Auteur Sujet: Le double emploi sapeurs-pompiers / ambulanciers en urgence ?  (Lu 47404 fois)

0 Membres et 2 Invités sur ce sujet

Hors ligne loulig

  • Excellente participation
  • ****
  • Messages: 725
  • Sexe: Homme
  • IADE
Re : Le double emploi sapeurs-pompiers / ambulanciers en urgence ?
« Réponse #15 le: 18 octobre 2012, 14:52:34 »
On peut remercier en effet la TNT pour nous offrir quasi quotidiennement un reportage creux et sans fond sur la BSPP/urgence/SAMU/BAC/douane ...

"Reportages" truffés d'approximations et sans intérêt mais qui montrent du bleu avec de la sirène et de "l'action".

j'imagine que ça fait aussi parti de la com' institutionnelle.

Ceci dit, ceux ci se font aussi largement taper sur la gueule dans d'autres média. Pour vivre heureux vivons cachés, les ambulanciers n'ont peut être pas tant que ça intérêt à ce que les média se penchent de trop sur leur sort.

Je ne vois pas non plus l'intérêt d'aller remuer la boue chez son voisin, ça ne redore pas le blason de votre profession pour autant, ça fait particulièrement mesquin, et comme personne ne peut se targuer d'être irréprochable ça ne fait que mettre en lumière vos propres brebis galeuses.

L'argent qui fait tourner vos entreprises étant AUSSI l'argent du contribuable.


Pour rejoindre le Nain, je trouve complètement anormal qu'une partie de votre temps de travail soit gracieusement donné à votre employeur. Pratiquement partout ailleurs le temps où vous êtes à disposition de votre employeur est considéré comme du travail effectif.

Clairement, votre situation est scandaleuse et doit être revue. .

Hors ligne Le Nain

  • Très bonne participation
  • ***
  • Messages: 167
  • Sexe: Homme
  • Ambulancier D.E.
Re : Le double emploi sapeurs-pompiers / ambulanciers en urgence ?
« Réponse #16 le: 18 octobre 2012, 15:49:20 »
Ouai vaux mieux pas pour nous qu'il vienne car si il explique comment on et payer je crois pas que sa leur ferai du bien au patron.
En plus on et loin d'avoir le coté "PUMP" des ambulancier européen on a plutôt le coté "prout" deja vus la gueule de la plupart des ambulance et de la tenue des gars cela ne serai pas vraiment bien vus pour la profession.
Mais bon si tu veux moi je veux accueillir une équipe de télé pour leur montrer la réalité de notre job et tt le tralala.
Et je sais même pas si on passerai à "90minutes l’enquête" mais plus sur "tellement vrais" qui nous correspond quand même mieux lol

Hors ligne Anti-gaspi

  • Bonne participation
  • **
  • Messages: 30
Re : Le double emploi sapeurs-pompiers / ambulanciers en urgence ?
« Réponse #17 le: 18 octobre 2012, 16:25:55 »
Tu ne vois pas l'intéret de remuer la boue chez le voisin, je suis d'accord, mais remets ce texte dans son contexte

Les ambulanciers se font systématiquement taper dessus, il y a des brèles dans la profession, je suis d'accord, mais il ne faut pas non plus trop pousser, et les exemples donnés étaient pour mettre en avant le fait que ceux que l'on présente en permanence comme des "Dieu" sont en réalité encore plus pourris (je parle des gestionnaires, huiles, etc - -) que les ambulanciers qui sont décriés en place publique

Prends le temps de regarder les cours des comptes régionales, pas un sdis qui ait une gestion nette, pas un sdis qui ne magouille pas, mais ça, on ferme les yeux
les pompiers sauvent des vies, les ambulanciers fraudent les caisses, et bien moi ce genre de salades, ça me fait hurler, pas seulement en tant qu'ambulancier, mais aussi en tant que particulier bailleur de fonds avec mes impots qu'on gaspille à tout va par millions, si, si, je ne raconte pas de conneries, il suffit de lire, c'est tout

Sur un autre forum, ambulancier celui la, il y a deux ou trois jours, un ancien ambulancier, ou ambulancière affirmait que dans la profession, il y avait tellement de fraudes, dont exemple : modification des PMT VSL en AMBULANCE

Et bien merde, quand je vois une telle mauvaise foi, de la part de quelqu'un qui était ambulancier, ça me donne de l'urticaire, car toute personne sachant ce qu'est et ayant vu une PMT, sait que seul un médecin peut la renplir, seul un médecin décide du moyen de transport, et que l'ambulancier est un éxécutant et non un décisionnaire, et qu'il lui est impossible de modifier une PMT lorsque celle ci a été cochée en VSL

