Auteur Sujet: ADF chez les ambulanciers anglais : son analyse !  (Lu 7118 fois)

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ADF chez les ambulanciers anglais : son analyse !
« le: 02 mai 2014, 23:32:06 »
Ambulancier De France (ADF) compare les systèmes britannique et français de prise en charges des urgences préhospitalières :


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  Un ambulancier français chez les ambulanciers anglais !
Des personnels flegmatiques et accueillants !


Alors qu’il apparaît souvent difficile de joindre en France un responsable de l’Agence Régionale de Santé au téléphone, au Royaume-Uni, on peut aisément rencontrer des cadres administratifs du NHS (National Health Service – soit le Ministère de la santé) accordant plusieurs heures de leur temps afin d’expliquer la gestion financière, logistique et administrative de leur système de secours et de soins d’urgence ; à condition que ce qui vous importe en Angleterre, c’est de parler de coût de fonctionnement, de volume de prise en charge journalier/hebdomadaire/mensuel/annuel, de capacité d’absorption des Services d’Accueil d’Urgence des hôpitaux britanniques… Si l’on désire suivre uniquement un stage au Sein du NHS Trust, c’est également possible et encore plus simple à réaliser ! Une fois avoir pris contact avec l’administration, il vous sera alors demandé de remplir un formulaire d’usage (third manning observer policy), de photocopier votre carte professionnel d’ambulancier, de fournir un extrait de votre casier judiciaire (bulletin numéro 3) et de visionner une vidéo vous rappelant quelle doit être  “la place du stagiaire”.

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Un peu de linguistique

Appelé paramedic outre-Manche (car la traduction littérale emergency-ambulanceman n’est pas utilisée pour une raison inconnue alors que l’on parle pourtant bien de policeman, fireman etc…), le mot ambulanceman lui-même a fini par disparaître. Lorsqu’ils exercent au sein d’un “Patient Transport Service” (comprenez là, un Service de Transport de Patients), les ambulanciers sont appelés des “PTS”, ce sont des sont salariés de la fonction publique et leur rôle est de prendre en charge des patients et de les acheminer chez un médecin afin d’y être consultés ou vers un hôpital en vue d’un séjour ou d’une simple consultation.

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Le métier d’ambulancier urgentiste anglais

Rien de véritablement différent du système français de prise en charge ambulancière urgente. Basiquement parlant, un équipage composé de deux ambulanciers répondent aux sollicitations de secours et de soins d’urgence d’une régulation (le 999). Une fois avoir reçu leur ordre de mission, l’équipage se rend sur le lieu d’intervention, prend en charge un patient ou une victime (le rassure/ le soigne…) et le transporte (ou l’évacue) vers un établissement de soins qui prendra alors la relève. Les différences se jouent au niveau du secteur d’activité économique (en France, les ambulanciers sont très majoritairement issus du secteur privé, au Royaume-Uni, ils proviennent pour la majeure partie de la fonction publique) et surtout, au niveau des connaissances et des compétences, nous reviendrons sur ce point un peu plus loin.

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Un rythme soutenu.

Les ambulanciers urgentistes traitent jusqu’à 9 interventions durant leur permanence. Leurs casernes (“Ambulance Stations”) sont plutôt bien équipées et agencées mais ne disposent pas de lits, au Royaume-Uni, on ne dort pas la nuit. Une pièce est équipée de sofas et d’une TV… confort spartiate… 30 minutes de pause maximum après 6h de travail… les personnels chôment pas, c’est le moins que l’on puisse dire. À titre de comparaison, si un SMUR sort 5 à 6 fois au cours d’une nuit, ce sera une “moyenne” honorable.

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Composition et rôle d’un équipage d’ambulanciers urgentistes.

Une “Emergency Ambulance” (standard d’équipement d’une Ambulance de Soins Intensifs) est composée:

- d’un ambulancier technicien ayant 4 mois de formation et déjà habilité à administrer près d’une dizaine de médicaments (adrénaline, aspirine, gel glucosé, trinitrate de glycérol, ibuprofène, bromure d’ipratropium, naloxone, oxygène, paracétamol et salbutamol) et peuvent donc “piquer” (intra musculaire), envoyer ces médicaments, réaliser des ECG, poser un masque laryngée… Vous avez bien lu, 4 mois de formation.

