Auteur Sujet: Comment peut-on survivre en hypothermie extrême ?  (Lu 19649 fois)

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Comment peut-on survivre en hypothermie extrême ?
« le: 19 juillet 2015, 08:26:37 »
Un garçonnet de 2 ans a survécu à une hypothermie record en Pologne. Clémence Miska, médecin qui secourt les skieurs et alpinistes sur le massif du Mont-Blanc, explique que le métabolisme des enfants protège davantage le cerveau que celui des adultes.

La température de son corps avait chuté à 12°C. Le petit garçon de 2 ans retrouvé lundi 1er décembre en Pologne, inconscient au bord d'une rivière, avait passé la nuit dehors après être sorti de sa maison à l'insu de sa grand-mère. Cette nuit-là, la température dans la région de Cracovie avoisinait les -3°C, et l'enfant n'était vêtu que d'un simple pyjama.

L'état du garçonnet s'améliore, même si on ignore encore s'il gardera des séquelles. Il s'agirait, jusqu'à présent, du cas le plus sévère d'hypothermie auquel aurait survécu un être humain. Est-ce "un miracle", comme l'estiment les médias polonais ? Nous avons interrogé Clémence Miska, urgentiste aux hôpitaux du pays du Mont-Blanc, qui participe aux secours en montagne.

Comment se fait-il que ce petit garçon ait survécu ?

Clémence Miska : Je suis très étonnée. Je n'ai jamais été confrontée à une situation comparable. Nous secourons régulièrement des personnes tombées à 25 ou 26°C, mais très rarement en dessous. Néanmoins, chaque cas est différent. En état d'hypothermie, tous les organes se mettent à fonctionner au ralenti et cela protège le cerveau. Après un arrêt cardiaque, on arrive à réanimer des personnes sans qu'elles aient aucune séquelle neurologique, ce qui n'est pas le cas lorsque le corps est chaud, sauf si la réanimation a lieu dans les trois minutes.

Dans le cas présent, la victime est très jeune. Les bébés et jeunes enfants se refroidissent et se réchauffent plus vite que les adultes. Cela a aussi pu jouer. On les réanime plus facilement parce que leur métabolisme protège davantage leur cerveau.

Quelles sont les étapes du passage en hypothermie ?

La température du corps peut chuter très rapidement. Mais cela dépend du milieu : dans l'eau, ce sera plus rapide qu'à l'air libre. Si la personne est traumatisée, par exemple si elle s'est fracturé l'avant-bras ou qu'elle a subi un traumatisme crânien, la température du corps va également descendre beaucoup plus vite.

On considère qu'en dessous de 35°C, la personne entre en hypothermie. Entre 35 et 32°C, le corps frissonne pour se réchauffer. Si la température interne continue de baisser, les tremblements s'arrêtent et la personne entre en léthargie. Lorsqu'on secourt quelqu'un en haute montagne, cela permet de nous donner une idée de l'état dans lequel se trouve la victime. Le cœur ralentit doucement jusqu'à 30 pulsations à la minute, la respiration aussi. La personne a des troubles de la conscience. En dessous de 28°C, elle peut passer en arythmie, lorsque les battements du cœur sont irréguliers. A tout moment, elle peut faire un arrêt cardiaque.

Comment un patient en hypothermie est-il ramené dans des conditions normales ?

S'il est inconscient, on utilise des systèmes de circulation extracorporelle. C'est-à-dire que l'on fait passer le sang hors du corps dans une machine qui va le réchauffer. S'il est conscient, on va utiliser des perfusions, des couvertures et des poches chauffantes que l'on place sur la carotide ou le thorax.

Il faut réchauffer la personne très lentement, en commençant par le noyau central. Pour se protéger, le corps a concentré le sang dans les zones indispensables à la vie : le cerveau, le cœur, les reins. Si on met la personne au coin du feu, elle peut faire de la vasodilatation et se refroidir à nouveau alors qu'on est en train de la réchauffer, car le sang circule à nouveau dans les zones froides du corps et se refroidit. En fait, il faut aller très lentement : la température du corps doit gagner un degré par heure.

