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Médecin de village en voie de disparition !!!

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intense:
Je ne sais plus si je l'avais postée, si c'est le cas merci de supprimer le sujet ;)

La vidéo :


Les détails :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/dordogne/perigord/premiere-valise-telemedecine-debarque-dordogne-1219005.html


Je l'ai recopié dans le sujet que tu avais initié "ECG Ambulanciers de l'Ile de Ré" https://www.sos112.fr/forum/discussion-generale/ecg-et-ambulanciers-de-l'ile-de-re/new/#new

Jeano 11:
Un sujet similaire est aussi ouvert dans le forum SAMU
https://www.sos112.fr/forum/samu-smur-smuh/ecg-a-distance-la-telemedecine-teletransmissions-d'examen/

Garantir un accès aux soins équitable et lutter contre les déserts médicaux
Mis à jour le 12 mai 2016 - Projet porté par Marisol Touraine

Le Gouvernement a mis en place le Pacte territoire-santé en 2012, pour garantir l’accès aux soins de tous les Français sur l'ensemble du territoire national. Pour contrer la désertification médicale dans certaines régions, notamment rurales, le Gouvernement agit sur la formation des médecins, met en place des mesures d'incitation pour leur installation dans les zones déficitaires et développe les infrastructures de soin.

http://www.gouvernement.fr/action/la-lutte-contre-les-deserts-medicaux

Jeano 11:
La télémédecine générale, solution pour les déserts médicaux ?
La petite commune d'Oberbruck, dans le Haut-Rhin, a décidé d'investir 50.000 euros pour se doter d'un cabinet médical à distance. Une première en France.
Une consultation à distance. Grâce à ce nouveau système, le patient peut dialoguer avec son médecin à travers une caméra et avec l'aide d'une infirmière qui assure le lien avec l'un des cinq médecins salariés de l'association qui vont participer à l'expérience. Une fois le diagnostic établi, le médecin peut envoyer son ordonnance qui sera imprimée sur place.
Mais cette solution ne pourra pas remplacer un généraliste à temps plein puisque la téléconsultation ne sera ouverte qu'une heure trente, quatre fois par semaine.  :P  :-[  :-X  8)

La petite commune d'Oberbruck, dans le Haut-Rhin, a décidé de se lancer lundi dans la télémédecine. Malgré de multiples démarches, ce village de 400 habitants n'a pas réussi à attirer de médecin généraliste. La mairie a donc investi 50.000 euros pour se doter d'un cabinet médical à distance. Une première en France. Est-ce la solution face aux déserts médicaux ? La réponse à cette question divise.

La télémédecine générale, mode d'emploi. Concrètement, les patients d'Oberbruck  devront se rendre dans une salle, dans laquelle se trouvent une caméra et un écran. Derrière l'écran, un médecin examine alors le patient grâce à la caméra, avec laquelle il peut zoomer sur telle ou telle partie du corps. Il est assisté d'une infirmière sur place, qui examine le patient sur les ordres du médecin. Le médecin peut ensuite envoyer une ordonnance, imprimable sur place. Depuis octobre 2010, un tel dispositif est autorisé en France, rendu légal par la loi "Hôpital, patients, santé, territoires".

Le pour : faute de mieux, "c'est une solution". "On n'a pas le choix, on fera avec !", explique, sceptique mais soulagé, un patient de la commune au micro de France Bleu Alsace, qui révèle l'information lundi. Dans le village, tout le monde aurait préféré un médecin généraliste en chair et en os. Mais faute de mieux, la télémédecine est accueillie comme une "solution" à la pénurie.   

"Je ne sais pas si c'est la solution en tout cas, c'est une solution", explique Vanik Berberian, président de l’association des maires ruraux de France, interrogé par Franceinfo. "Quand vous allez voir votre médecin, c'est pour des choses plus ou moins importantes, plus ou moins graves. C'est vrai qu'une consultation à distance, surtout qu'il y a la médiation d'une infirmière, cela peut aider. Si ça peut permettre de désengorger les salles d'attente ou éviter que le médecin passe des heures sur la route avec sa voiture pour aller voir ses patients, c'est plutôt une bonne solution", poursuit l'élu.

