Bonjour,
Le devoir des vivants est de défendre la mémoire de nos défunts. Si le respect accordé au défunt est le reflet du degré de développement d'une société, il est temps d'oser réfléchir à notre soit disant « civilisation » occidentale de ce nouveau millénaire.
Je constate que dès que l'on prononce « morgue, ou cimetière » le commun des mortels balaye rapidement le sujet. En effet, ce sujet est devenu tabou, en une ou deux générations. On assiste à une méconnaissance totale et alarmante des rites funéraires. Ils permettaient cependant d'introduire humanité et solidarité, hommage et respect. Ils permettaient d'exprimer souffrance et absence.
Il faut cependant comprendre que ce devoir de mémoire des vivants est nourri par l'amour, car l'amour n'est pas défait par la mort.
La banalisation, l'indifférence et la dérision marquent, sans aucun doute, une certaine peur et un manque d'intégration dans l'éducation des vivants de leur finalité mortelle.
Les élus et décideurs devraient vraiment pouvoir être plus à l'écoute des démarches citoyennes proposées. Ils se doivent d'être proches de leurs concitoyens et réactifs aux préoccupations quotidiennes de terrain des administrés. Leur crédibilité et promesses électorales sont alors à mettre en ½uvre, enfin et pour de vrai ! Le citoyen actif et responsable, qui prend le temps d'interpeller ceux qui décident, le citoyen qui propose et agit pour faire avancer les choses, est en droit d'attendre une écoute et un suivi sérieux pour le bien commun. Mais la réalité semble bien souvent une vraie galère !
martin.