Auteur Sujet: Urgence préhospitalière - garde pour le 15 & Ambulancier "privé" sur AVP ??  (Lu 116005 fois)

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Ce qui est en cours de préparation c'est la garde H24, mais là peu d'informations filtrent !?

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Salut, à ce propos : -http://www.lamontagne.fr/editions_locales/tulle/correze_les_pompiers_lancent_un_mouvement_de_protestation


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Voilà des années que les acteurs du secours à la personne corréziens se dis-prostituent les interventions et les débats sont ardus autour des notions d'urgence et de secours à la personne.
Deux conventions ont été signées, fin février, entre les différents protagonistes, sous l'égide du préfet de la Corrèze. Sans d'ailleurs convaincre véritablement pompiers ou ambulanciers.
Les pompiers estiment, selon un tract qui sera diffusé dés aujourd'hui, que « la Corrèze privatise le secours d'urgence avec de l'argent public ».

Article publié dans le journal " LA MONTAGNE "
    Confrontés au projet de mise en place d’une garde ambulancière H24, les pompiers ne désarment pas. Leur engagement et la population « perdraient gros ».
    Les pompiers ne sont pas en récré, ils ne sont pas paranos non plus. C’est en substance la réponse de leur collectif à l’appel à l’apaisement lancé, lundi, par le préfet dans leur guerre contre l’instauration d’une garde ambulancière H24.
    Se basant sur un cahier des charges de réponse à l’urgence, soumis à l’ARS par des ambulanciers, ils s’interrogent sur sa lecture par le préfet, qui n’y voit aucune atteinte au service public du secours aux personnes.
    « Il y est fait mention de « marché », avec des pôles déterminés sur des zones ayant la plus forte activité », égrène le lieutenant Luc Massabuau, porte-parole du collectif.
    Les ambulanciers, poursuit-il, seront formés à identifier la détresse vitale, à la prendre en charge. Ils pourront procéder à des ouvertures de portes, leurs ambulances seront équipées pour répondre à l’urgence.
    « Ça, c’est notre métier ! Pourquoi tout ce matériel, ces formations si c’est pour faire du transport sanitaire ? ».
    Et tout ça, avec des moyens financiers publics : 569 ? d’indemnisation versés par la CPAM pour 12 heures de garde. « S’il y a deux millions de trop dans les caisses de l’ARS, qu’elle nous les donne, on sera encore plus performants ! ».
    « On va arriver à deux systèmes concurrents et identiques, résume le lieutenant Massabuau. Très vite, il y aura un système de trop, parce que le volume d’interventions ne va pas exploser. Et on craint que ce soit le nôtre qui saute. Pour des raisons économiques, on n’en voit pas d’autres. Et nous, on ne veut pas servir de supplétifs à des intérêts privés, avec des moyens qui pourraient nous servir à nous ».
    Il insiste : « C’est une réaction disproportionnée. Aujourd’hui, notre système est performant et on dit : « peut-être que vous l’utiliserez quand on aura sorti tous les autres moyens »… Si par malheur, ce système se met en place, à terme, il manquera beaucoup de monde dans les centres de secours. On souhaite qu’il n’y ait pas une nouvelle tempête en Corrèze, parce qu’alors, le préfet devra aller chercher des moyens en dehors de la Corrèze ».

 

et http://www.actuallytulle.fr/2011/04/13/mobilisation-des-pompiers-contre-la-privatisation-des-secours/

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La Corrèze est le département pilote pour cette réforme qui devrait être étendu à toute la France.
Malgré le coup de sifflet de notre préfet Alain Zabulon, qui est dans son rôle de représentation de l’Etat et de co-gestionnaire des services de sécurité et de secours départementaux, Le Canard n’est pas n’est pas né de la dernière pluie et se sent solidaire et impliqué dans ce mouvement.

    Le préfet Alain Zabulon a réagi, par le biais d’un communiqué hier soir, au mouvement de protestation des pompiers corréziens. Réaction explicative, mais ferme.

    Depuis samedi, les pompiers expriment leur désaccord sur le projet de création, par les ambulanciers, d’un système de garde H24 dans certains secteurs (Brive, Tulle, Objat et Uzerche).

    Le préfet re-précise d’abord le cadre d’intervention des uns et des autres, tel que défini par les ministères et paraphé par deux conventions signées, en Corrèze, en février. Le secours à personnes, soit tous les départs réflexes des pompiers sur des « situations de détresse grave » est bien défini. « Ce principe de départ immédiat constitue un des principes fondateurs du secours à personnes » insiste le préfet.
    L’autre point, plus délicat aux yeux des pompiers, est celui des urgences pré-hospitalières. Il s’agit là de transports sanitaires, effectués par les ambulanciers, mais « qui ne peuvent intervenir dans le champ de compétence » des pompiers » rappelle encore le préfet.
    Les ambulanciers mettent actuellement au point un projet de garde, qui répond « aux situations où l’absence de disponibilité immédiate d’une ambulance sur un événement qui n’est pas de la compétence du SDIS rend, par défaut, l’intervention de ce dernier nécessaire ». Cela a représenté 466 sorties pour le SDIS en 2010, sorties qui lui ont été remboursées par l’Assurance maladie.
    La permanence ambulancière, obligatoire par décret ministériel, « n’a pas vocation à intervenir sur les situations qui sont de la compétence du SDIS » répète le préfet. « La crainte d’une privatisation du secours à personnes est donc totalement infondée ».
    Alain Zabulon juge sans fondement le chiffre de 2 M? que devrait débourser l’assurance maladie pour financer la garde ambulancière. « La CNAM n’a pas pris de décision quant à ce financement, lequel serait limité à la prise en charge de quelques secteurs du département, à titre expérimental, et pour une amplitude journalière qui reste à définir ».
    Le préfet assure qu’il est de toute façon exclu que « l’assurance maladie accepte de financer des prestations qui empiéteraient sur le secours à personnes, compétence dévolue au SDIS ».
    Le préfet conclut en sifflant la fin de la récréation : « le secours à personnes est désormais défini dans notre département par des règles précises qui réaffirment sans ambiguïté le rôle premier et prioritaire du SDIS.
Le rôle des transporteurs sanitaires est lui aussi clarifié dans le sens de la recherche d’une complémentarité efficace avec le service public. C’est bien dans cet esprit que l’Etat entend mettre en œuvre ces dispositions en Corrèze.»
 