- d’un clinicien ambulancier urgentiste ayant deux ou trois ans de formation universitaire et pouvant réaliser bien plus de choses que son collègue (interprétation d’ECG à 12 derivations, examen clinique de patients et décisions thérapeutiques, perfusion, administration de plus de 30 medicaments différents, intubation, cricothyroïdotomie, thrombolyse d’infarctus) et tout cela de manière complètement autonome et indépendante d’un “contrôle” médical.

Ces deux ambulanciers, une fois réunis, n’ont rien à envier à un SMUR sur le plan de l’équipement. Ils disposent d’un véhicule de… 5 tonnes et 1/2 (autrement dit, un tank), bien équipé (lifepack 12 ou 15, KED, respirateur etc…). Sur le plan de la pratique médico-technique pure, l’ambulancier urgentiste a pratiquement la même fonction qu’un médecin urgentiste en France (sur la majeure partie des interventions de type urgence médicale) sauf sur le plan traumatique (traumas graves…) où les ambulanciers urgentistes font appel au HEMS (Helicopter Emergency Medical Sevice) soit un hélicoptère composé d’un médecin anesthésiste et d’un ambulancier urgentiste spécialisé en soins critiques (grade au dessus des ambulanciers urgentistes, mais ils ne sont peu nombreux) et qui se déplace qu’en de très rares occasions, justifiées par la nature véritablement critique de la situation. En effet, en Angleterre on traite les douleurs et on réalise la plupart des soins en ayant très rarement recours, en préhospitalier, à des anesthésies.

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Aperçu d’un système

En France l’on pourrait presque s’entendre dire que sans une “médicalisation précoce” (principe de prise en charge des urgences reposant sur la venue d’un médecin et d’une infirmière au chevet d’un patient ou au volant d’une victime d’un accident de la route), “le patient courrerait à une mort certaine”. L’on peut également avoir entendu dire (ici et là) que si l’on copiait en France le système anglo-saxon, l’on “perturberait gravement le fonctionnement des structures d’accueil d’urgence“.

La force de ce système (contrairement aux propos tenus en France) réside dans le simple fait qu’il évite beaucoup d’admissions inutiles aux urgences (peut-être est-ce en cela que l’on ”perturberait gravement le fonctionnement des structures d’accueil d’urgence” ? …). Les ambulanciers urgentistes agissent comme de véritable “régulateurs” sur le terrain. Tout ce qui peut être traité au domicile et être laissé au domicile le sera. La moitié des interventions oservées auraient, en l’absence d’un SMUR (et encore), été évacuées à l’hôpital par des ambulanciers ou des sapeurs-pompiers. Pourquoi ? parce qu’en la décision de laisser un patient à son domicile appartient en dernier recours au médecin régulateur du SAMU. Ainsi, celui-ci désirant se couvrir car n’étant pas sur le terrain (et si en plus le bilan des secouristes est “bancal”) ne prendra pas de risques et fera suivre l’intervention d’un transport. Chez les ambulanciers de la Couronne, c’est tout à fait le contraire, ils décident seuls des thérapeutiques et de la suite à donner à leur propre intervention. C’est ce qu’on appelle une profession autonome, dissociée du corps médical et cela ne semble absolument pas poser de problèmes aux médecins anglais. Au contraire, ils les laissent travailler. Chacun son “job”.

Ainsi chaque transport est justifié, toutes les personnes évacuées l’étaient pour de véritables raisons. Donc pas d’encombrement au final des Services d’Accueil d’Urgence… pas comme en France où 20 patients alités peuvent joncher les couloirs des Urgences.

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Des défauts ?

