Salut
Je pense que tu parles des ex -> afcpsam/ cfapse/ cfapsr...
http://www.secourisme-pratique.com/pages/format/articles/equiv.htmCe qui doit être, si je ne me trompe pas :
BSB & AFPS = PSC.1 Prévention et Secours Civiques de niveau 1
PSE 1 (Premiers Secours en Equipe de niveau 1) = AFCPSAM
PSE 2 (Premiers Secours en Equipe de niveau 2) = CFAPSE (+PSR?)
Que valent mes souvenirs ?
http://deuns.chez.com/ps/anc_dipl.htmlSi vous vous posez la question de la validité du diplôme, c'est que vous n'êtes pas adhérent d'un association de secourisme, ni secouriste sauveteur du travail (SST), donc que vous n'avez pas pratiqué depuis plus de 11 ans. Il faut savoir que l'essence de l'intervention en tant que sauveteur (premier témoin) n'a pas changé :
1. Analyser la situation, les risques ;
2. Protéger du suraccident ;
3. Alerter les secours ;
4. Faire les gestes de première urgence.
ce que l'on appelait à l'époque «faire le PAS» (protéger, alerter, secourir). Les points 1 à 3 n'ont pas changé, et le faire, c'est déjà énorme !
Par contre, le point 4 peut faire peur :
«Saurai-je encore quoi faire ? Est-ce que je ne vais pas aggraver l'état de la victime ?»
Bien entendu, l'idéal est de passer l'attestation de formation aux premiers secours ( AFPS ou mieux le PSC.1 Prévention et Secours Civiques de niveau 1 ). Le PSC1 est la formation de base de premiers secours. Ces initiales signifient Prévention et secours civiques de niveau 1. Elle a pour but de préparer le plus grand nombre de citoyens aux rudiments de premiers secours. Cette formation s'adresse à tous ceux et celles qui veulent connaître les rudiments de premiers secours et, accompagnée de recyclages réguliers (non obligatoires), cette formation est suffisante pour intervenir dans la plupart des situations d'urgence.
Cette formation remplace depuis le 1er août 2007 l'AFPS.
Les gestes ont évolué, notamment grâce aux progrès de la médecine, aux retours d'expérience et aux études comparatives avec les autres pays. Cependant, l'accident peut très bien arriver là tout de suite.
Pensez bien que dans les cas GRAVES, rien n'est pire que de ne rien faire :
* une hémorragie reste une hémorragie, la perte abondante de sang est toujours aussi mortelle, et les techniques d'arrêt marchent toujours (et qu'importe si l'on ne sait plus reconnaître une hémorragie veineuse d'une artérielle, la distinction a maintenant disparue car elle est inutile) ;
appui direct avec la main, point de compression, garrot, tout est bon pour éviter une mort certaine ;
* une personne qui s'étouffe risque toujours de mourir par manque d'air, même si l'on ne souvient plus bien de la manœuvre d'Heimlich, on ne risque rien à l'essayer (alors que si l'on ne fait rien, on regarde la personne mourir) ;
* une personne inconsciente (qui ne bouge pas, ne parle pas, ne réagit pas à une question simple et un ordre simple) et qui respire risque toujours de mourir étouffée (par la chute de la langue en arrière, par le contenu de l'estomac qui se vide lentement dans le fond de la gorge), il faut donc toujours la tourner sur le côté (position latérale de sécurité, PLS) afin qu'elle puisse continuer de respirer ; même si vous ne vous souvenez plus exactement de la technique, c'est le résultat qui compte ;
* une personne qui ne respire pas va toujours de mourir de manière certaine avant l'arrivée des secours si l'on ne fait rien, le bouche-à-bouche associé au massage cardiaque est la seule manière de donner une chance de survie, alors même si c'est un peu loin, n'hésitons pas.
Dans les autres cas, ma foi, cela peut attendre l'arrivée des secours, rassurer et couvrir la victime en attendant, empêcher les témoins de la bouger ou de la faire boire, sont des gestes simples et toujours efficaces.