Auteur Sujet: Urgence préhospitalière - garde pour le 15 & Ambulancier "privé" sur AVP ??  (Lu 115993 fois)

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 ;D merci jeanno  .
hélas la source de rentabilité est toujours là !! mais jusqu'où ira la marge des actionnaires (et de leurs bénéfices !) cela dépendra de la volonté de nos dirigeants politiques à établir des règles strictes d'intérêt général plutôt que de favoriser le capital et la spéculation 8)
Effectivement les grosses structures augmentent leurs parcs d'ASSU permettant ainsi d'avoir des véhicules performants de disponible rapidement grâce à leur géolocalisation via les logiciels de facturation .
Actuellement le déremboursement du TAP favorise les ets à investir dans ce domaine... exemple d ets  transformant leurs agréments vsl en ambulances . quand on sait que 1heure de médicalisation représente 190 euro ...(facturation sur le budget de l'hôpital et non sur la cpam)

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les gros groupes qui existent dans le milieux ambulancier n'ont, pour l'instant, pas fait de tord à la victime.

bien au contraire ( matériel plus récent, formation continue,...)

je pense que comme toute les entreprises privées si tu ne fais pas de la qualité tu fais faillite ?

 


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carrefour a dit ca aussi !!! y a plus de petit commerce maintenant

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oui je pense que tu as raison, dans quelques années il n'y auras plus de petites entreprises d'ambulance,...

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les gros groupes qui existent dans le millieux ambulancier n'ont pour l'instant pas fais de tord a la vicitme

En fait on en sait rien, personne n'a étudié la chose. Ce serait d'ailleurs très difficile.

je pense que comme toute les entreprises privées si tu ne fais pas de la qualité tu fais faillite

Je ne sais pas, bouffe t'on mieux chez mac do que dans la petite brasserie du coin de la rue ? Les fruits sont ils meilleurs chez leclerc que chez l'épicier du quartier ?


Pour reprendre l'analogie avec l'hospitalisation privé, le problème c'est que ces grands groupes fonctionnent avec des subsides publiques, et qu'ils selectionnent des patients ou des interventions qui par définition doivent être rentables.
Exit donc l'égalité d'accès au soins.

Le problème aussi, c'est que parfois pour augmenter leurs marges, certains n'hésitent pas à prendre des libertés avec la sécurité du patient.

Et leur poids économique (ainsi que leurs appuis politiques) leur permet une certaine impunité.

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j'espére que ça ne sera pas comme ça plus tard

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Je l'espère aussi.

Je pense que c'est en grande partie aux ambulanciers de s'approprier fortement leur avenir par la création d'un syndicat professionnel ou d'une société savante (en collaboration avec les autres professionnels de santé et d l'urgence) garant de leurs bonnes pratiques.

C'est à eux de garantir la qualités des soins qu'ils prodiguent, en veillant à ce que des objectifs comptables ne soient pas l'alpha et l'omega de leur profession.


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tout a fait d'accord

la victime avant tout

Nickos

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Pourquoi s'enflammer quand il existe des exemples à la porte de chez nous !!! La Suisse et plus particulièrement Genève où 65% des urgences préhospitalières tout types de missions sont gèrés par des privés !!!

Ce canton est un véritable modèle à suivre, les privés sont liés avec le 144 par contrat de prestation avec un lourd cahier des charges à respecter de manière stricte sous peine de lourdes sanctions en cas de manquement.

Qu'attendons nous pour appliquer ce qui se fait déjà très bien ailleurs plutôt que de vouloir réinventer la roue ?

C'est certain qu'en fonction des régions il va falloir bien cadrer, car nous sommes dans un système ambulancier fédéral, par chez moi sur le 44, les ambulanciers sont dans les "starting block" pour intervenir sur de l'avp, formations, matos, géoloc samu, motivations, délais rapides etc... par contre dans d'autres départements que je ne parlerais pas, ça me laisse perplexe.

