Auteur Sujet: L'avenir de la profession...  (Lu 12785 fois)

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Hors ligne loulig

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Re : L'avenir de la profession...
« Réponse #15 le: 15 novembre 2012, 13:55:55 »
L'Ordre n'a que le pouvoir "moral" de réglementer la profession et régir l’activité de ses membres,

Pas exactement, les professions régies par des ordres sont déjà réglementées (par le CSP par exemple pour les professions de santé). les ordres réglementent "la moralité " des membres d'une profession.

D'autres pays comme le Canada ont compris la nécessité d'avoir des Ordres Professionnels pour encadrer leurs activités ! (voir les liens)...

Il n'est pas inintéressant de lire les témoignantes des infirmières québécoises justement.

Conditions de travail, salaires, délation systématique, pénurie, heures sup imposées au mépris de la sécurité et de la vie de famille, ... la réalité est sensiblement différentes des discours plein d'emphase de OIIQ (qui vient de s'acheter un magnifique immeuble pour la coquette somme de 26 millions de dollars).


Hors ligne Anthony

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Re : L'avenir de la profession...
« Réponse #16 le: 21 novembre 2012, 16:12:28 »
Pour Jeano 11 :
c'est sympa de te foutre de ma gueule ... T' as raison, une grève à la mai 68, pourquoi pas un mouvement indigné et une mobilisation mondiale aussi.... ça serait cool... surtout juste pour nous les ambulanciers....lol

Sincèrement, ça fait combien de temps que ça dure la situation des ambulanciers ? A force de blablater la situation stagne (ou avance très peu, 75% du temps de travail, payé au smic en plus, ça pas beaucoup payé de l'heure.... A 90% maintenant pour les auxiliaires c'est mieux... mais pas encore ça comparer aux autres soignants)
Combien d'ambulancier adore leur boulot mais renonce du au conditions de travail ? (j'en fait partie) Quand j'ai commencer l'école d'ambulancier, les formateur mon dit votre carrière sera de deux ans.... Quelques années plus tard je comprend mieux pourquoi !!!

Quand les négociations ne fonctionne pas, je connais qu'une seule façon de faire avancer les choses....
Pire encore: Si la profession n 'évolue pas, si nos avons ces conditions de travail aujourd'hui nous n'avons qu'a nous en prendre à nous même, car c'est nous les ambulanciers qui faisons la profession...

Admettons loulig qu'il y a aussi des médico-technique comme IDE ou AS, mais alors pourquoi c'est toujours principalement des ambulanciers qui le sont ? quand les AS ou IDE sont "soignant " en comparaison... Pourquoi il y a même des ambulanciers Ouvrier Professionnel Qualifié ? Tu connais aussi des IDE ou AS O.P.Q ? .... Les médecins ne sont pas fonctionnaires comme les ASH, OPQ, ou IDE et AS...

Hors ligne titenantaise

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Re : L'avenir de la profession...
« Réponse #17 le: 22 novembre 2012, 14:06:07 »
Je rebondis sur le sujet "Leclerc regroupement ambulance"   ;D

Avantages et inconvénients d'une grosse entreprise telle que Jussieu (ou autre), qui s'implante même au niveau national maintenant ?
-...
-...

Si vous être interéssé j'aimerais bien débattre sur ce sujet parceque c'est actuellement ce qu'il se passe malgré un nombre important de petite structure familiale.

Hors ligne Jeano 11

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Re : L'avenir de la profession...
« Réponse #18 le: 22 novembre 2012, 17:02:34 »
Salut
Leclerc a regroupé les petits épiciers en coopérative alors les Ambulanciers "artisan ou société" ne pourraient ils pas se regrouper pour former une Scop voir une Scic?
Sujet abordé ici http://www.sos112.fr/ambulanciers/ambulancier_independant_ou_liberal_creer_son_entreprise_de_transports_sanitaires-t1408.600.html
Jussieu est il organisé en Scop : http://www.jussieu-secours.com/ ??  je ne suis pas qualifié pour vous répondre  :-\

