Auteur Sujet: Glasgow (échelle de) ou Évaluation de la situation !  (Lu 59192 fois)

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Hors ligne leburon63

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Glasgow (échelle de) ou Évaluation de la situation !
« le: 06 octobre 2004, 23:52:28 »
/!\ Pour information uniquement /!\   http://mapyourinfo.com/wiki/fr.wikipedia.org/%C3%89chelle%20AVPU/



Ouverture des yeux
 spontanée   = 4
 à l'appel      = 3
 à la douleur = 2
 aucune        = 1

+

Réponse verbale

 normale   = 5
 confuse   = 4
 mots            = 3
 sons            = 2
 aucune   = 1

+

Réponse motrice

 sur ordre               = 6
 orientée               = 5
 flexion non orientée = 4
 décortication      = 3
 décérébration      = 2
 aucune               = 1

---------------------------------------------------------

=score de Glasgow

La normale est 15, le minimum est 3.
De 8 à 13 on parle de somnolence, de confusion.
De 3 à 7 on parle de coma.

Glasgow = 15 : tout va bien
Glasgow =  9  : péjoratif
Glasgow =  3  : gravissime

Esculape était le dieu romain de la médecine, identifié à l'Asclépios de la mythologie grecque.
http://www.esculape.com/urgence/glasgow.html  SITE DE MÉDECINE GÉNÉRALE

Un site conseillé http://www.efurgences.net/index.php/decision/scores/99-score-glasgow

Plus rapide = l'Échelle AVPU ->  I. (A)lert.  II. (V)erbarl. III.  (P)ain.  IV. (U)nresponsive 
L'échelle AVPU est une des nombreuses façons de qualifier l'état de conscience d'une victime ou patient. Elle est particulièrement utilisée dans un contexte de prompt secours.

Hors ligne Toutenelle

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Re : Glasgow (échelle de) ou Evaluation de la situation !
« Réponse #1 le: 07 octobre 2004, 02:08:14 »
Salut
Merci leburon pour cette information concernant le score de glasgow :
C'est bien pour des personnes qui en aurait besoin pour L'afps ou meme du secourisme en Public .
Voilà bisous A+  :)  
Patricia  :wink:

Hors ligne nurse19

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Re : Glasgow (échelle de) ou Evaluation de la situation !
« Réponse #2 le: 07 octobre 2004, 10:50:16 »
pour l'afps on a pas besoin de connaitre comment calculer le score de glasgow.faut arrêter, un secouriste n'est pas un médecin

Hors ligne sorlock83

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Re : Glasgow (échelle de) ou Evaluation de la situation !
« Réponse #3 le: 07 octobre 2004, 13:22:22 »
je suis tout à fait d'accord avec nurse19. l'afps est une formation tout public, elle dure 10 heures de face à face pédagogique, cela ne sert à rien d'inonder l'esprit des apprenants avec le score de glasgow. Déjà qu'en 6 mois, ils ont souvent oublié une partie des gestes d'urgence.
de plus il faut savoir que le score de glasgow ne se calcule pas qu'une seule fois, mais il se répète afin de savoir l'évolution de la victime au niveau conscience. elle peut avoir un glasgow à 12 au départ puis s'enfoncer avec un glasgow à 6 une demie-heure plus tard.

Hors ligne Zircon

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Re : Glasgow (échelle de) ou Evaluation de la situation !
« Réponse #4 le: 07 octobre 2004, 13:30:19 »
Citation de: nurse19
pour l'afps on a pas besoin de connaitre comment calculer le score de glasgow.faut arrêter, un secouriste n'est pas un médecin


Juste pour info, un AFPS n'es considéré que comme sauveteur. Je ne l'ai pas appris non plus au CFAPSE mais nous avons recu un tableau avec le score de glasgow car il paraitrai que nous allons avoir (ou ayons deja) l'autorisation de le pratiquer en VSAV. Le samu68 nous le demande deja. Enfin en tout cas, autorisé ou pas il faut mieu le connaitre car les reglementation change tellement vite, les autorisations c'est un jour sur deux presque alors bon, ... on fait avec on a pas le choix

Hors ligne Legros Jérôme

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Re : Glasgow (échelle de) ou Evaluation de la situation !
« Réponse #5 le: 07 octobre 2004, 21:54:15 »
Finalement, un bilan bien fait, on en est pas loin, notamment en ce qui concerne la parole et l’ouverture des yeux.

Même pour la motricité, les réflexes d’évitement, de repousser le stimulus, c’est pareil.

Au moins, en décrivant les signes, on est sûr de ce que l’on dit, sans risquer l’interprétation. Juste est-ce bien, comme pour la parturiente, de connaître les signes qui intéressent le médecin.

Hors ligne leburon63

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Re : Glasgow (échelle de) ou Evaluation de la situation !
« Réponse #6 le: 07 octobre 2004, 23:06:51 »
Ce sujet vient de la rubrique "Service médical"
Il a été déplacé ici pour pouvoir discuter de l'utilisation du score de Glasgow en milieu secouriste.
le sujet original a été réédité et bloqué dans la rubrique "Service médical"
J'en profite pour vous rappeler que la fréquentation de cette dernière rubrique est tout à fait autorisée bien entendu, mais n'oubliez pas de prendre en compte qu'il s'agit d'une rubrique pour médecins, infirmiers et toute autre profession des services médicaux d'urgence (Aide soignant, PARM etc...)

