S.O.S. 112 - Urgence - Secours

DOCUMENTATION & FORMATION => Base documentaire => Discussion démarrée par: Jeano 11 le 10 février 2014, 20:24:09

Titre: L’infarctus du myocarde !!
Posté par: Jeano 11 le 10 février 2014, 20:24:09
L'infarctus du myocarde se définit comme la nécrose d'une partie des cellules du coeur en raison d'un arrêt de l'apport en oxygène. Lorsqu'une ou plusieurs artères coronaires se bouchent, les cellules ne sont alors plus oxygénées, souffrent et finissent par mourir.

L'infarctus du myocarde se manifeste par des douleurs thoraciques brutales, des irradiations dans le bras gauche et aux mâchoires, un essoufflement, une pâleur, des nausées ou encore des sueurs. Lorsque de tels symptômes sont ressentis, il faut agir vite et appeler le 15 ou le 112 depuis un téléphone portable.

... chez l'homme :
La douleur thoracique représente la manifestation typique de l'infarctus du myocarde. Cette douleur survient dans la poitrine, le cou, la mâchoire, l'épaule, le bras ou le dos. Elle apparaît brutalement. Elle ne disparaît pas au repos. La douleur peut se prolonger quelques minutes ou quelques heures.

Elle provoque l'étrange sensation de recevoir un poids ou une barre dans la poitrine. Elle peut ressembler à un pincement ou une forte pression. Son intensité varie d' un degré minime jusqu'à la violente douleur -
Symptômes :
- difficultés respiratoires.
- nausées et vomissements.
- forte transpiration.
- sensation d' angoisse et d'oppression.
- température un peu élevée.

Citer
J’ai ressenti de violentes douleurs d’estomac jusqu’au niveau du cou. Je n’ai pas pensé un seul instant que je pouvais être en train de faire un infarctus du myocarde. Au contraire, j’ai imaginé devoir passer une nouvelle gastroscopie.

... chez la femme : 
Parfois, on passe plus de temps chez les femmes que chez les hommes avant de reconnaître et de traiter un infarctus du myocarde, car les symptômes sont souvent moins explicites que chez les hommes.

Alors, pensez aussi à l’éventualité d’un infarctus du myocarde en présence des signes suivants :
• Sensation de faiblesse d’origine indéterminée,
- nausées,
- vomissements violents,
- difficultés à respirer,
- fatigue profonde,
- douleurs dorsales ou au sommet de l’abdomen.
• Il ne subsiste parfois que quelques symptômes "classiques":
- violente oppression et douleurs dans la poitrine à type de pincement,
- serrement et brûlure (de durée supérieure à 15 minutes), souvent associées à des difficultés à respirer et à une angoisse de mort.
  Éventuellement, irradiations de la douleur dans toute la poitrine, en direction des deux épaules, des bras, du cou, du maxillaire inférieur ou de la partie supérieure de l’abdomen.

Chaque minute compte pour déboucher la ou les artères obstruées lors d'un infarctus. Le délai moyen entre le diagnostic de l'infarctus au cours de l'électrocardiogramme et la mise en œuvre des traitements est de 90 minutes.
Les personnes présentant un haut risque cardio vasculaire et leur entourage doivent avoir le réflexe d'appeler le 15 ou le 112 sur un portable, lorsque surviennent des manifestations évocatrices d'un infarctus.

Agissez sur vos habitudes alimentaires
Vous présentez des facteurs de risque cardiovasculaire ; vous pouvez agir sur certains pour prévenir l'infarctus du myocarde.

Vous avez présenté un infarctus du myocarde, agir sur vos risques cardiovasculaires est tout aussi important : vous diminuerez ainsi le risque de survenue d'autres manifestations cardiovasculaires (récidive d'infarctus, artérite des membres inférieurs, accident vasculaire cérébral).