Qu'est-ce qu'une Scop ?
http://www.alternatives-economiques.fr/les-societes-cooperatives-ouvrieres-de-production--scop-_fr_art_350_27913.html

La Scop, Société coopérative de production, est une société industrielle ou commerciale de type SARL ou SA, dans laquelle les salariés sont également les associés de l'entreprise. Elle peut exercer son activité dans tous les domaines.
Le projet des sociétés coopératives ouvrières de production (Scop) est de permettre aux salariés de maîtriser leur activité professionnelle et de partager équitablement le pouvoir, les décisions et les fruits de leur travail. 1 700 entreprises sont organisées sous cette forme dans l'industrie et les services. Les Scop sont régies par une loi de 1978 actualisée en 1988 et en 1992. Ce sont des SA (sociétés anonymes) ou des SARL (sociétés anonymes à responsabilité limitée).

La Scop est de plus en plus au goût du jour pour maintenir l'emploi alors Comment monter une SCOP, Société COopérative et Participative ?
http://www.asoncompte.com/creer-son-entreprise/monter-une-scop.htm  

Comment sont répartis les résultats de l'entreprise ?

Comme toute entreprise, la Scop a vocation à réaliser des profits. Ces profits sont équitablement répartis entre 3 composantes : l'entreprise, les salariés et les associés.

- Les profits sont affectés prioritairement aux réserves de l'entreprise, pour au moins 16% de leur montant.
Les réserves désignent la partie non distribuée des bénéfices, destinée à renforcer la structure financière de la Scop. Elles sont dites "impartageables" car elles demeurent dans le patrimoine commun de la Scop.
L'accroissement progressif de ces réserves constitue le véritable capital social de l'entreprise et assure sa pérennité comme son indépendance vis à vis des tiers.

- Les profits vont ensuite aux salariés, pour au moins 25% de leur montant. Cette "part travail" fait le plus souvent l'objet d'un accord de participation, ce qui lui permet de ne pas être soumise à cotisations sociales et à l'impôt. En contrepartie, elle est bloquée pendant 5 ans.
Pour mémoire, dans les entreprises "classiques" de moins de 50 salariés, la participation est facultative et plafonnée dans son montant. Or, les Scop (qui, pour plus de 90% d'entre elles, comptent moins de 50 salariés) disposent toutes (à l'exception des plus récentes), d'un accord de participation (contre moins de 10% des autres PME de même taille). Toutes Scop confondues, cette participation représente en moyenne 40 à 45% % des bénéfices selon les années (contre 2 à 5 % pour une société classique).

- Les bénéfices peuvent enfin être attribués aux associés, sous forme de dividendes, en rémunération du capital souscrit, pour un montant automatiquement inférieur à la "part travail".
Tous les salariés ne sont pas forcément associés, mais ils sont collectivement majoritaires dans l'entreprise. A l'inverse tous les associés ne sont pas forcément salariés, la Scop pouvant accueillir des associés extérieurs, personnes physiques ou morales.
[............]
Source pour lire la totalité du sujet  http://www.apce.com/cid22615/la-scop-pourquoi-choisir-cette-formule.html?pid=326

Mais vous avez en plus de la Scop, la possibilité d’entreprendre en Scic, (Société coopérative d'intérêt collectif) http://www.scop.coop/scripts/scic/publigen/content/templates/show.asp?P=193&L=FR  ET
 http://www.les-scic.coop/sites/fr/les-scic/les-scic/qu-est-ce-qu-une-scic.html

La particularité du statut Scic est de permettre l'association de divers acteurs autour d'un même projet de production économique et de production d'intérêt collectif.

Cette forme de société coopérative peut être particulièrement intéressante pour des projets répondant à des besoins collectifs d'un territoire donné ou d'une filière d'activité donnée.
Elle favorise en effet la meilleure mobilisation possible des ressources économiques et des compétences sociales présentes sur tel territoire ou dans telle filière.
Le statut Scic répond à une volonté de concilier et de mettre à égalité d'importance les deux volets du développement que sont l'économique et le social.