POUR INFO :
extrait ...
"Public/privé Riposte sociale... Et après le 4 octobre ??
Nous n'obtiendront RIEN dans des luttes ultra-catégorielles, morcelées et en ordre dispersées !.. le mouvement des ambulanciers en colère a montré ses limites. les ambulanciers privés sont trop peu organisés et chacun tire la couverture de son côté.. De plus, la CGT (qui fait office de juda dans ce dossier) et FO refusant d'intégrer les ambulanciers hospitalier dans une filière "soin", nous posons la question: "Pourquoi alors continuer à entretenir avec ses organisations des liens privilégiés et faire appel a eux pour organiser des réunions dans les instance !??"..
L'UNAH a fait fausse route.. Nous avions depuis longtemps dénoncé ce duo CGT/UNAH..
( voir le dernier compte rendu du 27/09/05) Dans cet optique la CNT-ambulance se désolidarise du mouvement des ambulanciers en colère. Rappelons que seul SUD-Santé approuve clairement et soutient le passage en catégorie soin.. avec la CNT
Quand aux ambulanciers publique, notamment ceux de l 'AP-HP, engoncés dans leur cocon, il semble inertes et sclérosés, peu enclin à la lutte syndicale... ,-(
Les revendications ultra-catégorielles des ambulanciers ne pourront aboutir que dans un grand mouvement regroupant TOUS les salariés et travailleurs, toutes catégories santé publique ET privé confondues. Ce n'est que dans une grève générale et prolongée que pourront sortir des avancées significative pour nous. Il s'agit donc enfin, pour les ambulanciers qui souhaitent lutter pour un métier rénové, de rejoindre le mouvement général.... >>>>
Dans le secteur privé, les ordonnances Villepin continuent de déstructurer le Code du travail. Le Contrat Nouvelle Embauche (CNE) pour les entreprises de moins de 20 salariés place le nouveau travailleur embauché en période d'essai de 24 mois, pendant laquelle il peut être licencié par son employeur sans motif.
Le Chèque Emploi Entreprise dispense les patrons de tout contrat de travail. De nouvelles exonérations de cotisations patronales pour les PME porteront à 25 milliards d'euros le montant de celles-ci en 2005. Les salariés de moins de 26 ans ne seront plus pris en compte dans le calcul des effectifs, empêchant les salariés d'accéder à leurs droits antérieurs (logement, transport, Délégués du Personnel, Délégués Syndicaux...).
Sans compter le Forfait Jour, institué par la loi PME de juillet 2005, qui permet de faire travailler les salariés jusqu'à 65 h par semaine.
Dans le secteur public, la précarité est désormais la loi du genre. L'externalisation de nombreux services vers des sociétés privées, la décentralisation et la réduction depuis plusieurs années des postes de titulaires, font perdre tout son sens au secteur public. Initialement conçu pour garantir l'accès égalitaire de tou-te-s aux droits élémentaires, le secteur public doit désormais se déplacer sur le terrain de la concurrence et de la rentabilité. Au mépris de l'égalité des usagers et des conditions de travail des salarié-e-s.
Toutes ces mesures sont censées « lutter contre le chômage ». Mais elles ne font que généraliser la précarité et la flexibilité. C'est du travail sans droits qui s'impose comme seule issue pour les privés d'emploi. Du chômeur pauvre au travailleur pauvre, sans aucune sécurité de l'emploi, c'est la misère qu'on réserve aux salariés. Quant à la soi-disant "baisse du chômage", on nous fait prendre des vessies pour des lanternes ; les vastes radiations de chômeurs des caisses de chômage sont proprement scandaleuses et ne font pas illusion, malgré les "chiffres officiels".
Comme de nombreux-ses travailleu-se-rs qui n'ont pas attendu le 4 octobre pour prendre leurs affaires en main, construire des grèves revendicatives et risquer une répression à la hauteur des enjeux qu'ils et elles imposent, nous ne pouvions croire qu'un jour de grève suffirait à inverser le rapport de force. A l'opposé de la traditionnelle "journée ballon", la CNT revendique une fois de plus la grève sans limites pour le partage et l'autogestion des richesses pour et par les travailleu-se-s eux-mêmes. "
FIN DE CITATION