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Infos > Faits divers >> L'ambulance écrase une cycliste ( 02/06/2005 )
Paola, 39 ans, se trouvait sur un le passage pour piétons, Polémique sur l'usage du Code 3
BRUXELLES Une nouvelle fois, c'est le fameux code 3 qui est au centre de la polémique. Mardi après midi, une cycliste a été écrasée par un ambulancier qui a, selon les témoins, franchi un feu rouge toutes sirènes hurlantes et feux allumés.
Autrement dit, le code 3. Mais la question qui se pose, c'est savoir si, effectivement, l'ambulancier était en mission urgente...L'expert du parquet devra le déterminer.
Il est environ 17h mardi, lorsque l'accident s'est produite sur l'avenue Houba de Strooper, à Laeken. Paola 39 ans, qui était sur son vélo, a traversé dans le passage pour piétons. C'est en tout cas ce que déclarent les témoins de l'accident . Jean-Claude, lui était à bord de son ambulance, sirène et feux allumés. toujours selon les personnes qui ont assistés à l'accident, l'ambulance, qui venait de wemmel et qui se dirigeait vers Laeken, a franchi le feu alors qu'il était rouge. Pensant être protégé par son "code 3 " ...Mais celui-ci, même s'il signale qu'il est un véhicule prioritaire, ne lui donne pas le droit de faire n'importe quoi. Comme passer un croissement ou un feu rouge sans marquer l'arrêt. Il faut que le conducteur s'assure qu'il ne présente pas un danger.
Sous le choc, Paola a été projetée à quelques mètres de distance. Elle à été transportée dans un état critique vers l'Az VUB. Quand à l'ambulancier, son permis lui à été retiré pour 24 heure.
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Infos > Faits divers >> Ambulancier récidiviste ( 04/06/2005 )
Le conducteur qui a écrasé Paola mardi a été condamnée pour escroquerie en 2000!
BRUXELLES Mardi après-midi, Paola qui se trouvait sur son vélo avenue Houba, à Laeken, a été fauchée par une ambulance privée alors qu'elle se trouvait sur un passage pour piétons. Son conducteur, Jean-Claude R., le patron de la société Gisa, a immédiatement expliqué qu'il était en droit... et donc forcément la victime en tort. Mais les témoignages donnés par différentes personnes qui ont assisté à l'accident sont loin de lui donner raison. Il semble bien que Jean-Claude, qui conduisait d'ailleurs son ambulance en code 3 (feu bleu plus sirène), ait brûlé le feu rouge sans marquer l'arrêt. Alors que Paola était transportée vers l'AZ-VUB tout proche dans un état critique, la police était venue sur place. A la demande du parquet, le permis de conduire du chauffeur de l'ambulance lui avait été retiré pour 24 heures.
Et le parquet de Bruxelles est loin d'être un endroit inconnu pour notre patron de compagnie d'ambulances privées. Disons qu'il a déjà eu quelques soucis avec la justice, il y a quelques années.
Jean-Claude R. est le patron d'une société privée offrant des services de formation et d'intervention en aide médicale urgente. En mars 1997, le tribunal de commerce de Bruxelles lui ordonnait de cesser ses activités de transport de personnes par ambulances. En 1998, le tribunal de première instance de Namur le condamnait pour l'usage d'une accréditation de la Cocof qui lui avait pourtant été retirée en 1991. Enfin, le 11 décembre 2000, le tribunal correctionnel de Bruxelles a condamné Jean-Claude à 30 mois de prison avec sursis pour escroqueries, faux et usage, coups et blessures. Il a également dû verser 500.000 francs à certains anciens étudiants qui s'étaient retournés contre lui. Sept mois plus tard, l'homme ne semble guère avoir retenu les avertissements judiciaires...
Après la chute d'un marronnier qui tua deux personnes, le vendredi 6 juillet 2001, sur la chaussée de Tervuren, Jean-Claude avait déboulé sur place à bord de son ambulance Médical team bariolée à l'américaine.
A l'époque d'ailleurs, des images filmées par nos confrères de RTL -TVi avaient montré le peu de professionnalisme de cet ambulancier, Jean-Claude, qui était vêtu d'u T-shirt et training. Une tenue tout à fait inappropriée et interdite. «Il faut des gants et une combinaison en plastique antibactérien», expliquait à l'époque Didier, un autre ambulancier (ACSA) qui estime que ce comportement jette le discrédit sur l'ensemble des ambulanciers indépendants. «Il travaille avec les hôpitaux et leurs services d'urgence, les maisons de repos et la police. Tous font appel à lui mais ignorent qu'il a été condamné et ne peut plus exercer le métier».
Didier précise néanmoins que depuis, il porte une tenue vestimentaire réglementaire mais que son comportement est loin d'être exemplaire. L'accident de ce mardi en est la preuve. «Ce soir, je vais me rendre à l'AZ-VUB, je vais rendre visite à la victime. Je vais lui apporter un bouquet de fleurs, c'est la moindre des choses».
Reste maintenant à l'expert du parquet de préciser qui est en tort dans l'accident de ce mardi. Il faudra donc déterminer si l'usage du code 3 était une nécessité ou non. Mais de toute manière, l'ambulancier aurait dû s'assurer qu'il ne représentait pas un danger pour les autres.
Emmanuelle Praet
© La Dernière Heure 2005
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