Auteur Sujet: Évolution du système français de secours d'urgence ... quel avenir pour le secours à personne ?  (Lu 51909 fois)

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Hors ligne medswiss

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je viens de découvrir ce site et ,on en reviens toujours au même problème:
guerre privée,public...pourquoi?
j ai commence par être jsp puis spv,ensuite a cause d'un accident j ai du me mettre au repos un moment.
j ai ensuite passe mon cca,exercéé dans une entreprise privée et maintenant je suis ambulancier en suisse.
voila maintenant 10 ans que je suis a geneve et je peux vous dire que la collaboration pompier ,privée et parfaite!
pourqui... tout simplement parce que nous avons tous la même formation a une école identique et que les interventions sur domaine privée ou voie publique(avp ou malaise)sont faite en fonction de la proximité des centrales et ou des véhicules et non pas comme en France ou les secteurs sont divisé

Hors ligne Axel

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C'est une simple question, mais à Genève ou Lausanne le problème n'est-il pas entre les ambulances privées et publiques ???

Hors ligne Rico14

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Le sujet est mal convenu.

Justement, nous nous efforcons (pas tous maleureusement) d'éviter des propos et autres paroles bléssantes, et essayer, du mieux que nous pouvons, d'échanger nos points de vues sur divers sujets que compte en nombre le domaine qu'est le secourisme, sous toutes ses formes.

Le "sujet" guerre blanc/rouge a déja été évoqué à plusieurs reprises sur ce forum, il n'est pas utile, je pense, d'en rajouter une couche. Ou de créer un topic à ce sujet.

Je ne t'en veux pas du tout medswiss, mais je crois qu'il y a suffisament à lire dans ce domaine sur le forum.

Merci.

Ce sujet est vérrouillé.


Rico14, modérateur.

Hors ligne secours à personne

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Voici un article du syndicat national des sapeurs-pompiers professionnels qui laisse songeur (il date de fin 2006):

"Au terme du Conseil Syndical national du SNSPP à Arcachon les 10 et 11 mai 2006, a été décidé d'engager une réflexion d'ampleur visant à appréhender le devenir de la profession de sapeur-pompier en matière de secours à personne.

En effet, une évolution du système français de secours d'urgence est nécessaire et incontournable, et la question de la capacité des sapeurs-pompiers à s'engager dans cette mutation est posée.

e plus, les plates bandes des SDIS, y compris leur SSSM sont à terme piétinées par une possible paramédicalisation, voire médicalisation de sociétés d'ambulances privées (transports adultes et pédiatriques en région parisienne, actuellement pour des transports inter-hospitaliers et rapatriements sanitaires, mais d'autres extensions seraient possibles, si le financement et les besoins sont réunis et le champs libre…)) ainsi que l'émergence à court terme d'un corps de professionnels de santé à la Croix-Rouge Française (bénévoles mais aussi salariés) infirmiers protocolés en soins d'urgence mais aussi médecins lors de certains dispositifs ou manifestations particulièrement importantes et médicalisées. La présence de véhicules secouristes associatifs (Croix-Rouge française, plusieurs associations de secouristes affiliées à la F.N.P.C., …est déjà une réalité depuis plusieurs années dans les CS de la BSPP en lieu et place de VSAV ou PSR les fins de semaines et jours fériés, ou sous l'égide des SAMU de petite couronne pour des missions de secours, y compris sur la voie publique les voies routières et autoroutières, les métros et RER,…). Les premières ambulances privées encasernées en CS sont arrivées avec la bénédiction de SDIS du sud-ouest…

Mais au fond pourquoi se poser ce problème ?

2 aspects sont complémentaires dans la problématique actuelle : le SAP et sa médicalisation

1-Le SAP est sans nul doute l'activité du SDIS ayant le meilleur " rapport qualité - prix ".

SAP = Meilleur rapport coût - efficacité

70% inter pour seulement 5% du coût budget SDIS : 2079036 ˜ 2 millions de sorties de secours

Nombre d'intervention :

- 59 % de SAP + 9% d'accidents de circulation soit 68% des sorties de secours
- 9% d'incendies
- 23%de sorties diverses

Mais les sapeurs-pompiers doivent prendre conscience qu'ils sont confrontés à un système concurrentiel :

- Entre services publics,
- Avec les transporteurs sanitaires privés,

- Avec les associations de secourisme dont le niveau de diplôme de premiers secours est identique dès janvier 2007, à celui des sapeurs-pompiers secouristes.

- Réforme des premiers secours (niveau 1 : secouriste et niveau 2 : équipier secouriste) :

Elle va être mise en œuvre d'ici 2 mois, mais le positionnement des SP en matière de SAP n'est pas complètement arrêté et devrait être discuté avec soin par des hommes de terrain sous peine d'être redondant avec des unités de valeur de premier secours et de passer à coté de notions essentielles, pourtant indispensables à la pratique quotidienne des équipiers et chefs d'agrès VASV.

L'évolution du monde de la santé hospitalière également est, inéluctablement en marche… mais bien discrètement …sauf si l'on est attentif à la publication au journal officiel d'une cascade de nouveaux textes réglementaires régissant l'organisation de l'aide médicale d'urgence (décret du 22 mai 2006 relatif à la médecine d'urgence, définissant entre autres le réseau de prise en charge des urgences qui, n'oublie pas les officines de pharmacie, mais ne mentionne aucunement les SDIS…

Les SDIS s'y voient placés au même rang que les associations agréées de sécurité civile concernant la mise à disposition de moyens par voie de convention.

