Auteur Sujet: Police nationale et Gendarmerie nationale : sachez faire la différence  (Lu 113476 fois)

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Hors ligne pittchouille

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Bonjour à toutes et à tous  :)
Je viens de m'inscrire sur ce forum car j'aurais besoin de vos conseils...

Je me présente rapidement, je m'appelle Marion j'ai 23 ans et dans un an je termine mes études sur Poitiers.
Par la suite j'aimerais incorporer soit la gendarmerie soit la police, c'est là que le dilemme intervient... Je ne sais pas quel corps choisir. Pourriez-vous me renseigner avec des arguments s'il vous plait ?

Par ailleurs, selon le corps choisi, j'hésite entre sous officier ou officier pour la gendarmerie et lieutenant ou commissaire pour la police, même si ce dernier n'est pas vraiment à l'ordre du jour...

Je me pose pas mal de questions sachant que mon projet lointain reste soit d'intégrer la BRI car j'adore rouler sur la route et la sécurité routière m'attire, soit devenir motarde puisque j'ai déjà le permis moto (reste que les conditions notamment de taille ne me correspondent pas => je fais 1m65).
Nota : la taille n'est plus prise en compte depuis 2010
Voilà, après vous avoir exposé mes interrogations, j'espère avoir un maximum de réponses et/ou conseils car je suis assez dans le flou à ce jour, alors merci d'avance à vous toutes et tous !!!  ;)

A bientôt  :)  Marion  :)

Hors ligne kikitoul

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Re : Police nationale et Gendarmerie nationale : sachez faire la différence
« Réponse #1 le: 15 septembre 2006, 17:33:35 »
Bonjour Marion
Il faut savoir que la police et la gendarmerie, même si elles ont les mêmes missions et travaillant pour le ministère de l'Intérieur, sont des entités différentes.

Je ne vais te parler que de la gendarmerie car c'est ce que je connais. Fils de gendarme (maintenant lieutenant) et ayant longtemps voulu le devenir moi même, je crois un peu savoir de quoi je parle ;).

Pour commencer, la gendarmerie est de statut militaire alors que la police est de statut civil. Ce qui veut dire que la GN a des missions militaires intérieures et extérieures (OPEX) en plus de ses missions de police judiciaire ou administrative à accomplir.
Le gendarme est donc avant tout un militaire disponible H24 et a donc un sens accrue de l'ordre, de la discipline et du respect de la hiérarchie. Son uniforme se doit d'être impeccable de la tête aux pieds (pas comme certains policiers avec des chaussettes vertes ou blanches et qui n'ont jamais les mêmes chaussures, oui, j'en ai déjà vu...  :P

Il faut savoir aussi que lorsqu'une brigade de gendarmerie est remplacée par un commissariat, l'effectif de 12 gendarmes et remplacé par 40 policiers pour faire le même travail en 3x8... car ils sont au 35h et n'ont que des journées de 8 h alors que le statut militaire oblige à une disponibilité permanente 24/24  :-\ 
A toi de juger. !!

Les policiers font les trois 8 alors qu'un gendarme non et sa semaine tourne entre 50/60h avec des 1/2 journées de pause nommées "quartier libre". Ils sont rares ceux qui comptent leurs heures (qu'ils soient GD ou GM) bien que des aménagements sont apparus au cours du temps comme les "quartier libre" ou le "repos physiologique" en descente de service de nuit (4 heures) qui a été précédé d'une journée de travail de 8 à10h.
D'une semaine à l'autre ils n'ont jamais les mêmes jours de repos (48h/semaine, ce qui donne 5 jours ouvrés et 2 jours repos). Ils peuvent faire une journée de 9h et enchainer par une tournée de nuit de 4h avec une matinée de récup de 8h, en gros la matinée pour dormir si cela est possible  :P

Les gendarmes sont logés généralement en caserne par la gendarmerie par "nécessité absolue de service". Ce terme veut bien dire ce que ça veut dire... Certes, ils ne payent pas de loyer mais logent pour la plupart sur leur lieu de travail afin d'être disponible immédiatement au cas où !  :-[
Pas top pour les repos quand en ouvrant les volets on voit les bureaux... faut savoir faire la coupure mentalement  ^-^ 
La promiscuité avec les autres familles est aussi particulière mais pas plus que dans un HLM. Ce n'est pas comme dans le civil où tu ne connais pas forcément ton voisin de pallier et encore moins ton voisin du dessous ou dessous. Là, tout le monde se connait et pour la bonne marche du service, il faut que tout le monde soit respectueux des autres. Ce n'est jamais bon les brouilles entre collègues parce que  par exemple la femme d'un tel marche avec des talons en pleine nuit.
Il n'y a pas non plus de réelle vie privée. Quand tu reçois du monde, tout le monde sait qui tu invites. Les cancans sont une réalité mais en école de vie, on t'apprend à "éduquer" ta famille. Ce qui se passe dans la brigade ne doit pas sortir de la brigade (secret professionnel). C'est vraiment particulier à vivre mais très enrichissant, ne serait-ce que pour le respect de ses voisins et ça m'a fait bizarre la première fois que j'ai habité dans le civil ! :-\

Après, les gendarmes ont un capital sympathie que n'ont pas forcément les policiers. Ils n'exercent que rarement dans de très grandes métropoles et peuvent donc avoir des relations avec la population (l'intégration dans la population est une chose qui fait parti de leur travail). Habiter dans un canton à la campagne ne te rapproche pas de toutes les commodités commerciales, sociale ou éducatives qu'offre la grande ville.

Pour finir, entre sous/off et officier là, toi seule peut choisir en fonction de ton niveau d'étude (s-off = Bac et Off = Master) En sachant quand même que si tu veux faire beaucoup de terrain c'est vers le corps des sous-officier que tu dois regarder.
L'officier, lui gère, commande, manage des équipes mais ne va pas trop sur le terrain.
Par concours interne le s-off peut devenir officier.

Hors ligne zecop89

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Re : Police nationale et Gendarmerie nationale : sachez faire la différence
« Réponse #2 le: 15 septembre 2006, 18:51:49 »
Salut Pittchouille,
kikit  t'a bien présenté l'ambiance côté Gendarmerie Nationale, moi j'y ai baigné durant 18 mois pour mon service militaire à l'époque en tant que GA.
Et ça m'a plu.  ;)
En résumé : Gendarmerie = statut militaire.
                    Police   =   statut civil
mais depuis le 1er janvier 2009 les deux corps sont rattachés au Ministre de l'Intérieur pour emploi.

Sachant cela, à toi de voir si l'aspect discipline "militaire" te branche quoique dans la Police la discipline civile est aussi de rigueur et il n'y a qu'à la télé que tu vois des cow-boy à forte tête qui ne font que ce qui leur plait.
Et puis il y a le côté rural et urbain. Globalement, la Gendarmerie s'occupe plus du milieu rural (90% de la France = métropole et outremer) et la Police du milieu urbain (villes de plus de 20 000 habitants) mais un OPJ travaille sur tout le territoire d'un tribunal de grande instance et quand il enquête dans une zone qui n'est pas la sienne il en informe les OPJ territorialement compétants.
Attention je ne dis pas là que les brigades de Gendarmerie sont toutes dans les petits villages de campagne (elles sont implantée dans les 36000 cantons de métropole ou d'outre-mer) et les commissariats dans les zones urbanisées importantes !!

Mais généralement, les sectorisations sont définies par le découpage administratif de Napoléon comme telles : ville (ZPN) / campagne (ZGN) ^-^
Au niveau de la scolarité (après réussite du concours), c'est identique, 1 an de scolarité de formation initiale au métier.
Note qu'en Police Nationale le passage obligé, en sortant d'école, c'est souvant un séjour par Paris et la région parisienne pour une durée de 5 ans en moyenne et qu'en Gendarmerie tu peux te retrouver dans un Canton de montagne où tu n'auras que le minimum de commerces vital (boucherie - boulangerie - épicerie ; la pharmacie et médecin souvent en option )

En ce qui me concerne, j'ai fait 18 mois en GN, passé le concours à l'époque et raté pour ne jamais l'avoir repassé, je suis en PM depuis 4 ans ( Police Municipale ), je travaille en collaboration tous les jours avec la Police Nationale et parfois la Gendarmerie Nationale.

Connaissant les 3 entités de forces de l'ordre PN / PM / GN, je te conseillerais la Gendarmerie, car cela a été mes premiers amours et c'est ce qui m'a donné envie de faire carrière dans ce milieu pour, comme l'on dit à chaque fois "veiller à la sécurité des biens et des personnes".
Je te souhaite de bien terminer tes études Bac obligatoire pour tous, bien préparer tes concours ( il y a du monde aux portillons maintenant...).
Et n'hésites pas à poser des questions.
@ bientôt.

ZECOP89.

Hors ligne pittchouille

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Re : Police nationale et Gendarmerie nationale : sachez faire la différence
« Réponse #3 le: 15 septembre 2006, 23:00:40 »
Merci pour vos témoignages, en réalité c'est difficile de s'imaginer dans un corps auquel je n'ai pas d'accroche, personne dans ma famille n'y est.  :-X :-X
Mais je pense que tout ce qui est caserne, milieu rural que vous avez abordé ne me dérangera pas, quant à mon caractère, j'ai disons un caractère bien trempé dans le sens où j'ai du répondant si l'on vient me chercher, mais sinon mon entourage dit de moi que je suis serviable, ordonnée, sérieuse, rigoureuse, sportive... bref je vais quand même mentionner aussi des défauts  ;D  comme une tendance au manque de confiance en moi dans les milieux que je ne maitrise pas, je veux tout contrôler ou diriger, je suis têtue ou maniaque, j'ai besoin d'être rassuré (dixit ma soeur lol )... Enfin bref on a les défauts de ses qualités... Voilà à peu près ma personnalité.

Donc en réalité tout le monde confirme qu'il est préférable de taper GN et sous of, libre à moi ensuite en interne de tenter off ?
Et l'école alors vous en savez un peu ? Des anecdotes ? des conseils ?



Hors ligne pittchouille

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Re : Police nationale et Gendarmerie nationale : sachez faire la différence
« Réponse #4 le: 16 septembre 2006, 22:47:19 »
Merci pour vos réponses, l'idéal serait alors que je vous décrive ma personnalité non ?  ;)
Pour savoir vers quel corps de métier j'irais le mieux !!!  :lol:

Alors allons y je vais tenter d'être impartial :
- Qualités (ou défauts  :) ) : on dit de moi que je suis sérieuse, motivée dans ce que j’entreprends, sportive, franche dans mes propos, un brin d'humour, timide lorsque je connais peu,  peu confiance en moi dans les domaines que je ne maitrise pas, j'aime bien commander, donner des directives, on dit aussi que parfois je suis froide dans mes propos, voilà en gros,  :o c'est pas facile de se décrire alors j'espere avoir été au plus près de la réalité et j'espère que vous pourrez m'aider !!!
 Merci d'avance  :thank You:

Hors ligne Rémy

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Re : Police nationale et Gendarmerie nationale : sachez faire la différence
« Réponse #5 le: 30 septembre 2006, 21:55:34 »
Et un élément qui peut influencer ton choix, le niveau d'étude :
- le Bac pour être Gendarme sous-officier ou Gardien de la Paix
- diplôme de 1er cycle pour officier de police (c'est-à-dire licence actuellement)
- diplôme de 2ème cycle pour officier de Gendarmerie et corps de conception et de direction (commissaire)

Tous les gendarmes qui souhaitent devenir motocyclistes doivent poser leur candidature à un pré-stage motocycliste. Il ne faut pas obligatoirement servir en gendarmerie départementale pour le pré-stage, il est ouvert aux gendarmes mobiles et aux gardes républicains remplissant les conditions.