J'ai revu ce genre d'affirmation sur des forums pompiers, eux ont peut être l'excuse de ne jamais avoir vu ni su comment est rédigée une PMT, mais ils relaient bien ce genre d'information foireuse

Quand on sait comment est rédigée une facture, avec tous les renseignements à y joindre avant de la télétransmettre, on ne s'avise pas à dire qu'il est possible de tricher, il n'y a sans doute aucun corps de métier plus contrôlé que le notre, bien sur il y aura toujours quelques "cons" pour tenter de tricher, mais ça ne durera pas bien longtemps pour eux

Donc si notre profession ne se défend pas, si on laisse tout le monde dire n'importe quoi, c'est sur que nous ne sommes pas prêts de redorer notre blason, et pourtant nous n'avons dans notre ensemble rien à envier à d'autres qui sont certainement, avec la bénédiction des "masses" souvent bien plus escrocs mais sur lesquels ils ne faut rien dire, image oblige

Moi, ça me donne envie de vomir


Hors ligne loulig

  • Excellente participation
  • ****
  • Messages: 725
  • Sexe: Homme
  • IADE
Re : Le double emploi sapeurs-pompiers / ambulanciers en urgence ?
« Réponse #18 le: 18 octobre 2012, 20:48:02 »
Je comprends que tu sois agacé par le manque de considération dont soufre ta profession.

Maintenant ça ne dois pas te faire dire n'importe quoi. D'une, non les sdis ne sont pas "magouilleur", même si on peut certainement contester certains choix budgétaires. Et je crois bien que leur budgets sont surveillés d'assez près.

De même tu ne gagne pas en crédibilité quand tu affirme péremptoirement que les ambulanciers ne fraudent pas "parce qu'on ne peut pas modifier une PMT". Ben voyons !



Il serait donc judicieux si tu veux défendre ta corporation d'arrêter de cracher sur les rouges et autres. C'est quand même dommage que pour beaucoup d'entre vous la défense de votre profession passe d'abord par la haine de l'autre.

Je ne vois pas bien où vous espérez aller comme ça.

Hors ligne Anti-gaspi

  • Bonne participation
  • **
  • Messages: 30
Re : Le double emploi sapeurs-pompiers / ambulanciers en urgence ?
« Réponse #19 le: 19 octobre 2012, 09:31:46 »
Et voila le bel exemple qui recommence, les pompiers se trompent, et les ambulanciers fraudent

Choix budgétaires
surveillés de près

Mais bien sur, et moi je te réponds : primes ILLEGALES, bien sur, pas volontaires, "j'm'a gourré"

Modification d'une PMT cochée en VSL : tu fais comment pour effacer la coche et la mettre sur la case ambulance ? tu fais un couper / coller ?

C'est bien là, en te lisant que je retrouve les résultats de ce travail DE SAPE où d'un côté on idolatre une corporation et on satanise systématiquement l'autre

Quant à la soi-disante haine des autres, je n'appelerai pas ça comme ça, mais un raz le bol d'être systématiquement dévalorisés par d'autres qui ne valent pas mieux que ce qu'ils affirment que nous sommes


Hors ligne Anti-gaspi

  • Bonne participation
  • **
  • Messages: 30
Re : Le double emploi sapeurs-pompiers / ambulanciers en urgence ?
« Réponse #20 le: 19 octobre 2012, 10:28:07 »
Loulig a écrit :Maintenant ça ne dois pas te faire dire n'importe quoi. D'une, non les sdis ne sont pas "magouilleur", même si on peut certainement contester certains choix budgétaires. Et je crois bien que leur budgets sont surveillés d'assez près.

Certains choix budgétaires qui ne sont que des "erreurs" (d'après toi) mais qui vont toutes dans le sens d'un enrichissement personnel des sapeurs pompiers professionnels, et plus particulièrement des cadres, jusqu'au plus haut
-------------------------------------------------------------

QUELQUES EXTRAITS DU RAPPORT DE LA COUR REGIONALE DES COMPTES DES PAYS DE LOIRE AU SUJET DU SDIS 53


Le SDIS a autorisé 64 SPP à bénéficier d’un contrat de pompier volontaire en plus
de leur travail statutaire. La Chambre estime que ce dispositif, déjà critiqué dans un
rapport de la Cour des comptes, ne répond pas à l’intérêt du service et doit s’analyser
comme un moyen de verser, sans nécessité, des rémunérations supplémentaires et de
surcroît défiscalisées.