Pour l'heure, la consultation d'un généraliste par télémédecine est facturée au même prix qu'une consultation normale, à savoir 23 euros. Mais si elle est tout à fait légale, cette pratique n'est pas remboursée par la Sécurité sociale. "Il faut que les règlements s'adaptent à la situation. La télémédecine, c'est quelque chose qu'il faut développer", demande donc Vanik Berberian.

Cela ne peut pas pallier le manque de médecin. C'est illusoire

Le contre : "ça ne remplace pas les médecins". Mais la question d'un remboursement d'une telle pratique n'apparaît pas dans les négociations actuellement en cours de finalisation entre les médecins et l'Assurance maladie. Pour l'heure, seuls trois actes de télémédecines sont remboursés par la Sécurité sociale : deux actes d’orthoptie et un d'ophtalmologie, servant à dépister la rétinopathie diabétique, une maladie des yeux. Pour le reste, les médecins freinent des quatre fers.

"Ce dispositif ne peut pas pallier le manque de médecin. C'est illusoire de raisonner comme ça", estime Claude Leicher, président du syndicat de généraliste MG France, contacté par Europe 1. "Si quelqu'un a mal au mollet, comment pourra-t-on dire, sans toucher le patient, si c'est une phlébite ou un claquage ? Il faut des années de pratique, une infirmière ne sera pas forcément compétente. On pourra éventuellement apprécier la gravité d'une pathologie, mais il sera rarement possible d'établir un diagnostic", poursuit le professionnel.

Selon MG France, ce type de dispositif met la charrue avant les bœufs. "Le problème aujourd'hui, c'est que pour 2.500 généralistes qui partent à la retraite, seuls 1.200 nouveaux s'installent. Même s'ils veulent s'installer dans des déserts médicaux, ils ne peuvent pas se couper en deux", martèle Claude Leicher, qui en appelle, avant de mettre en place la télémédecine, à un changement des pratiques des médecins, avec l'appui de l'Etat : "Nous proposons de créer un fonds d'intervention  d'urgence (pour les déserts médicaux). Cela permettrait, par exemple, aux médecins d'embaucher des assistantes médicales. Si le médecin entre dans la salle de consultation et que le patient est déjà déshabillé par une assistante, qu'il a déjà toutes les informations sur le patient, il peut aller plus vite. Et ensuite, il pourra s'occuper d'autres patients, par la télémédecine, ou en se déplaçant".

La télémédecine avance… à petits pas. La télémédecine devrait, tout de même, gagner du terrain dans les prochaines années en France. Le programme Étapes, impulsé par le gouvernement en 2014 et qui doit durer jusqu'en 2018, expérimente plusieurs dispositifs dans neuf régions : Alsace, Basse-Normandie, Bourgogne, Centre, Haute-Normandie, Languedoc-Roussillon, Martinique, Pays-de-Loire et Picardie. Objectif : "déterminer le modèle tarifaire et adéquat et analyser l’impact de la télémédecine sur le système de soins", indique le ministère de la Santé.

Au-delà du programme Etapes, l'article 36 de la loi de financement de la sécurité sociale de 2014 laisse ouverte la porte à diverses expérimentations sur tout le territoire, avec le rendu d'un rapport de la Haute autorité de santé, avant septembre 2016.

En clair, il s'agit de déterminer combien coûterait à la "Sécu" une généralisation des remboursements la télémédecine. Le hic ? Ces programme ne prévoient, pour l'heure, que des tests pour le traitement des "plaies chroniques ou complexes", pour le traitement des Affections longues durées (ALD) ou encore la télé-expertise dans les établissements médicaux-sociaux. Pour la médecine générale, il faudra attendre encore un peu. Même si, assure-t-on du côté des autorités sanitaires françaises, rien n'est exclu aujourd'hui, l'article 36 de la loi de 2014 laissant un large spectre possible d'expérimentations.

Jeano 11:
La télémédecine peut être une solution pour lutter contre les déserts médicaux en rapprochant au plus près des patients les instruments d’examen. Le camion TIMM, sillonne déjà les routes des Pyrénées.