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Ben en principe, comme la généralité c'est de travailler le jour et 5 / 7jours  il est normal que les heures de nuit et de WE soient rémunérées en plus mais si tu ne fais que ce créneau horaire dans ton " job " durant ton obligation de faire 35h/semaine ne t'étonne pas si elles ne le sont pas.

sauf si on t'oblige a mettre une équipe à disposition du 15 comme cela se fait la nuit et le week end

Hors ligne Jeano 11

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Ben tu ne vas pas me dire que le personnel de cette équipe travaille 24/24, jour et nuit plus le WE sans respecter les temps de pause et le repos hebdomadaire ?
Donc si le personnel ne fait que les nuits il ne peut pas faire les jours et s'il travaille 5 jours ou 5 nuits en continu il a droit à un repos dont c'est une autre équipe, voir deux, qui va faire le WE que tu sois dans l'obligation préfectorale ou non tu es dans l'obligation de respecter le code du travail.

Hors ligne bronsky

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moi en tant que freelance, une H24 de temps en temps pas de soucis

Hors ligne Jeano 11

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moi en tant que freelance, une H24 de temps en temps pas de soucis

en free-lance, tu travailles de façon indépendante donc ce n'est pas une obligation, tu gères ton emploi du temps avec les personnels et les moyens dont tu disposes.... ce n'est que du bonus ??

est ce que je me trompe ?

Hors ligne fabio76

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juste une question pour Bronsky, c'est quoi une entreprise de transport sanitaire en free-lance?

Hors ligne bronsky

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non, je suis ambulancier free lance, j'interviens en tant qu'indépendant, je facture, je ne suis pas salarié

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en independant tu peux même faire 48 ou 136 heures a la suite,....

Hors ligne fabio76

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bronsky, tu factures quoi et à qui ?
tu parles de paiement direct au transporteur ou de ta main d'œuvre facturée à l'entreprise qui t'emploie, oups... qui fait appel à tes services ? 

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sa prestation, les heures de présence à son client

Hors ligne fabio76

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selon les infos que j'ai pu recupérer, la garde h24 n'est qu'à l'état de projet, toutefois elle ne serait pas obligatoire mais plutot basée sur le volontariat et la concertation des entreprises sur un même secteur et en fonction des vecteurs dont ils disposent... en clair cela risque d'etre compliqué et alambiqué. 
restons optimistes et positifs tout de meme.
enfin tant qu'il n'y a pas de textes officiels dument signés, on peut s'imaginer tout et surtout n'importe quoi !

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a propos de texte officiel, lisez cet article

http://www.lepopulaire.fr/editions_locales/tulle/correze_urgence_contre_transport_sanitaire_document_word_a_telecharger_@CARGNjFdJSsBEBgABB4-.html#toolbar

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I / PRE-REQUIS

Le SAMU 19 et l’ATSU 19 organisent à titre expérimental dans le département de la Corrèze, une garde ambulancière H24 de réponse à l’urgence pré hospitalière.

La participation à cette expérimentation peut se faire sous forme :
d’entreprises,
de groupement d’entreprises.

 ENGAGEMENTS

Pour répondre à cette expérimentation, l’entreprise ou le groupement d’entreprises doit s’engager à assurer la totalité de la réponse à l’Urgence du ou des secteur(s) sur la totalité de l’année : jours, nuits, samedis, dimanches et jours fériés (du 1er Janvier 2011 au 31 Décembre 2011).

La condition préalable est la participation à la garde départementale.

L’entreprise ou le groupement d’entreprises doit être équipé d’un nombre suffisant de véhicules de type B (ASSU) pour assurer l’expérimentation y compris pour pouvoir faire face aux immobilisations éventuelles (panne, sinistres, etc).
En cas d’immobilisation, le remplacement doit être immédiat.

L’entreprise ou le groupement d’entreprises doit disposer d’un nombre suffisant de personnel diplômé pour armer les véhicules toute l’année.
En cas d’absence pour tous motifs, le remplacement doit être immédiat.

II / DEFINITION

L'urgence pré hospitalière se caractérise par une situation nécessitant une prise en charge par des professionnels de santé en vue de soins hospitaliers d'urgence.

RAPPEL :
« Les ambulanciers, professionnels de santé, ont vocation à être missionnés par la régulation du SAMU-Centre 15 pour participer à la prise en charge des urgences vitales » (Référentiel commun du 09 avril 2009 et arrêté du 05 mai 2009).

Le transport sanitaire assuré par les services d'ambulances se définit comme : « tout transport d’une personne malade, blessée ou parturiente, pour des raisons de soins ou de diagnostic, sur prescription médicale ou en cas d’urgence médicale effectuée à l’aide de moyens de transports terrestres, aériens ou maritimes, spécialement adaptés à cet effet. » (art. L.6312-1 du code de la santé publique).