Après observation approfondie (tout système n’étant pas parfait) et il y a trois défauts dans le principe “paramedic” britannique :
- des ambulances trop lourdes et donc très polluantes. Ces caisses rapportées (de taille impressionnante) constituent des dépenses démesurées à l’achat (200 000 euros…) et sont équipées de gadgets (lève brancard de 800 kg…) parfois bien inutiles. Le point positif, c’est que lorsque l’on pose la question de ce sur-équipement à un cadre administratif, il est au fait du problème et s’emploie à y remédier rapidement après constatation de l’erreur. Ainsi, le NHS Trust envisage d’effectuer un retour aux fourgons utilitaires aménagés, bien plus légers, alors qu’en France nous sommes en plein boum du fourgon à caisse rapportée… (Mais ne n’est pas pour autant que notre administration française tiendrait compte de l’expérience anglo-saxonne afin d’éviter de commettre les mêmes erreurs non…pensez-vous…)
- l’absence de régulation médicale fait que lorsque la population compose le 999, un opérateur envoie une ambulance dès qu’il a une adresse et avant même de connaître la nature même du problème de l’appelant (ceci pour garantir un délai de réponse rapide des secours), mais le problème, c’est que les départs sont tellement rapides que lorsque l’équipage reçoit le motif de l’intervention, le véhicule roule déjà depuis une à deux minutes vers le lieu de l’intervention, intervention pas nécessairement urgente voire… pas du tout. Par conséquent, un nombre non négligeable d’interventions sont annulées en cours de route… et c’est assez horripilant de démarrer trois fois de suite une ambulance pour être stoppé dans son élan 3km plus loin… surtout que les temps de pauses sont rares chez les ambulanciers urgentistes anglais.
- la pause d’une demi heure (pour 12h de permanences) est vraiment trop courte.

Nous sommes donc en présence d’un système de soins d’urgence qui avait interpellé notre attention de par son pragmatisme, son niveau de compétence et la faiblesse de son coût (250 euros l’intervention environ, transport compris contre 800 euros pour un SMUR, transport non compris). De manière générale le modèle anglo-saxon passe pour un modèle de référence en matière d’égalité des chances offertes aux patients face à une pathologie donnée. En France, une douleur thoracique pourra être traitée par un SMUR. En l’absence d’un SMUR, le patient aura droit à un ambulancier ou un sapeurs-pompiers qui aura pour consigne de ne pas le faire marcher et éventuellement de lui donner de l’oxygène. En Royaume-Uni, en tous points du territoire, un ambulancier urgentiste traitera cette même douleur thoracique en fonction de son interprétation de l’ECG et ce, en moins de 15 minutes. À titre d’exemple, en France, notre ministre de la Santé Marisol TOURAINE se pose la question de savoir comment offrir un accès au soin d’urgence en 30 minutes…

Ainsi, notre système de secours et de soins d’urgence français serait-il cher car déséquilibré ?

Les patients des villes seraient-ils plus chanceux que les patients des champs ?

Et le haut degré de technicité des médecins anesthésistes français ne serait-il disproportionné par rapport aux besoins moyens de la population ?…

… en effet, il y a de moins en moins d’accidents de la route en France et de plus en plus de douleurs thoraciques. Or les ambulanciers urgentistes anglais médiquent des centaines de douleurs thoraciques chaque jour (et autres pathologies) sans pour autant opposer une réussite inférieure au modèle tricolore.

Conclusion : La France serait-elle à ce point devenue un pays reposant sur des dogmes et de la propagande digne de l’ère soviétique ?
  

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Re : ADF chez les ambulanciers anglais : son analyse !
« Réponse #1 le: 04 mai 2014, 10:36:14 »
Difficile de savoir par où commencer devant tant de naiveté béate face à un système qu'il ne comprend pas. Le système de santé britannique étant en train de devenir un des pires d’Europe, loin du modèle de 48.

Déjà il faudrait qu'il puisse comprendre le système dans lequel il a évolué en France avant d'aller prendre des vacances outre manche ...

On peut aussi dire que la méthodologie est des plus connes : on « n’analyse » pas un système sur la simple fois d'un stage d'observation de 15 jours.

Quelques rappels généraux quand même.

L'espérance de vie est de 81,5 ans en France (8 rang mondial) contre 78 pour le royaume unis (36 eme rang mondial). Il y a en France 3,4 médecins pour 1000 habitants, contre 2,7 au Royaume Unis. Il y a en France 600 000 infirmieres, contre 300 000 au RU. Ceci dit, les compétences des infirmières des deux coté de la Mare Britanicum ne sont pas strictement équivalentes. Il y a en France 33 personnels soignants pour 10 000 habitants (comme en Allemagne, en Suède, ou en Espagne) contre 23 pour le RU.