On parle des correspondants SAMU mais où sont les médecins de sapeurs-pompiers, où est le SSSM …

N'a t'on pas oublié nos "petits moyens" ?

Pourtant n'y a t'il pas un maillage fin de notre territoire et un autre plus distendu, on pourrait même parfois murmurer " très théorique " par rapport à l'égalité du citoyen en terme de réponse médicale de qualité et en délais raisonnables…à défaut même d'être appropriés au degré l'urgence?

2-LA MEDICALISATION : un concept typiquement français : mais les INFIRMIERS sont maintenant aussi concernés :

Alors que certains SDIS sont encore en train de se demander s'ils doivent accueillir des infirmiers dans leur SSSM, s'ils leur faut un encadrement et interrogent la DDSC pour savoir sous quelle bannière les faire servir…la santé officialise les transports sanitaires infirmiers inter hospitaliers par voie réglementaire avec codification dans le code de la santé publique (R 6312-28-1) et le schéma régional d'organisation sanitaire de la région Alsace n'hésite pas à " asseoir le rôle des véhicules légers paramédicalisés parmi les intervenants de l'urgence ", comme " échelon intermédiaire entre le SMUR et le VSAV ou le médecin de la provenance des soins ".

Ces propos ne sont pas paroles en l'air, depuis 2003, l'agence régionale de l'hospitalisation autorise et finance la VL infirmier des " trois frontières " et suggère au SDIS concerné d'étendre ses VL paramédicalisées (actuellement 2 secteurs) à 6 autres.

Bien sûr, la France a choisi un système particulièrement original d'organisation de l'aide médicale urgente reposant sur la complémentarité SDIS-SAMU avec une médicalisation très présente, au moins en théorie, au vue d'une démographie médicale en phase de sombrer depuis peu.

Les contraintes économiques, les modèles à notre porte, européens mais aussi internationaux des pays de niveau de vie comparable vont nous pousser inexorablement à mutualiser nos moyens ou adopter à la mode française un modèle mondialisé… ou voir notre culture organisationnelle disparaître progressivement.

Osons les comparaisons !
Service majoritaire de l'organisation du SAP et responsabilité des secours (conception, commandement)

- Croix Rouge : Autriche, Belgique, Allemagne, Italie

- Ministère de la Santé : Pays de l'Est, Grande-Bretagne

- Autorité étatique : Portugal, Norvège, Turquie

- Services privés : Danemark (FALCK), Grèce, Suède

- Autres associations : Islande, Suisse

- La France : complémentarité SP/SAMU mais pour combien de temps sur les bases d'un vrai partenariat et non d'une prestation de service aux ordres…

Tous les autres pays industrialisés ont un véritable échelon de technicien de secours dans leur système de secours d'urgence allant souvent jusqu'au niveau de Paramédic.

Tous ? Non !

La France n'en a pas, mais il est vrai qu'elle a choisi la médicalisation de l'appel du requérant… au pied de l'arbre.

Il est hors de question, pour nous, de vouloir faire disparaître la régulation médicale et l'intervention sur le terrain des médecins, libéraux, hospitaliers, sapeurs-pompiers, civils ou militaires chaque fois que leur présence est indispensable à la survie du patient.

On met en évidence donc une double problématique :

- Quel personnel secouriste demain ?

- Quelle dimension donnée à la médicalisation, quelle place à la paramédicalisation ?

Quand à nous, surs de la solidité et fiers de nos positions actuelles, le monde sapeur-pompier apparaît figé !...

Et si le village gaulois ne résistait pas ? …

Le marché du secours à personne pourrait se répartir bien différemment un sérieux compérage public-privé laissera aux sapeurs-pompiers les seuls secteurs non rentables : zones rurales désertées, zones urbaines insolvables ou violentes….

Bien des élus se réjouiront d'un système sans doute moins coûteux, ou minimaliste…

Aurons-nous encore besoin de 12000 officiers pour commander des légions devenues simples patrouilles ?

Au revoir pompier, métier le plus populaire pour les Français, inutile de passer pour les calendriers s'il n'y a que 183 interventions par jour pour 10000 habitants contre 572 à l'heure actuelle…grâce au SAP.

En Amérique du Nord, nos amis de la belle province ne se sont pas prononcés, jadis, forts preneurs du SAP : en 10 ans, leurs effectifs ont perdu 1000 hommes et un système ambulancier privé de 1000 hommes a été créé en empochant au passage la gestion des opérations par leur centre d'appels 911, et recevant tous les appels avant de dispatcher les ordres de départ aux autres services concernés (police, pompiers,… )

Par contre, on appelle le service incendie, jours et nuits pour le brancardage, (des obèses, ça se trouve aussi là bas !) l'éclairage….la maîtrise des agités…

Entouré des camps retranchés d'ambulances blanches ou d'autres couleurs en préparation (ce qui d'ailleurs n'a aucune importance pour l'appelant qui souhaite, et de plus en plus exige avec force menace, une ambulance rapide, efficace et si possible gratuite)…

…. qui se préparent tous, un jour, à devenir paramédics….

Les pompiers vont-ils rester les acteurs principaux du secours à personne ou si on s'organisait demain autour d'autres acteurs embusqués ?

Avons-nous l'assurance de conserver notre mission de SAP ?

Si on le prétend, c'est dire que nous devons impérativement contribuer au concept de réponse graduée avec plusieurs niveaux de réponses à l'urgence.