III / LES MOYENS MATERIELS ET HUMAINS

 VEHICULE

    Type :

La réponse à l’urgence pré-hospitalière en H24 doit s’effectuer à l’aide de véhicules gros volume de type B ou C tels que définis dans la norme NF EN 1789 et validés par le SAMU.

    Matériels embarqués :

Les véhicules seront équipés du matériel nécessaire pour l'application optimale de la totalité des compétences de l'équipe ambulancière, en vue de la prise en charge globale de tout malade, blessé ou parturiente, en tout lieu et quelle que soit la nature ou la gravité de son affection. Cet équipement est défini en annexe 3.
Le véhicule dispose d’un équipement radio ou radio-téléphonique, permettant d’entrer en contact avec le médecin régulateur, et d’une localisation GPS.
Les avertisseurs sonores et lumineux sont conformes à la réglementation en vigueur.
A bord des ambulances, les gilets fluorescents obligatoires devront permettre d’identifier l’intervenant.
La convention ATSU / CRRA 15 pourra définir un logo ou une mention à apposer sur le véhicule, indiquant qu’il répond aux sollicitations du CRRA 15.

    Hygiène :

Face aux différents risques bactériologiques rencontrés, tant pour le malade que pour le personnel intervenant, il est convenu de mettre en place différents protocoles de nettoyage et de désinfection.

Les entreprises de transports sanitaires devront pouvoir justifier à tout moment du suivi des protocoles.

Les fiches de suivi de nettoyage, inventaire et désinfection seront scrupuleusement archivées au sein de l’entreprise pour traçabilité.

    Securité :

Les véhicules seront conformes et entretenus périodiquement, les contrôles techniques seront effectués.
Le personnel utilisateur du véhicule contrôle le bon état de marche tant de l’ambulance que du matériel embarqué. Chaque entreprise devra mettre en œuvre une procédure de suivi journalier.
Les véhicules devront être munis de tout l’équipement adapté et nécessaire pour des interventions en tous lieux, même en cas d’intempérie (neige, verglas, etc.).

 PERSONNEL

Dans le cadre de l’activité professionnelle, le port de la tenue professionnelle est obligatoire. Celle-ci est définie dans le règlement intérieur commun aux pôles H24.

IV / L’ORGANISATION DE LA REPONSE A L’URGENCE PRE HOSPITALIERE

Dans un souci de réactivité et de qualité de la prestation délivrée, l’entreprise ou le groupement d’entreprises d’ambulances privées s’organisent pour assurer une réponse 24 heures sur 24.

Dans le département, il peut être distingué deux types de réponse :
la réponse par le biais de la garde départementale couvrant les nuits, samedis, dimanches et jours fériés, complétée en dehors de ces périodes, par l’ensemble des entreprises agréées
la réponse par le biais d’une organisation en H24, 7J/7 mise en place principalement pour assurer la réponse aux urgences vitales.

La garde départementale organisée actuellement sur 11 secteurs est maintenue, son objectif principal est d’assurer la Permanence Des Soins (P.D.S). Cependant, dans les zones non couvertes par la garde d’urgence H24 et à la demande du médecin régulateur du CRRA 15, elle peut participer à la prise en charge d’une urgence pré hospitalière. Les véhicules utilisés dans ce cadre pourront être de type A à condition d’être équipés du matériel réglementaire pour effectuer ce type de mission d’urgence.

La garde H24 d’urgence pré hospitalière est organisée autour de pôles définis dans ce cahier des charges, son objectif principal étant de répondre aux urgences vitales pré hospitalières et uniquement sur demande du médecin régulateur du CRRA 15. Elle devient à ce titre un partenaire privilégié des 3 SMUR du département notamment dans les transferts médicalisés longues distances et extra départementaux.

Dans tous les cas, ces deux types de réponse se font sur la décision et sous la responsabilité du médecin régulateur du SAMU Centre 15.

Durant les périodes de garde, l’organisation H24 peut être utilisée en complément de la garde départementale ou la garde départementale peut être utilisée en complément de l’organisation H24 (filet de sauvegarde).

L’association des transports sanitaires d'urgence présente une organisation répondant aux besoins de l’urgence pré hospitalière et propose au délégué territorial de l’ARS, sur la base du volontariat et en supplément de la garde départementale. Un tableau engageant l’entreprise ou le groupement d’entreprises est établit pour l’année

Une indemnité de permanence sera versée par la CPAM de la Corrèze pour chaque permanence de 12H00 effectuée. Son montant, son mode de calcul et son paiement seront définis dans l'annexe tarifaire N°9.


V / LES POLES POUR LE H24

 IMPLANTATION / LOCALISATION

Le choix des pôles est déterminé par :
le nombre d’habitants,
le nombre d’interventions sur les secteurs actuels,
la distance et l’éloignement d’un SMUR et/ou d’un centre hospitalier.

Pour l’expérimentation, il a été décidé d’implanter une ASSU en H24 sur les sites stratégiques suivants : Brive, Tulle, Objat et Uzerche.
En fonction de l’expérimentation, d’autres sites pourront être mis en place, notamment Ussel et Meyssac/Beaulieu.
La localisation du pôle H24 doit être définie pour chaque site stratégique de façon à desservir la plus grande partie de la population avec un délai d’intervention n’excédant pas 30 minutes, hors circonstances exceptionnelles.
Cette localisation du pôle dans un lieu stratégique agréé par l’ARS permet aux équipages de garde de garantir au CRRA 15 une intervention immédiate, inférieure à 3 minutes.
L’organisation mise en place est précisée en annexe 1.
Le nombre de véhicules par pôle sera défini en annexe 2.

