Auteur Sujet: Consultation nationale 2014 de la Prévention Routière.  (Lu 2690 fois)

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Hors ligne Jeano 11

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Consultation nationale 2014 de la Prévention Routière.
« le: 17 janvier 2015, 10:45:48 »
Vous avez été nombreux à participer à la grande enquête que la prévention routière a faite et ils vous en remercie.
Les résultats de la Consultation Nationale leur permettent de mettre en place des actions au plus proche de nos attentes, pour lutter toujours plus efficacement contre l’insécurité routière.
Ainsi, en faisant entendre votre voix, vous agissez directement éliminer les comportements à risques et pour sauver des vies, chaque jour, sur nos routes de France.

Communiqué : A la lecture des nombreuses réponses reçues suite à notre consultation nationale de novembre dernier, nous savons que vos priorités sont aussi les nôtres. Les trois situations que vous désignez comme les plus à risque correspondent à nos domaines d'action privilégiés :
- la conduite sous l'influence de la drogue,
- la conduite sous l'influence de l'alcool,
- l'usage du téléphone en conduisant.... le téléphone au volant est une plaie. :-\ La distraction produite par l’usage du téléphone au volant ( appels, textos, selfies ) est en cause dans plus de 38% des accidents corporels survenus en 2013 et dans 44% de ceux qui ont eu lieu sur le réseau interurbain, la même année.

Découvrez les résultats de leur enquête ICI

1/4... des accidents corporels impliquant au moins un conducteur avec un taux d'alcoolémie supérieur à 0,5 g/l se produit lors des 2 jours du Nouvel An (31 décembre et 1er janvier). C'est ce qu'a relevé la Sécurité routière pour les années 2009 à 2013.
http://www.securite-routiere.gouv.fr/la-securite-routiere/l-observatoire-national-interministeriel-de-la-securite-routiere/comportement-des-usagers/observation-de-la-circulation

Hors ligne Jeano 11

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Re : Consultation nationale 2014 de la Prévention Routière.
« Réponse #1 le: 09 juin 2015, 11:03:27 »
En 2014, 13,5 % des conducteurs impliqués dans un accident mortel avaient consommé des stupéfiants, contre 12 % en 2012. À la différence de celui qui a bu, l'usager qui est sous l'emprise de stupéfiant a d'ailleurs moins conscience que ses facultés sont détériorées. «L'alcool, énerve, pousse à la prise de risque et certains vont alors rouler sur une petite route à 120km/h. Avec le cannabis, le consommateur qui se sent zen, calme, croit que son comportement n'a pas changé. Mais, en réalité, le conducteur qui aura fumé un joint réagira différemment. Sous l'effet du cannabis, principalement dépisté lors des contrôles, le conducteur perd ses moyens :-\ la vision périphérique est troublée et devient «une vision en tunnel», la capacité de contrôle d'une trajectoire est amoindrie et le temps de réaction est allongé, «le cannabis perturbe les fonctions les plus automatisées de la conduite» :-[
En situation d'urgence, il ne pilera pas automatiquement comme il le ferait d'ordinaire», explique Jean-Pascal Assailly, en rappelant que la drogue touche en majorité les 15-25 ans.

La salive est aussi fiable que le sang. C'est ce que révèle l'expérimentation qui vient de s'achever dans onze départements depuis le 1er juin et qui est destinée à tester un nouveau procédé de dépistage de la drogue au volant.

Concrètement et pour chaque conducteur contrôlé, les forces de l'ordre mobilisées pour cette expérience ont recouru à deux tests ; celui qui existe aujourd'hui et qui est fiable, et le nouveau. Un lot de 200 cas a été recueilli et, pour chacun d'eux, les deux formules ont été comparées.
Déjà les premiers retours sont concluants : à 150 reprises, les deux procédés livrent les mêmes résultats. «C'est encourageant, mais nous devons nous assurer que les 50 autres cas, en cours d'analyse, fourniront des résultats identiques, car nous sommes dans une démarche strictement scientifique», indique Danièle Jourdain-Menninger, présidente de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie
Angélique Négroni revient sur la validation des nouveaux tests salivaires après une « vaste
expérimentation » dans onze départements. Elle précise qu'une fois le nouveau test lancé, les forces de l'ordre devraient aussi démultiplier les contrôles.  8)
Une nécessité puisque tous les indicateurs chiffrés montrent que la consommation de la drogue au volant est en hausse.
L'article du Figaro souligne le gain de temps, la simplification de la procédure pour les forces de l'ordre mais aussi le coût moindre de ce nouveau dispositif.
Dans un article périphérique, le délégué interministériel, Emmanuel Barbe, s'insurge contre
l'idée reçue, partagée par de nombreux jeunes, selon laquelle la conduite sous l'effet du
cannabis n'est pas dangereuse.  :)

Il faudrait s'inspirer des mesures prises en Suède, pays qui a les plus bas taux de consommation de drogues au monde et faire de la prévention dès le plus jeune âge, en CM1-CM2, sur l'alcool, le tabac et le cannabis, puis répéter tous les ans cette prévention.
Il faudrait également en effectuer dans les entreprises et au sein de chaque commune.
Qu'il y ait au moins une journée par an dédiée à la lutte contre la consommation de drogues. Cette prévention se fait sur le long terme car les résultats ne seront peut-être manifestes que dans dix ans ou plus, mais ce sera toujours mieux que la situation actuelle.

Que diriez-vous à quelqu'un qui souhaite légaliser le cannabis ?
En 2014, près d'un jeune sur deux a déjà fumé un joint. Leurs fréquences de consommation ont également augmenté et un jeune sur dix en consomme régulièrement. Que vous inspirent ces chiffres sur la consommation des drogues douces ?
A mes yeux, ( Serge Lebigot, président de l'association Parents contre contre la drogue) le terme «drogues douces» est mensonger et non scientifique ; soit c'est une drogue, soit ce n'en est pas une.  8)
Nous connaissons actuellement beaucoup de choses sur les dangers du cannabisme, séquelles psychologiques, schizophrénie, rapports avec le suicide, etc...
Essayer de faire croire que les trafics s'arrêteront avec cette légalisation, c'est une idée stupide qui n'arrangera en rien les choses et c'est vraiment mal connaître le système du deal  ??? un dealer qui gagne 4000 € ou plus par jour n'ira pas travailler au SMIC.  :P
Cela existe au pays des bisounours mais pas dans la réalité. On ne pourra d'ailleurs pas légaliser tous les taux de la molécule du cannabis -même les Hollandais considèrent que le taux supérieur à 15% est très dangereux et veulent le classer comme une «drogue dure». Donc si on légalise les taux entre 1 et 8%, les dealers, eux, vendront ceux entre 8 et 30%. Le problème ne sera donc absolument pas réglé. Les élus qui veulent légaliser le cannabis viennent d'une génération qui considère que l'on peut tout autoriser, or c'est faux.  :-\