Dans ce cas, pourquoi pas former, comme quasiment dans tous les pays industrialisés des sapeurs-pompiers techniciens des secours d'urgence et généraliser les expériences de paramédicalisation qui leur sont complémentaires,

Et confier la formation des ces techniciens et leur encadrement technique aux infirmiers de sapeurs-pompiers, eux-mêmes agissant sous la responsabilité des médecins de sapeurs-pompiers ?

Voici donc notre proposition = 4 niveaux de réponse graduée à l'urgence.

(outre le témoin qui donne l'alerte et dont il faut développer la formation aux gestes de survie par des initiations grand public massivement dispensées, car là aussi, dans ce domaine, nos résultats nationaux sont largement perfectibles !)

1) Equipier secouriste SP du VSAV, ambulanciers privés, secouristes associatifs ;

2 )Technicien de secours d'urgence SP = EMT à la française ;
3) Infirmier protocolé en soins infirmiers d'urgence = paramédic à la française ;
4) Médecin d'urgence.
 

Définissons maintenant la réponse graduée :

C'est le concept d'organisation de secours à personne permettant à la victime de bénéficier d'une assistance de niveaux croissants de compétence, échelonnés tant chronologiquement qu'en fonction de la gravité.

1-Après le premier témoin qui a donné l'alerte, et éventuellement effectué quelques gestes de survie selon son degré de sensibilisation, le premier niveau de réponse est systématique : celui du prompt-secours par des équipiers secouristes.

Pour nous, il doit s'agir d'équipiers des VSAV-VSAB., comme c'est le cas aujourd'hui.

2-Ce deuxième niveau peut être complété, dans le VSAV, par un sapeur-pompier technicien de secours d'urgence :le SP TSU.

Il s'agit d'un sapeur-pompier spécialiste (comme un SAL, un SD, un échelier, un formateur, un APS,…), un seul par équipage, et dans certains VSAV seulement (répartition à définir en fonction des risques, délais, typologies des interventions, ressources et formation disponibles, complémentarité avec d'autres services ou secteurs …comme savent l'organiser tous les pays du monde qui possèdent des EMT parmi le panel de leurs personnels. Il y en a des milliers parmi les dizaines de milliers de SP au Etats-Unis, soit un ou deux par garde, par jour, par caserne dans certaines zones rurales (tous les équipages d'ambulance de proximité au complet dans les zones urbaines, complétés par des paramédics sur des secteurs plus vastes), et leur gestion ne présente pas de difficulté particulière dès lors que l'on maîtrise les critères d'engagement aux cotés de leurs collègues ayant une formation plus élémentaire en secourisme (appelés premiers répondants).

Le rôle du TSU SP, complémentaire de ses 2 (ou 3) collègues équipiers secouristes du VSAV, est double :

- optimiser le bilan auprès du médecin régulateur afin d'ajuster encore mieux la décision du centre 15 dans un contexte de pénurie de médecins, précieux, et de les utiliser encore plus rationnellement que jamais.
- dispenser des gestes de secours plus techniques en utilisant des dispositifs médicaux ou médicaments actuellement destinés aux infirmiers, mais ne nécessitant pas de gestes invasifs sur le patient (pas d'injection, de cathéter,…).

Seules les techniques scientifiquement validées mondialement (sans application néanmoins en France à ce jour…) seront mises en œuvre.

La formation, initiale et continue,dense, pratique, courte et validante, sera dispensée par les ISP sous la responsabilité et le contrôle des MSP.

3- Le troisième niveau , après régulation médicale, pour les cas le nécessitant, est celui de l'infirmier protocolé en soins d'urgence. Cet échelon paramédical de proximité est un infirmier membre du SSSM du SDIS, formé et équipé, avec le vecteur adapté (VL infirmier ), doté de protocoles signés par le médecin-chef départemental. Il peut intervenir sur le secteur de plusieurs VSAV

4-Enfin, pour chaque cas le nécessitant, mais seulement lorsque les secours ne peuvent pas être dispensés uniquement par des SP secouristes, TSU SP, ou d'ISP, et que la présence d'un médecin est indispensable, le niveau paramédical est relayé par un échelon de médicalisation adaptée : médecin de permanence des soins ou médecin référent du patient, médecin d'urgence d'une unité mobile hospitalière ou du SSSM,…

Lorsque le traitement l'alerte fait pressentir une détresse vitale, ces différents niveaux de réponse à l'urgence sont engagés concomitamment, selon les ressources disponibles.

A partir du maillage serré des centres d'incendie et de secours, appuyé par le SSSM, la réponse graduée renforce l'organisation actuelle, dont la saturation actuelle et la pérennité posent inquiétude, en faisant bénéficier le patient de la prise en charge la plus prompte assurée par toute la chaîne des professionnels du secours d'urgence.

La réponse graduée doit s'inscrire dans une démarche de qualité optimisant la complémentarité des services de secours et de soins au bénéfice du patient, tout en préservant la collectivité des dérives inflationnistes et inadaptées aux contraintes socio-économiques et juridiques présentes et à venir.

Une filière du SAP

Quand 2 millions d'interventions sont dédiées au SAP, il faut vouloir suicider la profession sur l'autel de la polyvalence en perpétuant la politique de l'autruche.

Tous les pays du niveau de vie comparable au nôtre ont créé une filière du SAP ou les sapeurs-pompiers sont présents (Canada, Etats-Unis, Danemark, Turquie, Suède, Espagne, Italie, Portugal, Russie, Grande-Bretagne, Allemagne, Finlande… La France n'y figure pas !

La polyvalence du SDIS a prouvé sa nécessaire réalité, mais, le moment n'est-il pas venu de se poser la question de la nécessaire adaptation à cette émergence exponentielle des missions de secours et de soins aux victimes d'accidents mais également aux personnes atteintes de pathologies médicales graves mettant en jeu le pronostic vital immédiat.