Agissez sur vos habitudes alimentaires.
Vous n'avez pas besoin de suivre un régime strict pour vous éloigner des maladies cardiovasculaires. Il vous suffit de suivre quelques conseils diététiques de base.
Adoptez un régime alimentaire équilibré.
Mangez du poisson, des viandes blanches, des fruits, des légumes et privilégiez l'huile d'olive. Évitez la charcuterie et les viandes rouges en excès.
Méfiez-vous des plats préparés (industriels) et mijotés en sauce. Ils sont souvent riches en sucres, graisses et sel. Dans la mesure du possible, préparez vous-même vos plats. Privilégiez une cuisson à la vapeur plutôt qu'au beurre ou en friture.
Attention au grignotage en dehors des repas !
Veillez à manger de tout et de façon équilibrée pendant les repas pour ne pas ressentir de sensation de faim.
Modérez votre consommation d'alcool. Ne dépassez pas trois verres de boissons alcoolisées par jour si vous êtes un homme, et deux verres, si vous êtes une femme.
Titre: Re : L’infarctus du myocarde !!
Posté par: Jeano 11 le 10 février 2014, 20:35:40
Le « French paradox » alimentaire ou comment les Français, qui mangent plus de graisses et boivent plus de vin rouge que les autres, bénéficient d’un taux aussi faible d’accidents cardio-vasculaires. Tel est le sujet de cette quatrième Conférence Louis Pasteur. L’accent est mis sur les rôles que peuvent jouer les vins sur les maladies cardio-vasculaires.
Malgré tout, le « French paradox » intrigue tout particulièrement les cardiologues anglosaxons, qui ne cessent de se demander pourquoi le taux de mortalité par infarctus du myocarde est inférieur de moitié en France à celui que l'on observe aux États-Unis.
L'effet protecteur du vin ; certes, on sait que la mortalité globale est plus faible chez les personnes buvant quelques verres de vin par jour que chez celles qui demeurent totalement abstinentes et un effet protecteur vis-à-vis de l'infarctus du myocarde a été observé chez les premières. Néanmoins, l'interprétation de ces résultats est parfois délicate, car certaines études trouvent également une action protectrice de la bière ou d'autres boissons alcoolisées et d'autres non. L'effet protecteur du vin oscillerait entre 1 à 2 verres par jour.

Un verre de vin rouge, c'est bon pour les cardiaques  :P
Quel remède miracle améliore la fluidité du sang, fait chuter le taux de cholestérol et augmente le niveau d'antioxydants ? Le vin rouge. On le disait bon pour la santé modérément consommé, l'hypothèse est désormais scientifiquement prouvée.

Une étude, menée à l'université de Bourgogne (Dijon), a étudié les effets du vin sur les victimes d'un infarctus du myocarde et ses effets possibles sur la récidive d'accident cardiaque. Selon ses conclusions, boire un verre de vin à chaque repas aurait des effets significatifs sur les patients.

"Sur une période de seulement deux semaines, on a réussi à modifier des paramètres très intéressants pour la santé des patients", a déclaré le professeur Norbert Latruffe, du laboratoire de biochimie métabolique et nutritionnelle de Dijon, confirmant une information du Bien public.

"Aucun travail n'avait été fait sur des personnes post-opérées d'un infarctus du myocarde", a-t-il ajouté, précisant que les résultats de cette étude seraient prochainement publiés dans la revue scientifique Molecular Nutrition and Food Research.

DIMINUTION DU TAUX DE CHOLESTÉROL
Une trentaine de patients ayant tous subi un infarctus du myocarde se sont portés volontaires pendant "la période de réadaptation cardiaque". Tous ont suivi un régime de type méditerranéen à base d'huile d'olive, de fruits, de poisson et de légumes.

Le groupe a été divisé en deux : buveurs de vin et buveurs d'eau. Pour le premier, un verre de vin rouge à chaque repas du midi et du soir. Pour l'autre, qui fait office de groupe de contrôle, uniquement de l'eau. "Les paramètres cliniques, physiologiques et sanguins ont été mesurés au premier jour de l'étude (J 1) et au dernier jour (J 14)", indique-t-on à l'université de Bourgogne. "Les résultats montrent des effets très intéressants au niveau sanguin pour le groupe qui a consommé du vin rouge : une diminution du cholestérol total (–18 %), une augmentation du potentiel antioxydant et de la fluidité du sang".

Source : http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/09/02/un-verre-de-vin-c-est-bon-pour-les-cardiaques_1567047_3224.html

Avec une alimentation de type « méditerranéen », la consommation de fruits et légumes frais y est globalement supérieure, ce qui apporte des antioxydants bénéfiques à la préservation de la santé. L’alimentation de base comprend des céréales en suffisance et des huiles végétales moins nocives pour le cœur.
Sans oublier la viande de volaille (poulet, canard, oie...), riche en bon cholestérol (lipoprotéine de haute densité ou LHD) et le poisson, pauvre en LDL ou mauvais cholestérol.
Titre: Re : L’infarctus du myocarde !!
Posté par: Jeano 11 le 12 février 2014, 11:31:42
DR Jean-Louis Thillier : « Le vin rouge, un aliment d’exception ! »
Le vin rouge protège-t-il efficacement contre les maladies cardiovasculaires ?