En 2008, 64 SPP (près de 60 % des effectifs) avaient un contrat de SPV. La
proportion est particulièrement forte chez les cadres.


les vacations de SPV pour les formations assurées par des SPP peuvent s’analyser, en l’absence de procédures formalisées, comme des heures supplémentaires inutiles, de surcroît défiscalisées, et ne répondent pas à une nécessité de service.

5.2.3.2 Les constats : les primes ont augmenté trois fois plus vite que les
traitements indiciaires

Selon les fichiers informatiques de paie transmis par le SDIS, les primes des SPP
ont augmenté, entre 2003 et 2008, de 33 % en euros courants, quand le traitement
indiciaire augmentait de 12 %.
Des primes versées parfois irrégulièrement

a) Des IHTS pour déguiser une compensation de charges salariales des agents logés
L’avantage en nature du logement ayant été revalorisé en 2008 après un contrôle
de l’URSSAF, les pompiers ont obtenu que la baisse de revenu net qui en résulte leur soit
compensée par des heures supplémentaires fictives, autorisées par une diminution
artificielle de leur temps de travail théorique. L’impact total s’est chiffré à 38 500 euros en
2008.
Cependant, les indemnités horaires pour travaux supplémentaires (IHTS), comme
leur nom l’indique, ne peuvent pas être forfaitaires. La décision du CASDIS était donc
irrégulière.

Si le SDIS assure que, depuis 2009, les heures supplémentaires sont réellement
effectuées, la Chambre constate qu’aucun dispositif de contrôle n’a été mis en place, ce qui
constitue de nouveau une entorse à la réglementation.


Or, pour les officiers de SPP qui passaient du régime logé (régime qui a pour contrepartie un supplément d’heures de travail) au régime non logé, le taux d’IFTS a été calculé abusivement de façon à leur assurer une complète neutralité financière.

La Chambre observe que les primes de spécialité ont été systématiquement
accordées au taux le plus élevé et sans aucun contrôle du respect de la condition tenant à
l’exercice réel de la spécialité
. Elle note que le SDIS s’est engagé à revoir les modalités
d’octroi de ces primes.

La Chambre relève enfin la promotion irrégulière de l’ancien directeur du SDIS.
Certes, celui-ci, du grade de lieutenant-colonel, remplissait la condition d’inscription au tableau d’avancement, mais il ne pouvait exercer en tant que colonel dans un SDIS de quatrième catégorie, l’article 10 du décret 2001-683 fixant le grade maximal
de directeur de cette catégorie de SDIS à lieutenant-colonel. S’il est possible de recruter
(faute de candidat par exemple) un agent de grade supérieur au grade limite (article 14 du
décret n° 2001-683), il n’est pas possible de le promouvoir sur place.
Si l’intéressé fait valoir que le ministre avait approuvé cette promotion, la
Chambre relève qu’aucune modification du droit positif applicable n’a, pour autant, rendu
celle-ci régulière. Or, le surcoût (de juin 2004 à avril 2006) de cette promotion irrégulière a
été estimé par la Chambre à 17 300 euros.


--------------------------------------------------------------

A ce stade, on ne peut plus parler de mauvais choix financiers, mais bien de tout un système de bidouillage organisé jusqu'au plus haut niveau, et de plus avec l'aval du conseil général (bailleur de fonds du sdis)

Et après ça, on vient me parler de gribouillage sur une PMT, alors avant de critiquer les autres, on prend un grand balai (très très grand) et on en passe un coup devant chez soi

DONC C'EST BIEN CE QUE JE DISAIS, LES POMPIERS SE TROMPENT, ET LES AMBULANCIERS FRAUDENT


Hors ligne Jeano 11

  • Administrateur
  • *****
  • Messages: 7064
  • Sexe: Homme
  • Retraité
Re : Le double emploi sapeurs-pompiers / ambulanciers en urgence ?
« Réponse #21 le: 19 octobre 2012, 11:56:53 »
Désolé anti-gaspi je partage l'avis de loulig si tu veux être un "chevalier blanc" !!
C'est trop facile de montrer du doigt les "magouilles" des SP pour dédouaner ou absoudre celles des AP.
Le budget des conseils généraux n'est pas extensible à l'infini et même si la cour des comptes n'a qu'un avis consultatif ça ne fait pas plaisir (et tu en sais quelque chose) d'être montré du doigt. http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/finances-publiques/ressources-depenses-etat/controle-finances-etat/quels-sont-pouvoirs-controle-cour-comptes.html

D'autre part les SP sont, en majorité des volontaires et leurs employeurs ont de moins envie de perdre des employés durant leurs heures de travail car le marché est tendu et le perdre met en danger l'entreprise ; donc pour cela les SP ne pourront jamais absorber la totalité du marché qu'est le transport sanitaire et le SAP (voie publique, privé ou domicile) donc si les AP veulent profiter du "gâteau" ils doivent évoluer en déontologie et en moyens (humains et matériel) en se faisant reconnaitre à la norme ISO 9001-2000 (*) http://www.fnts.org/qualite-iso-9001-2000.html  les autres entreprises de transports (voyageurs et marchandises) se sont adaptées à la concurrence en se modernisant et pas seulement en critiquant le bateau, l'avion ou le train !!  