Passer une échographie, faire une radio ou une mammographie sans devoir faire des dizaines de kilomètres jusqu’au lieu d’examen. C’est la promesse de TIMM, pour Télé Imagerie Médicale Mobile. Ce camion, bourré de technologie médicale, embarque les principaux instruments d’examens nécessaires pour faire des explorations de base. Et après ? Les clichés peuvent être interprétés à plusieurs centaines de kilomètres de là grâce à une liaison satellite. Il peut même y avoir des téléconsultations, ou de la télé imagerie. C’est le principe de la télémédecine.

« Ce camion hôpital est un outil très intéressant. Il faut voir comment ça pourrait servir à lutter contre les déserts médicaux » explique l’Ariégeois Marc Colombani, ingénieur chez Thalès et membre de l’institut InSpace, en charge de l’accompagnement des collectivités et des territoires en matière d’applications spatiales. Et elles sont nombreuses.
"Rien à vendre"

« Qu’on soit bien d’accord, je n’ai rien à vendre. Mais en tant qu’Ariégeois je me préoccupe du territoire. Dans un département à la population vieillissante, cela peut-être un élément de réponse » tient à préciser Marc Colombani. D’autant que la télémédecine par satellite est déjà une réalité dans les Hautes-Pyrénées et le Comminges où a démarré l’expérience TIMM. Et l’expérience semble concluante : « Sur un bassin de vie de 40 000 personnes autour de Lannemezan, il y a 12 000 actes sur un an. Près de 3000 déplacements ont été évités jusqu’aux lieux d’examen. Cet ensemble aurait permis de faire une économie d’environ 600 000 euros au bénéfice de la CPAM » indique Marc Colombani. En Guyane, l’expérience a permis de « récupérer des gens éloignés de la médecine et des soins. »
Adapté à l’Ariège

« Je pense qu’un camion comme TIMM pourrait correspondre aux besoins des secteurs ruraux et de montagne de l’Ariège » soutient Marc Colombani qui poursuit : « Il met à disposition des outils d’explorations et d’examens dernier cri des patients, au plus près d’eux. Pourquoi ne pas imaginer à l’échelle de l’Ariège plusieurs camions spécialisés qui pourraient couvrir les besoins. »

Avec qui ? « Ces solutions doivent, je pense, être complémentaires des centres hospitaliers, surtout pas en concurrence. Ensuite, qui les porte ? Les intercommunalités ? Il serait également intéressant que les professionnels de santé des secteurs soient associés et s’emparent de l’outil » suggère Marc Colombani qui voit déjà plus loin : « Cela permet de diversifier et d’enrichir l’offre et la pratique médicale dans le rural. Je pense que cela peut contribuer à fidéliser des équipes médicales, voire et pourquoi pas attirer de nouveaux médecins. »

Pour Marc Colombani, ce type d’équipement mobile peut apporter des solutions à condition « que le corps médical s’en empare. Il faut donner des axes de rupture pour sauvegarder le modèle de sécurité sociale à la française. » L’idée est lancée. Qui va s’en emparer ?
 
De nombreuses applications

Le camion TIMM permet de faire des échographies avec le robot de télé échographie Melody, des mammographies numériques, des radios numériques et des rétinographies numériques. Une plateforme de télémédecine permet d’échanger depuis le camion avec un médecin et/ou spécialiste partout dans le monde.
« La France est très bien placée dans les infrastructures spatiales mais moins avancée dans le domaine des applications. L’objectif de l’institut InSpace est de faire comprendre les enjeux aux collectivités et aider technologiquement à faire éclore les PME » explique marc Colombani.
Les applications concrètes sont déjà nombreuses : Plans locaux d’urbanisme, surveillance de ka qualité de l’eau, agriculture, amélioration des mobilités, optimisation du suivi de la qualité des routes, surveillance des mouvements de dunes sur l’Atlantique, météo.

« Les champs d’application sont immenses et les satellites sont déjà en l’air » rappelle Marc Colombani.

Arnaud Paul https://www.ladepeche.fr/2019/01/28/timm-le-camion-de-tele-medecine-contre-les-deserts-medicaux,7980267.php?mediego_euid={BOJNUMIDSSO_UrlEncode}#xtor=EPR-7-[newsletter-soir]-20190128-[classique]

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