Les gendarmes pensent avoir affaire à un automobiliste alcoolisé, ils finiront par lui porter secours !
Le 03 octobre dernier, deux motards de la brigade motorisée de Verneuil-sur-Avre sont en patrouille. Au détour de celle-ci, ils aperçoivent un véhicule dont la conduite est pour le moins hasardeuse. Les militaires décident rapidement de procéder à son contrôle, pensant avoir affaire à un conducteur en état addictif.
Stoppé sur un parking, le conducteur tient des propos incohérents puis perd soudainement connaissance, s’effondrant dans le fossé qui borde le lieu de stationnement. Les motards alertent alors les secours, tout en prodiguant les premiers soins au malheureux conducteur, qui faisait en fait… un malaise diabétique !
Une fois arrivés sur les lieux, les pompiers prennent en charge la victime, qui s’est vue prodiguer les soins nécessaires, elle est désormais sortie d’affaire.
Source Gendarmerie de l'Eure·mardi 4 octobre 2016
Les personnes à risque et les signes de l'hypoglycémie
Voici quelques signes de l’hypoglycémie qui peuvent être remarqués par l’entourage d’une personne diabétique :
Tremblements
Pâleur
Trouble de la parole
Trouble de l’équilibre (mouvements anormaux)
Trouble de l'humeur (tristesse, agressivité ou euphorie)
Que faire en cas d’hypoglycémie ?
Il s’agit d’une urgence qu’il faut traiter immédiatement !
Six situations peuvent se présenter :
Si la personne est consciente et qu’elle peut se re-sucrer seule : dès que les premiers signes de l’hypoglycémie se font sentir (et que l'on peut, de préférence, le confirmer par une glycémie capillaire), il faut arrêter toute activité et s’asseoir calmement. Si vous êtes en voiture, il faut se garer rapidement et en toute sécurité. Ensuite, il faut se resucrer mais pas trop ! 15 grammes de glucides suffisent : 3 morceaux de sucre, par exemple, ou un verre de jus de fruit, un verre de soda non light, 1 cuillère à soupe de confiture ou de miel. (A éviter : le chocolat ou les fruits, dont l’effet hyperglycémiant est plus lent).
Si la personne n’est pas en état de se resucrer seule, l’intervention de l’entourage s’impose.
Si vous détectez les signes de l'hypoglycémie (voir plus haut), il faut aider en douceur la personne à se resucrer, même si elle nie faire une hypoglycémie (la convaincre n’est pas chose facile parfois !).
Si la personne est inconsciente (coma, agitations, convulsions…) : il ne faut surtout pas lui faire avaler du sucre ou quoi que ce soit (l’aliment risquerait de passer dans les voies respiratoires et de l’étouffer).
Si la personne est traitée par insuline, si vous êtes un proche et que vous savez faire une injection, vous pourrez pratiquer une injection de glucagon. Il est important de s'entraîner à faire des injections afin de ne pas paniquer le jour de la crise.
Si vous ne parvenez pas à gérer la situation, contactez les secours : Composez le 15 depuis un téléphone fixe ou le 112 depuis un téléphone portable.