Hors ligne Jeano 11

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Re : Glasgow (échelle de) ou Evaluation de la situation !
« Réponse #7 le: 04 juin 2010, 12:08:32 »
Bonjour à tous
dans un autre post' j'ai découvert ce mot dont je ne connaissais pas la définition alors pour tous les visiteurs qui fréquentent SOS112 et les béotien comme moi  :-\ je colle la définition issue du site  ci-après :
h*tp://www.vulgaris-medical.com/encyclopedie/glasgow-echelle-de-2075.html

Définition
Méthode qui permet d’apprécier la profondeur d’un coma par l’étude de la variabilité de 3 critères cliniques très précis qui sont :

    * L’ouverture des yeux.
    * Les capacités de motilité (faculté de se mouvoir), ou si l’on préfère meilleure réponse motrice.
    * La réponse aux questions posées (réponses verbales).

Le score du coma est la somme des résultats obtenus aux trois critères cliniques cités ci-dessus (voir exemple ci-après). Ce test a été mis au point dans un institut neurologique de Glasgow en Écosse. L’évaluation systématique du patient inconscient a permis l’établissement d’une échelle comprenant des degrés dans le coma. Cette échelle numérique permet de suivre l’évolution par comparaison aux résultats obtenus précédemment. D’autre part, l’échelle de Glasgow fournit des informations sur le pronostic, particulièrement quand il s’agit d’un coma traumatique. Echelle de coma de Glasgow

A) Ouverture des yeux (Y) :
Spontanée : 4
Sur ordre : 3
A la douleur : 2
Absente : 1

B) Meilleure réponse motrice (M)
Obéit : 6
Localisé : 5
Mouvements de retrait : 4
Flexion anormale (le fait de plier un membre par exemple) : 3
Réponse en extension : 2
Absente : 1

C) Réponses verbales (V)
Orientées : 5
Conversation confuse : 4
Mots inappropriés : 3
Sons incompréhensibles : 2
Absente : 1

Le score du coma = Y+M+V
Minimum : 3
Maximum :15

Le coma est un état morbide (dégradation de l’organisme lié a une maladie) qui se caractérise par une altération totale ou partielle associée à une perte de conscience, de motilité (faculté de se mouvoir), de sensibilité. Néanmoins, l’individu « dans le coma » conserve complètement le fonctionnement de son appareil respiratoire et circulatoire. Causes (liste non exhaustive)

    * Traumatique (accident, choc)
    * Infectieuse
    * Vasculaire (affection touchant les vaisseaux)
    * Tumorale (due à une tumeur)
    * Épilepsie
    * Dérèglement métabolique (déséquilibre de fonctionnement de l’organisme) dû à une hyperglycémie (élévation très importante du taux de sucre dans le sang) ou inversement à une hypoglycémie (diminution du taux de sucre dans le sang)
    * Dérèglement endocrinien (déséquilibre hormonal) comme lors d’un trouble thyroïdien
    * Hémorragique
    * Insuffisance d’apport en oxygène dans les tissus cérébraux (insuffisance circulatoire, intoxication par l’oxyde de carbone, asphyxie)
    * Intoxication médicamenteuse
    * Intoxication alcoolique ou toxique (diverses drogues)

Le coma dépassé, dont les synonymes sont mort cérébrale ou mort encéphalique, correspond à l’abolition totale des fonctions de la vie de relation qui sont la conscience, les facultés de se mouvoir (motilité), la sensibilité, les réflexes. Dans ce cas, la survie est assurée par l’emploi d’appareils annexes (respirateurs, perfusions utilisant des médicaments permettant une pression suffisante pour assurer la fonction des organes et plus particulièrement du cœur). Avant l’apparition de l’échelle de Glasgow (voir ci-dessus), on distinguait plusieurs types de comas selon l’étendue de l’altération des fonctions de relations. C’est ainsi que l’on différenciait :

    * Le stade 1 appelé également coma vigile, qui se caractérisait par des réactions d’éveil du sujet lorsque il était soumis à une stimulation douloureuse (ouverture des yeux, plainte).
    * Le stade 2 qui se caractérisait par la disparition des possibilités que présentait le sujet « à se réveiller». Lors de ce stade, les mouvements persistaient (le patient retirait un membre stimulé par un pincement par exemple).
    * Le stade 3 ou coma carus, lors duquel il y avait une réaction motrice associée à l’apparition de troubles oculaires (mouvement non identiques des yeux). Lors du coma carus apparaissaient des troubles du fonctionnement automatique de certains viscères (troubles végétatifs) comme ceux des poumons, susceptibles d’être à l’origine du décès du patient par anoxie c’est-à-dire par arrêt de l’apport d’oxygène vers les tissus.

