Ce n'est pas un lapsus, c'est volontaire. Entre la "victime" et le "patient", je prefere utiliser le terme souvent usité outre-manche de "client".
Ca rappelle que le "client est roi" et que nous devons avoir une approche "clienteliste" de nos concitoyens, c'est à dire nous souvenir que le plus important, c'est lui.
Bref, là n'est pas le sujet.
Les actes d'un ISP sont régis par le même code de santé publique qu'un infirmier ou un IADE. Quelques que soient leurs formations et leurs compétences respectives, l'évaluation du GCS n'en fait pas partie.
L'infirmier est autorisé à "évaluer l'état de conscience" (Code de santé publique)
Cela veut dire :"serrer moi la main, ouvrez les yeux".
L'évaluation du GCS est un ACTE, pas simplement une connaissance. Il ne suffit donc pas d'un apport théorique pour disposer de la compétence pour le mettre en oeuvre.
Ainsi, les IDE/IADE ont des cours théoriques et pratiques, mais ils ne peuvent mettre en oeuvre que les actes dont ils ont eu un cours pratiques : voie veineuse, intubation, pose d'artére, etc...
C'est ce qui fait la différence entre le "savoir" et le "savoir - faire".
Or, il n'existe aucun cours pratique, aucune grille d'évaluation de stage infirmier (ou IADE) qui évalue la compétence "chiffrer un glasgow" et permet, par là même, d'en acréditer la compétence de mise en oeuvre.
Les ISP (ou IDE/IADE blancs protocolés) qui le mettent en oeuvre ont - à mon avis - tort, car même sur protocole ; ils ne peuvent être autorisés à mettre en oeuvre un acte médical.
Voilà pourquoi je pense qu'ils ne peuvent pas le faire.
Maintenant, si vous avez des textes qui me démontrent que c'est autorisé parce que ça fait partie des compétences infirmiéres, régies par la loi.... je suis preneur.