des soins à l'échelle des territoires de santé, notamment en termes de coût...

... Préalablement à toute considération territoriale, il faudrait d'abord remédier au cloisonnement des réponses actuelles aux besoins de transports (ambulanciers privés, SAMU, SDIS, etc.), estime la FHF. Ambulanciers privés au service des établissements publics sur appel d'offres, accords préférentiels avec les cliniques privées, permanence de garde ambulancière qui s'organise avec intervention des sapeurs pompiers (SDIS) en cas de carence, facturée aux établissements...


... L'urgence pré-hospitalière.

Pas facile d'y voir clair entre les activités, les missions et les financements des services départementaux d'incendie et de secours (SDIS), des services d'aide médicale urgente (SAMU) et des ambulanciers privés. La réponse aux demandes de transport sanitaire urgent fait l'objet de deux nouveaux référentiels entérinés par deux arrêtés du 24 avril et du 5 mai 2009. Une circulaire du 14 octobre 2009 en organise la mise en œuvre. Le référentiel SAMU-SDIS concerne les procédures d'organisation applicables entre ces deux services publics. Elles doivent être opérationnelles pour la fin décembre 2009. Le référentiel sur l'organisation de la réponse ambulancière à l'urgence pré-hospitalière organise l'articulation entre les interventions des SAMU et celles des ambulanciers privés. Il impose que le pivot du déclenchement d'un transport sanitaire soit toujours un centre 15. Il prévoit aussi que les transporteurs sanitaires privés organisent une permanence ambulancier 24 h/24.
 
Un coordonnateur ambulancier, localisé de préférence au centre 15 et financé par les transporteurs privés, doit être leur interlocuteur unique avec le SAMU-centre 15.
Le texte stipule également que les partenaires doivent s'engager dans une démarche qualité (partage d'informations, formation, traçabilité, etc.) et organise les modalités de financement des activités des transporteurs sanitaires dans le cadre de leur participation aux interventions urgentes. Ces référentiels réaffirment la prééminence de la régulation médicale des appels.

Un nouveau pas a donc été franchi pour améliorer l'organisation des transports sanitaires dans le cadre de l'urgence pré-hospitalière et le comité des transports sanitaires poursuit désormais ses travaux sur les transports inter-hospitaliers.

la suite     ICI  


Hors ligne Jeano 11

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Bonjour
je viens de faire la connaissance de ce site offrant des nouvelles "taches" pour un téléphone mobile.
- Le portail présente à ce jour 24 applications téléchargeables gratuitement dans des domaines aussi divers que le droit, la culture, l’éducation, l’emploi, la consommation, le handicap ... bref un service à la personne  :ange:

h.tp://www.proximamobile.fr/appcategorie/service-la-personne

h..p://www.proximamobile.fr/    ( remplacer les .. par tt )

Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire d’État chargée de la prospective et du développement de l’économie numérique

Nous sommes heureux de vous présenter le portail "Proxima Mobile" premier portail de services aux citoyens sur téléphone mobile.
Ce portail coordonné par la Délégation aux Usages de l’Internet s’inscrit dans la continuité de l’appel à projets Proxima Mobile qui a sélectionné et soutenu financièrement 68 projets de services d’intérêt général sur mobile.
L’objectif était de créer une large gamme de services gratuits utiles au quotidien à l’ensemble des citoyens. Il importe en effet que les bénéfices sociaux, culturels et économiques de l’Internet mobile deviennent accessibles à tous.

L'application M-SOS dont nous avons discuté ICI   pourrait en faire parti ?
Dommage que nous n'ayons plus de nouvelles de ses concepteurs ?