A l'image de la Suisse, je pense que tout les services d'ambulances intervenants sur des missions d'urgences devrait être sous contrôle d'un directeur médical.

1 médecin par service qui détermine le degré de compétences des ambulanciers. Déjà ce type de garde fou serait, selon moi indispensable.

Le médecin responsable serait impliqué dans la formation et le recrutements des ambulanciers.

Ce serait un progrès formidable, d'autant que beaucoup de doc' trouvent ce type d'idée pertinente.

Hors ligne Jeano 11

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J'ai trouvé ces deux livres, quelqu'un les a t il lu ? Ont ils un intérêt pour le métier d'ambulancier ? etc ...
Cet ouvrage déchiffre le réseau de l'urgence en France, son organisation et ses modes d'action. Il examine ainsi la totalité des acteurs de santé engagés dans la chaîne de survie, la logistique des moyens d'intervention et leur optimisation.
L'ouvrage comprend :
- l'histoire de la médecine d'urgence en France ;
- les textes réglementaires et le rôle du Samu ;
- les principes et l'organisation de la régulation médicale ;
- les Smur et Smur pédiatriques ;
- la comparaison des systèmes français, européen et américain ;
- des exemples de prise en charge : arrête cardiaque et polytraumatisé ;
- la médecine de catastrophes ;
- l'afflux de victimes à l'hôpital : le « Plan Blanc » ;
- les recommandations pour les salles d'accueil des urgences vitales et la prise en charge des patients en état grave.
L'outil idéal pour parfaire ses connaissances du maillage de l'urgence en France et perfectionner ses interactions avec tous les acteurs des urgences préhospitalières.





Basé sur le concept de l'apprentissage par résolution de problème, cet ouvrage unique en son genre, propose de revoir sur un ton informel l'ensemble des situations d'urgences rencontrées en pratique pré hospitalière.

Plus de 75 études de cas, authentiques dans leur grande majorité, et 1500 questions permettent au lecteur de faire la corrélation entre l'anatomie, la physiologie, la physiopathologie et les signes et symptômes présentés par le patient.
Dix sept chapitres traitent de l'ensemble des urgences fréquentes et de sujets plus rares comme les urgences endocriniennes, hématologiques ou gastro-intestinales.

Enfin, deux chapitres uniques sont consacrés aux armes de destruction massive et à la gestion de la scène d'intervention. Une synthèse en début de chaque chapitre présente le thème abordé et apporte des bases théoriques. Les études de cas qui suivent permettent une mise en situation immédiate.

Le contenu, remis à jour en 2005, repose sur les études et les protocoles thérapeutiques les plus récents et encourage le lecteur à devenir un « solutionneur de problèmes » en l'aidant à hiérarchiser les informations, plutôt qu'à apprendre par cœur de grandes quantités d'informations.
Chaque cas comporte 12 à 20 questions ciblant au plus près la situation, leurs réponses, ainsi que le devenir du patient permettant de disposer d'un feed-back immédiat.

Adapté aux besoins des intervenants et aux réalités du terrain, Urgences préhospitalières s'adresse, dans un format convivial et concis, à l'ensemble des acteurs de l'urgence médicale préhospitalière, qu'ils soient ambulanciers diplômés, sapeurs pompiers, médecins urgentistes ou médecins généralistes confrontés de manière occasionnelle aux situations d'urgence, infirmiers ou encore paramédicaux.

Traduction et adaptation par Georges Brand du Mosby's Paramedic Refresher and Review. A case studies approach (2nd edition).

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La Suisse et plus particulièrement Genève où 65% des urgences préhospitalières tout types de missions sont gérées par des privés !!!

Ce canton est un véritable modèle à suivre, les privés sont liés avec le 144 par contrat de prestation avec un lourd cahier des charges à respecter de manière stricte sous peine de lourdes sanctions en cas de manquement.

Qu'attendons nous pour appliquer ce qui se fait déjà très bien ailleurs plutôt que de vouloir réinventer la roue ?