(*)
    La qualité de l'ISO 9001 2000

Notre fédération (FNTS) a choisi de promouvoir la démarche qualité à travers la certification ISO 9001-2000, norme qualité internationale, appliquée et reconnue par l'ensemble des acteurs du système de santé. Elle va au-delà du simple référentiel de « taches » à accomplir. Elle permet à l'entrepreneur de bénéficier d'un levier dynamique et interactif constituant un réel outil de management au service du développement et de la rentabilité de son entreprise. Pour les clients transportés, elle est une réelle reconnaissance d'un label qualité perceptible, compréhensible et homogène.
Pour faciliter son déploiement dans les entreprises de transport sanitaire, la FNTS a :
    Créé un guide le lecture de la norme
    Formé des consultants au secteur
    Mis en place une assistance téléphonique

Parallèlement, et pour inciter les entreprises à initier cette démarche, la Cnamts a signé un contrat de bonnes pratiques, insistant ainsi sur des items qui lui semblent essentiels et participant financièrement à son déploiement dans chaque entreprise.

Hors ligne loulig

  • Excellente participation
  • ****
  • Messages: 725
  • Sexe: Homme
  • IADE
Re : Le double emploi sapeurs-pompiers / ambulanciers en urgence ?
« Réponse #22 le: 19 octobre 2012, 12:25:05 »
Je ne sais pas ce que tu cherche à prouver.

Mais ça ne fait rien pour donner une once de crédibilité à toi ou à ton propos. Tu parle d'un système de magouille organisé sur qui tout le monde ferme les yeux, mais tu donne justement un exemple de membres d'un sdis qui se sont fait choper la main dans le bocal de biscuit (et rien ne te permet d'accuser le sdis en entier ou l'ensemble des spp).

Comme quoi, tu prouve surtout que les comptes des sdis sont surveillés.

Des fraudeurs et des gens peu scrupuleux il y en a dans toutes les professions, et toutes les administrations. Tu ne fais rien pour aider la tienne en refusant de le voir et en insultant tes collègues qui le dénonce.


Hors ligne Anti-gaspi

  • Bonne participation
  • **
  • Messages: 30
Re : Le double emploi sapeurs-pompiers / ambulanciers en urgence ?
« Réponse #23 le: 19 octobre 2012, 13:53:16 »

Maintenant ça ne dois pas te faire dire n'importe quoi. D'une, non les sdis ne sont pas "magouilleur", même si on peut certainement contester certains choix budgétaires. Et je crois bien que leur budgets sont surveillés d'assez près.

De même tu ne gagne pas en crédibilité quand tu affirme péremptoirement que les ambulanciers ne fraudent pas "parce qu'on ne peut pas modifier une PMT". Ben voyons !


Je reprends ci-dessus ton texte, car je me suis peut être mal exprimé, à l'origine j'ai dit que j'en avais marre de voir cracher à tout bout de champ sur les ambulanciers qui sont SYSTEMATIQUEMENT dévalorisés

J'ai cité en exemple celui de "certains pompiers" adulés aveuglément pour bien démontrer que ce n'était pas un problème de profession mais bien de personne

Malgré cela, dans ton texte ci-dessus tu trouves des excuses aux pompiers en disant, je cite : les pompiers ne sont pas magouilleurs, etc -   

Et aussitôt dessous, en parlant des ambulanciers, tu en remets une couche en disant : qu'on peut modifier une PMT

Donc je t'ai prouvé, si besoin en était, par des extraits de la cour des compte qu'il n'y a pas que les ambulanciers qui magouillent

Ce que je veux dire, c'est d'arrêter de porter aux nues certaines professions, et arrêtez d'en descendre d'autres en flammes

Essayez au moins de ne pas faire d'amalgames du genre :

 Mais tu donnes justement un exemple de membres d'un sdis qui se sont fait choper la main dans le bocal de biscuit (et rien ne te permet d'accuser le sdis en entier ou l'ensemble des spp).