 ORGANISATION 
Le pôle doit être une structure opérationnelle destinée à héberger :
   - le personnel,
   - les véhicules.

Cette organisation doit faire l’objet d’un règlement intérieur commun pour tous les pôles H24.

Le local H24 doit être équipé de moyens de communication (en téléphone fixe) nécessaires à la réception des appels du CRRA 15.

Deux modes de transmission des missions sont possibles :
   - le mode principal,
   - le mode de secours.

* Le mode principal

Ce mode doit privilégier la transmission numérique ou « papier ». Le CRRA 15 ou le coordonateur ambulancier envoie un ordre de mission sur papier afin d’éviter la reprise manuelle des coordonnées et consignes, ce qui apporte un gain de temps.

* Le mode de secours

Ce mode permet de rester joignable en cas de problèmes (coupure d’électricité, dysfonctionnement du réseau téléphonique, etc). Le CRRA 15 ou le coordonateur ambulancier doit pouvoir contacter le pôle par un autre moyen (radio ou téléphone GSM par exemples).

Le pôle doit être autonome, y compris pour la réception des appels, même en cas de coupure d’électricité ou d’un quelconque dysfonctionnement.

VI / LA FORMATION

La formation continue concerne :
 le ou les coordonnateurs ambulanciers,
 les personnels des entreprises.

Concernant les personnels des entreprises ou du groupement d’entreprise, la formation professionnelle continue est imposée annuellement par le présent cahier des charges, pour les personnels ambulanciers participants à la réponse ambulancière aux demandes de l’urgence pré hospitalière.

La formation continue est organisée sous l’autorité de l’ATSU. Le contenu pédagogique est élaboré en concertation avec le CESU.
Au terme de chaque année, le CESU délivrera à chaque personnel une attestation de participation.

L’A.T.S.U et l’ARS auront autorité pour contrôler que tous les personnels des entreprises ont suivis cette formation. Le manquement à cette obligation sera porté à la connaissance du sous-comité des transports sanitaires.

Les thèmes de formation seront définis en coordination entre le CESU et l’ATSU en fonction des besoins exprimés. Les thèmes retenus s’imposeront aux entreprises.

L’organisation annuelle des formations définira :
 Le ou les thème(s),
 Le temps de formation annuel (pouvant varier d’une année à l’autre) qui sera au minimum de 14 heures,
 Le rythme de formation.

L’objectif général de cette formation est de permettre aux personnels des entreprises ou du groupement d’entreprises qui participent à la garde H24, d’identifier une détresse vitale et de la prendre en charge de façon rapide et adaptée et de transmettre un bilan pertinent au médecin du CRRA 15.

En l'absence d'aide ou de financement institutionnel, cette formation est à la charge financière de l’organisation H 24

VII / LE COORDONNATEUR

 LOCALISATION :

Le coordonnateur ambulancier sera localisé au SAMU-Centre 15 de 20h à 8h00 et sur une plateforme de coordination ambulancière de 8h00 à 20h00 avec un numéro unique dédié. Il s’engage à coordonner pour l’ensemble des ambulanciers du département.
 STATUT ET RESPONSABILITES :

Le coordonnateur ambulancier est salarié du SAMU-Centre 15 ou de l’ATSU ou d’une plateforme de coordination ambulancière selon sa localisation.
Selon le cas, il est placé sous la responsabilité hiérarchique et juridique du SIBTU ou de l’ATSU.
L’ATSU ou la plateforme de coordination ambulancière assure le financement de ce coordonnateur par l’intermédiaire de l’organisation H24.
Il est placé sous l’autorité médicale directe du médecin régulateur dont il doit respecter les directives. A cet effet, le responsable du CRRA 15 élabore et met en oeuvre les procédures écrites précisant la répartition des tâches et les processus de traitement des appels en fonctions des différents cas qui peuvent se présenter.
D’une façon générale, il faut privilégier une mutualisation de moyen entre le CRRA 15 et les ambulanciers, dans la réflexion sur l’organisation du système.

Le coordonnateur ambulancier a un devoir de confidentialité tant au niveau de sa mission qu’en ce qui concerne l’ensemble des informations recueillies dans le cadre de son activité.
Au titre de cette mission, l’ATSU contracte une assurance en responsabilité civile la couvrant dans son activité de coordination.
Le coordonnateur ambulancier doit avoir un niveau de formation adapté à la spécificité de son emploi.

 MATÉRIELS DE GESTION OPÉRATIONNELLE :

Conformément à la convention SAMU19 / ATSU19 du 18 Février 2011, le coordonnateur ambulancier bénéficie d’outils informatiques (matériel + logiciel de gestion des ambulances privées) nécessaires à son activité et fournis par l’ATSU, le SIBTU ou la plateforme de coordination ambulancière pendant la période expérimentale.

Les moyens de communication entre le CCRA et l’organisation H24 sont fournis par l’ATSU.

Le coordonnateur reçoit en temps réel les fiches d’intervention émanant du CRRA 15 sur écran informatique.

Cette fiche doit comporter :
les nom et prénom de la victime, l’adresse de l’intervention avec toutes les précisions recueillies par le permanencier. Exemple : 3ème maison sur la gauche après le panneau « XY » à la sortie du village,
la nature de l’intervention (malaise, chute, TA, relevage, etc) et si possible la pathologie (personne inconsciente, plaie, fracture, etc),
l’heure d’appel,
l’appelant (tiers, médecin, voisin, etc) et son numéro de téléphone,
le numéro de l’intervention,
les moyens engagés en complément et/ou sur les lieux (médecin, SMUR, SDIS, gendarmerie, police, etc).

