Auteur Sujet: Différents types d'enregistrement d'assossiations de " secourisme " !  (Lu 13046 fois)

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Hors ligne sanouk

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Bonjour à toutes et à tous,

Ayant un litige avec une association de secourisme qui visiblement n'est pas déclarée en préfecture  ::) j'aimerais savoir comment faire pour savoir si celle ci est enregistrée comme association de secourisme reconnu par l'état ?
Si celle-ci n'est ni reconnu d'état ni connu des services de la préfecture, est ce grave ?
Si oui que dois-je faire  ?
merci par avance de m'apporter vos conseils qu'ils soient professionnels ou non,

cordialement

Hors ligne Sylv1radio

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bonjour,
je pense que si elle n'est pas reconnu elle n'a pas le droit d'exercer.
Je me trompe ? (y a t'il des "juriste" dans le coin ?)

Sinon pour te répondre essaye de demander directement en préfecture ... c'est le moyen le plus simple et le plus direct.

Hors ligne sanouk

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merci beaucoup
je suis preneur d'autres avis ^-^

Hors ligne ToTo CRF626

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Pour qu'une asso de secourisme puisse faire des postes de secours (DPS) elle doit avoir un agrément de la sécurité civile  ^-^ si elle n'en a pas ... elle est dans l'illégalité totale.

Pour la mise en place des DPS, les organisateurs doivent faire appel aux seules associations agréées.

Hors ligne cricri66

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Toutes associations, peu importe sa nature, doit être déclarée en préfecture, avec dépôts des statuts qui la régissent, les membres de son comité, etc... mais il y a exception :

L'Association de fait  8)
Le fait de ne pas déclarer une association est autorisé par la loi. Mais une association qui n'est pas déclarée n'a pas la personnalité morale, ce qui engendre plusieurs conséquences juridiques importantes à prendre en compte dans la gestion de l'association :
- les biens censés lui être transmis en pratique relèvent en vérité de la propriété indivise des membres ;
- les actes passés au nom de la structure (et notamment les contrats passés avec les tiers) ne lient que les personnes qui les concluent ;
- il lui sera également impossible de demander le versement de subventions.

Néanmoins, une association même non-déclarée peut percevoir licitement les cotisations de ses membres. Le recours à une simple association de fait peut donc s'avérer suffisant lorsque le fonctionnement et les activités de l'association s'inscrivent dans un cercle restreint de personnes et nécessitent peu de moyens financiers.
Source : -http://droit-finances.commentcamarche.net/contents/1372-comment-creer-une-association-guide-pratique

Hors ligne Ancien membre

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Bonsoir,
pour information, Toute association ne doit pas obligatoirement être déclarée, on parle alors d'association de fait, mais elle n'est pas capable d'avoir un compte bancaire et n'est pas une personne morale ( source : loi 1901 )
IL existe deux principaux types d’associations :
- l’association « simple », non déclarée en préfecture, a une existence juridique, mais ne peut posséder de patrimoine ni agir en justice ;
- l’association déclarée en préfecture a la personnalité juridique. Elle peut donc posséder un patrimoine et agir en justice. Certaines d’entre elles disposent du statut particulier d’associations reconnues d’utilité publique par décret en Conseil d’État. Leur objet est jugé d’intérêt général (ex : lutte contre certaines maladies). Cette reconnaissance leur permet de recevoir des dons et des legs, mais elles doivent en contrepartie présenter de sérieuses garanties et sont soumises à un contrôle administratif plus strict, notamment de la part de la Cour des comptes.

Concernant le cas des asso de secourisme, la déclaration en préfecture est obligatoire, ainsi que l'agrément de sécurité civile, faute de quoi l'association et ses dirigeants peuvent être poursuivis pour usurpation de qualité et abus de confiance ( entre autre).

Hors ligne Jeano 11

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Je vous propose ces infos issues des sites ci-après :
-http://www.associations.gouv.fr/191-creer-votre-association.html
-http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/citoyen/participation/association/comment-peut-on-creer-association.html
-http://vosdroits.service-public.fr/associations/F3109.xhtml

Une association c'est une entité morale à but non lucratif,  ^-^ vous pouvez commercer avec une association mais l'argent doit servir uniquement à l'association et pas à votre profit personnel.

Une association loi 1901 doit remplir plusieurs conditions :

- être composée d'au moins deux personnes ;
- doit avoir un autre but que de partager des bénéfices. De plus, l'activité de l'association ne doit pas enrichir directement ou indirectement l'un de ses membres.
 
Contrairement à ce qu'on pourrait croire :

- l'association n'a pas besoin d'être déclarée : une association non déclarée est appelée une association de fait ;
- il n'est pas obligatoire que l'association soit administrée par un bureau ou par un conseil d'administration ;
- un mineur non émancipé peut adhérer à une association et même en créer une ;
- une association peut générer des bénéfices, mais la finalité de ces bénéfices est réglementée ;
- une association peut fonctionner sur un mode horizontal : il n'est pas nécessaire d'avoir une structure hiérarchisée (président/trésorier/secrétaire).
- le seul poste obligatoire au sein d'une association loi 1901 est celui du responsable face à la loi (administrateur ou encore nommé président, directeur, ou autre… (cf. Art. 5 de la loi 1901)).

Le régime fiscal des associations est un régime de non lucrativité entraînant l'exonération des impôts commerciaux (TVA, impôt sur les sociétés, taxe professionnelle). Toutefois il existe de nombreuses situations d'exception à cette non imposition.