C'était quand même tous les pros du département qui étaient concernés, ça en fait pas mal, alors on ne minimise pas SVP, tout comme on ne généralise pas non plus avec les ambulanciers

Donc je ne cherche pas à absoudre les magouilles de certains ambulanciers, il en existe, c'est vrai, et sans doute trop, mais je ne supporte pas que l'on dise que toute la profession est pourrie, cela reste une minorité, tout comme l'exemple du sdis 53, tout comme on pourrait prendre un exemple d'actualité, la Bac de Marseille

Il y a des débordements partout, mais nous, on a fait de notre profession un ramassi d'excrocs, et ça je ne le supporte pas, c'est pour cela que j'ai pris ces exemples



Hors ligne Jeano 11

  • Administrateur
  • *****
  • Messages: 7064
  • Sexe: Homme
  • Retraité
Re : Le double emploi sapeurs-pompiers / ambulanciers en urgence ?
« Réponse #24 le: 19 octobre 2012, 14:13:19 »
C'est pour cela que je prône pour votre profession la création d'un Ordre, une Chambre de discipline bref, un organe représentatif délibérant du législatif, administratif et disciplinaire composé de chefs d'entreprises, de professionnels AA/DEA, ouvriers et employés, comme celui des médecins par exemple :
La mission de l'Ordre des médecins est expressément définie par l'article L. 4121-2 du code de la santé publique :
L'ordre des médecins veille au maintien des principes de moralité, de probité, de compétence et de dévouement indispensables à l'exercice de la médecine, et à l'observation, par tous ses membres, des devoirs professionnels, ainsi que des règles édictées par le code de déontologie prévu à l'article L. 4127-1.
Il assure la défense de l'honneur et de l'indépendance de la profession médicale.
Il peut organiser toutes oeuvres d'entraide et de retraite au bénéfice de ses membres et de leurs ayants droit.
Il accomplit sa mission par l'intermédiaire des conseils départementaux, des conseils régionaux ou interrégionaux et du conseil national de l'ordre.

ROLE MORAL
L'Ordre a la charge de concevoir et rédiger le code de déontologie médicale, de l'adapter aux nécessités de la profession en constante évolution technique, économique et sociale, de le faire évoluer dans l'intérêt des malades.
Le code de déontologie proposé par l'Ordre, soumis au Conseil d'Etat est édicté sous forme de décret en Conseil d'Etat.
Il appartient à l'Ordre de veiller à son application et à son respect.
L'Ordre, organisme autonome, dont les conseillers sont élus par les médecins, financé par eux seuls, ce qui en garantit l'indépendance, défend les intérêts des malades et les intérêts moraux de la profession. Il ne subit aucune tutelle, aucun contrôle (hormis celui du Conseil d'État en matière disciplinaire ou administrative).
S'il est l'interlocuteur et, éventuellement, le conseiller naturel des pouvoirs publics, aucune disposition légale ne permet de prétendre qu'il constitue "une courroie de transmission" du Pouvoir à l'égard de la profession.
Il est, aussi, l'interlocuteur privilégié des malades.
 
ROLE ADMINISTRATIF
L'Ordre dispose d'un pouvoir réglementaire.
"Les sujétions imposées par lui à ses membres ne pouvant être tenues pour légales que dans le cas et dans la mesure où les restrictions qu'elles assignent à une liberté dérivent nécessairement des obligations qui incombent à l'Ordre, et des mesures qu'impliquent ces obligations" (arrêt du Conseil d’Etat du 29 juillet 1950).
Il doit établir et tenir à jour un tableau auquel ne peuvent être inscrits que les docteurs en médecine remplissant les conditions légales de moralité et de compétences requises.
L'obligation d'inscription au tableau pour pouvoir effectuer des actes médicaux résulte des articles L. 4111-1 et L. 4121-1 du code de la santé publique. Toutefois, l’inscription au tableau de l’Ordre n’est pas obligatoire pour les médecins appartenant aux cadres actifs du service de santé des armées ni pour ceux qui, ayant la qualité de fonctionnaire de l’Etat ou d’agent titulaire d’une collectivité locale, ne sont pas appelés, dans l’exercice de leurs fonctions, à exercer la médecine (article L. 4112-6 du code de la santé publique).
L'Ordre intervient également dans le processus de qualification des spécialistes, dans la surveillance des contrats où il peut imposer des clauses dites essentielles, dans les autorisations d'exercice en lieux multiples etc.
L'Ordre a une fonction de surveillance des conditions d'exercice de la profession, fonction qui fait de lui, organisme strictement professionnel, le gérant d'un service public comme le reconnaissent non seulement des arrêts du Conseil d'Etat mais aussi les jurisprudences judiciaires.
Le Conseil d'Etat contrôle les éventuels excès de pouvoir de l'Ordre en matière administrative.
 