La France consacre un peu plus de 10, 4 % de son PIB à son système de santé, contre 8,1  pour le RU (à titre indicatif : 11,3 pour l’Allemagne). A savoir que le cout du NHS a augmenté de 4 % par an sur 60 ans avec un système qui de l’avis général devient de plus en plus inégalitaire et qui marginalise les patients les plus « couteux ». Le NHS est devenu presqu’exclusivement  un système de mise en concurrence des établissements entre eux. L’administration du NHS est d’une telle rigidité qu’elle en devient parfois ubuesque Par exemple elle fixe des quota de patients par district, et ainsi ferme parfois les portes des établissements aux patients de son propre district pour qu’il puisse remplir leurs objectifs comptables.

Enfin les délais d’accès aux soins sont légendaires à tel point que le NHS en arrive à affreter des ferries de dentistes polonais qui font le tour des côtes pour tenter de désengorger les cabinets britanniques. Sans parler des nombreux sujets de sa Majesté qui viennent faire du tourisme sanitaire en France.

Je cite un passage d’un article de MyEurope sur la situation des hopitaux européens :
« Royaume-Uni: urgence mortelle
Les urgences britanniques sont gratuites. Ouvertes à tous, qu'on soit sujet de sa Majesté ou non. Et pourtant, ils bénéficient d'une des pires réputations en Europe.
A leur arrivée aux urgences, et après leur enregistrement, les patients doivent être auscultés par un médecin. Apparaît alors le premier souci: la gravité estimée de leur cas n’influe généralement pas sur leur ordre de passage, puisque l’ordre d’arrivée prévaut:
Tous nos patients sont traités de manière égalitaire," explique une réceptionniste.
Un nouveau-né ou une personne âgée ne passera ainsi pas avant un trentenaire, malgré sa résistance plus faible, surtout dans un environnement connu pour n’être pas véritablement sain. Ce qui peut s’avérer dangereux lors que l’attente s’avère interminable:
De nombreux services d’urgences se concentrent désormais sur le nombre de personnes qui attendent jusqu’à douze heures avant de voir un médecin et elles ont donc rangé de côté l’objectif officiel de quatre heures, car il est trop difficile à gérer," assure Mike Clancy, le président du collège de médecine d’urgence:
Pourtant, nous savons que cela est dangereux, que la mortalité est associée à la surcharge de patients." »

J’invite aussi à aller voir ce lien :
Grande-Bretagne : 13 000 décès auraient pu être évités dans des hôpitaux
LE MONDE | 17.07.2013

Voilà pour le merveilleux système britannique qui force l’admiration d’ADF, qui lui n’a relevé comme problème que le poids des ambulances !


Il y a eu en France 18 millions de passages dans les 625 services d’urgences en 2011 (15 millions en 2004), les pathologies traumatiques diminuant et la part de patients de plus de 70 ans augmentant. Il y a environ 370 SMUR qui effectuent 640 000 sorties par an.

La moitié de ces SMUR effectuent moins de 3 sorties par jour, c’est vrai. Ce que ne comprend pas ADF, c’est que les équipages de ces SMUR ne restent pas à se toucher la nouille lorsqu’ils ne décalent pas : ils travaillent aux urgences, réa, déchoc, bloc, … Ce qui répond à des objectifs de « rentabilité » bien sûr, mais aussi de maintien des compétences. Ca semble complètement étranger à la perception du monde de ADF, mais un paramedic quel qu’il soit (et ils sont excellent en PEC des urgences vitales) n’aura jamais l’arsenal diagnostic et thérapeutique d’un médecin urgentiste. Rappelons que l’internat de médecine d’urgence c’est déjà 4 ans APRES la sixième année de médecine (histoire de rappeler l’ordre des choses, hein …). Un paramedic n’est pas un médecin, ils n’ont pas le même rôle ni les mêmes missions dans le système de santé et dans la chaine de secours. Et contrairement à la brillante analyse de ADF, il agit selon des procédures médicales strictes et prédéfinies … comme tous les professionnels de santé et les acteurs de l’urgences quelles que soient leurs diplômes et leurs grades !


