Un article paru le 26 mai dans
“LA PROVENCE” annonce à ses lecteurs qu’ils sont désormais en danger du fait de la participation à l’urgence de “simples” ambulances privées, au lieu des pompiers ou du SAMU.Il précise que,
forcément, l’ambulance privée est moins bien équipée que celle des pompiers...Il met sur un pied d’égalité SAMU et pompiers, c’est-à-dire médecine et secourisme... Bref, ce journaliste, si on peut toutefois l’appeler ainsi, n’a rien compris ou feint de ne pas comprendre, oppose les intervenants entre eux, confond efficacité et spectaculaire...
Une récente émission sur les urgences en Corse divulgue les propos d’un sous-officier des pompiers, déclarant ponctuellement possible l’intervention d’une ambulance privée sur une luxation de prothèse de hanche “puisqu’il n’a aucun danger pour le malade”, sous-entendant ainsi
qu’en cas de danger, seul le pompier est compétent. Ces agressions à l’égard des ambulanciers devraient faire réagir l’état major des pompiers sauf à laisser supposer au mieux une impuissance à maîtriser leurs troupes ou au pire une connivence avec les provocateurs.
Ces agressions à l’égard des ambulanciers devraient faire réagir le syndicat des ambulanciers des Bouches-du-Rhône et de Corse, sauf à laisser supposer au mieux une conception différente de la fierté, ou au pire une conception différente de notre métier.
TURBULANCES n’oublie pas que les Bouches-du-Rhône, fief d’une organisation professionnelle représentative, avaient été choisies comme un des huit départements pilotes d’expérimentation, pour porter nos couleurs.
TURBULANCES ne pense pas que la reconnaissance des uns passe par le discrédit des autres.
Quant à celui qui affirme dans la presse être forcément le meilleur parce que c’est un héros, TURBULANCES espère pour lui qu’il n’en croit pas un mot.
EXTRAIT DE TURBULANCES JUIN 2005 -Luc de Laforcade-
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