Source FranceTVinfo : Jéromine Santo-Gammaire


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Re : Comment peut-on survivre en hypothermie extrême ?
« Réponse #1 le: 22 janvier 2016, 11:45:27 »
L’hypothermie est caractérisée par une baisse de la température corporelle en dessous de 35 degrés, elle se caractérise par une altération des facultés mentales et physiques.  :(
Il convient alors d’agir vite et avec discernement.
L’hypothermie apparaît lorsque la température corporelle est inférieure ou égale à 35°C – la température normale d’un corps étant de 37°C.
Elle n’atteint pas seulement les alpinistes ou les personnes exposées à des froids très intenses : elle peut toucher tout un chacun et notamment les sujets fragiles tels que les personnes âgées, les nourrissons, les jeunes enfants ou les personnes très amaigries.
Porter des vêtements humides ou inadéquats par grand froid peut par exemple constituer un risque d’hypothermie pour un sujet fragilisé.

Il existe trois niveaux d’hypothermie :
- Hypothermie légère (> 34 °C)
La victime est consciente, frissonne, présente un épiderme froid avec une horripilation (chair de poule). La pression artérielle est élevée et la fréquence cardiaque rapide.
- Hypothermie modérée (28 °C à 34 °C)
La peau est glacée, livide, sèche, parfois cyanosée. La présence de gelures des extrémités est possible. Les frissons disparaissent en dessous de 32 °C pour céder la place à de fines trémulations diffuses. Les troubles de vigilance s’observent pour des températures inférieures à 32 °C. Ils peuvent aller de la simple altération au coma. Il existe une hypertonie musculaire et les réflexes d’extensions sont diminués avec une lenteur à la décontraction. Les pupilles n’ont plus de réflexes photomoteurs.
La fréquence ventilatoire et le volume courant sont diminués.
La fréquence cardiaque est ralentie autour de 40 battements par minute à 28-30 °C. La pression artérielle est abaissée.
- Hypothermie sévère (< 28°C)
La victime est comateuse. Pour des températures inférieures à 25 °C, il est en apnée. Le risque de fibrillation ventriculaire est majeur. En dessous de 20 °C, le victime peut être en arrêt cardiaque.

L’hypothermie n’apparaît que chez des sujets immobilisés dans un environnement froid. Ainsi la première chose évidente et son retrait du lieux et d'empêcher toute déperdition de température supplémentaire.
Hypothermie3 - Cette hypothermie est souvent aggravée par des lésions qui ne sont pas toujours apparentes. Il est souhaitable que la prise en charge de tels blessés soit réalisée par des secouristes avertis et si possible en présence d’un médecin.
Ces niveaux déterminent les mesures à prendre pour traiter l’hypothermie d’où leur importance.
Une personne en hypothermie souffrira d’une perte progressive de l’acuité mentale et de ses capacités physiques. Chez les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer, le risque d’hypothermie est encore plus élevé car leur jugement est altéré par la maladie et ne leur permet pas de se rendre compte de leur mauvaise condition.
Autre risque, les signes et les symptômes se développent lentement.
La personne ressent dans un premier temps de simples frissons et un peu de fatigue mais rapidement s’ensuivent des difficultés à respirer ainsi qu’une baisse de la tension artérielle pouvant aller jusqu’à une perte de connaissance et des contractions musculaires.
Si vous vous trouvez face à une personne en hypothermie, il est indispensable d’agir rapidement : appelez les secours tél 112 ; réchauffez-la en retirant les vêtements mouillés, en l’enveloppant dans des couvertures (couverture de survie) ; évacuez-la vers un lieu chaud et donnez-lui une boisson tiède et sans alcool.
Évitez également les manipulations inutiles et ne l’exposez pas à des sources de chaleur trop importantes pour éviter le choc thermique.

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Re : Comment peut-on survivre en hypothermie extrême ?
« Réponse #2 le: 05 mai 2024, 09:24:23 »
Comment utiliser une couverture de survie et quel est son principe ?

L'objectif principal d'une couverture de survie est de maintenir la température du corps aux alentours de 37 °C.

La couverture de survie et ses utilisations
Ce type de couverture est constitué d'un film mince de polyéthylène téréphtalate métallisé qui renvoie 90 % du rayonnement infrarouge qu'il reçoit.

La couverture de survie peut protéger du froid ou de la chaleur mais aussi de la pluie. En outre, son aspect brillant sur l'extérieur permet de rendre les blessés plus visibles.

La capacité d'isolation de la couverture de survie
Si l'objectif est de réchauffer une personne, et d'éviter l'hypothermie, la face dorée - ou le côté argenté brillant si la couverture comporte deux faces argentées - doit être placée vers l'extérieur. Les infrarouges en provenance du soleil franchissent la face dorée pour réchauffer la personne pendant que la face argentée réfléchit les infrarouges émis par le corps.

