Auteur Sujet: Consommation d'alcool en mission de secourisme ?  (Lu 10356 fois)

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Hors ligne ebracame

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Consommation d'alcool en mission de secourisme ?
« le: 30 juin 2005, 11:53:35 »
Bonjour,
Je recherche tous les textes (TDD/POS – de loi) relatif a la consommation d’alcool en mission CRF.
 
Il y a-t-il quelqu’un qui peut me renseigner ?  ???


Merci

Hors ligne Laurent

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Re : Consommation d'alcool en mission de secourisme ?
« Réponse #1 le: 30 juin 2005, 12:07:32 »
Tu vas tout simplement, si tu es secouriste CRF, voir le règlement des équipiers Ou mieux si tu as accès à l'intranet CRF tu regardes dans la rubrique TDD, tout y est.
Pour info le consommation d'alcool en mission ou autres substances illicites est strictement interdite.
cependant l’alcool au volant est réprimé depuis 1965 et la consommation d’alcool sur les lieux de travail est réglementée depuis 1973.

Il existait dans l'ancien Code du travail cet Article L232-2
(Loi nº 73-4 du 2 janvier 1973 Journal Officiel du 3 janvier 1973 en vigueur le 23 novembre 1973)
(Abrogé par Ordonnance nº 2007-329 du 12 mars 2007 art. 12 I Journal Officiel du 13 mars 2007 en vigueur au plus tard le 1er mars 2008)

Il est interdit à toute personne d'introduire ou de distribuer et à tout chef d'établissement, directeur, gérant, préposé, contremaitre, chef de chantier et, en général, à toute personne ayant autorité sur les ouvriers et employés, de laisser introduire ou de laisser distribuer dans les établissements et locaux mentionnés à l'article L. 231-1, pour être consommées par le personnel, toutes boissons alcooliques autres que le vin, la bière, le cidre, le poiré, l'hydromel non additionnés d'alcool.

Il est interdit à tout chef d'établissement, directeur, gérant, préposé, contremaitre, chef de chantier et en général, à toute personne ayant autorité sur les ouvriers et employés, de laisser entrer ou séjourner dans les mêmes établissements des personnes en état d'ivresse.


Hors ligne ebracame

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Re : Consommation d'alcool en mission de secourisme ?
« Réponse #2 le: 30 juin 2005, 12:14:02 »
Moi je le sais tres bien que c'est strictement interdit.
Le probleme est que quand j'en parle on me dit montre moi les textes !!!

Hors ligne duffydeuf

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Re : Consommation d'alcool en mission de secourisme ?
« Réponse #3 le: 30 juin 2005, 12:39:45 »
La encore...

On te dis montre-moi le texte et d'un autre coté il y a trop de textes... Bref ; inverse la question.

La consommation d'alcool en DPS est strictement interdite... montre moi les textes qui l'autorise  ;)
Mais, personne n'a refusé un petit verre ; 1 seul  ;D  d'apéritif proposé par l'organisateur de telle ou telle manifestation, ce qui (en principe) n'altère en rien ta perception et tes capacités à intervenir.... quoi que  ::)

Tout dépend de la quantité (+ de 2 = danger) mais il faut être plus que raisonnable.


Nico

Ambu17

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Re : Consommation d'alcool en mission de secourisme ?
« Réponse #4 le: 30 juin 2005, 12:52:53 »
Et puis quand tu t'engages sur un DPS, te rends tu compte de ton comportement sur le DPS en tenue de secouriste, c'est aussi l'image de la Croix-Rouge Française que tu engages  :o  donc un secouriste " alcoolisé " ou " dopé " ça n'a jamais fait une bonne image...

Hors ligne ebracame

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Re : Consommation d'alcool en mission de secourisme ?
« Réponse #5 le: 30 juin 2005, 14:28:45 »
A vrai dire, j’ai déjà cherché sur intranet et sur le yahoogroupe publications. Mes recherches (ou devrai je dire nos recherches car nous somme deux) sont resté infructueuses. Dans la quantité, mes yeux sont peut être passer a coté.
Dans le règlement d’équipier, il parle seulement du comportement général et nulle part de consommation d’alcool (ou d’autre produits d’ailleurs).

Zébu ! Hic ?

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Re : Consommation d'alcool en mission de secourisme ?
« Réponse #6 le: 30 juin 2005, 22:15:32 »
Le minimum de conscience est de ne pas boire d'alcool en poste de travail.