Dans le domaine des soins et du secours d'urgence on ne fait bien que ce que l'on fait souvent. Il est nécessaire d'acquérir " un savoir-faire " et " un savoir être professionnel " construit sur " un savoir " d'un niveau qualitatif donnant la capacité d'adaptation régulière à l'évolution des sciences et techniques de soins sans cesse en renouvellement.

Réaliste toujours, le SNSPP se doit d'annoncer clairement la couleur. Il faut une " filière du SAP " attractive avec un déroulement de carrière comparable à la " filière incendie ".

Il serait illusoire de penser que des sapeurs-pompiers professionnels choisiraient la filière du SAP en acceptant de "terminer" sergent. Pour cette évidente raison la filière du SAP devra être couplée à une filière statutaire du SAP.

C'est-à-dire que le sapeur-secouriste au grès des formations au sein d'une filière du SAP, devrait pouvoir accéder aux diffèrents niveaux suivants :

Le secouriste avec ses niveaux, le technicien du SAP, l'ISP, le Cadre de Santé, le Cadre Supérieur de Santé.

Technicien du Secours d'Urgence (TSU)

A l'évidence le SNSPP doit revendiquer les principes de promotion professionnelle déjà en vigueur dans la FPT et FPH, qui permet à un aide soignant par exemple de se voir financer une formation d'infirmier.

Concrètement, permettre à un sapeur-pompier caporal ou sous-officier d'évoluer sur une formation de TSU, et d'accéder par promotion professionnelle aux écoles d'infirmiers etc…

Nul n'étant prophète en son SDIS, il est certain que le principe de la filière du SAP sera certainement bien combattue dans la mesure où il faudra admettre que sa direction médicale sera la chefferie du SSSM.

Il faudra choisir entre le suicide collectif ou une nouvelle vie professionnelle."

 ::) ::) ::) ::) ::) ::) ::) ::) ::) ::) ::) ::)

Alors, vous en pensez quoi?

Amicalement
Christophe

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laisse  le temps à notre petit cerveau de digeré ton "roman"(humour)

ambu lan cier= 3 neurones  ;D

requinblanc04

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yianis, ta plus de neuronne que moi, tu lis et me tiens au courant, merci ;D

Hors ligne J.R.

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C'est moche de parler de "marché à perdre ou à gagner" comme ca...

Ils ont les boules de perdre leur SAP qui est effectivement leur mission première ??!! S'ils arrêtaient de faire du transport sanitaire, ils en feraient d'avantage sans doute.

 ;D

Hors ligne SMUR

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Pas si vite les gars , j'arrive pas a vous lire  ;D ;D

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MDR oui, désolé !!
J'm'en suis rendu compte après...

Hors ligne yianis

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C'est moche de parler de "marché à perdre ou à gagner" comme ca...

Ils ont les boules de perdre leur SAP qui est effectivement leur mission première ??!! S'ils arrêtaient de faire du transport sanitaire, ils en feraient d'avantage sans doute.

 ;D

et tu en parles en connaissance de cause !!!
donc pour toi,il faut redéfinir les missions première de chacun ???

Hors ligne J.R.

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Non, il ne faut rien redéfinir... Il faut que l'opérateur du CTA cesse d'envoyer son VSAV faire un relevage dans une maison de retraite, qu'il cesse d'engager son EPA, VSAV, CTU ... pour une mamie qui s'est apparement casser le col du fémur.
Il faut que l'ambulancier privé cesse de se prendre pour ce qu'il n'est pas, médecin, sauveteur en milieu périlleux, gazier ...

Même en l'absence de convention tripartite, les rôles de chacun sont normalement claire. Mais vous le savez tous et là, j'en suis sur, je me repète, d'un département à l'autre, l'activité de l'ambulancier privé ou du sapeur pompier est différente.

requinblanc04

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convention tripartite!! de la poudre aux yeux

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...l'activité de l'ambulancier privé ou du sapeur pompier est différente...

Dans la "reponse graduée de l'urgence" le premier niveau de réponse est systématique: le prompt-secours par une équipe secouriste. Or le prompt-secours est constitué par les équipiers du VSAV, les ambulanciers privés et les équipiers associatif !!

Amicalement
Christophe

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Entendons nous bien Christophe.

La notion de prompt secours, en France, est une mission Pompiers !!!
Les ambulanciers privés, sont des transporteurs sanitaires qui par extension sont devenus premiers intervenants.
La mission première des secouristes associatifs reside en la mise en place des Dispositifs Prévisionnel de secours (poste de secours). La Croix Rouge Francaise, auxiliaire des pouvoirs publics participent aussi aux missions de secours, auprès et à la demande globalement de l'Etat.

Suivant les départements, les AP ont une mission évoluée (notament dans ton département et d'autres aussi.) Mais cela est particulier.

La Croix Rouge Francaise participe à l'AMU, en faisant ce qu'ils appelent du réseau sur Paris et la couronne. Ils intègrent les CS dès le vendredi soir jusqu'à la fin du weekend, ainsi que les jours fériés. Mais cela est particulier.

Finalement, tu te contredis en mettant en copie le compte rendu du dernier meeting des SP (fin d'année dernière).

Pour requinblanc04, la convention tripartite est de la poudre aux yeux dans les quelques 70 départements qui ne l'ont pas signées ou dans les quelques 80 départements où elle n'est pas appliquée. Pour être dans un département où elle a été signée, il y a 4 ans je crois, je peux te dire que les SP l'ont sentie passée, et les AP aussi. Je me répète mais 18600 engagements d'AP par le SAMU (hors carences) en 2006 contre 7000 pour les SP (carences comprises).