L'autre côté de la couverture de survie
Si l'intention est de limiter le réchauffement d'un corps - en cas d'insolation, par exemple -, on change la couverture de sens. La face argentée va alors réfléchir les rayons du soleil et la face dorée laisser filtrer ceux émis par le corps.

Quand ne pas utiliser une couverture de survie : orage…
 
La couverture de survie ne doit pas être utilisée en cas d'orage ni à proximité de matières incandescentes ni en cas d'emploi d'un défibrillateur.


Source https://www.futura-sciences.com/sante/questions-reponses/corps-humain-utiliser-couverture-survie-son-principe-6652/

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Re : Comment peut-on survivre en hypothermie extrême ?
« Réponse #3 le: 05 mai 2024, 09:35:04 »
D’où vient la couverture isotherme ?​
La technologie, aujourd’hui universellement répandue, a été mise au point dans les années 60… par la NASA ! Ce matériau isolant très ingénieux a été développé pour la première fois en 1964. L’Agence spatiale américaine s’en sert alors pour isoler ses équipements du refroidissement excessif ou de la surchauffe. Un problème souvent rencontré et qui s’avère extrêmement dangereux. La NASA équipe depuis tous ses satellites, ses navettes spatiales et même les combinaisons des astronautes de cette technologie révolutionnaire.

Plusieurs années plus tard, un ancien employé de l’Agence décide de s’en servir à la fin d’un marathon pour éviter une hypothermie. Ce jour marque de début de l’utilisation par le grand public de la couverture de survie.

Vous pouvez découvrir l’histoire de la couverture de survie sur le site de la NASA.

Comment fonctionne une couverture de survie ?​
La composition
Elle est constituée d’une très fine couche de plastique (polyéthylène téréphtalate ou PET) que l’on appelle aussi Mylar, sur lequel est pulvérisé un revêtement métallique sur les deux faces. Le plus souvent, elle présente une face dorée et une face argentée brillante (anciennement en aluminium).

Ces deux couleurs sont très importantes puisqu’elles indiquent dans quel sens mettre la couverture. Sur certains modèles, la face or est remplacée par une couleur argent mat ou orange. Mais elle conserve les mêmes propriétés.

La couverture de survie est faite dans une matière imputrescible, ce qui veut dire qu’elle ne pourrit pas.

Comment marche une couverture de survie ?
Le Mylar est connu pour ses propriétés isolantes exceptionnelles. Ainsi, la couverture de survie est très efficace pour aider à maintenir la température du corps aux alentours de 37°C, en toutes circonstances. Comment réussit-elle cette prouesse ? La chaleur (du corps, du soleil, etc.) est émise sous forme de rayonnement infrarouge. Le polyéthylène téréphtalate métallisé (face argentée) réfléchit jusqu’à 90 % de ce rayonnement thermique. A l’inverse, la face dorée absorbe 50 % de cette chaleur.

Donc dans quel sens mettre une couverture de survie ? Selon comment vous la positionnez, la couverture n’aura pas le même effet :

face argent vers l’intérieur : le rayonnement thermique du corps est renvoyé vers vous pour éviter les pertes de chaleur. Dans ce sens, la couverture de survie permet de se protéger contre une hypothermie.
face or vers l’intérieur : la chaleur du corps est absorbée, la chaleur extérieure (soleil) est réfléchie. Ce sens est utile pour protéger quelqu’un d’une insolation ou d’un coup de chaleur (hyperthermie).
Pour résumer, la couverture de survie ne fabrique pas de chaleur. Elle ne permet pas à proprement parler de réchauffer ou de refroidir. Elle maintient simplement la température corporelle stable.

Elle est également imperméable : elle protège contre le vent et contre l’humidité.

Comment utiliser une couverture de survie ?​
La couverture isotherme peut être employée dans de nombreuses circonstances.

Empêcher le refroidissement
C’est la fonction première de la couverture de survie : éviter l’hypothermie ou baisse de la température corporelle. Normalement aux alentours de 37°C, la température de notre corps peut chuter pour de nombreuses raisons. C’est le cas notamment lors d’un choc, d’un accident, quand on reste exposé à des conditions climatiques rudes… L’hypothermie est considérée comme grave en dessous de 32°C, elle peut altérer les fonctions vitales.

hypothermie-carre
Pour limiter les pertes de chaleur, placez la couverture de survie face argentée vers le corps. Laissez un léger espace entre la couverture et la personne. Elle ne doit pas être complètement serrée, il faut qu’un peu d’air circule sous la couverture pour bien répartir la chaleur.

