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Un pool commun et un N° unique pour les secours, le 112 !

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intense:
Conflits dans le 06 !!
http://www.nicematin.com/derniere-minute/la-guerre-fait-rage-entre-le-samu-et-les-pompiers.934069.html


--- Citer ---Menaces, insultes et courriers au préfet. Le torchon brûle entre les deux acteurs de l'aide médicale d'urgence dans les AM. Au détriment des victimes?

Vous avez appelé les urgences. Ne quittez pas. Cette conversation sera enregistrée… » C'est la loi. Rien n'échappe aux grandes oreilles des services de secours azuréens. Pas plus ces mots peu amènes échangés, parfois, entre opérateurs de l'urgence médicale, que les appels de détresse qui, par centaines, aboutissent chaque jour sur le 15, le 18 ou encore le 112. Le torchon brûle entre le Samu 06 et les sapeurs-pompiers azuréens.

Un vieux contentieux oppose, il est vrai, depuis toujours les « blancs » et les « rouges ». Jusque-là rien de local, ni de personnel.

Au nom de la loi

Le différend aurait même pu relever de la « saine » émulation. Il a viré, ces derniers jours, à la guerre de tranchée. « Une guerre totale », « une guerre d'extermination », annoncent même certains courriers électroniques de syndicalistes hospitaliers. Les représentants des pompiers ne sont pas en reste : « S'ils veulent la guerre, ils vont l'avoir ... »

A se demander si les acteurs de l'urgence pré-hospitalière dans les Alpes-Maritimes n'en auraient pas oublié leurs fondamentaux : « En toute situation, garder son sang-froid. » Exit la règle d'or du secours. On préfère désormais s'en référer à la loi. Celle de 1986 qui confie aux Samu et Smur, deux services hospitaliers, l'organisation de l'aide médicale urgente aux victimes. Et celle de 1997 qui incorpore les Sdis, autrement dit les sapeurs-pompiers, au maillage sanitaire, notamment pour le secours à personne.

Par arrêté daté du 24 avril 2009, la répartition des rôles a pourtant été clairement définie. Chacun des deux camps assure s'y conformer scrupuleusement. Et pourtant… Le 25 juin dernier, l'arrivée d'un personnel en renfort à la caserne Hancy, en plein centre de Nice, a mis le feu entre les deux services.

Ce pompier de plus (de « trop » pour certains médecins du Samu 06) est en fait un infirmier urgentiste. Sa mission première : assurer le soutien sanitaire de ses collègues en intervention, comme prévu dans le référentiel de 2009. « Quatre feux sur dix ont lieu dans le centre de Nice, justifie un sapeur-pompier. Le dernier en date, rue d'Alger, a failli coûter la vie à trois de nos gars. C'est pourquoi nous avons jugé utile de positionner ce moyen paramédical dans le centre de Nice… »

« À moins de deux cents mètres de l'hôpital Saint-Roch et des équipes du Smur, c'est une véritable provocation », estime pour sa part un praticien hospitalier. Car, lorsqu'il n'assiste pas ses collègues en intervention, l'infirmier des pompiers (dans le jargon, la VLI) porte secours aux victimes sur la voie publique. « Cela relève de l'aide médicale d'urgence et donc du Samu », martèlent les « blancs ». « En réalité, les urgences hospitalières sont en sous-effectif chronique et ne seraient pas en mesure d'apporter une réponse opérationnelle dans les délais sans l'aide des pompiers », rétorquent les « rouges ».

Victimes collatérales?

Simple problème de coordination locale ? Si ce n'est que le cas de la VLI Hancy a fait tâche d'huile dans le département. Les personnels du Samu refusent désormais de siéger aux réunions de coordination avec leurs homologues pompiers. Les « rouges » en viennent à chronométrer les temps d'intervention des « blancs », « surtout lorsqu'ils préfèrent engager leur hélico plutôt que celui de la Sécurité civile. » Certains praticiens hospitaliers vont jusqu'à accuser les infirmiers pompiers de « pratique illégale de la médecine » (lire ci-dessous).

Une guerre des services dont les usagers pourraient devenir les victimes collatérales ? En préfecture, on assure qu'il « n'en est rien, que les dissensions internes s'effacent sur le terrain... »Mais, une « réunion de sortie de crise avec tous les acteurs de l'aide médicale urgente du département a néanmoins été programmée dès la semaine prochaine. »
--- Fin de citation ---

Jeano 11:
Tu as oublié l'humour de Deligne





Quels Élus ou Politiciens ont intérêt à ce que cette guéguerre perdure ?

loulig:
Personne n'a d'intérêt à ce que ce conflit dure.

C'est une prise de position ultra corporatiste de certains urgentistes qui ne supportent toujours pas qu'un non médecin puisse travailler en autonomie dans le secours à victime. Même si cette autonomie est légale et médico déléguée.

Au lieu de se saisir de l'opportunité d'une possible paramédicalisation (infirmière ou autre) des secours, ils s'acharnent à tuer toute réponse à l'urgence si elle est autre que blanche et médicale.

Ils préfereront crever que de lacher un pouce de terrain.


intense:
Quelle hypocrisie, bien sûr que si, les victimes collatérales sont les patients eux-mêmes. La réponse de la régulation est différente selon s'il y a entente avec les rouges ou pas. C'est dingue mais, parfois c'est comme ça.

FXBZH:
« En réalité, les urgences hospitalières sont en sous-effectif chronique et ne seraient pas en mesure d'apporter une réponse opérationnelle dans les délais sans l'aide des pompiers », rétorquent les « rouges »

Dans ce cas là pourquoi ne pas financer toute l'aide médicale urgente (SAMU-SMUR-SSSM) avec le même portefeuille ?
Un seul chef. Des VLI régulées placées en priorité dans les zones blanches des SMUR avec si besoin les médecins correspondants du SAMU...

(je ne sais pas si c'est pareil chez vous mais l'absence de régulation médicale systématique chez les SP conduit parfois à paramédicaliser de manière aléatoire les interventions...d’où des situations qui créent des tensions au sein même des SP)

Les SP ont vraiment beaucoup plus de moyens financiers et politiques (ministère de l’intérieur) que les SAMU donc leur position est clairement dominante. La raison du plus fort...

En réalité j'ai l'impression que l'on arrive à monter des gardes opérationnelles H24, avec des infirmiers compétents en urgence réa anesth que là où ils travaillent... près des SMURs...

En 2012 combien d'ISP en équivalent temps plein ? Peut on faire un maillage plus serré que les SMURs?

Dans notre armée il existe depuis toujours des infirmiers en situation isolée (Sous marin d'attaque, camps en Guyane...) ces personnels compétents existent... pourquoi il n'y a pas de VLI à Paris et Marseille ? On nous refait le coup des officiers de santé pour les provinciaux ?

Même si à mon avis ces médecins vont droit dans le mur en s'opposant à la mise en place de cette VLI, il y a beaucoup d'hypocrisie des deux côtés...

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