Pour la énième fois, chaque département est spécifique, lesSDIS n'ont pas la même réponse à la participation des AP dans l'AMU, les SAMU non plus et l'engagement des patrons ambulanciers est aussi bien différent d'une entreprise à une autre.

Hors ligne Wayne56

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c'est dommage que les choses se passent ainsi voir un vsav en maison de retraite alors que toi en ambu tu te tappe 5 étage a brancarder,c'est pas normal et ça arrive souvent,le problème chez nous (56) c'est que si on demande un renfort vtu pour brancarder il envoie direct un vsav et un vtu et toi tu transporte pas!!ou est l'économie????ya pas de logique....c'est pourtant simple

Hors ligne J.R.

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Ca se passe aussi comme ca chez moi... si ca peut te rassurer...

Hors ligne duc69

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bonjour a tous ,j'ai lu avec attention ce texte et un passage m'a fait tombé de ma chaise:"les premières ambulances privées encasernées en c.s sont arrivées avec la bénédiction du SDIS du sud ouest"

est ce que quelqu'un peut m'apporter des précisions?  merci

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Entouré des camps retranchés d'ambulances blanches ou d'autres couleurs en préparation

Hors ligne duc69

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salut secours a personne,je suis peut etre l bouletjour mais ça n'eclaire pas vraiment ma lanterne.
est ce que dans le sud ouest des equipages ambulanciers privés prennent leur garde dans les cs du sdis,ce qui voudrait dire qu'ils remplacent les vsav???
si c'est le cas cette région a 20 ans d'avance par rapport a la région lyonnaise ou l'activité "urgence" n'est qu'un fantasme pour quelques ambulanciers... :-\

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Salut Duc69,

Non, l'article ne parle pas de "remplacement"...
D'après le peu de renseignements que je possède, la mesure est surtout financière.
J'vais essayer de me renseigner.

Tu est ambulancier dans la région lyonnaise? J'ai passer 5 ans à Lyon et j'étais ambulancier auprès de plusieurs transporteurs sanitaires de la COURY.
Il est vrai que dans cette région , le SDIS possède une voie prépondérante dans l'organisation des secours pré-hospitaliers.
Néanmoins, j'ai eû la chance de travailler dans une grosse entreprise de la COURLY et le travail principal était les transports secondaires (inter-hospitaliers) ainsi que la réponse de l'Aide Médicale Urgente départementale...
Un travail intéressant, qui ne consistait pas uniquement en transports sanitaires de catégorie C.
Tout cela pour te dire que la situation dans ta région, n'accuse pas un retard "de 20 ans"...

Néanmoins, elle accuse un certain retard: dans le département du Bas-Rhin (où je travaille actuellement), l'organisation est tout autre... et largement plus "évoluée"!
Je travail à bord d'une ASSU mise à disposition du centre-15 (CRRA).
Nous intervenons pour toute les interventions sans distinction (AVP, domicile primaire, ERP, IGH, administration, etc...).
D'autre part, nous travaillons en étroite collaboration avec les autres acteurs (SDIS, SAMU, Smur). Il n'est pas rare de voir sur un lieu d'intervention tous les acteurs travaillant en interconnection.
Dernièrement, plusieurs feux criminels auprès des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg ont déclenchés une mise en place d'un plan blanc.

J'avoue que c'est très enrichissant et motivant!

Voilà, sache que tous les départements mettent en place une organisation des secours pré-hospitaliers en fonction des spécificités de la région.

Amicalement
Christophe


P.S.: t'as de drôle de phantasmes...!

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merci pour la réponse,ne t'inquiète pas pour mes fantasmes j'en ai d'autres beaucoup plus intéressant ::) >:D
en effet je travaille sur lyon dans une des plus grosses boites (avec les bandes jaunes sur le capot des ambus )et l'urgence on connait pas vraiment,le samu nous confie quelques interventions mais c'est toujours de la bobologie.il faut dire qu'au niveau matos ,délais d'interventions(plus ou moins 1 heure)et formation continue on est carrément a la traine .
je m'ennuie ferme mais je ne perd pas espoir qu'un jour leschoses changent :-\

Hors ligne SMUR

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T'inquiéte pas DUC69 dans notre boite du val d'oise ,je suis comme toi  :-\ et on doit pas être les seuls malheureusement :'(

requinblanc04

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ben moi deux DZ coup sur coup :coucou3:
Vive la montagne et les vacanciers :ange:

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Hors ligne louzou03

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Au niveau matériel on n'est pas au top mais en intervention ça peut varier de la bobologie à la vitale, et même parfois à des "fin de vie". c'est très polyvalent dans les domaines.
On fait appel très rarement aux pompiers pour les relevages (on se débrouille) et on fait souvent notre "séance de musculation" pendant les interventions.

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On fait appel très rarement aux pompiers pour les relevages (on se débrouille) et on fait souvent notre "séance de musculation" pendant les interventions.

Tu sais il n'y à pas de honte à appeler un équipage SP...
Il faut veiller avant tout à la sécurité de la victime !
Pensez aussi à vos dos plus tard...

Amicalement
Christophe

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Entendons nous bien Christophe.

La notion de prompt secours, en France, est une mission Pompiers !!!

