J'ai lu avec attention ton document, et je me permet de te donner mon point de vue. Cela n'engage que moi bien sur, en aucun cas je me pose comme la pensée de l'ambulancier en général.
Concernant l'intervention d'un psychologue, il serait intéressant comme tu l'exposes d'avoir quelques heures avec durant la formation. Apprendre à se placer au niveau socio-culturel de son patient est une chose primordiale pour une bonne compréhension du patient, de ses désirs, de ses souffrances. Il n'est pas rare qu'un jeune ambulancier diplomé, et malgrès toute sa bonne volonté soit en semi-échec sur une intervention, ou ne comprenne pas certains point, du fait d'un décalage soci-culturel. Cela vient ensuite avec l'expérience.
Quand à savoir si un Psy doit être là lors d'une intervention, je serais beaucoup plus mitigé, et dans ma mémoire, je ne retrouve pas d'interventions où un psy aurait fait la différence dans une inter (mise à part pour aider à porter le coquille
)
Par contre, là où je te rejoins à 200%, c'est sur le débrifing, qui est inexistant chez nous. Pire, il arrive parfois d'intervenir dans des situations marquantes, et tu dois, dans les minutes qui suivent enchaîner sur un retour de dialyse ou autre. Pas le temps de souffler, de parler, de se "vider". Alors il nous arrive d'en parler entre nous, mais les plus sensibles restent avec leur images dans la tête qu'ils n'arrivent pas toujours à évacuer. Là je pense que le rôle d'un Psy serait primordial.
Concernant le stress, ou la montée d'adrénaline due à un départ sur une urgence, je pense que nous le cherchons un peu, et j'aurai tendance à dire que nous sommes habitués à le gérer. Quoi que, là encore, je parle de mon cas, et c'est certainement faux pour d'autres.
Je pense sinon que tu as très bien fait le tour de notre métier, félicitations, tu as du être au contact d'un ou de plusieurs ambulanciers.