Tous les gendarmes masculins et féminins souhaitant poser leur candidature au pré-stage doivent remplir des conditions spécifiques :
- Être gendarme de carrière, les candidats doivent être titulaires du Certificat d'Aptitude Technique (CAT), généralement obtenu 3 ans après la sortie d'ESOG.
- Avoir moins de 35 ans au 31 décembre de l'année de la demande de pré-stage.
- Mesurer au moins 1,70 m (hommes et femmes).
- Être physiquement apte après une batterie de tests effectuée par un médecin militaire juste avant la formation (yeux, ouïe, antécédents de fractures, opérations diverses, cardio, prise de sang, analyse d’urine, etc.).

Les gendarmes dont le dossier est retenu sont convoqués pour un pré-stage d’une semaine (dix sessions par an, durée de 35 à 40 heures sur piste et sur route), qui se déroule au CNFSR à Fontainebleau. Le stage est intense, exigeant physiquement.  :-X
Source : http://moto-securite.fr/motocyclistes/
http://www.motoservices.com/passion/interview_gendarme.htm

Hors ligne pittchouille

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Bonsoir Rémy,

merci pour ton témoignage et tes conseils, que sont les EDSR ?

Pour mon niveau d'étude, j'ai une licence d'administration publique et je suis en master 1 actuellement tjs d'administration publique (ca me fera seulement une maitrise à la fin de la 1ere année si je l'obtiens et non un master. Un master seulement à la fin du master 2).

Voilà, merci à tous pour vos témoignages !!!  :-*

Hors ligne Rémy

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les EDSR ce sont les Escadrons Départementaux de Sécurité Routière.
http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/Notre-Institution/Nos-missions/Securite-routiere/EDSR

L'EDSR regroupe toutes les unités de la gendarmerie d'un même département qui ont pour mission essentielle de lutter contre l'insécurité routière. 97 sont répartis sur le territoire français (dont 4 outre-mer). 7354 militaires sont répartis dans près de 503 unités spécialisées dans les missions de lutte contre l'insécurité routière.

A savoir que les postes de conducteur de VRI (Véhicules Rapides d'Intervention) ne sont ouvert qu'aux sous-officiers déjà motard, que les tests et conditions d'accès sont très stricts. Note qu'il ne sont pas sur les routes pour "frimer" mais pour relever les infractions au CR  ;)
Les brigades rapides d'intervention (BRI) complètent et renforcent la surveillance exercée sur le réseau autoroutier. Leur action est orientée vers la recherche d'infractions difficiles à relever autrement que dans le flot de circulation : interception de véhicules se déplaçant à des vitesses très élevées, changement irrégulier de file, non-respect des distances de sécurité, etc.
Elles disposent de voitures rapides d'intervention (VRI) pilotées par des personnels chevronnés qui suivent des stages réguliers. Les VRI peuvent opérer en liaison avec les hélicoptères et les motards de la gendarmerie.

Hors ligne pittchouille

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Bonjour Rémy

Ah oui excuse exact j'en avais entendu parler des EDSR ! :)

Pour la BRI c'est clair que c'est difficile c'est comme dans tous services, les postes sont pas donnés, il faut prouver si on est capable de le faire, après faut aussi savoir ce qu'on veut, et puis si ça ne fonctionne pas, au moins j'aurais eu le mérite d'essayer, comme dit le proverbe "qui n'essaierait rien..."

Et puis je ne sais pas si je pourrais m'en servir d'expérience, mais je fais quand j'ai le temps des petites compétitions de moto, ca m'amuse et c'est très enrichissant alors on verra par la suite....

Mon souci 1er c'est de choisir le corps, et c'est un sacré dilemme, j'ai rencontré des pro gendarmerie et des pro police et du coup .... je ne sais plus !!! Je n'ai par ailleurs pas trouvé encore de revue comparative des 2 services ou des livres à la FNAC donc j'ai jusqu'à janvier pour prendre ma décision il me semble dc ...

Enfin merci pour tout rémy et bon courage à toi alors !!!  ;)

Hors ligne uscha

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Voici des liens où tu auras pas mal d'explications sur le métier de Policier ou de gendarme :
http://www.police-info.com/pn/index.php?s=25a83e13c77d284dbac9cac692eda2cb

Gardien de la paix, la réalité d’un policier ou gendarme de terrain


L'ÉCOLE DE POLICE
OU

LES FEMMES dans la police

policier ou gendarme de France


et celui-ci sur la formation du sous-officier de gendarmerie


La gendarmerie mobile (GM)


Les CRS similaire à la GM
CRS : entre vie de famille et missions à risque




Reportage : A l'école des sous officiers de Gendarmerie


L'Académie de police de Savatan à Saint-Astier


NOTA La taille minimum a disparu de la sélection dans la police et la gendarmerie.

Hors ligne pittchouille

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merci usca je m'y rend de suite !  ;) bonne journée !!  :)

Hors ligne gendy

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Question : Est ce que le téléfilm "Une Femme d'Honneur" est représentatif de la profession de gendarme ?
 
et Julie Lescaut l'est-il également pour la police ?

Peut-on se baser sur ces téléfilms pour s'orienter ?

Hors ligne uscha

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Il ne faut pas rêver non plus ... les feuilletons TV sont loin de représenter la réalité du terrain.
C'est toujours le super gendarme en civil, d'une unité de police judiciaire mais rarement celui d'une brigade de terrain (BT) ou commissaire à la retraite voire de commandant rebelle ou handicapé qui résout l’enquête ( dans ces films pas un policier ou un gendarme ne rédige une procédure (rapport) et pourtant c'est 50% du job, ils se contentent parfois de relever des notes ou les indices sur un calepin).
Ce sont cependant de belles affiches PUB pour donner envie d'y goûter ou de ne pas y aller  ;)

C'est plus réaliste 90' enquête  ;)

Hors ligne gendy

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C'est à dire ?  ???

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Enfin, tout ce qui vous est gentiment distribué à la TV en prime time, dites vous bien que c'est du flan... ce n'est que du cinéma  :-\

Aucune série TV n'est crédible, surtout pas les séries françaises !!

Lescautement votre !!
ZECOP89.

Hors ligne kikitoul

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Personnellement, je compte choisir la Gendarmerie et je suis également intéressé par les EDSR.

Il faut savoir qu'avant de regarder vers une spécialisation, tu dois d'abord devenir gendarme ou gardien, c'est à dire, passer les tests de présélection et les réussir, puis être apte médicalement, avoir un casier judiciaire vierge, réussir le concours "externe" ou "interne" et faire ses "classes" donc formation initiale de base dans les écoles (ESOG ou ENP) des institutions durant une année, réussir l'examen final et savoir que la note obtenue te permettra de choisir ou de subir ton affectation future, puis faire obligatoirement minimum 5 ans sur le terrain tout en continuant la formations scolaire par correspondance en brigade (GD) ou en escadron (GM) afin d'obtenir son CAT (Certificat d'Aptitude Technique) et le deuxième chevron de tes galons qui va faire de toi un sous-officier de carrière ou un policier titulaire.  :P
Alors là seulement, les postes spécialisés sont accessibles (plongeur, motard [EDSR], maître de chien, OPJ, TIC, etc...)
Plus d'infos :
http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/cegn/Formation-initiale/Formation-des-sous-officiers-de-gendarmerie

http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/cegn/Formation-d-expertise/Securite-routiere

http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/fre/Sites/Gendarmerie/Presentation/Securite-routiere/CNFSR/%28language%29/fre-FR

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Quelle que soit leur affectation, les élèves détiennent la qualité d'agent de police judiciaire (APJ) à la sortie de l'ESOG.

Certains élèves dont les compétences particulières  (motocycliste, cavalier, musicien, secouriste en montagne, pilote ou mécanicien d'hélicoptère) ont été testées lors de la formation initiale peuvent être directement affectés dans une unité spécifique (escadron motocycliste ou régiment de cavalerie ou orchestres de la garde républicaine, orchestre de la gendarmerie mobile, unité de montagne, unité aérienne).

En règle générale, l'accès à une spécialité  (informaticien, secouriste en montagne et pilote ou mécanicien d'hélicoptère) ou à une technicité  (maître de chien, plongeur autonome, technicien en identification criminelle, motocycliste, moniteur de sport, etc..) est soumis aux conditions suivantes  :
-  obtenir le Certificat d'aptitude technique (CAT) au cours des deux années qui suivent la sortie d'école ;
-  être gendarme de carrière (titulaire) ;
-  avoir acquis une certaine expérience du métier de gendarme.

Hors ligne Nanar59210

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Bonjour, j'adresse ce post' car je suis complétement perdu  :'( .

Je m'explique, je suis d'abord venu ici pour m'informer sur le métier de policier mais après de longues lectures je me suis perdu de vue dans le métier que je veux faire !
Pour m'éclairer et m'aider, si quelqu'un pouvait répondre à ces questions cela serait gentil  ;D

- Est ce qu'il y a une école après l'obtention du bac dans le 59 pour faire partie de la police ?
Que j'étudie les métiers disponibles dans ces écoles  ::) 

- Un gendarme doit il tout le temps vivre à la caserne ?
- La vie familiale est elle possible dans une maison individuelle ?
- Quel est sa fonction quotidienne ?

- Quel est la fonction d'un brigadier-major de la police, peut on atteindre ce grade sans commencer par gardien de la paix et attendre 6 ans pour commencer à monter  ::) ,
si quelqu'un possède un lien sur ce métier, je suis preneur ;)

- Est ce qu'il y a une école après l'obtention du bac dans le 59 pour faire partie de la police ?
Que j'étudie les métiers disponibles dans ces écoles  ::)

- Quel est l'évolution du salaire net d'un gardien de la paix,

Merci à vous ! !


Hors ligne kit055

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Que j'étudie les métiers disponibles dans ces écoles
Primo, vous ne choisissez pas votre école de formation - Secundo, il n'y que deux métiers de base à acquérir dans les écoles spécifique à ces deux institutions,
- dans la Police celui de Gardien de la Paix
- dans la Gendarmerie celui de Sous-officier

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- Un gendarme doit il tout le temps vivre à la caserne ?

OUI, le gendarme est un militaire et l’héritier de la Maréchaussée, corps de militaires qui, chargé de la police et de la justice aux armées depuis le Moyen Âge, devient progressivement une force de police compétente pour l'ensemble de la population sur la quasi-totalité du territoire français. Son logement lui est concédé par nécessité absolue de service car il est disponible 24/24 cinq jours par semaine et il est tenu d'y demeurer.

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- Vie familiale possible dans une maison ?
Heu... la vie familiale ce n'est pas tellement une question de maison ou d'appart', dans tous les cas un gendarme peut avoir une vie familiale comme tout le monde mais il faut savoir se que ce métier implique, travailler au sein des forces de l'ordre et y vivre n'est pas anodin ; il faut prendre en compte les répercussions que cela peut avoir sur la vie de famille : les menaces de la part des interpellés, la peur de se faire suivre ou de se faire agresser, etc...

