Auteur Sujet: Parametres vitaux dans le cloud  (Lu 3991 fois)

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Hors ligne pblot60

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Parametres vitaux dans le cloud
« le: 06 janvier 2013, 18:45:25 »
Tous les paramètres habituels : tension, pouls, température, voire ecg, échographie, glycémie sont enregistrables sous smartphone et donc transmissibles.
Un article du Monde de Marc Gozlan du 5 Janvier rapportant les propos du  professeur Eric Topol, cardiologue, directeur du Scripps Translational Science Institute de Californie,  fait l'inventaire des diverses possibilités.
" Nous vivons une révolution numérique qui va bouleverser la médecine"dixit le professeur.
AliveCor, permet de visualiser l'ecg en plaquant contre la poitrine un Iphone.
http://alivecor.com/
Vscan est un échographe de poche qui risque de remplacer le stéthoscope.
https://vscan.gehealthcare.com/gallery/a-quick-look-at-vscan
Visi Mobile est un capteur de poignet qui transmet en 3 G les paramètres vitaux.
http://www.visimobile.com/
Cellscope permet de photographier le tympan du petit dernier et de l'envoyer à son médecin pour savoir s'il a une otite.
http://cellscope.com/
Encore plus fort le LifeWatch, capte tout y compris saturation et glycémie
http://www.lifewatch.com/
Scanadu Scout est un boitier à plaquer sur la tempe qui transmet au smartphone via Bluetooth, non seulement les paramètres vitaux mais aussi le débit cardiaque, les troubles du rythme et analyse d'urine y compris test de grossesse, préeclampsie…(bon pas sur la tempe mais via un périphérique je suppose !)
http://www.scanadu.com/
Autres possibilités en cours de développement :
- des mini labo (tests salivaires pour recherche infection bactérienne ou virale, HIV, paludisme…voire test de paternité, génome…)
- commande à distance d'injection de médicaments avec un mini dispositif sous la peau
- alerte immédiate du SAMU d'une menace d'un infarctus (grâce à un capteur gros comme un grain de riz qui détectera la présence d'une cellule morte dans la circulation bien avant de ressentir les premiers signes!)
- le mini défibrillateur implantable qui se déclenche si nécessaire (déjà utilisé en France pour les morts subites récupérés, les insuffisance cardiaques majeures…)
Sans oublier la photo ou vidéo de la personne en détresse via son smartphone que l'on peut envoyer au SAMU, applicable immédiatement.
Tout ceci est impressionnant et pose beaucoup de questions :
- Les hypochondriaques seront encore plus inquiets
- les riches et les très riches peuvent déjà s'offrir tout cela et aussi un scanner ou une irm tous les 6 mois pour dépister la minimini lésion ou se faire implanter un défibrillateur au cas où (et ils le font)
- les médecins vont faire des consultations ou conseils via internet (le font déjà mais pas officiellement, le conseil de l'Ordre est réticent mais commence à changer de comportement, voir les derniers bulletins de l'Ordre)
- les malades sont très informés via internet
- les laboratoires d'analyse médicales vont devoir s'adapter : déjà fermeture des petits labo pour regroupement, les points de prélèvements resteront. (Pour la petite histoire, je me souviens avoir été convoqué vers les années 80 pour big enguelade par le chef labo de mon hosto car j'avais osé faire des glycémies au doigt aux urgences puis dans le camion…J'ai pas cédé). C'était son domaine exclusif.
Et enfin pour la fin, le sujet qui fâche : " le transfert de compétence". Déjà bien avancé dans d'autres pays, ça ne sera pas facile chez nous mais avec la baisse du nombre de médecins et les problèmes économiques ça risque de s'accélérer.
Par ex, des sociétés vont créer des centre pour les yeux : tous les tests par des paramédicaux et le pathos et la conclusion pour le docteur. Ca arrive à Paris (voir aussi les centres de dentisteries low cost, on en parle beaucoup en ce moment).
Pour les paramédicaux urgentistes, je vous laisse le soin d'amorcer le débat avec l'arrivée de ces nouveaux joujoux en sachant que la population française ne vit pas dans un désert.

Hors ligne Jeano 11

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Re : Parametres vitaux dans le cloud
« Réponse #1 le: 07 janvier 2013, 09:15:59 »
Bonjour
que de progrès en 100 ans, je dois ma vie à la pénicilline et quand l'autre jour je disais à ma petite fille de 10 ans que moi, lorsque j'avais son âge je devais aller faire caca dans la vigne et que je m'essuyais (luxe suprême) avec du papier journal à défaut des cailloux ou des feuilles elle ne me croyait pas  :o