Est ce que cela coûte globalement moins cher que chez nous ?
Est ce qu'ils ont des meilleures résultats ?

Les particularités géographiques, fiscales, démographiques, sanitaires... du canton de Genève sont elles transposables à notre territoire ?

Quel est l'intérêt de privatiser notre système de secours préhospitalier ?

Nickos

  • Invité
Ce que j'avance n'est pas celui de privatiser le secours préhospitalier, mais de prouver que des services privés sont tout à fait capable, s'ils s'en donnent les moyens (personnels formés et matériels adéquats) d'assurer toutes les missions d'urgences, en complémentarité des moyens publics existants, contrairement à ce que certains affirment mettant les ambulanciers au rang d'hérétiques.

Nous sommes dans une mutation de génération d'ambulanciers, il reste encore du ménage à faire dans quelques départements, mais d'autres sont totalement opérationnels n'attendant qu'une seule chose : une mise en commun des moyens et des compétences.

Pour répondre à ta question, pour bien connaitre le territoire Genevois, de nombreuses particularités sont transposables à notre territoire... sans avoir forcément des ambulanciers paramédicaux, sans coûter plus cher, avec de meilleurs résultats pour le préhospitalier Français.

Après c'est le travail du législateur.  ???

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sans avoir forcément des ambulanciers paramédicaux, sans coûter plus cher, avec de meilleurs résultats pour le préhospitalier Français.

Vous avez les sources ?

Ce que j'avance n'est pas celui de privatiser le secours préhospitalier, mais de prouver que des services privés sont tout à fait capable d'assurer toutes les missions d'urgences, en complémentarité des moyens existants, contrairement à ce que certains affirment mettant les ambulanciers au rang d'hérétiques.

Heu, oui, mais non, ça n'a aucun rapport (enfin pas forcément).

Le problème n'est pas de confier des missions assurées actuellement par des SAP à des ambulanciers, mais de confier une mission de service publique à des société privées (qui n'en doutons pas, seront des groupes internationaux puissant et "multitaches" comme Veolia ou autre).

Nickos

  • Invité
Mes sources sont simples, il suffit d'appliquer l'exemple Californien, où les ambulanciers interviennent sous la casquette EMT sur des ambulances bls et si nécessaire demande le renfort d'un paramedic intervenant avec son propre véhicule d'inter ( sorte de vli ) qu'est ce qui change ? vous me direz pas grand chose par rapport à la France sauf que les privés et public bossent main dans la main et ce sur tout type d'inter. Niveau coût, rien ne change, même tarif sécu en appliquant ce type de mode opératoire.

Qui est gagnant tout tout ça ? le patient.

Aux états unis par exemple, "AMR" un des principaux service ambulancier est privé, tout comme "rural métro" et la qualité du service est présent, en Europe "Falck" ne fais pas honte au secteur privé, ces derniers sont des services ambulanciers avant tout et non des groupes multitaches.

Si le législateur défini des règles strictes où est le problème si le patient est pris en charge dans des conditions optimales ?

Mais bon, c'est la définition que je trouve la plus idéale pour améliorer la prise en charge de nos patients, raccourcir les délais et dévellopper un maillage efficace en mettant tout le monde à contribution.

Après pour la suite...  ;)

Hors ligne loulig

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Qui est gagnant tout tout ça ? le patient.

Oui, c'est très joli, mais il faut prouver que le patient Californien a plus de chance de survie que le français grace à son système de secours pré hospitalier.

Ce qui n'est pas le cas (surtout s'il n'a pas de mutuelle).

Vous affirmez que :
pour bien connaitre le territoire Genèvois, de nombreuses particularités sont transposables à notre territoire... sans avoir forcément des ambulanciers paramédicaux, sans coûter plus cher, avec de meilleurs résultats pour le préhospitalier Français.

Je veux bien vous croire, mais il faut le prouver, il ne suffit pas de le dire pour que ce soit vrai.