Un ado de 14 ans fauché par une ambulance
Noisy-le-Grand Un ado de 14 ans fauché par une ambulance
Un jeune de 14 ans habitant Noisy-le-Grand était dans un état très critique hier soir. La garde à vue du conducteur de l’ambulance privée qui l’a renversé mardi a été prolongée.Le garçon de 14 ans, « très violemment » percuté par une ambulance privée mardi à Noisy-le-Grand, luttait toujours contre la mort hier soir à l’hôpital de Lariboisière, à Paris (X e ). L’accident s’est produit en fin d’après-midi mardi.
La nuit est déjà tombée quand l’adolescent entreprend de traverser la route de Neuilly.
Le trafic est très soutenu sur cette longue ligne droite et il est particulièrement difficile pour les piétons de se frayer un chemin. Le garçon traverse à une intersection, quelques dizaines de mètres après la station-service, « sur le passage protégé », selon certains témoins. L’ambulance ne circule pas dans le cadre d’une intervention d’urgence et n’a pas actionné son gyrophare ni la sirène. « Elle ramenait une femme à son domicile après une séance de dialyse », précise le parquet de Bobigny.
Des tests d’alcoolémie négatifsDes automobilistes, témoins du drame, estiment que l’ambulancier « roulait un peu vite ». Pour certains, le feu tricolore est à l’orange quand il franchit l’intersection. Pour d’autres, il grille le feu rouge. Lui assure qu’il n’a commis aucune infraction. Reste que le garçon est percuté de plein fouet. Très grièvement blessé, il est rapidement pris en charge par le Samu et longuement soigné sur place avant d’être évacué vers l’hôpital Lariboisière. Depuis, l’adolescent est plongé dans le coma et ses jours sont en danger.
Les tests d’alcoolémie réalisés sur le chauffeur, interpellé aussitôt après l’accident, ont confirmé hier soir que celui-ci n’était pas en état d’ivresse. Une partie des recherches toxicologiques est aussi revenue négative. Les résultats des autres analyses, plus longues à réaliser, ne sont pas encore connus. La garde à vue de cet homme de 47 ans a été prolongée hier soir.
Les ambulances privées n’entrent pas dans la catégorie des véhicules prioritaires. S’il convient de leur faciliter leur passage lorsqu’ils utilisent leurs avertisseurs sonores ou lumineux, il n’est pas obligatoire de leur céder le passage. Par ailleurs, contrairement aux véhicules des forces de l’ordre ou des pompiers, ces engins de sociétés privées sont soumis aux limitations de vitesse.
Le Parisien