Salut Jiaire,

On va pas être d'accord...

définition de "prompt": qui agit ou réagit sans tarder...
Laisse moi te dire l'état des lieux dans mon département (source SROS III Alsace 2006-2011):

Le schéma des secours pré-hospitalier (SPU):
1 - niveau de soins: PROXIMITE
     ambulanciers - sapeurs-pompiers - secouristes associatifs - pharmaciens - dentistes - etc...
2 - niveau de soins: REFERENCE
     SAU - UPATOU - SMUR - etc...
3 - niveau de soins: RECOURS
     SOS mains - Cardiologie - etc...

Donc, si on observe bien:
- la notion de prompt secours n'apparaît plus, remplacée par la notion de proximité;
- par extension tous les acteurs SPU apparaissent au premier niveau;

Tu dois ou tu as été sapeurs-pompiers. La notion de prompt-secours était effectivement pendant longtemps (avant l'entrée des AP dans l'AMUPDS) l'exclusivité des Sapeurs-Pompiers. Moi même, étant SP, j'ai eu du mal à reconnaitre que d'autres faisaient maintenant du prompt-secours...

Pourtant:
- les AP (dans le cadre de la couverture AMU et PDS),
- les Sapeurs-Pompiers,
- les secouristes issus d'associations et qui montent des gardes (le week-end à la BSPP, etc...)
ils font tous du prompt-secours...

Amicalement
Christophe

Hors ligne louzou03

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Il faut veiller avant tout à la sécurité de la victime !

Salut Christophe,  :D
Notre premier objectif est de veiller à la sécurité de la victime, et qui plus est, pendant la formation de CCA on a appris les relevages des SP, donc, quand la personne n'est pas trop lourde (< 100 kg) nous n'avons pas besoin de SP, tout simplement.
Amicalement.

Hors ligne SMUR

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Pour notre sté on appel les Sp en derniers recours en dehors d'un équipage SMUR sur place qui declenche  les SP pour médicalisé la victime dans le vsav

 sinon on se débrouille nous même on demande en renfort un autre équipage pour descendre par exemple du 4 ème une persone très forte ,quand cela est impossible on fait avec les moyens de bord car j'ai quand même la chances d'avoir 2 paires de bretelles dans mon ambu :-\ et quelques gros dans notre sté assez fort  >:D

Hors ligne J.R.

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Mon cher Christophe...

Désolé, mais pour contredire ta théorie, je ne suis pas SP... loin de là !

Ta théorie est intéressante mais son application est loin dêtre concrête.
Tu parles de TON département, et tu le sais, qu'il est spécifique, la preuve, la source que tu cites est alsacienne. Strasbourg est une belle ville mais qui n'est en rien l'image de la France des ambulanciers privés, et je sais que tu en es conscient.

Ouvres les yeux, c'est pas faute de lire des témognages de d'autres collègues ambulanciers pourtant.

Hors ligne louzou03

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Salut jiaire,
Je pense que Christophe doit travailler avec son manuel dans la poche  ;D ;D

requinblanc04

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pas gentil, coup bas louzou03

Hors ligne secours à personne

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 :bouletfils:

Sans problème requinblanc04, je me doutais bien qu'en mettant cela, j'allais attirer des foudres...

D'une part, ce n'est pas MA théorie.
Elle provient de l'Agence Régional d'Hospitalisation (ARH) et couvre la période 2006-2011.
Mon département ne se limitant pas qu'à la très belle ville de Strasbourg, l'application de ces notions n'est même pas identique au sein de ma propre région et on peut observer de grande disparités.
Sa mise en application commence en 2006 et devrais se terminer en 2011. Mon département ayant une bonne longueur d'avance sur certains, j'voulais simplement vous montrer une évolution dans le secours à personne (sujet du topic). C'est une des possibilités car je pense que chaque région va appliquer ses propres spécificités.

Salut jiaire,
Je pense que Christophe doit travailler avec son manuel dans la poche  ;D ;D

G'trouve que c'es plutôt bien amené...
Preuve que Louzou fréquente d'autres forums et qu'elle me lit attentivement...  :ange:

Amicalement
Christophe

Hors ligne floflo22

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Entendons nous bien Christophe.

La notion de prompt secours, en France, est une mission Pompiers !!!
Les ambulanciers privés, sont des transporteurs sanitaires qui par extension sont devenus premiers intervenants.
La mission première des secouristes associatifs reside en la mise en place des Dispositifs Prévisionnel de secours (poste de secours). La Croix Rouge Francaise, auxiliaire des pouvoirs publics participent aussi aux missions de secours, auprès et à la demande globalement de l'Etat.

Suivant les départements, les AP ont une mission évoluée (notament dans ton département et d'autres aussi.) Mais cela est particulier.

La Croix Rouge Francaise participe à l'AMU, en faisant ce qu'ils appelent du réseau sur Paris et la couronne. Ils intègrent les CS dès le vendredi soir jusqu'à la fin du weekend, ainsi que les jours fériés. Mais cela est particulier.

Finalement, tu te contredis en mettant en copie le compte rendu du dernier meeting des SP (fin d'année dernière).

Pour requinblanc04, la convention tripartite est de la poudre aux yeux dans les quelques 70 départements qui ne l'ont pas signées ou dans les quelques 80 départements où elle n'est pas appliquée. Pour être dans un département où elle a été signée, il y a 4 ans je crois, je peux te dire que les SP l'ont sentie passée, et les AP aussi. Je me répète mais 18600 engagements d'AP par le SAMU (hors carences) en 2006 contre 7000 pour les SP (carences comprises).

Pour la énième fois, chaque département est spécifique, lesSDIS n'ont pas la même réponse à la participation des AP dans l'AMU, les SAMU non plus et l'engagement des patrons ambulanciers est aussi bien différent d'une entreprise à une autre.