>Bien évidemment, comme elle reste très fine, elle ne peut pas à elle seule éviter au corps de se refroidir. Veillez à avoir des vêtements adaptés contre le froid, le vent, la pluie, quand vous partez en montagne par exemple.

Si la personne à protéger a ses vêtements mouillés, il faut d’abord lui ôter et lui donner des vêtements secs avant de l’envelopper dans la couverture de survie.

Empêcher le réchauffement
On y pense moins souvent, mais la couverture isotherme peut aussi s’avérer très utile pour venir en aide à une personne victime d’une insolation ou d’un coup de chaleur.

Cela peut arriver pour quelqu’un qui est resté trop longtemps en plein soleil en été, qui fait du sport alors que la température extérieure est élevée… Ici, c’est l’hyperthermie qui peut être dangereuse.

coup-chaleur-carre
Placez la couverture de survie face argentée vers l’extérieur cette fois. Elle ne permettra pas de faire baisser la température corporelle, mais évitera au moins qu’elle ne continue d’augmenter.

Dans le cas d’une insolation, veillez à faire boire la victime, qui est probablement aussi déshydratée.

Isoler une tente, un abri…
Cette utilité des couvertures isothermes intéressera surtout les personnes qui aiment les randonnées et le bivouac.

Si vous campez en extérieur, elle peut servir de tapis de sol. La couverture de survie sous la tente (face argentée vers le haut), permet de l’isoler du sol froid et humide. Elle aide aussi à limiter la déperdition de chaleur depuis la tente.

Pourquoi placer la couverture de survie sous la tente ? Car si vous la mettez à l’intérieur et que vous vous couchez dessus, elle aura tendance à bouger et faire beaucoup de bruit. Plus difficile dans ce cas de bien dormir. Au vue de sa petite taille et son léger poids, une couverture de survie se glisse facilement au sein d’une trousse de secours montagne, entre les pansements, les pinces et le désinfectant…

Il n’est pas rare que les couvertures isothermes soient utilisées pour envelopper aussi un sac de couchage dans les conditions climatiques très froides (toujours face argentée vers l’intérieur). Attention toutefois à la condensation ! En effet, si de l’humidité se crée entre le corps et la couverture, elle n’assurera plus son effet protecteur. Si vous êtes humide, vous aurez davantage froid. Evitez par exemple de respirer dedans.

Les propriétés isolantes peuvent être exploitées de plusieurs manières quand vous dormez à l’extérieur :

Si il fait très froid dehors, vous pouvez placer la couverture face argent vers l’intérieur sur le toit de la tente ou de l’abri de fortune. Elle permet d’isoler de l’humidité et du vent.
A l’inverse, si il fait très chaud dehors, placez-la sur le toit de la tente ou de l’abri face argentée vers l’extérieur. Elle aidera à garder l’intérieur plus frais.
Etant donné que les couvertures de survie les plus répandues sont très fines, elles ne pourront vous servir d’isolant que si les conditions climatiques ne sont pas trop extrêmes. En cas de vent fort par exemple, elles risquent de facilement se déchirer.

Isoler des fenêtres en cas de canicule
Cette astuce peut servir à beaucoup de monde ! Quand les températures extérieures grimpent, l’intérieur des bâtiments devient vite une étuve. Quand il fait aussi chaud, difficile de bien travailler, de bien dormir… Bien évidemment, beaucoup d’établissements publics s’équipent d’une climatisation pour faire face à ce problème. La couverture de survie peut aussi être très utile et elle a l’avantage d’être plus écologique.

Comment ? Il suffit de mettre une couverture de survie sur la fenêtre, face argentée vers l’extérieur. La chaleur extérieure ne pénètrera pas et l’intérieur du bâtiment restera plus frais.

Récupérer de l’eau potable
Il faut espérer ne pas avoir à se servir de cette astuce, mais sait-on jamais. Cette utilisation relève des techniques de survivalisme. Si vous êtes un jour en randonnée et que vous manquez d’eau potable, votre couverture de survie peut vous sauver la vie, en vous aidant à en récupérer.