Attention aux idées fausses :

    Boire un verre d’alcool permet il de se réchauffer  ::)
L’ingestion procure une réconfortante sensation de brûlure car les vaisseaux sanguins se dilatent, mais la chaleur s’échappe très rapidement de l’organisme. A terme, la température corporelle va donc s'abaisser.
    Après avoir consommé de l’alcool on peut avoir la sensation d’être réchauffé, mais ce n’est qu’une impression. La consommation d’alcool dilate les vaisseaux sanguins à la surface du corps, ce qui libère de la chaleur.
Le consommateur qui a alors l‘impression de se réchauffer peut courir un risque d'hypothermie en ne se couvrant pas assez par exemple. La température du corps a en fait baissé (Elle diminue d’un demi degré pour 50 g d’alcool consommé). La sensation de chaleur disparaitra dès que les vaisseaux sanguins ne seront plus dilatés se qui entrainera une sensation plus forte du froid et invitera à boire un autre verre d'alcool...  Les personnes ayant beaucoup bu risquent l’hypothermie. Celle-ci peut être mortelle.  :-\

    Boire un grog ou un vin chaud n’est il pas nocif  ::)
    Lorsque l’alcool est mélangé à une boisson chaude, en plus de la sensation de chaleur, l’alcool peut donner l’impression au consommateur de le désaltérer alors qu’au contraire l’alcool va le déshydratait en le faisant uriner d’avantage.

En bref, l’alcool ne réchauffe pas et déshydrate. Pour avoir chaud, couvrez-vous le corps et surtout la tête, buvez des boissons chaudes (sans alcool) et limitez les efforts en plein air !

manualex44

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Re : Consommation d'alcool en mission de secourisme ?
« Réponse #7 le: 01 juillet 2005, 20:43:03 »
La réponse a pourtant été donnée. Dans le règlement intérieur des équipiers c'est écrit !!!

Soumis à l’obligation de préserver la santé et la sécurité des travailleurs, afin de prévenir tout risque d’accident provoqué par l’alcool dans le cadre du travail, l’employeur peut en interdire ou limiter la consommation dans l’entreprise.

Cette interdiction ou limitation peut prendre la forme soit d’une mention dans le règlement intérieur, soit d’une note de service.

Les effets de l’alcool sont bien connus. Seulement un ou deux verres peuvent modifier la capacité de travail : temps de réaction plus long, champ visuel rétréci, capacités d’apprentissage et de mémorisation altérées, baisse de la vigilance, prise de risques inconsidérée, voire même accident de travail ou de la route.
L'alcool, persona non grata au travail ?
Article R4228-20 du Code du Travail ( même bénévole lorsque tu fais un DPS tu effectues un travail )
Modifié par DÉCRET n°2014-754 du 1er juillet 2014 - art. 1

Aucune boisson alcoolisée autre que le vin, la bière, le cidre et le poiré n'est autorisée sur le lieu de travail pour les repas ou collations.
Lorsque la consommation de boissons alcoolisées, dans les conditions fixées au premier alinéa, est susceptible de porter atteinte à la sécurité et la santé physique et mentale des travailleurs, l'employeur, en application de l'article L. 4121-1 du code du travail, prévoit dans le règlement intérieur ou, à défaut, par note de service les mesures permettant de protéger la santé et la sécurité des travailleurs et de prévenir tout risque d'accident. Ces mesures, qui peuvent notamment prendre la forme d'une limitation voire d'une interdiction de cette consommation, doivent être proportionnées au but recherché.

Que boire sur son lieu de travail ?

« A la santé du confrère qui nous régale aujourd'hui. Pas d'eau ! Pas d'eau ! Pas d'eau… » ... paroles d'un hymne typographique qui s'entonne le verre à la main précisent que « ce n'est pas de l'eau de rivière/Encor' moins de celle du puits » que l'on arrose un événement d'entreprise.

Et pourtant, l'eau est la boisson qui coule de source sur les lieux de travail.

L'article R4225-2 du Code du travail précise que « les employeurs doivent mettre à la disposition des travailleurs de l'eau potable et fraîche pour la boisson ». Il revient au chef d'entreprise d'encadrer « les pots de l'amitié » en « incitant à l'offre des boissons non alcoolisées et à la modération sur les autres ». Par ailleurs, il lui revient également de rappeler « l'interdiction de boissons alcooliques dans les distributeurs automatiques ».

Contrôle de l’alcoolémie au moyen d'un éthylotest :
Le contrôle de l’alcoolémie ne constitue pas un acte médical et peut être réalisé par l’employeur. Celui-ci est toutefois strictement encadré car il ne peut être systématique et n’est admis que s’il est prévu par le règlement intérieur.
Pour que la clause soit licite, deux conditions doivent être respectées :
- Recours limité ; le recours à l’alcootest doit être limité aux salariés dont le travail est de nature à exposer les personnes ou les biens à un danger.
- Garanties ; Le recours à l’alcootest doit être assorti de garanties pour le salarié, notamment la présence d’un tiers et la possibilité d’une contre-expertise.