Hors ligne floflo22

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sa me fai bien rire des pompier se retrouve a relever des mami et des requin blanc sur un avp fo arreter on fai pa le meme le boulo a 4 ou 3 ke a deu

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Floflo22 le langage SMS est prohibé sur ce forum. Merci de corriger ton post ;)

Hors ligne floflo22

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il fo ke chacun reste a sa place, sp secour a personne d'urgence et ambule prive transport intra-hospitalier, brancardage a deu et a 4 sa fai la difference, et pas apelé le 18 pour un brancardage les blanc prennet l'inter il l'assume jusko bout

amicalemen
Florian

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 Bonsoir cher floflo22,

Soyer le bienvenue sur notre forum , et espérons que celui-ci te permettras de créer de sujet de discutions.

Mais , je te propose avant de te présenter , sur le fil de "présentez-vous" afin de faire ta connaissance et en deuxièment de lire le règlement sous toutes ces coutures ,  ce qui vous permettras de prendre connaissances de certaines règles avant de poster .

A très bientôt  :)

Hors ligne FCK13

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c'est dommage que les choses se passent ainsi voir un vsav en maison de retraite alors que toi en ambu tu te tappe 5 étage a brancarder,c'est pas normal et ça arrive souvent,le problème chez nous (56) c'est que si on demande un renfort vtu pour brancarder il envoie direct un vsav et un vtu et toi tu transporte pas!!ou est l'économie????ya pas de logique....c'est pourtant simple

Chez nous (13) si on présise au samu qu'on veut qu'une aide au relevage les SP ne transportent pas.

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 Voilà un bonne exemple à suivre , l'entraide sp , ap , samu  bravo à vous tous  :)   

Hors ligne Rico14

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Voilà un bonne exemple à suivre , l'entraide sp , ap , samu  bravo à vous tous  :)  

Oui, apparement, certains n'ont pas compris ici...

Hors ligne thierry69cca

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Dans l'ouest lyonnais pas de problème de collaboration entre les SP, le SAMU et les ambulanciers (pour les bleus s'est autre chose mais bon). Un tier des ambulanciers de ma boite sont des SP ou d'anciens SP ainsi toute demande de renfort est plus une réunion de copains qu'une compétition à l'intervention. La plupart des infirmières du SMUR sont SP et voyent ainsi le travail rouge et blanc, et savent que les un et les autres sont tout entier au service des patients.

Hors ligne Nico99

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Et bien, si ça pouvait être ainsi partout  ::)  cela serait super.  :ange:

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Et qu'en est il aujourd'hui de l'évolution du secours ?

Que s'est il produit durant ces trois années écoulées ?

Les pompiers s'informent http://www.forum-pompier.com/sujet25428.html    ::)

Hors ligne Jeano 11

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Salut,
aujourd'hui je suis tombé sur ce reportage d'Arte et de l'émission de X:enius

L'heure d'or : un nouveau concept pour la médecine d'urgence ?


Si cela fonctionne vous pouvez visionner l'émission sur ce lien http://www.tv-replay.fr/player/08-02-12/x-enius-arte-9156341.html

Hors ligne loulig

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La "golden hour" est un vieux concept qui viens des USA et qui va avec le principe de scooop and run et les trauma center. C'est parfaitement empirique et il n'a en fait pas plus de "golden hour" que de golden demi heure ou de golden 45 mn.

Hors ligne Jeano 11

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Toi qui es du métier, et si j'ai bien visionné la fin du reportage, les Médecins qui font de l'Urgence conservent toujours cette "heure d'or" comme point de départ lors des AVC ? puisqu'il, le paramédic, la note sur leur Stroke Angel Pad

PS je n'ai pas trouvé la définition du stroke française si elle existe ?

Hors ligne loulig

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je me suis arrêté à la dixième minute, je trouvais ça chiant. Le problème est de considérer l'heure comme une donnée pertinente, scientifique et exacte. Concernant les AVC ( ischémique ) il y a un délai au delà duquel on ne peut plus thrombolyser IV. Il est de 3 à 4,3 h après la constitution de l'AVC selon les recommandations de l'HAS.

Hors ligne loulig

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PS je n'ai pas trouvé la définition du stroke française si elle existe ?
C'est un accident vasculaire cérébral.
Citer
A stroke, also known as a cerebrovascular accident (CVA), is the rapid loss of brain function(s) due to disturbance in the blood supply to the brain.
(wikipedia). C'est comme en français "une attaque cérébrale".

Hors ligne Jeano 11

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Merci de l'info ; c'est vrai que le début de la vidéo concerne le secourisme d'urgence en général et compare les USA et l'Allemagne/France - la portion concernant l'AVC est en fin, tu peux déplacer le curseur à 70% vers la droite pour zapper les 3 premières.

Hors ligne Rusty

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La Golden Hour est peut-etre "empirique" mais il n'empeche qu'elle est effectivement de plus en plus mise en avant dans le pré-hospitalier français,y compris médicalisé. Resté 3h sur le bord de la route avec un patient n'à jamais été bénéfique, "l'hopital au chevet du patient" à la francaise à atteint ses limites et retend vers un peu plus de pragmatisme.

Comme le dit mon boss (un MAR): c'est à l'hopital que l'on soigne et guérit les gens! Pas dans un camion.

A l'équipe d'optimiser le temps de prise en charge et que chaque temps mort soit optimisé.

Ce qui est valable sur Paris ne l'est peut-etre pas à une demi-heure de route du premier hopital,chacun aura son experience...