ROLE JURIDICTIONNEL
Le législateur a voulu que les médecins puissent être jugés et éventuellement sanctionnés par leurs pairs connaissant bien les problèmes soulevés par les malades ou par l'exercice de la profession,
Le rôle juridictionnel s'exerce par l'intermédiaire des Chambres disciplinaire de première instance, présidées par un magistrat,  et en appel par la Chambre disciplinaire nationale d'appel, présidée par un Conseiller d'Etat, membre de l'Ordre.
Ce pouvoir résulte des dispositions du code de la santé publique ; il est contrôlé en ce qui concerne la légalité de ses décisions par le Conseil d'Etat, instance de cassation.
 
ROLE CONSULTATIF
Il est en particulier appelé à donner son avis sur les projets de règlements, décrets ou de lois qui lui sont soumis par les Pouvoirs Publics.

Hors ligne Anti-gaspi

  • Bonne participation
  • **
  • Messages: 30
Re : Le double emploi sapeurs-pompiers / ambulanciers en urgence ?
« Réponse #25 le: 19 octobre 2012, 14:22:21 »
si les AP veulent profiter du "gâteau" ils doivent évoluer en déontologie et en moyens (humains et matériel) en se faisant reconnaitre à la norme ISO 9001, les autres entreprises de transports (voyageurs et marchandises) se sont adaptées à la concurrence en se modernisant et pas seulement en critiquant le bateau, l'avion ou le train !!  

On change de sujet, soit !

Tu dis que nous devons évoluer en moyens humains et matériels

Le DEA n'est il pas une évolution importante ? (730 heures)
Les AFGSU 1 (14 heures) et 2 (21 heures)ne sont elles pas des évolutions importantes ?

D'autres part, je ne vais pas rentrer dans le détail des matériels obligatoires dans les ambulances, ces listes sont en perpétuelles évolution, alors je ne sais pas si c'est général pour l'ensemble du pays, mais dans mon département c'est depuis le début des gardes départementales en 2003 que tous les ambulanciers se sont dotés de grands volumes, de civières de relevages, de DSA 2005) etc - - alors que cela vient juste cette année d'être mis en matériel obligatoire par l'ARS, donc 9 ans après (sans commentaire)

Je vais te donner un exemple pour expliquer pourquoi nous avons tant anticipé, la civière de relevage entre autres, permet à 2 personnes de faire un relevage extrêmement sécurisé à seulement 2 personnes (plus sécurisé en tous cas qu'un pont amélioré ou un pont néerlandais à 4 et qui ne peuvent pas garantir une rectitude absolue du corps), contrairement à la civière

La preuve en est que les pompiers eux même s'équipent de ce type de matériel depuis un an environ, mais après on se demande la justification d'un équipage de 4 personnes, mais bon, c'est un autre sujet

Donc ce sont bien les ambulanciers qui se sont dotés de matériels perforamants, pour répondre à l'urgence, et nous n'avons pas attendu que cela soit obligatoire

Je peux même affirmer que dans la grande majorité des ambulances privées de mon département le matériel embarqué est de loin bien plus important que celui obligatoire, même par rapport à la dernière liste en date

Qu'il y ait des "brèles" chez les ambulanciers, je le conçois fort bien (il y en a partout) mais nous faisons des efforts considérables et demandons simplement à ce qu'ils soient reconnus, au lieu de se faire descendre en flamme, de se faire remettre en question, de se faire systématiquement dévaloriser

Hors ligne loulig

  • Excellente participation
  • ****
  • Messages: 725
  • Sexe: Homme
  • IADE
Re : Le double emploi sapeurs-pompiers / ambulanciers en urgence ?
« Réponse #26 le: 19 octobre 2012, 14:24:22 »
C'est toi qui fais une fixation absurde sur les ambulanciers qui seraient universellement agonis d'injures et les pompiers qui seraient adulés par l'ensemble de la population.

Le problème n'est pas ce que le péquin lambda pense de l'une ou l'autre profession. Après tout s'ils aiment bien les pompiers qu'est ce que ça peut te foutre ? le problème c'est que sur ce forum et ailleurs tu insulte tes collègues qui dénoncent les fraudes faites par des ambulanciers et que pour dédouaner les ambulanciers indélicats, tu ne trouve rien de mieux que de sortir une affaire de rouges pourris.

les rouges se font régulièrement tirer dessus par les médias, les parlementaires, des syndicats de médecins ou d'ambulanciers, ... C'est parfois justifié, d'autres fois non. S'ils jouissent d'une bonne image dans la population ça relève sans doute de l'histoire, de leurs missions, et de la grande part du volontariat qui fait que les pompiers sont intégrés profondément dans la société civile (il doit surement y avoir des travaux de socio là dessus).