Si il pleut : la couverture tendue peut aider à recueillir l’eau de pluie sur toute sa surface.

L’autre option est de récupérer l’eau par condensation :

Placez la couverture tendue au dessus d’un récipient.
Ajoutez un caillou sur la couverture, juste au dessus du récipient, pour créer un léger creux.
L’eau va se condenser sur la couverture et s’écouler doucement sur la pente créée par le caillou, pour finir par s’écouler goute à goutte dans le récipient.
Etre repéré par les secours
En plus d’aider un blessé à maintenir sa température corporelle, la couverture de survie peut aider les secours à le repérer. Placée vers l’extérieur, la face dorée de la couverture de survie est très visible, de très loin.

Dans le cas de secours en montagne par exemple, l’hélicoptère peut vous apercevoir plus facilement grâce à votre couverture de survie.

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Aider à transporter des blessés
Cette astuce ne fonctionne qu’avec une couverture de survie lourde, les très fines se déchirant trop facilement.

Si vous disposez d’une couverture de survie épaisse, vous pouvez vous en servir comme civière pour transporter une personne qui a besoin d’être secourue. Même sans la porter entièrement, vous pouvez la placer sur la couverture et traîner cette dernière au sol pour déplacer la victime.

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Recommandations particulières​
Quel que soit l’usage que vous en faîtes, assurez-vous toujours que vous vous servez correctement de la couverture de survie, en effectuant les bons gestes si vous secourez un blessé. La situation doit être évaluée au cas par cas, pour ne pas mettre plus en danger la personne que vous voulez aider. Pour vous en assurer, mieux vaut avoir bénéficié d’une formation aux premiers secours. Quand cela s’avère nécessaire, ne tardez pas à appeler les secours, pour qu’ils puissent prendre rapidement le relais. Dans certains cas graves, il sera même recommandé d’utiliser une couverture de survie stérile pour ne pas mettre en danger la victime blessée.

Il est aussi conseillé de vérifier régulièrement ses équipements de secours. Si votre couverture de survie est vieille et n’a jamais été sortie de son emballage, il y a un risque qu’elle soit collée et se déchire en la dépliant.

Les couvertures de survie jetables sont très fines. Une fois utilisées, il est difficile voire impossible de les replier correctement. De plus, si elles sont abîmées ou déchirées, elle n’assureront plus leur rôle d’isolant. Il est préférable de ne pas se servir plusieurs fois d’une couverture à usage unique.

Enfin, il existe certaines circonstances pour lesquelles l’utilisation d’une couverture de survie est proscrite car dangereuse :

Ne vous servez pas d’une couverture de survie quand il y a de l’orage. Etant fabriquée avec des matériaux métalliques, elle est conductrice et il existe un vrai risque l’électrocution par la foudre.
Pour la même raison, l’utilisation simultanée d’une couverture de survie et d’un défibrillateur est interdite ! Si la victime doit être réanimée à l’aide d’un défibrillateur, enlevez-lui au préalable sa couverture de survie et placez-la bien éloignée.
Comme les couvertures isothermes sont très inflammables, éloignez-les du feu et de toute source de chaleur. Cela vaut bien évidemment pour les victimes qui sont enveloppées d’une couverture de secours.

Ce qu’il faut retenir
La couverture de survie ou couverture isotherme est composée d’une fine couche de plastique (polyéthylène téréphtalate ou PET), recouvert d’un revêtement métallique.
Elles servent à isoler : du froid, de la chaleur, du vent, de l’humidité.
Elles présentent deux faces : une face argentée brillante et une face dorée (ou argentée mate ou orange).
La face argentée brillante placée vers l’intérieur protège du froid (hypothermie). Placée vers l’extérieur elle protège de la chaleur (hyperthermie).
Certaines couvertures de survie sont à usage unique, d’autres sont réutilisables.
Assurez-vous toujours du bon état de vos équipements de secours avant de vous en servir.
Pour qu’une couverture de survie soit efficace, il est important de savoir comment bien s’en servir, au risque d’aggraver la situation si on la place dans le mauvais sens. N’hésitez pas à vous former aux premiers secours pour apprendre comment bien utiliser ce type d’accessoires. Cela pourrait vous être utile dans beaucoup de situations au quotidien.

Publié le 23/12/2020, mis à jour le 23 février 2024
https://www.medisafe.fr/blog/couverture-survie-comment-marche/