Le matériel doit permettre :
de visualiser en temps réel la disponibilité ambulancière sur la zone géographique de l’expérimentation et de donner instantanément au CRRA 15 le délai de départ du véhicule et le temps approximatif d’arrivée sur les lieux,
de déclencher instantanément le véhicule et lui transmettre la fiche de départ reçue par le CRRA 15
d’informer le CRRA 15 d’une éventuelle carence,
d’obtenir la traçabilité de tous les appels (heure d’appel, heure de départ du véhicule, heure d’arrivée sur les lieux, heure de départ CH, heure de la médicalisation, heure d’arrivée CH),
de pouvoir établir des statistiques mensuelles et annuelles (carences, délai moyen de départ et d’arrivée sur les lieux, nombre d’intervention par site, nombre de médicalisation, nombre d’intervention sans transport suite à personne décédée, laissée sur place, refus de transport, etc).

Ce dispositif opérationnel doit permettre le transfert d’un appel direct du patient vers le médecin régulateur (conversation à trois).
Un enregistreur de communication (téléphonique, radio, etc) est nécessaire.
Ce dispositif doit être autonome et fonctionner même en cas de coupure temporaire d’électricité. Il faut donc prévoir un groupe électrogène, des batteries supplémentaires, etc.

VIII / LES MOYENS DE COMMUNICATION ET DE DECLENCHEMENT

Le CRRA 15 et/ou le coordonnateur ambulancier doit connaître en temps réel la disponibilité des vecteurs ambulanciers et leur position géographique au moyen d'un système de géolocalisation.

Ce système doit permettre :
   - la lisibilité en direct de la position géographique des vecteurs
   - la traçabilité a posteriori des mouvements des vecteurs
   - l'état de disponibilité des vecteurs

 Déclenchement des moyens ambulanciers

Le CRRA 15 et/ou le coordonnateur ambulancier ayant connaissance des vecteurs ambulanciers opérationnels les missionne par les moyens prévus à cet effet.
Le schéma prévoit soit le contact direct avec les équipes intervenantes, soit le contact avec les structures de coordination de ces équipes.

Les moyens permettent obligatoirement :
- le contact vocal direct
- la confirmation en temps réel de la bonne réception et de l'acceptation de la mission
- la traçabilité phonique horodatée
- la sécurisation du système, notamment une couverture de réseau constante et claire, un relais par groupe
 électrogène ou par batterie, des lignes dédiées.

 Déroulement de l’intervention

Suite à un appel du centre 15, l’équipe ambulancière par l’intermédiaire de son dispositif signale son départ. Elle informe le CRRA 15 et/ou le coordonnateur ambulancier de son arrivée sur les lieux.
Le message d’ambiance (si nécessaire) et le bilan seront transmis au CRRA 15 et/ou au coordonnateur ambulancier par téléphone. En cas de défaillance téléphonique, ils pourront être transmis par radio.
Lorsque l’équipe ambulancière quitte les lieux et qu’elle se présente au service des urgences, elle en informe le CRRA 15 et/ou le coordonnateur ambulancier par l’intermédiaire de son dispositif, ou le cas échéant par téléphone.
A l'issue de l'intervention, l’équipe ambulancière se déclare disponible par l’intermédiaire de son dispositif ou le cas échéant par téléphone.

 Le matériel de communication

Le matériel (téléphone, géolocalisation, PDA) est fourni et financé par l’ATSU. Le dispositif radio 150 MH est fourni par le CRRA 15. La maintenance et le financement du matériel, à la charge du CRRA 15, de l’ATSU ou de la coordination de régulation privée, seront traités par convention.

IX / LES ENGAGEMENTS DES INTERVENANTS

Les entreprises ou le groupement d’entreprises participant à l’expérimentation s’engagent à respecter le présent cahier des charges et sont responsables de sa bonne application.
Elles s’engagent également à respecter le règlement intérieur commun aux pôles H24.


X/ LA COMMISSION D'ÉVALUATION ET D’APPLICATION

  Composition
L'évaluation et les dysfonctionnements rencontrés lors de l’application du présent cahier des charges seront traités par une commission d'évaluation et d'application composée par :
Le président de l’ATSU signataire du cahier des charges (ou son représentant),
3 membres de ou des ATSU signataires du cahier des charges (désignés par leur bureau), l’affectation des sièges est proportionnelle à leur représentativité,
Le médecin directeur du CRRA 15 ou son représentant,
Le Secrétaire Général du SIBTU siège du CRRA 15 ou son représentant,
Le directeur de la caisse primaire d'assurance maladie, siège de la commission de concertation des transports sanitaires, ou son représentant,
Le délégué territorial de l’ARS ou son représentant.

 Rôle
Cette commission est informée de l’application et de l'évolution du dispositif, des difficultés rencontrées, des dysfonctionnements et de tous manquements aux principes généraux posés par les textes réglementaires et législatifs en vigueur énoncés dans le préambule et du respect du présent cahier des charges.

Elle vérifie que les entreprises ou groupement d’entreprises répondent au présent cahier des charges.