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- Quel est sa fonction quotidienne ?
Globalement la même qu'un policier, la sécurité des biens et des personnes mais cela dépend de son grade et de sa fonction.

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- Quel est la fonction d'un brigadier-major de la police ?
peut on atteindre ce grade sans commencer par gardien de la paix et attendre 6 ans pour commencer à monter, ?
Désolé mais le grade de brigadier-major se mérite et il faut avoir fait du terrain, un très bon niveau de connaissances professionnelle voire plus de leader, avoir de l'ancienneté et acquis les diplômes nécessaires pour prétendre à ce niveau donc attente obligée avec passage des grades précédents (comme on monte un escalier, marche après marche).
Sa fonction est la même qu'un gardien de la paix sauf qu'il revêt très souvent, du fait de son grade, la fonction de chef d'équipe, il a donc plus de responsabilités.
Les majors de police et les brigadiers-chefs de police assurent l’encadrement des brigadiers de police, des gardiens de la paix et des adjoints de sécurité.

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- Est ce qu'il y a une école après l'obtention du bac dans le 59 pour faire partie de la police ?
Que j'étudie les métiers disponibles dans ces écoles. 
Il y a une école de police à Roubaix par exemple, les ENP sont dispersées sur toutes la France, le hic c'est que pour être dans ce métier (comme celui de gendarme d'ailleurs) une des qualités demandées est la disponibilité et la mobilité, ce n'est pas vous qui choisissez l'école mais l'administration qui décide dans quelle école tu iras étudier pour ta formation initiale ... il faut donc être prêt à faire du chemin.
Les métiers disponibles se résument à un seul : POLICIER ou GENDARME

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- Quel est l'évolution du salaire net d'un gardien de la paix
C'est la fonction publique début vers 1300€ en école, 1600€ titulaire, en fin de carrière à peu près 2100€ suivant le grade obtenu, il ne faut pas faire ce métier pour l'argent et penser que l'on va devenir riche ça c'est sûr mais il peut y avoir des primes pour ceux qui bossent de nuit ou dans des endroits particulièrement difficiles (93, corse, etc...)

Devenir gardien de la paix, ou gendarme c'est passer un concours pour avoir accès, tout au long de sa carrière, à de multiples métiers :
- métiers de la sécurité publique avec l'assistance aux personnes, la prévention des actes de délinquance, le travail d'investigation... (Affectation possible en brigade anti-criminalité (BAC, PSIG), brigade motocycliste, brigade canine (maître-chien), prise de plaintes, aide aux victimes, plongeur, etc...)...
- métiers des compagnies républicaines de sécurité (CRS) ou de gendarme mobile (GM) avec le maintien de l'ordre, les sections autoroutières, le secours en haute montagne, motard, sauveteur en mer...
- métiers de la police aux frontières (PAF) avec le contrôle des flux migratoires, la lutte contre le travail clandestin, travailler dans un aéroport, les transports aériens pour les gendarmes...
- métiers de la police judiciaire (OPJ) avec le travail d'investigation, la lutte contre le crime organisé, contre les stupéfiants, être un officier de police judiciaire s'est être chargé d'enquêter sous le contrôle du procureur de la république...
- métiers du renseignement, etc...

« C'est différent chaque jour... il n'y a jamais de routine ! »  ;)

Hors ligne Nanar59210

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Merci beaucoup pour ces informations  ;D

Hors ligne neutron - crf

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" Un gendarme doit il tout le temps vivre ou habiter à la caserne ?
" En police, vous avez tous un appart avec votre famille et en gendarmerie est ce pareil ?

 

Hors ligne kit055

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En police nous avons L'aide personnalisée au logement (APL) comme n'importe quel citoyen, logement dont nous changeons à chaque mutation.
Logiquement, en gendarmerie la possibilité de loger en caserne est une obligation de service - le logement est gratuit et "attribué par nécessité absolue de service" donc cela sous-entend une absence d'aides spéciales au logement.
Des gendarmes peuvent être logés hors caserne, mais toujours gratuitement, lorsque la capacité locative de la caserne est insuffisante par rapport à l'effectif de l'unité.
Certains gendarmes font le choix de prendre un logement "extérieur" à leurs frais au nom du conjoint mais continueront à payer les charges du logement en caserne car il est déclaré fiscalement "résidence principale".

Le gendarme a l'obligation de loger dans l'appartement qui lui est attribué mais pas sa famille.

Hors ligne Jeano 11

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Chers Amis,
je vais vous éviter de vous étriper - Le Gendarme, du DG au GAV, est logé par Nécessité Absolu de Service (globalement en caserne mais en fonction des effectifs de l'unité des logements supplémentaires peuvent être loués dans le civil ) cependant le gendarme a l'OBLIGATION   d'occuper le logement attribué et c'est sa résidence principale aux yeux du fisc.

Le gendarme peut habiter son logement ou sa maison qu'en il est à moins de 5 années de la retraite - des cas sociaux peuvent également autoriser le gendarme à vivre dans sa maison, par exemple s'il a ses parents ou beaux parents handicapés à sa charge et qu'il est seul à assumer celle-ci - cette dérogation s'annule à la disparition (décès) du parent.

Si le gendarme ou son conjoint a suffisamment d'argent pour avoir une maison ou un logement hors caserne c'est possible que celui-ci devienne la résidence principale d'un membre du couple (célibat géographique par exemple quand le conjoint a un travail ailleurs que dans la ville de la brigade) mais les charges locatives et les impôts afférents au logement attribué par la Gendarmerie sont redevables par le titulaire du dit logement.

La vie en caserne pour la famille est aussi facile que celle dans un immeuble HLM (promiscuité, etc...) elle a des avantages et des inconvénients.
Le logement en Gendarmerie oblige le gendarme à une disponibilité 24/24h alors que la Police n'a pas cette contrainte mais un quotta horaire. (voir livre blanc Police/Gendarmerie)

Nota : le GAV est logé en célibataire dans des locaux dit de "service" et ne paie aucune charge mais de nombreuse contraintes "militaires", les couple déclarés peuvent obtenir l'autorisation de se loger en milieux civil mais le militaire doit être présent à son logement lorsqu'il est de service.


Conserver la concession de logement par nécessité absolue de service ?

Loin de représenter un simple avantage, la concession de logement par nécessité absolue de service constitue un élément essentiel du fonctionnement de la gendarmerie.
Ce dispositif, qui remonte à l'origine même de la gendarmerie, puisqu'il est apparu en 1720 avec la sédentarisation de la maréchaussée, répond à un impératif opérationnel.
Il se traduit par l'obligation statutaire faite aux gendarmes de vivre en caserne avec leur famille sur leur lieu de travail.
Avec le régime spécifique de disponibilité qui découle du statut militaire (en particulier le régime d'astreintes), il permet à la gendarmerie d'assurer, avec des unités à faible effectif disséminées sur l'ensemble du territoire, un service de proximité, continu et réactif, en mesure de monter très rapidement en puissance lorsque les circonstances l'imposent car il est plus rapide d'avoir du personnel regroupé dans une caserne que dispersé.
Il participe aussi de la connaissance des lieux et des personnes et du lien de la gendarmerie avec la population et les élus locaux.
Enfin, la vie en caserne favorise un « esprit de corps » et paraît donc consubstantielle au statut militaire des officiers et des sous-officiers de gendarmerie.

La concession de logement par nécessité absolue de service doit donc être préservée car elle est fait partie intégrante du mode de fonctionnement de la gendarmerie.




D'autres questions ?

Hors ligne Jeano 11

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Bonjour, j'adresse ce post' car je suis complétement perdu  :'( .

Je m'explique, je suis d'abord venu ici pour m'informer sur le métier de policier mais après de longue lecture je me suis perdu de vue dans le métier que je veux faire !
Pour m'éclairer, si quelqu'un peut répondre à ces questions cela serait gentil  ;D

- Est ce qu'il y a une école après l'obtention du bac dans le 59 pour faire partie de la police ?
Que j'étudie les métiers disponibles dans ces écoles  ::)    

Les écoles de Police comme celles de la Gendarmerie sont réparties sur tout le territoire de la France et tu n'as pas le choix de l'école ni d'étudier un "métier" particulier - tu apprends comme tes camarades de classe le métier du Policier ou du Gendarme de "base" ... bref le B+A = BA (ce ne sont pas des métiers que l'on apprend au collège ou au lycée mais il existe une approche générale, le Bac Pro : Sécurité-prévention.)  ... puis en fonction de tes résultats à l'examen final de ta promotion tu fais des choix en fonction des offres et des régions proposées où se trouvent les emplois disponibles (BAC - Circulation, etc... ) - idem pour la Gendarmerie.
Les spécialités ou les spécificités s'apprennent en suite 3 ou 4 ans après votre sortie d'école,  lorsque vous êtes "confirmés" Policier ou Gendarme et leur apprentissage est indépendant de la formation de l'élève policier ou gendarme.
Ce sont des formations complémentaires qui vont orienter ta carrière dans différents profils d'emploi.

En 2011, des passerelles entre les corps de sous-officier de Gendarmerie et de gardien de la paix de la Police nationale sont mises en place.

Hors ligne nimilas

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La vie en caserne de gendarmerie peut être très agréable ou assez pénible comme dans toute communauté vivant en vase clos.
Tout dépend du comportement de chacun comme dans un quartier ou une cité.
La différence réside dans le fait que l'on retrouve son voisin au bureau ou en patrouille le lendemain.
 
Certaines unités de gendarmerie ont un caractère plus familial, plus soudé, que d'autres car de nombreux facteurs entrent en ligne de compte comme le caractère de chacun et chacune.

Hors ligne Syssi

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Bonjour à tous,
Je me présente rapidement. Je m'appelle Sylvain, 20ans et je redouble ma terminale en BAC technologique STAV. Je passe cette année les concours de GAV APJA en Gendarmerie et Cadet de la république pour la Police.

Le problème qui se pose, pour résumer rapidement, et que je ne sais pas quoi choisir entre Police ou Gendarmerie, pourtant je compte en faire mon avenir et future carrière, du moins je l'espère.  ;D

Serait-il possible de me donner les atouts et contraintes, même si je connais déjà les grandes lignes.
A savoir, que ce qui m’intéresse et de rentrer dans une unité d'intervention sur le terrain, comme le PSIG ou GIPN. Tout ses groupes d'intervention me passionnent et si j'y arrive cela serait pour moi réussir ma carrière professionnelle. Mais je sais que la route et longue et très dure.

Je suis également intéressé aussi par le fait d'être expatrié à l’étrange tant que je suis jeune pour profiter de tous ces atouts (logement, paye, avantage, etc).

Est ce qu'on évolue mieux en Gendarmerie ou Police, dans lequel serait-il possible de plus bouger ou se faire une place selon mes buts ?

Toute ces questions se posent dans ma tête, c'est pour cela que je viens demander des conseils et de l'aide pour enfin faire un choix, car je suis à se jour totalement perdu.

Je remercie d'avance à tout ce qui pourront m'aider.
Amicalement Sylvain.