Hors ligne intense

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Surtout que dans Paris, ce n'est pas la grosse traumatologie nécessitant une chirurgie d'urgence qui fait majoritairement sortir les équipes de secours...
Au sujet des limites de notre système, on a de toute manière des difficultés à l'avouer. Les grands médecins en premier.

Hors ligne loulig

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La Golden Hour est peut-etre "empirique" mais il n'empeche qu'elle est effectivement de plus en plus mise en avant dans le pré-hospitalier français,y compris médicalisé.
La golden Hour, c'est un dogme très précis qui s'applique d'abord à la traumato. Ca ne signifie pas "aller le plus rapidement possible à l'hopital ", ça veut dire "mettre le malade sur une table d'opération en moins d'une heure".
Comme le dit mon boss (un MAR): c'est à l'hopital que l'on soigne et guérit les gens! Pas dans un camion.
Je dirais que ça se discute, surtout en ce qui concerne les pathologies médicales qui sont le gros du contingent des sorties SMUR ...

Hors ligne Le Nain

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A l'heure actuelle, on préfère parler de "période d'or", car certains accidentés ont moins d'une heure pour recevoir des soins définitifs alors que d'autres ont un peu plus de temps.
C'est le rôle des intervenant pré-hospitaliers de transporter le patient le plus rapidement possible vers un hôpital où il pourra recevoir des soins définitifs.
Pour que cela soit possible, les intervenants doivent rapidement identifier les lésions, faire les geste indispensables à la survie sur le terrain et organiser un transport rapide vers un hôpital adapté.
Dans beaucoup de service urbains, le temps moyens entre l'accident et l'arrivée des secours est de 8 à 9 minutes, et le temps de transport vers l'hôpital est également de 8 à 9 minutes.
Si les intervenants passent seulement 10 minutes sur le site, 30 minutes de la période d'or se sont deja écoulées avant que la victime n'arrive au service d'accueil des urgences. [...]
Toutefois, une désincarcération prolongés, un retard de transport ou d'autre imprévus ne permettent pas toujours de respecter ces délais.

Source: PHTLS secours et soins préhospitaliers aux traumatisés - 6éme édition.

Hors ligne FXBZH

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Au sujet des limites de notre système, on a de toute manière des difficultés à l'avouer. Les grands médecins en premier.
"l'hopital au chevet du patient" à la francaise à atteint ses limites et retend vers un peu plus de pragmatisme.

Comme le dit mon boss (un MAR): c'est à l'hopital que l'on soigne et guérit les gens! Pas dans un camion.

Les polytraumatisés qui doivent subir une chirurgie en urgence ça représente quel pourcentage d'activité d'un SAMU? (les avancées de la médecine en réanimation, la radiologie interventionnelle, la spécialisation des chirurgiens ont complètement modifié les prises en charge depuis les années 70)

Au contraire je pense que le système SAMU-SMUR était précurseur: Prise en charge globale, liaison hôpital-ambulance, experience hospitalière des intervenants, techniques de réanimation hospitalière précoces, diagnostic et orientation vers le plateau adapté précoce.

L'image de l'heure d'or c'est pas être dans l’hôpital le plus proche le plus rapidement, mais recevoir le bon traitement au bon moment (par la bonne personne)...

Quand la médicalisation n'apporte pas de bénéfice, rien n'empêche de faire du "scoop and run" (qui peut le plus peut le moins...).

L'expression "stay and play" c'est péjoratif, on voit bien que depuis les années 2000 ça bouge pas mal chez les anglo-saxons (cf les études sur la london air ambulance...)

... tandis qu'en France se met en place la réponse graduée avec les infirmiers (enfin ça fait plus de 10ans :))




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Hors ligne Jeano 11

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Effectivement très intéressant la relation qui existe entre (disons) l'état de la victime, les capacités et la rapidité d'intervention du 1er témoin et la vitesse du transport ambulancier.
Extrait :
[.....] Reste que les études les plus récentes et les plus approfondies laissent penser que certains aspects du transport de patients gravement atteints pourraient être plus importants que le facteur temps.
Nous devrions donc tenter d'identifier les pratiques qui permettent de gagner quelques minutes, sans permettre pour autant de sauver des vies. C'est un point important, car on évalue la qualité de nombreuses sociétés d'ambulances privées en fonction de leur temps de réponse, ce qui pourrait encourager les ambulances à continuer à rouler à toute allure.  :-\

mais ... Il est peut-être temps de dire aux ambulanciers de ralentir et de se faire plus discret. Les organisations de professionnels des soins pré-hospitaliers y travaillent : des rapports (comme celui-ci, réalisé par la National Association of EMS Physician [Association nationale des professionnels de l'aide médicale urgente] )  traduisent ce besoin de trouver un moyen de concilier vitesse et sécurité.

Hors ligne Rusty

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Cet article n'a ni queue ni tete... On dirait une discussion de comptoir type "mon beau-frère à un pote qui connait un gars qui..."  ::)

Pour l'exemple de Lady Di,l'ambulance à mis 40mn à atteindre la Pitié car elle s'est arreté une demi-heure en chemin sur demande du médecin et non car elle roulait lentement. C'est d'ailleurs sur ce point qu'une plainte avait été déposée.

Le temps que l'on peut mettre à se rendre sur place ou à évacuer et le temps médical ou de soins sur les lieux sont des choses differentes. Tirer sur un ambulance qui à griller un feu rouge comme c'est fait dans cet article n'a aucun sens.

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Regarde les auteurs, ils ne sont pas parisiens ;)