 Fonctionnement

Dans un objectif de montée en puissance du dispositif, cette commission se réunira  au moins 1 fois par trimestre.
Elle pourra être convoquée de manière ponctuelle en cas de nécessité à la demande du président de la ou d’une des ATSU signataires ou du directeur général de l’ARS.
La commission peut à tout moment proposer une sanction contre une entreprise défaillante, selon une échelle définie par le sous-comité des transports sanitaires.
Dans les cas de faits graves, cette commission pourra demander à l’ARS une mesure de suspension conservatoire dans l'attente de l'avis du sous-comité des transports sanitaires.
Dans l’attente de la décision, le Président de l'ATSU peut à titre conservatoire la prendre seul, et la maintenir jusqu'à consigne contraire formalisée par l'autorité de tutelle, et sous la responsabilité de cette dernière.
La commission doit transmettre à l’ARS tout manquement au présent cahier des charges, qui invitera le sous-comité des transports sanitaires à statuer sur les suites à donner.
L’entreprise, qui ne respecte pas les conditions de réponse à l’urgence définies dans le présent cahier des charges, est responsable.

ANNEXE 1 - CARTE DEPARTEMENTALE / COUVERTURE H24
(pour info)
ANNEXE 2 - NOMBRE DE VEHICULES / COUVERTURE H24
(pour info)

ANNEXE 3 - L’EQUIPEMENT DE L’AMBULANCE

Les Ambulances doivent être équipées du matériel suivant répartis en différents kits :

 d’une Trousse bilan,
 d’un kit Oxygénothérapie,
 d’un kit Hémorragies
 d’un kit Plaies et Brûlures,
 d’un kit Perfusion (en option),
 d’un kit Mater,
 d’un Kit Pédiatrique,
 d’un kit Immobilisation,
 d’un Kit Protection et sauvetage,
 d’un Kit Divers.

Elles devront également disposer :
d’un défibrillateur externe automatisé (avec ciseaux type JESCO, 2 rasoirs jetables, 5 compresses en sachets individuel, 3 compresses alcoolisées, 2 paires d’électrodes),
d’un moniteur multiparamètres (optionnel), de fiches bilan.

Le matériel doit être facilement accessible et conditionné dans des sacs à dos ou trousses de secours portables.
A chaque prise en charge, l'équipe ambulancière doit se présenter auprès de la victime avec le matériel permettant de réaliser sans délais :

Un bilan clinique,
Une réanimation cardio pulmonaire avec défibrillateur automatique externe,
Une libération des voies aériennes supérieures par aspiration,
Une immobilisation de la colonne cervicale,
Le traitement d'une hémorragie.

COMPOSITION DES DIFFERENTS KITS

TROUSSE BILAN
- stéthoscope
- tensiomètre manuel
- tensiomètre automatique (optionnel)
- oxymètre
- thermomètre : thermoscan
- lecteur de glycémie
- lampe diagnostic
- 1 paire de ciseaux type JESCO (optionnel)

KIT OXYGÉNOTHÉRAPIE
- 1 bouteille 0² fixe (3 m3) (optionnel)
- 2 bouteilles 0² portable (1 l min)
L’installation fixe et mobile doit disposer de dispositif de distribution permettant  le branchement d’une tubulure de masque ainsi que d’une prise multi-broche permettant le branchement d’un respirateur.
- 3 masques haute concentration adulte
- 2 masques moyenne concentration adulte
- 2 lunettes adulte
- 1 masque haute concentration pédiatrique
- 1 lunette pédiatrique
- 1 masque nébulisateur adulte
- 1 masque nébulisateur pédiatrique
- 1 insufflateur manuel adulte avec ballon réserve
- 1 masque de taille: 3, 4, 5
- 1 insufflateur enfant avec ballon réserve
- 1 masque de taille: 1,2
- 1 insufflateur nourrisson avec chaussette d’oxygène
- 1 masque de type : 0
- 3 canules oropharyngées, tailles : 3, 4, 5
- 1 canule oropharyngée : 00, 0, 1, 2 
- 1 masque facial avec arrivée d’oxygène et tubulure
- 1 embout de ventilation bouche à masque avec entrée oxygène
- 1 aspirateur de mucosité électrique, autonome portable avec cordon d'alimentation 12v, 220

KIT HEMORRAGIES
- 2 paires de gants non stériles Tailles : petit, moyen, grand
- 2 pansements stériles absorbants (dits américains) : 20 x 40 cm ou 4 pansements de 10 x 20 cm
- 2 bandes velpeau de 5 cm
- 2 bandes velpeau de 10 cm
- 1 coussin hemostatique d'urgence
- 1 lien large ou un garrot artériel
- 1 couverture isothermique à usage unique

KIT PLAIES ET BRULURES
- 2 rouleaux de sparadrap : larg. 2cm
- désinfectant non iodé conditionné en dosette de 5 ml pour un volume minimal de 50 ml
- 20 compresses stériles 7,5 x 7,5
- 1 champ stérile pour brûlé 75*75
- 1 drap stérile pour brûlé 2mx1
- 4 bandes de gaze de 5 cm
- 4 bandes de gaze de 10 cm
- 2 paires de gants stériles usage unique
- 5 paires de gants non stériles Tailles : petit-moyen-grand
- 1 récipient pour réimplantation maintenant la température interne à 4°C pendant au moins 2H00

KIT PERFUSION
- 2 Tegaderm ou 2 opsite (optionnel)
- 2 garrots (optionnel)
- cathéters : 2 rose + 2 bleu + 2 vert (optionnel)
- 2 tubulures (optionnel)
- 2 désinfectants (Alcool + Bétadine) (optionnel)
- sparadrap (optionnel)
- 3 paires de gants stériles (optionnel)
- 2 compresses sèches (optionnel)
- 2 compresses chargées (optionnel)
- 2 sérums physio 500 cc (optionnel)
- 4 litres de soluté (optionnel)
- 2 supports soluté