Hors ligne Jeano 11

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Bonjour à tous,
Je me présente rapidement. Je m'appelle Sylvain, 20 ans et je redouble ma terminale en BAC technologique STAV. Je passe cette année les concours de GAV APJA en Gendarmerie et Cadet de la république pour la Police.

Bonjour, là tu joues sur 2 étages différents, la correspondance GAV de la GN c'est Cadet & ADS dans la PN

Le problème qui se pose, pour résumer rapidement, est que je ne sais pas quoi choisir entre Police ou Gendarmerie et pourtant je compte en faire mon avenir et future carrière, du moins je l'espère.
Serait-il possible de me donné les atouts et contraintes, même si je connais déjà les grandes lignes.
A savoir, que ce qui m’intéresse c'est de rentrer dans une unité sur le terrain, comme le PSIG ou GIPN, tout ces groupes d'intervention me passionnent et si j'y arrive se serait pour moi réussir ma carrière professionnelle. Mais je sais que la route et longue et très dure.

Là aussi tu ne vises pas correctement les correspondances et confonds le niveau d'action :
PSIG = BAC  et  GIPN/RAID = GIGN  8)

La BAC = Qu'est-ce que la BAC ?
La Brigade Anti-Criminalité, créée en 1994, est un service spécialisé de la Police Nationale.
Afin d'y entrer, les policiers doivent être gardien de la paix depuis au moins deux ans et passer des épreuves physiques, psychotechniques, ainsi qu'un entretien.
La BAC locale est répartie par circonscription de sécurité publique et patrouille sur plusieurs communes ou sur un arrondissement dans les grandes villes.
La BAC départementale est répartie par direction départementale de sécurité publique et a pour compétence la totalité du département, à l'exclusion des zones attribuées à la gendarmerie.
Les policiers de la BAC ne travaillent jamais en effectif inférieur à trois et circulent souvent dans des voitures banalisées.
Quelles sont ses missions ?
Le rôle principal de la Brigade Anti-Criminalité est le maintien de l'ordre et l'intervention face aux violences urbaines.
Elle est aujourd'hui spécialisée dans les zones de sécurité prioritaires (ZSP).
La BAC assure ainsi plusieurs types de missions :
- Des missions réactives : elle intervient pour des faits de criminalité grave comme le hold-up, la prise d’otage, les délits où des armes sont utilisées, ainsi qu’en cas de demande explicite d’assistance pour des faits graves.
- Des missions judiciaires : la BAC assiste les services opérationnels à l’occasion d’interventions d’envergure planifiées, accompagnées de perquisitions, d’observations et d’arrestations.

Les PSIG = Qu'est-ce que les PSIG ?
Les Pelotons de Surveillance et d'Intervention de la Gendarmerie (PSIG) sont des unités spécialisées de la Gendarmerie nationale française.
Ils appuient l'action des communautés de brigades (COB) et des brigades territoriales autonomes (BTA) dans la lutte contre la délinquance de proximité, et sont prioritairement engagés dans les secteurs et les périodes les plus sensibles, notamment nocturnes.
Ils sont sélectionnés sur la base du volontariat et suivent un entraînement particulier.
Ils sont recrutés parmi les sous-officiers des unités de gendarmerie départementale ou mobile ainsi que de la garde républicaine.
Quelles sont leurs missions ?
Les PSIG sont chargés de la surveillance générale, de la recherche de renseignement et du flagrant délit, ainsi que la police de la route, la priorité étant donnée à la présence sur le terrain.
Ils interviennent également en renfort aux unités territoriales pour tout événement troublant l'ordre public et, ponctuellement, sur des missions de police judiciaire ou de sûreté.

Que tu rentres en GN ou en PN tu as une possibilité de changer ; aujourd'hui il existe au niveau de S/Off et de GPx une passerelle.

Je suis également intéressé aussi par le fait d'être expatrié à l’étranger tant que je suis jeune pour profiter de tous ces atouts (logement, paye, avantage, etc).

Pour travailler à "l'étranger" dans la police comme dans la gendarmerie il y a en France des départements et des territoires d'outre-mer qui te permettent de voyager ainsi que les ambassades et les détachements techniques.
En GN il y a aussi les prévôts qui suivent nos troupes dans les OPEX comme au Liban, en Yougoslavie, Afghanistan, Mali, etc...

Est ce que l'on évolue mieux en Gendarmerie ou Police, dans lequel serait-il possible de plus bouger ou se faire une place selon mes buts ?

Les deux institutions sont similaires mis à part le fait qu'en PN tu es de statut civil et travaille en ville de plus de 20000 habitants (zone urbaine) alors qu'en GN tu es de statut militaire et travaille en campagne (zone rurale).

Hors ligne Syssi

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Merci pour la réponse.

Je vois un peu plus clair sur certain point. Je viens de passer les concours de GAV la semaine dernière, et cette semaine je passe ADS.

Il y a donc possibilité dans la PN d'être affecté hors Métropole ? Il y a t'il des avantages présents comme dans la GN ?

Merci pour toute c'est rectification.

Hors ligne Jeano 11

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OK... ou tu es lourd ou tu es un Troll  ::)

Alors avant de continuer... que nommes tu "Avantages" ?

Hors ligne Syssi

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Désolé si je me fais mal comprendre..

Quand je me suis renseigné au prêt de la GN, on m'a expliqué que se faire expatrié avant de nombreux avantages, comme un salaire meilleur, des primes, nourrit, logé, double tes années de travail pour la retraite.

Du coups, vue que je suis encore jeune, je serais dans l'idée de me faire expatrié là ou on me propose pour découvrir de nouvelle chose et endroit, tout en ayant un bon salaire qui est quasiment que de l'argent de poche vue qu'apparament on est nourri et logé.

Hors ligne Jeano 11

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Rappel
les GPx et les S/Off sont des fonctionnaires d'état payés aux mêmes indices (parité des deux professions) et qui perçoivent les mêmes primes et avant de pouvoir t'expatrier, comme tu dis, il faut d'abord avoir fait plusieurs années en métropole et être titulaire, en suite la durée d'expatriement ne dure pas plus de 5 à 6 ans (soit 1 à 2 séjours de 3 ans) afin que tout le monde tourne.
Cependant pour faire plus de déplacements et percevoir plus de primes tu peux entrer dans les CRS ou les Gendarmes Mobile voir dans les Armées vu que tu es "jeune" et en bonne santé  ::)
D'autre part lorsque l'on embrasse ce type de profession ce n'est pas uniquement pour les avantages... blousé par les affiches  :-\, il doit aussi y avoir un minimum de vocation et d'abnégation pour mettre sa vie au service des autres  8)

Citation du Directeur Général de la Gendarmerie :
Notre vocation de gendarme ou de policier est le choix de l'engagement.
S'engager est notre fierté autant que notre raison d'être. Je suis convaincu d'une chose : il n'y a pas d'engagement sans intégrer la notion de risque, sans accepter de prendre des risques. [....] Faire preuve de ce courage physique, ça n'est donc pas être téméraire ou inconscient. C'est au contraire être lucide et agir de manière réfléchie, en toute connaissance de cause.


Lire ce sujet http://www.sos112.fr/deux_gendarmes_feminin_abattus_dans_le_var-t10169.0.html

Hors ligne aurel27500

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Bonjour,
j'aimerais savoir quel corps choisir la gendarmerie ou la police nationale ?
je suis une fille et j'aimerais rester féminine même en faisant un métier ou l'on est souvent en uniforme ?
Et j'aimerais aussi avoir une vie privée,
c'est vraiment les deux métiers qui m’intéressent, je me vois pas faire un autre métier que un de ces deux là  8)

voilà j’attends vos réponses, merci.

Hors ligne Jeano 11

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Bonjour et bienvenue aurel,
la vie privée   :-\  dans la police tu es aux 35h alors qu'en gendarmerie tu es disponible 24/24 sauf les jours de repos et les congés où tu peux te mettre en "civil" et être féminine comme tu dis, en service (police ou gendarmerie) le look est standard et pas excessif ou outrancier, tu as droit à un maquillage léger et les cheveux doivent être attachés (chignon) ou courts, ce qui est le mieux en intervention pour ne pas offrir de prise.
L'action de la Police s'exerce en zone Urbaine et celle de la Gendarmerie en zone rurale (campagne et nature) où tu auras moins de boutiques pour faire du shopping  ;)
Voilà, je reste à ta dispo pour plus d'infos,
Jean

Hors ligne aurel27500

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Bonjour, merci pour votre réponse
Dans mon message je voulais dire que j'aimerais avoir des jours ou je peux me mettre en jeans, porter des talons, me maquiller un peu plus que quand je serai au travail.
j'ai vu que vous étiez un retraité de la gendarmerie et donc je voulais savoir à quel âge on est en retraite en gendarmerie ? et dans la police si vous saviez
voilà merci

Hors ligne Jeano 11

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Pour la "féminité" comme tu l'entends c'est hors heures de service en Police comme en Gendarmerie.
La limite d'âge pour la retraite de Gardien de la paix et celle de Sous-officier est fixée aujourd'hui à 55 ans pour l'instant mais ça va changer avec les réformes sur les retraites et pour avoir le taf de trimestres (soit 40 voire 42 ans/² de cotisations) donc au minimum 160/166 trimestres  ::)  pour avoir une pension retraite au complet va falloir continuer de travailler dans le civil jusqu'à 67/70 ans  :-X

Hors ligne aurel27500

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merci pour votre réponse
donc quel corps dois-je choisir ?
J'ai RDV avec un gendarme le 23 mai donc je verrais avec lui

Hors ligne Jeano 11

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Ben je te conseillerais, si tu le peux, de préparer les deux concours et celui que tu réussiras sera le bon car les deux professions ont le même objectif ... la sécurité des biens et des personnes mais le métier de Policier est de statut civil alors que celui de Gendarme est de statut militaire.

Aujourd'hui existe une passerelle au niveau de GPx ou S/Off... si tu penses que l'herbe est plus verte en face tu pourras toujours changer de crémerie.

Hors ligne G.A.V

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Bonjour tout le monde alors :).

Alors voila, je me présente je m'appelle Miguel et j'ai 17 ans. Je voudrais, si possible, être gendarme adjoint volontaire le plus tôt possible. Est ce que cela est il possible ?

Ce matin, ma conseillère d'orientation m'a affirmer que cela étais possible cependant elle n'etais pas capable de me donner des détails :( et j'espère sincèrement que quelqun pourra m'aider svp.

Je suis en 1ere mais je souhaite être GAV le plus tôt possible. Je sais que ce n'est pas nécessaire d'avoir le bac. Mais comment devenir GAV ? Ou puis je m'inscrire ?? Si je suis accepter, comment ca va se passer sachant que je n'ai "que" 17 ans ?