Les ambulanciers voient eux leur image s'améliorer progressivement, mais souffrent encore d'une large méconnaissance de la part de la population (qui ne voit généralement pas la différence entre croix rouge, pompier, ambulanciers, SMUR, ...).

Et c'est pas avec tes arguments nauséabonds que tu va améliorer cette image. Laisse les fraudeurs de tout poil se faire épingler par leurs tutelles respectives.


Va falloir que vous, ambulanciers, sortiez de cette rhétorique habituelle et quasi constante qui vise essentiellement à vous lamenter et à cracher sur les autres corps de métiers avec lesquels vous travaillez. Vous avez beaucoup à faire valoir à travers vos compétences et votre rôle, mais malheureusement tu ne semble pas en prendre le chemin.

Il te semble sans doute plus judicieux d'essayer de rabaisser ceux qui te sont finalement des partenaires essentiels sur le terrain plutôt que de mettre en exergue les qualités de tes confrères. Je ne vois ce qui pourrait ressortir de bon d'un tel discours.


C'était quand même tous les pros du département qui étaient concernés, ça en fait pas mal, alors on ne minimise pas SVP, tout comme on ne généralise pas non plus avec les ambulanciers

Voilà exactement le genre d'approximations qui ne te fais pas honneur. Non ce n'était pas TOUS les pro qui étaient impliqués. Le rapport pointe deux choses distinctes :

- il dénonce la possibilité d'être à la fois SPV et SPP (mais ce n'est pas illégal)
- il dénonce un certain nombre de pratiques frauduleuses de quelques uns.


Si tu préfère y voir un pseudo complot national couvert par je ne sais qui, c'est ton problème à toi, ça décridibilse juste le propos (d'autant qu'ils se sont fait avoir !).

Hors ligne Anti-gaspi

  • Bonne participation
  • **
  • Messages: 30
Re : Le double emploi sapeurs-pompiers / ambulanciers en urgence ?
« Réponse #27 le: 19 octobre 2012, 14:28:27 »
C'est pour cela que je prône pour votre profession la création d'un Ordre, une Chambre de discipline bref, un organe représentatif délibérant du législatif, administratif et disciplinaire composé de chefs d'entreprises, de professionnels AA/DEA, ouvriers et employés, comme celui des médecins par exemple :
La mission de l'Ordre des médecins est expressément définie par l'article L. 4121-2 du code de la santé publique :
L'ordre des médecins veille au maintien des principes de moralité, de probité, de compétence et de dévouement indispensables à l'exercice de la médecine, et à l'observation, par tous ses membres, des devoirs professionnels, ainsi que des règles édictées par le code de déontologie prévu à l'article L. 4127-1.
Il assure la défense de l'honneur et de l'indépendance de la profession médicale.
Il peut organiser toutes oeuvres d'entraide et de retraite au bénéfice de ses membres et de leurs ayants droit.
Il accomplit sa mission par l'intermédiaire des conseils départementaux, des conseils régionaux ou interrégionaux et du conseil national de l'ordre.

ROLE MORAL
L'Ordre a la charge de concevoir et rédiger le code de déontologie médicale, de l'adapter aux nécessités de la profession en constante évolution technique, économique et sociale, de le faire évoluer dans l'intérêt des malades.
Le code de déontologie proposé par l'Ordre, soumis au Conseil d'Etat est édicté sous forme de décret en Conseil d'Etat.
Il appartient à l'Ordre de veiller à son application et à son respect.
L'Ordre, organisme autonome, dont les conseillers sont élus par les médecins, financé par eux seuls, ce qui en garantit l'indépendance, défend les intérêts des malades et les intérêts moraux de la profession. Il ne subit aucune tutelle, aucun contrôle (hormis celui du Conseil d'État en matière disciplinaire ou administrative).
S'il est l'interlocuteur et, éventuellement, le conseiller naturel des pouvoirs publics, aucune disposition légale ne permet de prétendre qu'il constitue "une courroie de transmission" du Pouvoir à l'égard de la profession.
Il est, aussi, l'interlocuteur privilégié des malades.
 