KIT MATER
- 2 paires de gants stériles Tailles : petit, moyen, grand
- 2 casaques à usage unique
- 2 charlottes à usage unique
- 2 paires de lunettes de protection
- 1 champ stérile 75 x 75
- 10 compresses stériles
- 2 clamps barr stériles
- 1 sonde aspiration NN
- 1 paire de ciseaux stériles
- 1 drap isothermique pédiatrique
- 2 sacs poubelles de 20 litres minimum

KIT PEDIA
- 1 dispositif fixé au brancard permettant le sanglage adapté d'un enfant de 1 à 12 ans
- 1 nacelle avec harnais et filet anti-éjection  pour un enfant de moins de 1 an qui doit être arrimé au brancard
- 1 thermomètre normal et hypothermique (à gallium)
- 1 bonnet en jersey pour nouveau-né
- 1 couverture isolante en aluminium (taille nouveau-né et pédiatrique), sac polyéthylène
- sondes pédiatriques d’aspiration de différents calibres
- lunettes à oxygène pour nouveau-né et nourrisson
- attelles pédiatriques pour membres inférieurs et supérieurs
- 1 matelas à dépression pédiatrique
- 1 collier cervical pédiatrique multi-positions ou 1 collier cervical Taille: enfant, nourrisson

MATERIEL IMMO
- brancard principal/support brancard
- matelas immobilisateur à dépression
- chaise portoir avec une sangle de maintien
- portoir de type cuillère avec sangles de maintien
- plan dur avec sangles de maintien intégrales type araignée (optionnel)
- immobilisateur de tête universel pour plan dur (optionnel)
- 3 colliers cervicaux adulte (petite, moyenne, grande) ou 2 colliers cervicaux adulte multi-positions
- 2 attelles modulables ou à dépression Membres supérieurs (bras et avant-bras)
- 2 attelles modulables ou à dépression Membres inférieurs
- 1 attelle thoraco-abdominale (optionnel)

PROTECTION ET SAUVETAGE
- 1 triangle de pré-signalisation
- 4 cônes de Lübeck rétractables (optionnel)
- gilets de signalisation jaunes avec inscription au dos « AMBULANCE » 1 par personnel embarqué
- 1 coupe ceinture – brise vitre
- 1 extincteur
- 2 lampes frontales (optionnel)
- matériel de nettoyage et de désinfection immédiate du matériel et du personnel
- matériel de protection contre l’infection : 2 casaques à usage unique + 2 charlottes + 2 protèges chaussures ou 2 combinaisons intégrales à usage unique + 2 paires de lunettes de protection + 2 masques de type FFP2 à usage unique
- nécessaire pour ouverture de porte : 2 paires de gants de manutention, 1 pied de biche, 1 marteau, 1 burin, 1 pince coupe boulon (optionnel)

DIVERS
- 5 sucres emballés individuellement
- bloc-notes + crayon + feutre indélébile
- champs papier
- 2 matériels de couchage
- 1 couverture bactériostatique
- 1 drap à usage unique pour brancard
- 2 entraves de poignets pour patient agité
- 1 planche de réa
- 1 pince à échardes
- 1 paire de ciseaux universel « bouts mousse »
- 5 épingles à nourrice
- 1 lampe
- 5 sacs poubelles
- 1 haricot
- 1 bassin
- 1 urinal
- 5 sacs vomitoires
- 5 paires de gants chirurgicaux stériles
- 100 paires de gants non stériles à usage unique
- 1 container à aiguilles usagées
- documents cartographiques
- GPS

ANNEXE 3.1 - LA FICHE BILAN
( à élaborer en partenariat )

ANNEXE 4 - BALISAGE DES INTERVENTIONS SUR LA VOIE PUBLIQUE

Les véhicules seront équipés de quatre cônes de signalisation de couleur orange et blanc et de deux triangles de signalisation.
Le véhicule équipé de bandes réfléchissantes à l’avant et à l’arrière stationné sur la voie publique avec les signaux lumineux en fonctionnement (feux de couleur bleu et orange) sert alors de balisage de l’intervention.
En amont de l’intervention, pour protéger les ambulanciers lors de la prise en charge ou signaler un véhicule immobilisé sur la chaussée en sortie de courbe, quatre cônes de signalisation seront installés sur la chaussée.

ANNEXE 5 - LA SIGNALISATION DES VÉHICULES :

Les ambulances qui participent à l'UPH sous l'autorité du CRRA du SAMU, seront signalées par le marquage réglementaire ainsi que des bandes réflectorisées conformes aux normes NF EN 1789 et le code de la route.

Les seules mentions complémentaires autorisées seront l'inscription « ASSU » ou « ambulance de secours et de soins d'urgence » ainsi que l’appartenance à l’ATSU.
Le cahier des charges ATSU / CRRA 15 pourra définir un logo ou une mention à apposer sur le véhicule, indiquant qu’il répond aux sollicitations du CRRA 15.

ANNEXE 6 - LA TENUE VESTIMENTAIRE DE L’AMBULANCIER

Dans le cadre de l’activité professionnelle, les ambulanciers porteront une tenue adaptée et exclusive à l’exercice et à l’image de la profession, pouvant être personnalisée par entreprise.
Celle-ci devra permettre :
 l’identification de la profession d’ambulancier,
 l’identification de l’entreprise,
 l’identification de l’intervenant (ou un numéro de matricule) et sa fonction.