Desolé pour les fautes d'orthographes mais c'est pas trop mon truc lol. Merci d'avance a tout ceux qui prendront la peine de m'aider <3

Hors ligne Jeano 11

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Bonjour et bienvenue Miguel
1/ si je comprend bien tu n'as pas encore le Bac ? note que si ce n'est pas obligatoire pour devenir GAV il te sera très fortement utile pour ton déroulement de carrière de Gendarme, la vie de GAV ne dure que 5 ans après il faudra t'accrocher aux rames si tu veux passer le concours de Sous-Officier.
2/ pour t'inscrire au concours rend toi dans la brigade de gendarmerie dont dépend ton domicile et télécharge les fiches ci-dessous
3/ ICI tu as des infos utiles   http://www.sos112.fr/devenir_gendarme_adjoint_volontaire_apja_ou_ep-t6322.0.html

4/
Citer
Desolé pour les fautes d'orthographes mais c'est pas trop mon truc lol.

tu as tord d'en rire c'est une cause d'exclusion  :o


Maloxis

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Re : Police nationale et Gendarmerie nationale : sachez faire la différence
« Réponse #38 le: 16 novembre 2015, 00:11:31 »
Bonjour,
Je me présente, j'ai actuellement 21 ans et suis en 4ème de droit.
Je souhaiterai tenter le Master 2 Criminologie et Sciences criminelles appliquées l'année prochaine dans l'optique de devenir enquêtrice. En effet, j'ai toujours rêvé de pouvoir enquêter et poursuivre les criminels.
Le choix de mon futur métier se faisant très proche, je souhaiterai avoir votre aide pour éclaircir quelques points pouvant m'aider à faire mon choix entre la police et la gendarmerie.
J'ai bien compris, en lisant vos messages la différence entre ces deux services or pour enquêter réellement sur des affaires, peut-on dire que ces deux services s'y prêtent ?
J'avais dans l'optique de devenir OPJ, est-ce bien là un métier d’enquêteur ?
Si non, vers quel secteur ou quel concours puis-je me tourner ?
De plus, avec un Master 2, à quels types de concours puis-je me présenter ?
J'ai cru comprendre que le concours d'OPJ était ouvert aux Bac+3, puis-je donc quand même espérer être affectée à un poste d'OPJ avec un Bac+5 ?
Enfin, une fois que j'aurai pu passer le concours et si on imagine que je le valide, combien de temps celui-ci restera valide ? Autrement dit, si je le passe aujourd'hui et que je le valide, puis-je espérer n'entrer en école qu'après l'obtention de mon Bac+5 sans risquer que celui-ci ne devienne caduque ?

Je vous remercie de vos réponses et espère pouvoir avoir les idées un peu plus claires :)

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Re : Police nationale et Gendarmerie nationale : sachez faire la différence
« Réponse #39 le: 16 novembre 2015, 10:57:10 »
Bonjour,
Je me présente, j'ai actuellement 21 ans et suis en 4ème de droit.
Je souhaiterai tenter le Master 2 Criminologie et Sciences criminelles appliquées l'année prochaine dans l'optique de devenir enquêtrice. En effet, j'ai toujours rêvé de pouvoir enquêter et poursuivre les criminels.
Le choix de mon futur métier se faisant très proche, je souhaiterai avoir votre aide pour éclaircir quelques points pouvant m'aider à faire mon choix entre la police et la gendarmerie. J'ai bien compris, en lisant vos messages la différence entre ces deux services or pour enquêter réellement sur des affaires, peut-on dire que ces deux services s'y prêtent ?

Oui, au XXI ème siècle Police (statut civil) et Gendarmerie (statut militaire) sont au même niveau de compétence judiciaire ; la différence se fait sur la territorialité : soit zone police = zone urbaine (ZPN) et villes de plus de plus de 20000 habitants, zone gendarmerie = zone rurale 95% (ZGN) du territoire Français.
La Police Judiciaire est un sport d’équipe. On a peut-être du mal à s’en rendre compte lorsqu’on est extérieur à la structure. Les images véhiculées par les œuvres cinématographiques, les romans ou plus simplement les lieux communs, présentent le plus souvent le "policier ou gendarme de P.J." comme super héros rebelle, qui picole, fume et agissant seul, ou binômé avec un comparse féminin, parfois en franc tireur, endossant seul la pleine responsabilité de l’enquête qu’il personnalise. Cette image est complètement fausse et à des années lumières du quotidien.

J'avais dans l'optique de devenir OPJ alors est-ce bien là un métier d’enquêteur ?
Si non vers quel secteur ou quel concours puis-je me tourner ?
De plus, avec un Master II à quels types de concours puis-je me présenter ?
J'ai cru comprendre que le concours d'OPJ était ouvert aux Bac+3, puis-je donc quand même espérer être affectée à un poste d'OPJ avec un Bac+5 ?

L'Officier de Police Judiciaire (OPJ) est un sous-officier qui apparaît comme un enquêteur chevronné, habilité par le procureur général. Il accomplit tous les actes utiles à la recherche des infractions et à l'identification de leurs auteurs, ainsi que leurs interpellations.
Il dispose à cet effet de pouvoirs importants tel que la perquisition et la garde à vue. De plus il a des possibilités de sortir de sa territorialité habituelle, de poursuivre ses enquêtes notamment en délit flagrant. Il lui est aussi possible de poursuivre les auteurs sur toute l'étendue du territoire national voire étranger en collaboration avec les polices locales.

Cependant votre niveau scolaire/universitaire vous permettra de concourir en externe (gendarmerie comme police) aux concours "Officiers" qui est plus une fonction d'encadrement et de commandement ou management, que d'enquêteur propre (vous serez un "chef d'équipe ou de groupe" et dirigerez des d'enquêteurs mais ne serez pas vous même une enquêtrice de "base")  :-\
Les postes "officier" alternent des périodes (3 à 5 ans) de commandement sur le terrain, des postes de responsabilité en état-major ou d’instructeur en école.
Un master intéressant en ce moment et très porteur est le Master Droit privé et sciences criminelles Spécialité Lutte contre la criminalité financière et organisée M2 : Spécialité Lutte contre la criminalité financière et organisée, c'est très changé en boulot mais super intéressant pour une enquêtrice  :)

Après, si vous faites le choix de concourir au niveau subalterne de Gendarme sous-officier ou de gardien de la paix (Gpx) vous pourrez appréhender différemment les métiers de terrain et faire le choix d'une spécialité "judiciaire". Vous sortez de l'école de formation initiale (GN ou PN) avec d'abord le statut d'APJ en sortie de formation initial à l'école de police et vous préparerez le concours d'OPJ (Gendarme enquêteur S-Off - c'est pareil pour les Gpx enquêteur OPJ) lorsque vous serez titularisé soit au bout de 4/5 ans en moyenne ou bien vous pourrez concourir, (avec le master II) directement en interne, aux concours "officier" et serez OPJ de par votre fonction mais pas enquêtrice.

Enfin, une fois que j'aurai pu passer le concours et si on imagine que je le valide, combien de temps celui-ci restera valide ?
Autrement dit, si je le passe aujourd'hui et que je le valide, puis-je espérer n'entrer en école qu'après l'obtention de mon Bac+5 sans risquer que celui-ci ne devienne caduque ?
Je vous remercie de vos réponses et espère pouvoir avoir les idées un peu plus claires :)

Là je ne saisi pas très bien votre question  :P
Si vous concourez pour entrer dans la fonction subalterne (S-Off ou Gpx) et si vous êtes admises vous entrer directement en école dans l'année qui suit, si vous reculez vous perdez (sauf erreur) votre droit et devrez reconcourir en refaisant tout le parcours des prés sélections  :-[
Si vous obtenez votre master (Bac+5) c'est un diplôme définitif et éternel à votre vie  ;) vous pourrez concourir en interne ou en externe lorsque cela vous siéra avant l'age de 35 ans !!
PS : si vous êtes diplômée vous ne serez pas automatiquement OPJ il faudra effectuer ~2 ans de formation typique à cette fonction que vous validerez par un examen en fin de formation OPJ ; puis serez habilitée par le procureur général sur un territoire où vous exercerez sous son contrôle. Le diplôme d'OPJ vous permet de concourir pour l'avancement en grade.

Un groupe en police judiciaire (gendarme ou policier) est généralement composé de 5 à 10 enquêteurs. Un chef de groupe, généralement du grade de capitaine ou de commandant, OPJ expérimenté, qui assure la gestion des effectifs ou/et des dossiers. Il donne le tempo, assure la supervision et le contrôle qualitatif des investigations, rend compte à la hiérarchie et aux magistrats sous le couvert desquels les enquêtes sont menées. Il est assisté par un officier adjoint, d’un grade inférieur, qui assure son intérim et propose des orientations d’enquête. Chaque groupe/équipe a une thématique/spécialité bien précise.
Infos http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/Notre-Institution/Nos-missions/Police-judiciaire
Voilà, j'espère vous avoir un peu éclairé ... vous avez une autre voie celle de la CPI (Classe Préparatoire Intégrée) de la GENDARMERIE ou de la POLICE  qui vous ouvre les portes aux concours d'officier en fin d'étude.

PS : Lieutenant de police ou officier de police judiciaire (OPJ)
Encore récemment, il s’appelait « inspecteur de police », comme dans les séries télé qui en ont fait un héros. Il est l’adjoint du commissaire pour toutes les missions de terrain. Les OPJ de la Police nationale sont recrutés sur concours d’entrée à l’École nationale supérieure des officiers de police (ENSOP).
Les candidats doivent être titulaires d’un diplôme de niveau bac+3, de nature juridique de préférence.
http://www.lapolicenationalerecrute.fr/Concours-et-selections/Officier.ere-de-police

Hors ligne Jeano 11

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Quelle est la différence entre un gendarme et un policier ?
La différence entre un policier et un gendarme, est déjà que le policier appartient au Ministère de l'Intérieur, c'est un fonctionnaire d’État et que le gendarme appartient au Ministère de la Défense mais détaché pour emploi au ministère de l'Intérieur, le gendarme est donc militaire rattachée organiquement au ministre de la Défense.
Une autre différence, est que les commissariats de police sont présents en ville de + de 20 000 habitants (zone urbaine ou zone police nationale = ZPN) alors que l'on retrouve les brigades de gendarmerie, plus souvent en Cantons du milieu rural (zone gendarmerie nationale = ZGN).
Les taches des gendarmes et des policiers, sont semblables, enquêtes judiciaires et administratives, relevés d’infractions et interpellations, présentation devant magistrat, etc...
A savoir que depuis 2002 et 2009, aussi bien la Gendarmerie que la Police Nationale, sont rattachées sous tutelle du Ministère de l'Intérieur, par contre au niveau du budget et du fonctionnement, les gendarmes et les policiers dépendent de leur propre ministère.

Citer
Mai 2002 : un premier décret rattache partiellement la gendarmerie au ministère de l'intérieur
Mai 2010 : la gendarmerie est entièrement sous tutelle de l'intérieur mais policiers et gendarmes gardent des statuts très différents

Gendarmerie et Police Nationale dépendent donc depuis décembre 2009 du même Ministère de l'Intérieur pour emploi. Et même si la Gendarmerie garde son statut militaire et son état d'esprit militaire, elle est sous l'autorité du Ministre de l'Intérieur.

Policier municipal (fonctionnaire territorial sous les ordre du maire), gardien de la paix de la police nationale (fonctionnaire national sous les ordre du ministre de l'intérieur), gendarme (militaire travaillant pour emploi sous les ordre du ministre de l'Intérieur)  : trois professionnels de la sécurité et trois façons différentes de travailler pour les forces de l'ordre. Fonctionnaires civils ou militaires, ils sont au contact direct de la population et du citoyen.