Oui. Les études sur la mortalité cardiovasculaire révèlent que la consommation de vin rouge suit une courbe en forme de J, c’est-à-dire qu’un apport modéré est bénéfique alors que l’abstinence ou une consommation excessive est nocive.
La consommation de vin rouge doit être modérée (de deux à quatre verres par jour pour les hommes et d’un à deux verres par jour pour les femmes), régulière et intervenir au cours des repas.

Pourquoi le vin rouge protège-t-il des maladies cardiovasculaires ?

Le vin rouge possède de multiples qualités qui s’opposent à l’installation de l’athérosclérose.
D’abord, c’est un puissant antioxydant. En effet, le pH acide de l’estomac
amplifie de huit fois la péroxydation des lipides alimentaires, catalysée soit par les ions ferriques, soit par la metmyoglobine, un pigment brun de la viande (d’autant plus si la viande a été cuite).

Deuxièmement, le vin rouge est un puissant vasodilatateur car il permet la libération de l’oxyde nitrique (no) contenu dans les cellules endothéliales.
Le vin rouge est également un antiagrégant des plaquettes sanguines.
Il inhibe la formation des caillots (thrombus) en s’opposant au regroupement en amas des plaquettes dans les vaisseaux et à la coagulation du sang.
Le vin rouge est surtout effectif dans la circulation artérielle, là où les anticoagulants ont peu d’effet. Les extraits de polyphénols de vin rouge ont expérimentalement les mêmes effets cardioprotecteurs
Par ailleurs, le vin rouge est un antihypertenseur. Il inhibe l’angiotensine II, qui joue un rôle fondamental dans le maintien de la pression artérielle.
Enfin, le vin rouge diminue les dommages du myocarde et de l’aorte en prolongeant la vie des cellules musculaires du coeur et des artères, en s’opposant à leur mort induite. Le vin rouge possède de nombreuses autres actions préventives contre les maladies cardiovasculaires. L’apport de resvératrol restaure la sensibilité à l’action de l’insuline dans la phase du prédiabète de type 2.

Source + toute l'étude sur   http://www.agriculture-environnement.fr/dossiers,1/entretiens,5/dr-jean-louis-thillier-le-vin-rouge-un-aliment-d-exception,559.html#nb2
Titre: Re : L’infarctus du myocarde !!
Posté par: Jeano 11 le 28 février 2014, 11:00:38
Seniors : savoir reconnaître une alerte cardiaque  ::)

La mortalité par maladie coronarienne est plus élevée chez les personnes âgées. Hélas, les signes d’alerte avant un infarctus ne sont pas systématiques.
Ainsi lorsqu’ils surviennent, il faut savoir les reconnaître rapidement car l’avenir de la fonction cardiaque en dépend.

> Alerte cardiaque : pour comprendre

Les artères coronaires sont celles qui nourrissent le muscle cardiaque.
- Quand elles s’obstruent partiellement et que le muscle souffre du manque d’oxygène lors d’efforts (parfois minimes), c’est l’angine de poitrine.
- Quand elles se bouchent, c’est l’infarctus, le cœur ne résistant pas au manque d’oxygène.

C’est en urgence qu’il faut alors déboucher l’artère fermée, car la zone en souffrance peut définitivement mourir.
La fonction contractile du muscle cardiaque diminue, avec toutes les complications que cela implique.
C’est pourquoi devant une douleur thoracique, il est fondamental de savoir si elle est d’origine coronarienne ou non.

Portrait robot de l’alerte cardiaque  >:D

> Le terrain de prédilection

La maladie coronarienne touche plutôt l’homme au-delà de 50 ans ou la femme ménopausée, présentant plusieurs facteurs de risques d’athérosclérose, comme le tabac, l’hypercholestérolémie, le diabète, l’hypertension artérielle, le stress, l’hérédité.