Traitement du coma
Le patient dans le coma est obligatoirement hospitalisé en urgence puis surveillé strictement de façon à maintenir les fonctions vitales que sont :

    * L’oxygénation des tissus par l’intermédiaire de la respiration
    * La circulation sanguine
    * La réhydratation (apport hydrique)
    * La lutte contre un collapsus (chute de la pression dans le système cardio-vasculaire)

La pose de perfusion permet une alimentation artificielle. Quelquefois, on y associe des sondes digestives permettant l’apport direct de nutriments à l’intérieur de l’estomac. La prévention des complications liées à la position allongée du patient dans son lit se fait par une surveillance effectuée par les auxiliaires médicaux. Dans certaines conditions, et dans certains services hospitaliers, le lit n’est plus un lit classique mais un support constitué de matières évitant les surfaces de frottement à l’origine des escarres (plaies souvent profondes et importantes, difficiles à cicatriser).
Il est également nécessaire de protéger les yeux, et de lutter contre l’œdème cérébral (constitution de collection hydrique intérieur de l’encéphale), mais également de prévenir et de traiter des crises de type épileptique (convulsions) et enfin de prévenir les complications thrombo-emboliques (survenue de caillots sanguins susceptibles d’obstruer un vaisseaux) en utilisant un traitement anticoagulant. Pronostic du coma
Il dépend de l’origine de celui-ci.
Les intoxications dues à des médicaments évoluent généralement favorablement sauf en présence de complications ou quand il existe une diminution de l’apport en oxygène au niveau des tissus cérébraux.
En ce qui concerne les comas d’origine traumatique, l’évolution semble plus favorable chez les individus les plus jeunes.
Classiquement, les comas prolongés présentent un pronostic moins bon, en dehors de ceux dus à un traumatisme crânien où l’on observe quelquefois des réveils tardifs.
Chez quelques individus, l’utilisation du score de Glasgow (échelle de Glasgow) concernant essentiellement les stimulations au niveau des yeux (pupilles) et les réflexes, permettent quelquefois de porter une appréciation sur les chances de récupération.

Hors ligne gremi2

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Re : Glasgow (échelle de) ou Evaluation de la situation !
« Réponse #8 le: 04 juin 2010, 12:17:26 »
personnellement j'utilise souvent l'echelle de glasgow sur mes bilan

la plupart du temps ils sont a 15

le plus bas que j'ai eu, c'est 3,en même temps, c'est le minimum

je pense que l'utilisation de ce genre de score nous fait passer pour des pros auprés du centre 15 et du sau

Hors ligne pikachu

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Re : Glasgow (échelle de) ou Evaluation de la situation !
« Réponse #9 le: 04 juin 2010, 21:37:06 »
Outil quasi obligatoire pour donner au centre 15 une évaluation neurologique claire et précise du patient.

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Re : Glasgow (échelle de) ou Evaluation de la situation !
« Réponse #10 le: 04 juin 2010, 22:09:06 »
oui mais rarement donné par certains pro ou volontaire

Hors ligne Pépé

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Re : Glasgow (échelle de) ou Evaluation de la situation !
« Réponse #11 le: 04 juin 2010, 22:19:30 »
Moi je n'utilise jamais.

Je n'en vois pas l'utilité.

Et ça ne change pas mes bilans.

Hors ligne kit055

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Re : Glasgow (échelle de) ou Evaluation de la situation !
« Réponse #12 le: 04 juin 2010, 22:29:30 »
Perso je l'utilise également, très utile pour avoir une idée rapide et globale de l'état du patient ;)

Hors ligne nico44

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Re : Glasgow (échelle de) ou Evaluation de la situation !
« Réponse #13 le: 04 juin 2010, 22:30:01 »
Moi je n'utilise jamais.

Je n'en vois pas l'utilité.

Et ça ne change pas mes bilans.

Idem, par contre réactions des pupilles et la symétrie, orientation espace et temps, motricité et sensibilité des 4 membres, je pense que ces éléments suffisent!!!

Hors ligne Pépé

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Re : Glasgow (échelle de) ou Evaluation de la situation !
« Réponse #14 le: 04 juin 2010, 22:34:56 »
Perso je l'utilise également, très utile pour avoir une idée rapide et globale de l'état du patient ;)

De mon coté, pour l'approche globale et rapide de l'état du patient ; j'utilise l'ABCDEF.

Et dans l'ABCDEF, le neuro, c'est le D. En 4éme position.

A ce propos, je me permets de préciser un truc.

1 - Bilan rapide : Pas de cotation, pas de chiffres, pas de mesures, pas d'outils. Là, on fait que dans la clinique. Objectif simple : Etat grave ? Renfort nécessaire ?

2 - Bilan complet : Là, des mesures et des chiffres.

Si un GCS doit être chiffré, il l'est nécessairement dans le second item et ne doit - à mon avis - pas faire l'objectif d'un bilan "rapide". Coté un GCS, c'est long. Bien sûr... c'est pas hyper hyper long ; mais bien trop long pour "avoir une idée générale et rapide de l'état de la victime".

Donc à mon avis, le GCS est fait plus tard ; quand on est posé.

Ensuite, comme je l'ai déjà dit. Pour ma part, je ne l'utilise pas. Je pense qu'on peut facilement s'en passer pour passer de bon bilan.