Hors ligne Jeano 11

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Informations générales extraites du site de l'ASSEMBLÉE NATIONALE  :P
L’ascension sociale est l’un des fondements de notre République. Pourtant, l’étude « PISA » montre que notre système éducatif peine à offrir un ascenseur social aux élèves en difficulté. En 2008, le président de la République a demandé « une mobilisation de tout l’appareil d’État » pour que « la promotion sociale redevienne une promesse pour tous ».
Les deux forces de sécurité ont ainsi orienté leurs dispositifs de recrutement afin de permettre à des jeunes en difficulté scolaire ou sociale de pouvoir disposer d’une « deuxième chance » en bénéficiant d’un accès sur contrat à la police et à la gendarmerie nationales.
Depuis 1999, les gendarmes adjoints volontaires et les adjoints de sécurité permettent à des jeunes de bénéficier de contrats pouvant durer cinq ans pour les premiers et six ans pour les seconds, tout en pouvant passer un concours spécifique permettant d’accéder au statut de sous-officier de gendarmerie ou à celui de gardien de la paix.
Lancé en 2004 par M. Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Intérieur, le programme des cadets de la République vise à promouvoir l’égalité des chances au sein de la police. Après une scolarité d’un an leur permettant une remise à niveau, les jeunes peuvent passer le concours interne de gardien de la paix ou devenir adjoints de sécurité.
Depuis 2005, le souci de favoriser la diversité dans l’encadrement des forces de sécurité a conduit à la mise en place de classes préparatoires intégrées préparant aux concours d’officier ou de commissaire de police et d’officier de gendarmerie.
L’intérêt de l’ensemble de ces dispositifs est double : il permet à des jeunes de valoriser leur potentiel et aux forces de sécurité de mieux s’ouvrir à la diversité et, ainsi, mieux correspondre à la société française dans sa réalité.

La promotion de la « diversité » implique que l’ensemble de ce que recouvre cette notion soit pris en compte, qu’il s’agisse des origines sociales ou géographiques (quartiers difficiles, zones rurales, outre-mer). S’agissant des cadets de la République, il peut s’agir de fils et filles d’ouvriers, d’employés, de chômeurs ; les personnes concernées proviennent majoritairement, mais pas uniquement, des quartiers sensibles.
Mais l’égalité des chances, ce n’est pas seulement favoriser la diversité. Votre rapporteur a retenu la définition de l’égalité des chances qui lui a été donnée par un élève de la classe préparatoire de la gendarmerie nationale : il s’agit de « gommer le facteur d’inégalité » qui limite les chances de réussir professionnellement.

Le mérite des différents dispositifs proposés est d’offrir aux jeunes concernés une formation de qualité avec un fort encadrement. Les jeunes que votre rapporteur a rencontrés ont tous souligné les bienfaits de la discipline, qui apparaît indispensable au bien-être individuel et collectif.
En revanche, la contrainte budgétaire tend à réduire le nombre des places offertes aux concours d’entrée dans la fonction publique. Le ministère de l’Intérieur doit donc adapter profondément son discours à l’égard de ces jeunes : le débouché traditionnel du concours ne pourra plus concerner qu’une minorité d’adjoints de sécurité et de gendarmes adjoints volontaires. C’est donc l’effort effectué pour leur reconversion tout autant dans le secteur privé que dans la fonction publique qui doit désormais être mis en lumière.

Si votre rapporteur, au cours de ses déplacements, a été très favorablement impressionné par les jeunes qu’il a rencontrés, il ne l’a pas moins été par leurs encadrants. En effet, les formateurs et les encadrants de ces jeunes, que ce soit dans la police ou dans la gendarmerie, font preuve d’un enthousiasme qui mérite d’être souligné et salué.

I. DES DISPOSITIFS DESTINÉS À DIVERSIFIER LE RECRUTEMENT DE LA POLICE ET DE LA GENDARMERIE NATIONALES

Les différents dispositifs destinés à diversifier le recrutement de la police et de la gendarmerie nationales relèvent de deux logiques distinctes :
– le recrutement des gendarmes adjoints volontaires et des adjoints de sécurité ressortit à une logique de service : il répond donc aux besoins exprimés. Bien évidemment, ces recrutements poursuivent également l’objectif de favoriser la diversité des recrutements ;
– le recrutement des cadets de la République et des élèves des classes préparatoires intégrées de la police et de la gendarmerie nationale n’ont, eux, pour seul objectif que de concourir à la politique d’égalité des chances.

C’est donc logiquement que le ministre de l’Intérieur, entendu par la commission des Lois, le 14 septembre 2011, a précisé qu’il convenait de « distinguer le programme des " cadets de la République " d’une part, de celui des adjoints de sécurité et des gendarmes adjoints volontaires d’autre part ».
Il a, en effet, insisté sur le fait que « le premier programme a été conçu dans la perspective d’une mise à niveau en matière de formation et d’une préparation à des concours dont certains jeunes seraient exclus sans supplément de formation compte tenu de leur niveau initial ». Il a ajouté que « ce dispositif permet ainsi à des jeunes mal adaptés aux cursus scolaires traditionnels et à la recherche d’une orientation de découvrir les opportunités offertes par une carrière dans la police tout en bénéficiant d’une préparation aux concours et d’une remise à niveau générale ».

A. LE DISPOSITIF DES GENDARMES ADJOINTS VOLONTAIRES ET DES ADJOINTS DE SÉCURITÉ
1. Les gendarmes adjoints volontaires
Pour être reçu, le candidat doit avoir entre 17 et 26 ans, être apte physiquement et être en règle avec le code du service national. Aucun diplôme n’est requis mais les jeunes doivent passer un test psychotechnique, répondre à un questionnaire de connaissances générales et réussir une épreuve de compréhension de texte.

L’objectif est de proposer à ces jeunes une première expérience professionnelle forte et valorisante pour l’avenir, appréciée des employeurs publics et privés. Les gendarmes adjoints volontaires sont agents de police judiciaire adjoints. Ils secondent les sous-officiers de gendarmerie dans la plupart des missions de la gendarmerie (prévention de la délinquance, enquêtes judiciaires, interventions sur des accidents, assistance et secours…).
Le contrat de volontariat est conclu pour une durée de deux ans. Il est renouvelable une fois pour une période de trois ans, sans que la durée totale du volontariat dans les armées ne puisse excéder cinq ans.
Le contrat comporte une période probatoire de six mois, au cours de laquelle le jeune ou l’autorité militaire peut le dénoncer à tout moment sans justification particulière. Cette période peut être renouvelée une fois pour raisons de santé ou insuffisance de formation.
La gendarmerie connaît deux autres formes de volontariat : les gendarmes adjoints volontaires « emploi particulier » qui doivent être titulaires d’un certificat d’aptitude professionnelle (CAP) ou d’une expérience en rapport avec l’emploi souhaité (sauf pour les emplois de bureau ou liés aux télécommunications, où le baccalauréat est requis) et les aspirants de gendarmerie issus du volontariat (AGIV) qui peuvent accéder à des fonctions d’encadrement.

Il a été précisé à votre rapporteur que la gendarmerie, dans son recrutement, recherchait un « profil » correspondant à ce que l’on attend d’un gendarme (quel que soit son grade, d’ailleurs).
Il s’agit d’une personne faisant preuve d’une intégrité absolue, présentant un profil médical exigeant et des capacités physiques minimales, disposant d’aptitudes comportementales lui permettant d’intégrer les contraintes liées à l’organisation (structure militaire, système hiérarchique, devoir d’exemplarité, etc.), aux conditions de travail (disponibilité, mobilité, cadre de travail, vie en caserne, etc.) et aux missions (confrontation avec la mort, emploi de la force et usage des armes, scènes de crime, responsabilités et pouvoirs conférés, etc.) tout en étant capable d’évoluer dans une force publique à statut militaire mettant en œuvre des pouvoirs de coercition.

CONDITIONS DE RECRUTEMENT DES GENDARMES ADJOINTS VOLONTAIRES
Les candidats doivent remplir les conditions suivantes :
- être de nationalité française ;
- être âgés au moins de 17 ans et au plus de 26 ans à la date du dépôt de la candidature ;
- jouir de leurs droits civiques et être de bonne moralité ;
- être en règle au regard des dispositions du service national :
- pour les hommes nés à partir de 1980 et les femmes nées à partir de 1983, avoir satisfait aux obligations de la journée défense et citoyenneté anciennement appelée journée d’appel de préparation à la défense ;
- ne pas avoir échoué trois fois aux épreuves de sélection ;
- ne pas être titulaires d’une solde de réforme (ex-militaires) ;
- ne pas avoir bénéficié, pour les ex-militaires, d’un congé de reconversion qui entraîne la cessation définitive de l’activité.
- la taille minimale exigée a été supprimée.
Les candidats réunissant les conditions déposent un dossier de candidature dans l’une des 4800 unités de gendarmerie, dites de « prise en compte initiale », puis sont soumis à une procédure de sélection organisée en deux phases.
Convoqués dans un centre de sélection, ils subissent des épreuves et des contrôles destinés à évaluer leurs capacités intellectuelles et professionnelles (première phase).
Après analyse des résultats, la direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) prononce ou non un agrément initial des candidatures et convoque les candidats en école, sous réserve qu’ils satisfassent à la deuxième phase de la sélection. Un examen médical de sélection et une enquête sur leurs antécédents et leur environnement sont alors réalisés pour s’assurer que les intéressés répondent aux normes d’aptitudes médicales exigées et présentent les garanties morales requises pour l’exercice de la fonction de volontaire (deuxième phase).
En cas d’inaptitude médicale ou de renseignements défavorables, la décision d’agrément initial peut être rapportée.
Jusqu’en 2010, les gendarmes adjoints volontaires souscrivaient, au maximum, cinq contrats d’un an. Depuis le 12 juillet 2010, leur statut a évolué : ils souscrivent désormais un contrat initial de 2 ans suivi d’un second contrat de 3 ans.

b) La formation initiale reçue
D’une durée de six mois, la formation du gendarme adjoint volontaire s’inscrit dans ce que l’on appelle une « approche compétences » et comprend :
—  la formation initiale en école (3 mois), qui vise l’acquisition des compétences indispensables pour une adaptation efficace à l’environnement professionnel et au premier emploi ;
—  la formation complémentaire en unité (3 mois), qui revêt un double objectif : l’acquisition des « savoir-faire » opérationnels non acquis en école et l’évaluation des compétences en situation par l’encadrement direct ainsi qu’un dispositif de tutorat qui permet d’épauler la jeune recrue et facilite la transmission des connaissances et son insertion au sein de l’institution.
Sanctionnée par l’attribution du diplôme de gendarme adjoint volontaire, titre homologué au niveau V (comme les CAP ou les BEP), la formation couvre l’ensemble des savoirs et « savoir-faire » détaillés par le référentiel des activités et des compétences.