ROLE ADMINISTRATIF
L'Ordre dispose d'un pouvoir réglementaire.
"Les sujétions imposées par lui à ses membres ne pouvant être tenues pour légales que dans le cas et dans la mesure où les restrictions qu'elles assignent à une liberté dérivent nécessairement des obligations qui incombent à l'Ordre, et des mesures qu'impliquent ces obligations" (arrêt du Conseil d’Etat du 29 juillet 1950).
Il doit établir et tenir à jour un tableau auquel ne peuvent être inscrits que les docteurs en médecine remplissant les conditions légales de moralité et de compétences requises.
L'obligation d'inscription au tableau pour pouvoir effectuer des actes médicaux résulte des articles L. 4111-1 et L. 4121-1 du code de la santé publique. Toutefois, l’inscription au tableau de l’Ordre n’est pas obligatoire pour les médecins appartenant aux cadres actifs du service de santé des armées ni pour ceux qui, ayant la qualité de fonctionnaire de l’Etat ou d’agent titulaire d’une collectivité locale, ne sont pas appelés, dans l’exercice de leurs fonctions, à exercer la médecine (article L. 4112-6 du code de la santé publique).
L'Ordre intervient également dans le processus de qualification des spécialistes, dans la surveillance des contrats où il peut imposer des clauses dites essentielles, dans les autorisations d'exercice en lieux multiples etc.
L'Ordre a une fonction de surveillance des conditions d'exercice de la profession, fonction qui fait de lui, organisme strictement professionnel, le gérant d'un service public comme le reconnaissent non seulement des arrêts du Conseil d'Etat mais aussi les jurisprudences judiciaires.
Le Conseil d'Etat contrôle les éventuels excès de pouvoir de l'Ordre en matière administrative.
 
ROLE JURIDICTIONNEL
Le législateur a voulu que les médecins puissent être jugés et éventuellement sanctionnés par leurs pairs connaissant bien les problèmes soulevés par les malades ou par l'exercice de la profession,
Le rôle juridictionnel s'exerce par l'intermédiaire des Chambres disciplinaire de première instance, présidées par un magistrat,  et en appel par la Chambre disciplinaire nationale d'appel, présidée par un Conseiller d'Etat, membre de l'Ordre.
Ce pouvoir résulte des dispositions du code de la santé publique ; il est contrôlé en ce qui concerne la légalité de ses décisions par le Conseil d'Etat, instance de cassation.
 
ROLE CONSULTATIF
Il est en particulier appelé à donner son avis sur les projets de règlements, décrets ou de lois qui lui sont soumis par les Pouvoirs Publics.

Ouaip, et bien, on a déja 4 syndicats qui se bouffent la gueule, alors c'est pas gagné

Hors ligne loulig

  • Excellente participation
  • ****
  • Messages: 725
  • Sexe: Homme
  • IADE
Re : Le double emploi sapeurs-pompiers / ambulanciers en urgence ?
« Réponse #28 le: 19 octobre 2012, 14:47:20 »
La preuve en est que les pompiers eux même s'équipent de ce type de matériel depuis un an environ, mais après on se demande la justification d'un équipage de 4 personnes, mais bon, c'est un autre sujet

Donc ce sont bien les ambulanciers qui se sont dotés de matériels perforamants, pour répondre à l'urgence, et nous n'avons pas attendu que cela soit obligatoire

Je ne sais pas si c'est judicieux de ta part de t'aventurer sur le terrain du matériel.

D'une, loin s'en faut que toutes les ASSU soient équipées en matériel obligatoire. De deux, la présence de matériel ne fait certainement pas la qualité des équipages et de la prestation (par contre le patron en retire parfois quelques avantage fiscaux notables).

De deux, les équipages de VSAV ne sont pas systématiquement de 4 (même si je suis d'accord, que trois c'est pas toujours nécessaire non plus).

Quant à la civière à aube/brancard cuillère, c'est un matériel intéressant et très pratique, mais ce n'est pas un matériel d'immobilisation. Elle n'assure pas une rectitude absolue en elle même, son intérêt est surtout de minimiser les manipulations par rapport à un pont. On ne peut pas opposer l'un à l'autre, ce sont deux alternatives qui ont chacune leurs avantages et leurs inconvénients. Ca fait bien plus d'un an qu'on retrouve ce matériel dans des VSAV ou dans des VPSP.

Et c'est pas parce que tu te sers de ce type de matériel que ça dispense de certaines règles de base.

Par exemple,  comment tu fais un maintien de tête tout en faisant ton relevage à deux sur un trauma ?

Hors ligne Jeano 11

  • Administrateur
  • *****
  • Messages: 7064
  • Sexe: Homme
  • Retraité
Re : Le double emploi sapeurs-pompiers / ambulanciers en urgence ?
« Réponse #29 le: 19 octobre 2012, 15:14:20 »

Ouaip, et bien, on a déjà 4 syndicats qui se bouffent la gueule, alors c'est pas gagné

C'est là un de vos problèmes majeurs ... la chienlit, pas de leader et aucun arbitre !!!