A priori, une association est à but non lucratif. Mais son régime fiscal peut être requalifié par l'administration fiscale, ou un tribunal, en association à but lucratif.
Elle perd alors ses avantages fiscaux, se retrouve pratiquement avec les astreintes fiscales des sociétés commerciales mais conserve le statut juridique d'association et donc la capacité juridique restreinte.

Quels sont les critères qu'il convient de prendre en compte pour apprécier si une association peut être ou non soumise à ces impôts ? (réf. : instruction no 170 du 15 septembre 1998 - DGI) À cette fin, il convient de procéder à l'analyse suivante :

1- Examiner si la gestion de l'organisme est désintéressée (chapitre premier - section 1) ;

l'organisme est géré et administré à titre bénévole par des personnes n'ayant elles-mêmes, ou par personne interposée, aucun intérêt direct ou indirect dans les résultats de l'exploitation ;
l'organisme ne procède à aucune distribution directe ou indirecte de bénéfice, sous quelque forme que ce soit ;
les membres de l'organisme et leurs ayants-droit ne peuvent pas être déclarés attributaires d'une part quelconque de l'actif, sous réserve du droit de reprise des apports.
Si la gestion est intéressée, l'organisme est nécessairement soumis aux impôts commerciaux.
2- Si la gestion est désintéressée, examiner si l'organisme concurrence le secteur commercial (chapitre premier - section 2 - A) ; Est-ce que le public peut indifféremment s'adresser à une structure lucrative ou non lucrative ? (s'apprécie en fonction de la situation géographique de l'organisme)

S'il ne concurrence pas le secteur commercial et que sa gestion est désintéressée, l'organisme n'est pas imposable.

3- S'il concurrence le secteur commercial, examiner si l'organisme exerce son activité selon des modalités de gestion similaires à celles des entreprises commerciales (chapitre premier - section 2 - B). Pour cela, quatre éléments doivent être pris en compte, mais leur importance dans l'appréciation de la « commercialité » n'est pas la même. Ainsi, il convient d'étudier dans l'ordre décroissant : le « Produit » proposé par l'organisme, le « Public » qui est visé, les « Prix » qu'il pratique et la « Publicité » qu'il fait (règle des « 4 P »).

produits : les produits (biens ou services) ne sont pas disponibles auprès d'entreprises lucratives ou le sont de façon non satisfaisante ;
public : les services ou les biens vendus doivent toucher un public qui ne peut normalement pas obtenir le même service ou bien, par exemple des personnes indigentes, chômeurs, familles monoparentales ou personnes dépendantes ;
prix : les prix sont inférieurs à ceux du marché (mais on peut toujours invoquer un motif de différenciation — réelle ou fictive — de la prestation) ;
publicité : l'association n'a pas recours à la publicité (la distinction entre publicité et information du public — expression en principe synonyme ! — est pour le moins floue, cela dit…).
Ce n'est que s'il exerce son activité selon des méthodes similaires à celles des entreprises commerciales, que l'organisme sera soumis aux impôts commerciaux de droit commun.

Les points 1 à 3 doivent être examinés successivement.

Attention, les associations qui exercent leur activité au profit d'entreprises sont, dans tous les cas, imposables sur les bénéfices commerciaux.

Une association qui ne répondrait pas à ces critères devrait alors être fiscalisée et être donc soumise aux impôts commerciaux. Certaines personnes (y compris dans des administrations chargées de conseiller les particuliers) considèrent parfois que la constitution d'une association permet de « tester » une activité avant de fonder une entreprise (l'association serait donc un « ballon d'essai ») ; cela n'est pas toujours vrai, l'association serait soumise à

l'impôt sur les sociétés en cas de bénéfice ;
un impôt forfaitaire annuel si son chiffre d'affaire dépasse 76 224 euros ;
la TVA si son chiffre d'affaire dépasse 76 224 euros pour la vente de biens, de prestations de restauration ou d'hébergement, ou 26 680 euros pour toutes autres activités de services ;
la taxe professionnelle, sauf franchise de 38 112 euros.
L'entreprise créée ultérieurement ne pourrait pas récupérer de façon simple - légalement - l'activité de l'association (et notamment pas le matériel). Il serait plutôt indiqué de créer une « Société en participation » (SEP) afin de tester un marché, plutôt qu'une association.

Une association ne distribue pas les bénéfices qu'elle peut faire, mais elle les conserve en réserves : c'est le critère de non lucrativité. La différence importante est que celui-ci ne peut en aucun cas être distribué à l'ensemble ou à une partie de ses membres.

Les dons à une association reconnue d'intérêt général donnent droit à une réduction d'impôt. Celle-ci est de 60 % pour les dons faits par des entreprises et de 66 % pour les dons des particuliers (75 % dans le cas des associations dites « Coluche »).

Une association ayant un employé se voit automatiquement inscrite au registre Sirene (tenu par l'Insee) par le Centre de formation des entreprises (CFE) des Impôts, et se voit donc attribuer un numéro Siren ; les associations payant des impôts ou recevant des subventions de l'État doivent demander cette inscription auprès du CFE. À terme, il est probable que toutes les associations reçoivent un numéro Siren en raison de la mise en place du fichier national informatique Waldec.

Hors ligne Ancien membre

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merci jeano pour le texte de loi 1901 ^^