Bonsoir Marylin.
1/ NON
2/ il est bien entendu que dans une assoc' de secourisme, hormis dans la valise médecin, présente dans le VPSP, aucun médicament ne doit être présent.
Les seuls médicaments que nous ayons le droit d'administrer c'est l'O2 et les sucres en morceau ?!.
Je ne comprend pas le " à la porté d'enfants" ? depuis quand les enfants ont accès à notre matos ?
Questions juridiques > Le secouriste et les médicaments :
Les médicaments sont en France strictement encadrés, ce qui n’est pas sans conséquence pour les équipes de secours.
L’idée répandue dans le grand public selon laquelle le secouriste peut délivrer un médicament est donc erronée. Ce principe général connaît toutefois des exceptions... plus d'infos sur
http://www.secourisme.net/spip.php?article377Rappel :Les secouristes ne sont pas pharmaciens, et s’ils l’étaient, il est évident que ni le véhicule de premiers secours ni la tente du poste de secours ne sont ni des officines ni des pharmacies à usage intérieur.
Outre la contravention aux dispositions du code de la santé publique, le secouriste qui délivre un médicament met en péril la santé de la victime concernée. En effet, les conditions de stockage dans une malle ou un véhicule de secours ne peuvent garantir une conservation normale du produit (variations de température, d’humidité, poussière, suivi rigoureux des dates de péremption...) En outre, le secouriste ne possède pas la qualification requise pour repérer les problèmes liés à l’usage du produit et conseiller la personne concernée.
Pourtant, il n’est pas rare de voir les caisses de secours des secours renfermer quelques tubes de pommade ou d’antalgique. L’argument parfois avancé par les intéressés est que ces produits sont délivrés sans ordonnance et que leur utilisation en secourisme n’excède pas la pratique du « bon père de famille » qu’ils peuvent en faire à la maison. Il convient toutefois d’objecter que le fait que le médicament est vendu sans ordonnance ne supprime en rien l’obligation de le voir délivré en officine sous le contrôle d’un pharmacien. Par ailleurs l’usage familial diffère de l’usage secouriste, puisqu’au sein de la famille on utilise le médicament pour soi ou un proche dont on connaît bien l’état de santé et les allergies éventuelles. Ce n’est pas du tout le cas pour une victime dont on ne sait rien a priori.
Exceptions à la règle générale d’interdiction :ange:
Le référentiel national des dispositifs prévisionnels de secours prévoit que les équipes de secouristes doivent détenir certains produits qui sont des médicaments, par exception à la règle générale exposée ci-dessus.
Il s’agit notamment :
- d’un kit « accident d’exposition au sang » [8] ;
- de solution hydro-alcoolique,
- de flacons d’antiseptique monodose à usage cutané,
- de solution physiologique,
- de chlorhexidine aqueuse,
- d’oxygène médical.
S’agissant de médicaments à part entière, ces produits doivent être conservés soigneusement dans des conditions permettant de garantir leur intégrité. Un suivi rigoureux des dates de péremption doit être organisé par les responsables de l’unité secouriste. Les modalités d’utilisation doivent être connues des secouristes, qui doivent lire et connaître les notices des produits.
Aucun produit autre que ceux prévus par cette règle d’exception ne peuvent être ni stockés ni délivrés au public.