DOMAINES ABORDÉS LORS DE LA FORMATION DES GENDARMES ADJOINTS VOLONTAIRES
Domaines abordés - Activités exercées
Les actes élémentaires du niveau militaire du rang
- Adopter un comportement conforme aux règles d’éthique et de déontologie dans la vie professionnelle et privée ;
- Respecter les règles applicables dans le domaine de la discipline générale militaire ;
- Assurer son rôle d’exécutant en matière de cérémonial militaire ;
- Développer son aptitude physique au métier.
Le service d’accueil, de permanence, de sécurité, de liaison au sein d’une unité de la gendarmerie nationale
- Accueillir le public, répondre au téléphone et transmettre les appels ;
- Participer à un service de sécurité ;
- Effectuer les liaisons administratives et réagir efficacement en cas d’événement fortuit.
Les actes réflexes et élémentaires du gendarme adjoint volontaire, agent de police judiciaire adjoint :
- Effectuer les contrôles de personnes sous l’autorité des officiers et agents de police judiciaire ;
- Utiliser les équipements individuels de dotation et les moyens de transmission ;
- Utiliser les moyens de transmission dans le cadre de l’alerte et du compte endu.

Les missions de police judiciaire et de police administrative dans les limites des attributions légales et dans le respect des garanties fondamentales de la personne humaine.
- Participer à des enquêtes de police judiciaire ;
- Participer à des missions de police administrative ;
- Assister l’officier ou l’agent de police judiciaire dans l’exécution des :
*décisions de justice ;
* transfèrements et extractions de détenus.
* Dans le cadre de la police judiciaire ou de la police administrative, constater une infraction et rendre compte à l’officier de police judiciaire sous la forme d’un rapport d’infraction.

La lutte contre l’insécurité routière
- Participer à la surveillance du réseau routier à l’occasion de services d’initiative ou imposés ;
- Participer à la constatation des accidents de la circulation routière ;
- Dans le cadre de la police de la route, procéder à des relevés d’infraction par timbre-amende et sous la forme d’un rapport d’infraction.

Les missions de sécurité publique d’assistance et de secours
Participer à l’alerte, à la protection et au secours de la population lors d’événements graves et calamiteux

2. Les adjoints de sécurité
Les adjoints de sécurité, sous l’autorité directe, effective et constante d’un policier titulaire dénommé « encadrant », qui assure leur encadrement opérationnel, sont chargés :
—  de participer aux activités de surveillance générale de la police nationale ;
—  de contribuer à l’information et à l’action de la police nationale dans ses rapports avec les autres services publics nationaux et locaux ;
—  de faciliter le recours et l’accès au service public de la police, en participant à l’accueil, à l’information et à l’orientation du public ;
—  de contribuer aux actions d’intégration, notamment en direction des étrangers ;
—  de soutenir les victimes de la délinquance et des incivilités, en les aidant dans leurs démarches administratives, en liaison avec les associations et les services d’aide aux victimes ;
—  d’apporter une aide au public sur les axes de circulation, à la sortie des établissements d’enseignement, dans les îlots d’habitation et dans les transports en commun.
La qualité d’agent de police judiciaire adjoint permet également aux adjoints de sécurité d’exercer des missions répressives, en complémentarité avec les policiers. Dès leur affectation dans leur service d’emploi, les adjoints de sécurité font l’objet d’une prise en charge individuelle (formation et insertion au sein de la police nationale). Leurs tuteurs, qui sont des policiers expérimentés, ont pour mission de veiller à leur adaptation dans leur nouvel environnement professionnel.
Depuis 2011, les adjoints de sécurité ne sont plus engagés pour une durée maximale de 5 ans non renouvelable, mais pour une période de 3 ans renouvelable une fois, par reconduction expresse, soit une durée maximale de 6 ans.

a) Le nombre de jeunes concernés
Depuis 1997, date de la création du dispositif, la police nationale a recruté 57 006 jeunes (au 1er août 2011). Parmi eux, 46 006 sont sortis du dispositif. Au 1er août 2011, le total des effectifs d’adjoints de sécurité (en poste et en école) s’élevait à 11 001 agents (4) répartis en 3 catégories :
–  les adjoints de sécurité « classiques » (6 951 agents actuellement en fonction), qui exercent leurs missions aux côtés des fonctionnaires actifs de la police nationale et qui correspondent à deux cas de figure : ceux recrutés directement à l’issue d’une formation initiale de 3 mois et les anciens cadets de la République n’ayant pas encore réussi un concours de la fonction publique ;
–  les adjoints de sécurité en contrat d’accompagnement dans l’emploi (3 284 agents) : pour contribuer à la réussite du plan gouvernemental de mobilisation pour l’emploi, en application de l’article 150 de la loi n° 2005-1719 du 30 décembre 2005 de finances pour 2006, la police nationale est autorisée à recruter des agents en contrat d’accompagnement dans l’emploi (CAE) pour exercer des missions d’adjoints de sécurité, dans les mêmes conditions que les autres adjoints de sécurité. Au terme des 24 mois du CAE, ils poursuivront leurs missions pendant une période d’un an. Au-delà de cette période globale de 3 ans, ils peuvent également voir leur contrat renouvelé pour 3 ans ;

—  les cadets de la République (5) (766 agents) : à l’issue d’une formation spécifique d’une année, destinée à les préparer au concours de gardien de la paix et à l’emploi d’adjoints de sécurité, ces agents sont affectés dans un service de police du département où ils sont domiciliés. 749 cadets ont été affectés en qualité d’adjoints de sécurité le 1er septembre 2011 et 17 cadets, de Nouvelle-Calédonie, incorporés en mars 2011, seront affectés dans les services de police locaux en mars 2012. En effet, à l’issue de leur année de formation, s’ils ne réussissent pas un concours immédiatement, les cadets deviennent adjoints de sécurité « classiques » pour deux ans, avant un éventuel renouvellement du contrat pour trois ans.

b) La formation initiale reçue
La durée de la formation initiale, qui s’étend sur une période de 14 semaines, dont 12 semaines dans un établissement de formation relevant de la police nationale, a pour but d’enseigner aux élèves les valeurs déontologiques, les connaissances et savoir-faire techniques policiers indispensables à l’exercice de leurs missions. À l’issue de celle-ci, les adjoints de sécurité ont, de droit, la qualification d’agent de police judiciaire adjoint.

La formation initiale de douze semaines en école est sanctionnée par une attestation d’aptitude générale à l’emploi et par une attestation de formation aux premiers secours. Elle est complétée par un stage pratique de deux semaines, organisé par les structures de formation du service d’emploi, qui prépare l’adjoint de sécurité aux fonctions précises qui seront les siennes et à l’environnement dans lequel il les exercera. La formation initiale se fonde, comme celle des gardiens de la paix, sur la méthode de l’approche dite par compétences, ancrée dans la réalité opérationnelle et les pratiques professionnelles. Elle comprend des enseignements fondamentaux, consistant en un « socle minimal des connaissances nécessaires pour les mises en situation de police » (82 heures), de l’informatique (20 heures), les matières relevant des ateliers pédagogiques personnalisés (143 heures) et 4 situations de police, comprenant l’accueil du public, la patrouille, la sécurité routière et l’interpellation (156 heures).

Votre rapporteur a suggéré au ministre de l’Intérieur, entendu par votre Commission, d’allonger la durée de formation des adjoints de sécurité et des gendarmes adjoints volontaires afin que des personnels encore plus efficaces puissent être affectés dans les brigades et les commissariats.
Celui-ci a indiqué que la durée de formation actuelle paraissait adaptée : « On peut encore la perfectionner, comme vous le suggérez, mais il semble qu’elle convienne aux services employeurs, d’autant qu’elle est prolongée par un accompagnement professionnel permettant à ses bénéficiaires de se perfectionner pendant la durée de leur contrat – 100 heures annuelles de formation sont ainsi dispensées ».

B. LES CADETS DE LA RÉPUBLIQUE
Votre rapporteur s’est rendu à l’école nationale de police de Fos-sur-mer pour y rencontrer les cadets de la 7e promotion et les cadres de l’école.

1. Une opportunité vécue comme une chance par les jeunes concernés
Lancé le 14 janvier 2004, sur la base de formations complémentaires d’initiative locale, le programme des cadets de la République a pour objectif de développer chez les jeunes une meilleure connaissance de l’institution policière, de favoriser un rapprochement entre police et population et d’assurer la diversité du recrutement des personnels, pour une police nationale à l’image de la population. Ce programme, mis en œuvre dans le cadre d’un partenariat entre des écoles de police et des lycées professionnels, permet à des jeunes en situation d’échec scolaire ou issus de quartiers sensibles, à la recherche d’un emploi, de préparer dans les meilleures conditions le concours de gardien de la paix.

Alors que, depuis 2005, le recrutement des cadets était ouvert à des candidats âgés de 18 à moins de 26 ans, cette limite d’âge supérieure a été
– comme pour les adjoints de sécurité – portée à 30 ans par la loi du 14 mars 2011 d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure précitée. De même, à la suite de l’entrée en vigueur de cette même loi, les cadets ne sont plus engagés pour une durée maximale de 5 ans non renouvelable, mais « pour une période de 3 ans renouvelable une fois, par reconduction expresse », soit une durée maximale de 6 ans. Ils continuent à constituer une catégorie d’adjoints de sécurité et restent donc comptabilisés dans le plafond d’emplois de la police nationale.

Votre rapporteur a été très favorablement marqué par sa rencontre avec une douzaine de cadets. Tous ont souligné l’intérêt pour eux du dispositif. Ces jeunes ont pu reprendre confiance en eux et constater qu’ils n’étaient pas des « enfants perdus de la République », comme ils avaient parfois pu le croire. S’agissant du cadre général du dispositif, deux éléments revenaient fréquemment : d’une part, la possibilité d’une « remise à niveau » scolaire, nécessaire pour pouvoir bâtir un projet professionnel et, plus largement, un projet de vie et, d’autre part, la satisfaction d’évoluer dans un univers où des règles strictes sont posées.

Ce dernier point montre bien l’intérêt de ce dispositif. Le fait que les jeunes soient hébergés sur site (6) renforce la cohésion du groupe et favorise un climat propice au travail, au dépassement de soi et à l’entraide. Tous les jeunes interrogés ont souligné que la discipline imposée leur convenait parfaitement. Plus encore, cette discipline et les règles d’organisation sont bel et bien recherchées, plusieurs jeunes ayant d’ailleurs indiqué qu’ils ressentaient un besoin d’être « encadrés » voire « recadrés » avant leur incorporation. En outre, le défi que constitue leur année de formation leur permettre de « beaucoup apprendre sur [eux-mêmes] ».

2. La formation initiale reçue
Pendant la première année de leur engagement, les cadets suivent une formation initiale spécifique d’une durée de douze mois, dispensée en alternance dans un établissement relevant du ministère de l’Éducation nationale et une école de police, au cours de laquelle ils reçoivent la formation initiale d’adjoints de sécurité (rénovée en 2009 avec une mise en œuvre de la pédagogie de l’approche par compétences) et sont préparés au concours de gardien de la paix. Durant cette période, ils effectuent sept semaines de stage (découverte et adaptation à l’emploi) dans les services de police.

Depuis septembre 2007, l’ensemble des écoles du réseau de formation de la police nationale, certaines directions départementales de la sécurité publique (dans les départements franciliens), les services de la préfecture de police de Paris et les nouvelles implantations territoriales aux Antilles et en Polynésie française, participent, sur la base des dotations d’emplois d’adjoints de sécurité qui leur ont été attribuées, au recrutement des cadets et à l’organisation de leur formation. Le partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale demeure un élément essentiel de ce programme.