Il y a en GB 30 000 paramedics formés en 3 à 5 ans, généralement après avoir exercé trois ans comme EMT. Les paramedics peuvent également avoir accès à une sixième année de formation pour devenir paramedics doctors, ce sont eux qui effectivement ont plus ou moins le rôle de SOS médecin la nuit et le we. L’année de formation d’un paramedic coute environ 25 000 livres.

Ce que ne dit pas ADF, c’est que l’objectif principal du NHS aujourd’hui est de réduire les couts.

Et que dans cet optique, il semble que le métier d’EMT-B (celui qu’il croit exercer) soit voué à disparaître pour être remplacé uniquement par le tandem paramedic/ ambulance support worker (peu ou prou les auxilliaires ambulanciers français). La part de la médicalisation des urgences est aussi une interrogation, le conseil médical et l’envoi de médecin au pied de l’arbre étant une piste que le NHS étudie avec attention.



Enfin bref, amusant quand même de voir que la France, gouvernée par la CIA selon un certain membre d'un certain syndicat d'ambulancier, ait hérité d’un système soviétique …

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Re : ADF chez les ambulanciers anglais : son analyse !
« Réponse #2 le: 04 mai 2014, 10:42:06 »
ADF c'est un peu le stagiaire de 3eme qui fait son stage en entreprise. Et encore, on serait même en droit d'attendre un peu plus de profondeur et de documentation de la part d'un collégien.

C'est dommage pour quelqu'un qui se targue d'être un professionnel de santé et de révolutionner le système.

Clairement il ne comprend déjà pas les compétences et le rôle d'un médecin. A partir de là il ne peut effectivement que se planter sur tout le reste.

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Re : ADF chez les ambulanciers anglais : son analyse !
« Réponse #3 le: 04 mai 2014, 18:52:29 »
Je cite ADF :

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Il n’a jamais été prétendu, dans le texte, que les ambulanciers urgentistes anglais en savaient autant que les médecins urgentistes français mais plutôt qu’ils faisaient pratiquement la même chose. Là est la nuance.


ADF n'est pas capable de voir au delà du simple geste technique isolé. L'EMT pose une perf, lit un ECG, met des tuyaux divers et variés, ... donc il fait la même chose que le médecin urgentiste.  ::).

C'est quand même assez grave de lire ce genre de conneries de la part d'un type qui a la prétention de représenter les ambulanciers.


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Re : ADF chez les ambulanciers anglais : son analyse !
« Réponse #5 le: 06 mai 2014, 19:17:03 »
Je peut te dire que dans les papotages ambulancier sur facebook les mec en bave. :/
Pauvre de nous...

Puis qu'il vienne bosser avec moi il verra que nous on sait aussi apprécier les 30minutes de pause ^^

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Re : ADF chez les ambulanciers anglais : son analyse !
« Réponse #6 le: 13 octobre 2014, 22:20:07 »
Ca a l'air merveilleux.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/10/13/royaume-uni-mobilisation-historique-du-personnel-de-sante-victime-de-l-austerite_4504907_3214.html

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un salarié sur cinq du NHS a dû accepter un second emploi pour s’en sortir et un sur deux recourt au crédit pour terminer le mois. Les deux tiers des personnels ont dû faire des économies sur la nourriture, la moitié a réduit son chauffage et 80 % ne sont pas partis en vacances.

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le NHS souffre aujourd’hui d’un déficit annuel estimé à 20 milliards de livres (25,5 milliards d’euros) pour la seule Angleterre, montant qui, selon les prévisions, pourrait s’élever à 30 milliards de livres (30,2 milliards d’euros) à l’horizon 2020. Ses dysfonctionnements, notamment les délais d’attente pour les consultations et les examens, sont critiqués, et son avenir est considéré comme incertain.

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Re : ADF chez les ambulanciers anglais : son analyse !
« Réponse #7 le: 13 octobre 2014, 23:44:11 »
Ça existe encore ADF ?

 caché!

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