Pour etre totalement honnete, de mon coté, voici suxintement comment c'est passé mon entrée dans le métier:
- Prise d'information sur le métier
- Passage de l'AFPS
- Passage visite médicale
- Stage découverte (1 mois) "troisième équipier"
- Second équipier pour remplacements ponctuels.
Mon avis: Faire du "taxi couchette", pas de problèmes, tout le monde peut le faire, mais dès qu'il s'agit de faire des gestes précis et techniques (manipulation de patients notamment), prendre une tension (que je ne sais pas faire), avoir un certain discours envers le patient, la famille, connaitre un peu comment fonctionne l'administration hospitalière, et tout ce beau monde, avec ces règles et "coutumes"...
Bref, pour ma part, je me sent assez "creux" techniquement, j'ai la chance d'intégrer assez rapidement les informations sur le terrain, et d'avoir un certain coté social, j'estime qu'un simple AFPS n'a pas ça place en l'état dans une ambulance, il devrais y avoir un module supplémentaire (qui formerait ?) afin de ne pas ce sentir comme un con à l'instant T, et d'attendre des instructions de son binôme qui selon l'humeur et le caractère a plus ou moins envie, ce que je comprend très bien, car si c'était l'inverse, ca me saoulerai vite de ne tourner qu'avec de nouvelles personnes, régulièrement remplacées, mais tout dépend aussi de la motivation, qui peut être alimentaire ou réelle pour le métier, ce qui dans le premier cas, contribue à donner une mauvaise image de la profession, et à nous décrédibiliser face aux services hospitaliers et certains patients.
La profession ne devrais pas être accessible au premier venu, qui n'a pas trouver son orientation, et qui a juste besoin de travailler, et qui choisi ca histoire de pas s'emmerder à faire de la mise en rayon chez carrouf...
A l'heure actuelle, je profite de ce système, et j'en suis bien content, avant d'intégrer l'école et passer mon DA début septembre, mais si cela ne m'avais pas été accessible aussi "facilement", j'aurai quand même persévéré et fais ce qu'il fallait.
Malheureusement, j'ai bien conscience que ce n'est pas le cas de tout le monde, et je comprend très bien le malaise de nombres de CCA et DA, qui rêvaient d'une autre image pour leur métier (au delà des conditions de travail elles même...).