Il y a certainement un problème de reconnaissance.
Les secouristes sont pris pour les petits bras gentiment amateurs du système de santé.
Le niveau de professionnalisme des secouristes associatif n'a pourtant rien à envier aux autres acteurs du pré hospitalier.
Beaucoup d'organisateurs font appel aux AASC pour déployer le parapluie. Mais renâclent à y consentir le budget afférent.
La qualité du travail des AASC intéresse peu de monde. On leur demande juste d'être là, mais de se faire discret de préférence.
Quant aux victimes, combien de remerciement pour combien d'insultes ? Effectivement, c'est marquant de se faire remercier par une victime tellement c'est rare.
Pour pas mal, les secours sont un du. C'est une prestation comme une autre, qu'on consomme et qu'on jette. Le secouriste n'a pas à être remercie, il est là, il fait son taff.
Le lot commun, c'est quand même le mec bourré qui t'insulte parce que tu veux lui prendre une tension ...
Les histoires de chefs ceci et chef cela ... Ben c'est aussi et surtout une obligation réglementaire.
Gérer un poste de secours c'est gérer un territoire, des équipe fixes et mobiles, un flux de victime aléatoire. C'est travailler en lien avec l'organisation, la sécurité, parfois les forces de l'ordre ou les secours publics, ... Tout en anticipant une situation dégradée.
Alors c'est vrai, il y a beaucoup de chef (équipe, tente, poste, PC, ...). Mais c'est pas franchement pour se faire mousser, c'est un impératif organisationnel. Comme dit intense, si ton dispositif est pas carré avec une chaine de commandement suffisante, ça part en couille avant même que tu l'ais vu venir.
Pour les effectifs, là encore il y a un GNR et un RIS. Ce n'est pas la kermesse, ce sont des textes réglementaires qui imposent le nombre de secouristes sur le dispositif.