La tenue peut être composée au minimum :
 d’un haut adapté à la saison (tee-shirt, polo, pull ou saharienne),
d’un pantalon,
 d’une parka ou d’un blouson de protection contre les intempéries,
 de chaussures fermées à semelle plate,
 d’un casque de sécurité avec lunettes de protection (possibilité de disponibilité dans les ambulances).

La couleur dominante est le bleu et/ou le blanc pour la parka ou le blouson.
Le jaune fluorescent avec des bandes réflectorisées peut être intégré au vêtement.
Cette tenue sera adaptée pour des interventions en milieu rural, sur des lieux de travail, chantiers, ou des manifestations sportives etc…
L’entreprise de transport sanitaire terrestre tient à la disposition des personnels un ou plusieurs changes.

ANNEXE 7 - LA FORMATION

Cette formation professionnelle continue est obligatoire annuellement pour les personnels intervenants dans le cadre de l’urgence pré-hospitalière.
Une attestation de formation sera remise à l’ambulancier ayant suivi les modules de formation.
Toute absence à l’un des modules ou une formation incomplète par une absence temporaire donnera lieu à la non validation de la formation.
L’ensemble des personnels ambulanciers DEA devront impérativement recevoir annuellement un recyclage
Les ambulanciers sortant d'une formation initiale sont dispensés durant l'année qui suit leur formation.
Cette formation est financièrement aux frais de l’entreprise.

ANNEXE 8 - FRAIS DE FONCTIONNEMENT COORDONNATEUR AMBULANCIER

Investissement matériel :
Afin de mettre en place un dispositif efficace, il y a lieu de doter le coordonnateur ambulancier d’outils permettant d’une part de communiquer avec la régulation SAMU centre 15 et d’autre part de gérer le trafic ambulanciers privés.

Le poste de travail comprend :
le logiciel de traitement des données et de régulation,
la licence cartographique,
l’interfaçage ATSU / CRRA 15,
le serveur,
les moniteurs,
une unité de sauvegarde,
un antivirus,
un firewall,
un onduleur,
une carte 4 voies analogiques et une licence a capella pour mise en disponibilité ou en indisponibilité par téléphone,
installation, configuration, formation.
Afin d’être géo localisable, chaque véhicule doit être équipé d’un dispositif de communication :
montage de boîtiers avec antennes GPS et modem.
Le dispositif nécessite :
la mise en place d’une ligne ADSL avec IP fixe et de 2 lignes RTC (abonnements et communications),
la mise en place d’un contrat de maintenance informatique,
la location du système de géo localisation avec carte SIM opérateur, abonnement DATA 5 Mo et PDA communiquant,
l’embauche de 6 coordonnateurs ambulanciers,
la fourniture des repas, des tenues et l’ensemble des moyens généraux nécessaire au bon fonctionnement des coordonnateurs.

ANNEXE 9 - OUVERTURE DE PORTE OU EFFRACTION D’UN DOMICILE

1er cas de figure : l’équipage ambulancier se présente à un domicile où la victime est à l’intérieur :
 - cette personne parle et ne présente pas de détresse vitale.
Toutes les solutions sont mises en œuvre pour faire ouvrir la porte sans effraction : recours à la régulation du Centre 15, à Corrèze Télé Assistance, aux voisins, à la famille, à un serrurier, etc).
S’il n’y a aucune possibilité pour faire ouvrir la porte : procéder à l’ouverture.
 - cette personne parle ou non et un signe de détresse vitale est ressenti : prévenir la régulation du Centre 15. La police ou la gendarmerie sont prévenus par le Centre 15 ou le coordonnateur ambulancier. Procéder à l’ouverture par effraction avant l’arrivée des représentants de l’ordre publique dans le cadre de l’assistance à personne en danger.

2ème cas de figure : l’équipage ambulancier se présente devant un domicile pour lequel une tierce personne à demander des secours sans avoir pu communiquer avec la ou les personnes susceptibles d’être à l’intérieur. Aucun signe ne permet de ressentir une urgence : appeler le Centre 15. Une demande d’intervention de la police, la gendarmerie ou un officier d’Etat civil est faite par le Centre 15 ou le coordonnateur. L’ouverture par effraction sera faite qu’après l’arrivée sur les lieux des représentants de l’ordre publique.

3ème cas de figure : l’équipage ambulancier se présente, le matériel armé dans l’ASSU ne permet pas d’ouvrir par effraction l’habitation : prévenir le Centre 15 et demander un renfort en précisant les moyens à engager, ouverture simple, sauvetage par l’extérieur nécessitant une échelle, etc. Prévenir la police, la gendarmerie ou un officier d’Etat civil.

En règle générale, tous les moyens sont recherchés pour éviter une effraction et tout est mis en œuvre pour effectuer le moins de dégât possible à l’habitation.
La sécurisation des lieux après une effraction est du ressort de la police, de la gendarmerie ou de l’officier d’Etat civil.
L’équipage ambulancier peut quitter les lieux dès leur arrivée.
 

Hors ligne jp77

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Oui, il faut surtout lire le cahier des charges, cela est très intéressant pour les ambulanciers de CORRÈZE, formation continue obligatoire et puis cela sera une vrais reconnaissance de notre métier et savoir faire, en principe ils auront le droit d'intervenir sur les avp, avoir du matériels... le tout sous forme de kits, .....
à voir si cela viendra sur toute la FRANCE  ::)

Hors ligne SPP 63

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Je pense qu'à mon avis tu dois te tromper concernant les AVP.