> Le facteur déclenchant

Elle peut survenir sans raison, même au cours de la nuit, ou après un effort. Elle est aussi nettement influencée par le froid ou la digestion.
 Pour ceux qui souffrent d’une angine de poitrine connue, l’alerte doit être donnée quand les crises augmentent progressivement en intensité et en durée, et/ou surviennent pour des efforts moins importants.

> Le siège de la douleur

En arrière du sternum, au milieu du thorax, sa surface dépassant largement la paume de la main. Elle peut irradier dans la mâchoire inférieure, les dents, le dos, les bras jusqu’aux poignets.

> Ses caractéristiques

Le plus souvent, elle provoque une sensation de serrement ou de barre dans la poitrine. Mais parfois, elle ressemble à une brûlure, un écrasement, un blocage thoracique.

> La réponse à la trinitrine chez quelqu’un dont l’angine de poitrine est connue

Quand elle a déjà été diagnostiquée l’angine de poitrine (ou angor) disparaît dans les minutes qui suivent la prise de trinitrine (en spray sublingual ou comprimés à sucer). C’est d’ailleurs aussi une façon de la reconnaître.

En cas de résistance à ce médicament, toute douleur thoracique persistante malgré la trinitrine doit conduire à une hospitalisation en urgence : un infarctus est alors possible.

Rappelons à ceux d’entre vous qui ont ce médicament chez eux, qu’il faut toujours s’asseoir, voire s’allonger avant de le prendre. Il fait parfois baisser la tension et peut provoquer un malaise entraînant une chute.

> Les signes éventuellement accompagnateurs

À la douleur thoracique, peuvent s’ajouter des difficultés respiratoires, un épisode de palpitation, toux, hoquet, troubles digestifs ou un malaise.

> Reconnaître tôt les signes de souffrance cardiaque, c’est minimiser les risques

Si la crise dure ou si elle résiste à la trinitrine (pour ceux qui en utilisent déjà), c’est dans le quart d’heure qu’il faut composer immédiatement le 15 (Samu).

À savoir, ne sont pas les signes d’un infarctus :
- Une sensation de piqûre, une douleur localisée comme une pointe d’aiguille, pouvant être montrée avec la pulpe d’un doigt.
- Une douleur que l’on peut reproduire en palpant la zone douloureuse.
- Un point de côté, sensible aux changements de position.
- Une douleur qui suit le trajet d’une côte, en « demi ceinture ».
Titre: Re : L’infarctus du myocarde !!
Posté par: Jeano 11 le 19 décembre 2015, 09:57:28
Les maladies cardio-vasculaires progressent fortement chez les femmes de moins de 50 ans. De plus, elles ont souvent tendance à sous-estimer leur douleur et à être dans le déni. C’est une véritable perte de chance, car les femmes se remettent moins facilement. Leurs artères sont plus difficiles à revasculariser, plus fines et plus fragiles que celles des hommes. »

La Fédération Française de Cardiologie lance un message d'alerte avec « Préjugés », un film court réalisé par Maïwenn.

https://youtu.be/A-oQ3_MwC1g

Il combat les préjugés et incite les femmes à prendre soin à tout âge de leur cœur et leurs artères.
Première cause de mortalité chez les femmes en France, les maladies cardio-vasculaires touchent de plus en plus de femmes jeunes, du fait d'un rythme et d'un mode de vie semblable à celui des hommes : tabac, mauvaise alimentation, stress, manque d'exercice physique.

Infarctus chez la femme - Savoir identifier des symptômes méconnus

A l’occasion de la Journée mondiale du cœur, la Fédération Française de Cardiologie dévoile une campagne qui alerte les femmes sur des symptômes pouvant révéler un infarctus. Souvent méconnus, ils sont différents de ceux ressentis par les hommes…

Près de la moitié des femmes de moins de 60 ans victimes d’un infarctus du myocarde n’ont pas ressenti les symptômes classiques chez les hommes, douleur dans la poitrine irradiant le bras gauche et la mâchoire.1 Les femmes doivent s’alerter face à 3 signes atypiques : la sensation d’épuisement, l’essoufflement à l’effort et les nausées. Une attention particulière est nécessaire de la part des jeunes femmes  présentant au moins un facteur de risque cardiovasculaire : tabac, stress, sédentarité, hypertension artérielle, cholestérol, diabète, etc.

Source https://www.fedecardio.org/La-Federation-Francaise-de-Cardiologie/Presse/infarctus-chez-la-femme-savoir-identifier-les-symptomes