Ben en tant que militaire, tu as tout à fait le droit, tous les cinq ans, de formuler un vœux de formation si tu souhaites rester en poste ou progresser en grade, ou de faire valoir ton droit à l'aide de reclassification professionnelle si tu arrives en fin de contrat qui ne sera pas prolongé.
De plus, si l'armée est un peu "cool" avec toi, elle dispose d'un droit de réserve de place dans les centre de formation tel que l'aft iftim du tremblay sur meauldre ( yveline) donc pas de test de sélection.
Ancien militaire moi-même, je te certifie que la formation peut-être entièrement prise en charge ainsi que ta solde ( j'ai suivi cette filière ).
L'administration est un peu longue, mais en ne lâchant pas le morceau, tu obtiendras ta formation. Il existe une directive relative au droit a formation. Dès que je la retrouve, je la mets en ligne.
Concernant le Job au quotidien, au centre médical, le brancardier secouriste assure des fonctions plutôt techniques et administratives. Il est un auxiliaire précieux de l’équipe médicale. Lors des manœuvres et dans l’éventualité d’un conflit, il assure la prise en charge des blessés qu’il évacue au poste de secours.
Les engagés volontaires exerçant des fonctions dans le domaine « Santé », sont avant tout des militaires. En opération extérieure comme sur le territoire national, outre les missions relevant de leur spécialité, ils remplissent aussi des missions de combat communes à tous types de soldats, des missions de services et participent à des activités diverses.
Les brancardiers secouristes servent au sein des services médicaux d’unité (SMU) des régiments stationnés en métropole et outre-mer et au sein des régiments médicaux.
La formation initiale du jeune engagé se déroule en trois temps.
D’abord, une formation initiale comprenant un module général et un module spécialisé brancardier secouriste qui lui permet de remplir des tâches d’exécution et d’être envoyé en OPEX ou en MCD. Cette formation se déroule au centre d’instruction santé de l’armée de terre à Metz.
Ensuite, une formation dite « élémentaire » qui lui permet d’évoluer en grade.
Enfin une formation dite « de premier niveau » nécessaire pour accéder à des fonctions d’encadrement et pour les meilleurs, au corps des sous-officiers.
Le brancardier secouriste a pour mission de soigner les personnes blessées au combat en leur prodiguant les premiers soins et en se chargeant de leurs évacuations vers un hôpital de campagne militaire.
Le secourisme de combat :
Les militaires sont formés au sauvetage au combat, depuis février 2009, par le centre d’instruction santé de l’armée de Terre (CISAT).
« Sauve qui sait ! », telle est la devise du CISAT
Suite aux retours d’expérience de l’Afghanistan et sous l’impulsion du chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT) et du directeur central du service de santé des armées, deux nouveaux stages sont proposés :
le sauvetage au combat du 1er, 2e niveau et de 3e niveau (SC 1 SC 2 et SC 3).
Compromis entre le contexte opérationnel et les compétences du personnel engagé, la réalisation des actions de SC se décline, selon un processus comportant trois niveaux successifs et complémentaires :
• 1. SC de niveau 1 :
Le SC1 consiste en la réalisation des seuls gestes salvateurs compatibles avec l’exposition aux dangers de la situation de combat ou d’engagement opérationnel, notamment le danger majeur du feu ennemi. Il est à mettre en oeuvre dans les toutes premières minutes suivant la blessure, par tout militaire engagé proche de la victime ou par le blessé lui même.
• 2. SC de niveau 2 :
Le SC2 consiste en la réalisation de gestes complémentaires à ceux du SC1, compatibles avec le contexte opérationnel. Il est à mettre en oeuvre par un personnel ayant reçu une formation spécifique.
• 3. SC de niveau 3 :
Le SC3 consiste en la réalisation de gestes de réanimation à l’avant, complémentaires de ceux des SC1 et SC2, et compatibles avec le contexte tactique. Il est à mettre en oeuvre par des médecins et des infirmiers ayant reçu une formation spécifique.
- Le SC 1 est destiné à tous les combattants. Lorsque les militaires effectuent leur formation d’auxiliaires sanitaires au CISAT, ils acquièrent le certificat de compétences de secouriste.
Parmi ces auxiliaires sanitaires, le commandement et le service de santé des armées vont choisir les candidats à la formation de sauvetage au combat de niveau 2.
- L’objectif du SC 2 est de leur faire acquérir les gestes salvateurs nécessaires pour un blessé en détresse vitale avant son évacuation. Ces auxiliaires ne pourront utiliser ces compétences que dans des situations de combat et/ou dans un contexte d’isolement du type théâtre de conflits.
La formation dure une semaine et est essentiellement axée sur l’enseignement pratique. Elle débute par quelques rappels comme la prise en charge globale du blessé de guerre, la prise en charge d’un blessé victime d’une hémorragie, d’un blessé au thorax et d’un blessé qui s’étouffe.
Le reste de la formation se focalise sur des travaux pratiques permettant de former les auxiliaires sanitaires sur de nouveaux matériels et à de nouvelles techniques visant à sauvegarder les fonctions vitales en attente d’une médicalisation.
Un geste approprié est préféré à une technique complexe
Avec le SC 2, les auxiliaires sanitaires seront capables de contrôler des hémorragies avec un garrot tourniquet, de poser une perfusion intraveineuse classique, de mettre en place un dispositif intraosseux pour remplissage vasculaire, de réaliser des sutures à visée hémostatique…
Le plus important n’est pas de réaliser des gestes complexes mais d’effectuer le bon geste à bon escient. Pour cela, chaque stagiaire est confronté à des situations de cas concrets durant son stage.
En 2009, près de 200 auxiliaires sanitaires ont été formés. Tous les semestres, ils devront refaire une formation de trois demi-journées afin de conserver leurs aptitudes au sauvetage de combat.
Sources : Terre information magazine 2010 - Ltn Bollier Droits : Armée de Terre 2010