À l’issue de leur formation, les cadets passent le second concours de gardien de la paix – quand il a lieu – et sont affectés en qualité d’adjoints de sécurité dans un service de police dans l’attente des résultats du concours. Ceux qui ont échoué, tout en continuant leur contrat, ont la possibilité de repasser ce concours de manière illimitée pendant la durée de leur engagement.

Les 28 semaines dans les écoles nationales de police permettent aux jeunes cadets de bénéficier de 980 heures de formation professionnelle à l’exercice de la mission d’adjoint de sécurité et de préparation aux concours administratifs. Au cours de 12 semaines en lycée professionnel (les 28 semaines et les 12 semaines sont, dans les faits, alternées), les jeunes cadets bénéficient de 300 heures d’enseignement général en français, en histoire, en géographie, en mathématiques, en informatique et en anglais. En outre, les jeunes cadets effectuent trois stages, d’une durée totale de 7 semaines, dans les services de police : un stage d’observation d’une semaine, un stage d’application de deux semaines et un stage d’adaptation de quatre semaines.

Au cours de ces stages, les cadets de la République ne participent pas aux activités opérationnelles proprement dites, notamment parce qu’ils ne peuvent porter d’armes. Pourtant, leur participation, même marginale, aux activités opérationnelles serait un atout dans leur formation et dans leur perception des métiers de la police nationale.

Proposition n° 1 : faire participer les cadets aux activités opérationnelles, en les autorisant, de manière exceptionnelle et pour une durée réduite, à porter une arme.

Le tableau suivant présente les principales caractéristiques des statuts d’adjoints de sécurité et de cadet de la République :

PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DES STATUTS D’ADJOINT DE SÉCURITÉ
ET DE CADET DE LA RÉPUBLIQUE     

Adjoint de sécurité - Cadet de la République
Hommes ou femmes de 18 à 30 ans issus de milieux défavorisés ou de quartiers sensibles dans le cadre de la promotion de l’égalité des chances
Niveau scolaire : Sans condition de diplôme.
Recrutement : Par une commission départementale au siège de la direction départementale de la sécurité publique statuant sur la motivation du candidat et sur des critères objectifs : aptitude physique et tests psychotechniques et validation après enquête administrative
Contractualisation : Préfecture du lieu de recrutement.
Durée : 3 ans renouvelable une fois
Préfecture du lieu d’implantation de la structure de formation de la police nationale.
Durée : 3 ans (dont 1ère année de formation) renouvelable une fois.
Formation initiale
Formation rémunérée dispensée par les écoles nationales de police ou les centres de formation de la police
Durée de 12 semaines + 2 semaines de stage sur le site d’emploi opérationnel soit 14 semaines au total
Après formation les adjoints de sécurité pourront assister les fonctionnaires des services opérationnels de la police nationale dans leurs missions de prévention et de répression de la délinquance, de surveillance générale et d’assistance aux victimes.
Assurée par les structures de formation de la police nationale pour une durée de 12 mois en intégrant la préparation du second concours et des stages en services opérationnels :
- 28 semaines en école nationale de police
- 7 semaines sur un site d’emploi opérationnel
- 12 semaines en lycée professionnel
Discipline : L’article 17 de l’arrêté du 24 août 2000 fixe les droits et obligations des adjoints de sécurité
Le directeur de la structure de formation de la police nationale peut, à tout moment, s’il le juge nécessaire saisir d’une demande de sanction le Préfet signataire du contrat, seul détenteur du pouvoir disciplinaire.
Protection sociale :    
Agents contractuels de droit public affiliés aux CPAM de leur domicile (maladie, maternité, invalidité, décès). Prestations accidents de travail servies par les secrétariats généraux pour l’administration de la police (décret 17 janvier 1986 portant dispositions générales applicables aux agents non titulaires de l’État).

Source et suite du dossier http://www.assemblee-nationale.fr/13/rap-info/i3999.asp

Hors ligne Clemdmr

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Bonjour à tous,
Je me présente, je m'appel Clement et je suis actuellement en terminal.
Je souhaite rentrer dans la gendarmerie depuis longtemps Mais j'hésite encore avec la police, pouvez vous s'il vous plaît m'éclairer sur les différences qu'il y a entres les deux corps ?
Comme en ce qui concerne les mutations, les missions, la vie qu'il faut s'attendre à avoir etc..
merci par avance

Hors ligne Jeano 11

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Bonjour
votre question a été fusionnée avec les précédentes similaires afin de ne pas les disperser.
Notez que pour être policier ou gendarme il faut être perspicace et curieux alors apprenez à fouiller   ;)

La police et la gendarmerie sont deux forces du Ministère de l'Intérieur. La police est de statut civil et exerce en zone urbaine dans des agglomérations de plus de 20000 habitants, la gendarmerie est de statut militaire et exerce ses compétences en milieux rural, en métropole comme en outre-mer.
Sur ce, bonne lecture. 

Hors ligne Jeano 11

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Bonjour la réponse vous a été donnée, bonne lecture.

D'autres part il y a pléthore de vidéos sur youtube qui vous apporteront des infos utiles sur la formation et la vie des policiers et gendarmes.


Gendarmerie nationale
https://www.youtube.com/channel/UCqxXM5u3U1jwrI36fSB9VuA

Police française + A l'école de la Police Nationale

Cambriolages, agressions, tentatives de suicide, violences conjugales ou même prise d’otages, autant d’interventions qui constituent le quotidien de la Police Secours


ET Police
https://www.google.fr/?gws_rd=ssl#q=formation+initiale+%C3%A9cole+de+police+fran%C3%A7aise+youtube&*

ET Gendarmerie
https://www.google.fr/?gws_rd=ssl#q=formation+initiale+%C3%A9cole+de+gendarmerie+fran%C3%A7aise+youtube&*

Hors ligne Jeano 11

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Police / Gendarmerie quelles différences ?

Si ces deux institutions font partie du même ministère depuis 2009, celui de l‘Intérieur, des différences statutaires et d’emploi persistent. Nous vous en disons plus pour différencier la Police nationale et la Gendarmerie nationale.

Statut.
La première différence entre les deux institutions à prendre en compte est le statut, les gendarmes qui font partie des forces armées françaises sont rattachés au ministère de l'Intérieur aux côtés de la Police nationale et de la Sécurité Civile. Placés sous l'autorité budgétaire et opérationnelle de ce ministère, ils conservent néanmoins leur statut militaire.
Les policiers nationaux ont un statut civil de fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, et peuvent par exemple être syndiqués. Ils sont néanmoins soumis au devoir de réserve et ne peuvent faire grève.

Logement.
Autre différence notable, les policiers n’ont pas de logement de fonction mais peuvent bénéficier de primes ou subventions pour leurs logements, les gendarmes sont pour leur grande majorité logés en caserne de gendarmerie.

Missions.
Policiers et gendarmes partagent un unique et même code de déontologie, ils exercent les mêmes missions mais sur des zones de compétences distinctes. La zone police est essentiellement urbaine. La zone gendarmerie est en majorité péri-urbaine, composée de villes moyennes ou de territoires plus ruraux.

Certains services spécialisés comme les Forces d’intervention de la Police nationale (FIPN) et le Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) ou encore la police technique et scientifique peuvent intervenir sur tout le territoire, le temps d’intervention étant privilégié dans de nombreux cas.

En outre-mer, le maintien de l’ordre est assuré exclusivement par les gendarmes mobiles, tandis qu’en métropole, compagnies républicaines de sécurité et gendarmes mobiles interviennent très souvent ensembles dans le cadre du maintien de l’ordre ou de la sécurisation de grands événements comme le G7 par exemple.
C’est la même chose pour le secours en montagne où les pelotons de gendarmerie de haute montagne et les CRS montagne qui partagent des missions et formations extrêmement similaires peuvent intervenir sur le même massif montagneux.

Il existe également des services mixtes police/gendarmerie, comme la direction de la coopération internationale, la plateforme Pharos, en charge de la lutte contre la cybercriminalité, le SAELSI en charge de l'achat, de l'innovation et de la logistique - ou encore le ST(SI)2 service spécialisé dans la modernisation technologique de la police et de la gendarmerie.

La police technique et scientifique.
En gendarmerie, il y a aussi un service scientifique, ce sont les TIC : technicien en investigation criminelle. Ils ont exactement les mêmes missions et attributions que la police technique et scientifique.
La différence, c'est que pour y accéder il faut passer le concours de sous-officier de la Gendarmerie nationale, et possiblement être affecté en brigade pour ensuite essayer d’intégrer l'unité scientifique avec le risque de ne pas y accéder.
Pour la scientifique de la Police nationale, il y a des concours dédiés uniquement aux services scientifiques. https://www.police-nationale.net/police-technique-scientifique/

Source https://www.devenirpolicier.fr/actualites/police-gendarmerie-quelles-differences

Hors ligne Jeano 11

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Depuis 2009, les institutions de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale appartiennent toutes deux au ministère de l’Intérieur.
Pourtant, elles ne sont pas toutes les deux logées à la même enseigne.
Des différences statuaires et d’emploi persistent en effet entre les deux entités.

Statuts : des différences subtiles

    Les policiers nationaux ont un statut civil de fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, et peuvent par exemple être syndiqués. Ils sont néanmoins soumis au devoir de réserve et ne peuvent faire grève.
    Les gendarmes qui font partie des forces armées françaises sont aussi rattachés au ministère de l'Intérieur aux côtés de la Police nationale et de la Sécurité Civile.
Placés sous l'autorité budgétaire et opérationnelle de ce ministère, ils conservent néanmoins leur statut militaire.

Logements : pas tous les mêmes droits

    Les policiers nationaux ont un statut civil de fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, et peuvent par exemple être syndiqués. Ils sont néanmoins soumis au devoir de réserve et ne peuvent faire grève.
    Les gendarmes qui font partie des forces armées françaises sont aussi rattachés au ministère de l'Intérieur aux côtés de la Police nationale et de la Sécurité Civile. Placés sous l'autorité budgétaire et opérationnelle de ce ministère, ils conservent néanmoins leur statut militaire.

Missions : identiques, mais accomplies dans des lieux distincts

Policiers et gendarmes partagent un unique et même code de déontologie. Ils exercent ainsi les mêmes missions, mais sur des zones de compétences dissemblables : 

    La zone police est essentiellement urbaine.
    La zone gendarmerie est en majorité péri-urbaine, composée de villes moyennes ou de territoires plus ruraux.
    Par ailleurs, le maintien de l’ordre est assuré exclusivement par les gendarmes mobiles, en outre-mer.

Certains services spécialisés comme les Forces d’intervention de la Police nationale (FIPN) et le Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) ou encore la police technique et scientifique peuvent intervenir sur tout le territoire.
Dans de nombreux cas, c’est le temps d’intervention qui détermine le choix de l’unité.

Police technique et scientifique : les nuances des concours d’accès

    Pour la scientifique de la Police nationale, il existe des concours dédiés uniquement aux services scientifiques.
    En gendarmerie, il y a aussi un service scientifique, qu’on appelle les TIC : Technicien en investigation criminelle. Ils ont exactement les mêmes missions et attributions que la police technique et scientifique. Seulement, pour y accéder il faut passer le concours de sous-officier de la Gendarmerie nationale. Il sera éventuellement possible par la suite d’intégrer l'unité scientifique.