Auteur Sujet: Garde Nationale - Réserviste, un engagement citoyen au service de la nation.  (Lu 20071 fois)

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Hors ligne gendy

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Le 2 septembre 2007, le gendarme réserviste Grégory CLATOT est intervenu spontanément et a aidé un contrôleur de la Société national des chemins de fer (SNCF) suite à l'agression de deux jeunes femmes dans le train PARIS-NICE par deux individus en état d'ébriété.

Ce réserviste de la gendarmerie nationale a ensuite conseillé le contrôleur de la SNCF sur la procédure à suivre. Les deux individus ont été débarqués et conduits à la Brigade territoriale autonome (BTA) des ARCS (Var) en charge de l'enquête.

Hors ligne Gendy41

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Danc certaines BT les réservistes sont pas encore très bien vu ou apréciés, au moins ça leur montre que nous sommes capables et motivés.
Vive la réserve de la gendarmerie et bravo Grégory !

Hors ligne greg22

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Oui nous avons de bons éléments, heureusement pour notre crédibilité mais la formation peut toujours être améliorée !

Hors ligne Jeano 11

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Nouvel exemple :
Une patrouille de réservistes de la gendarmerie de Saint-Cyr a permis d'interpeller six jeunes, dont quatre mineurs, mercredi soir et aujourd'hui pour "vol de voiture et conduite aggravée". Ils sont soupçonnés d'avoir dérobé une voiture à Aubagne mercredi dernier et d'être partis en virée avec. Ils ont été repérés par la patrouille de réservistes sur le parking d'un supermarché à Saint-Cyr, et ont pris la fuite pour se soustraire au contrôle.

Deux des six jeunes ont pu être interpellés le soir même, les quatre autres ont été placés en garde à vue dès aujourd'hui. Ils seront déférés devant le tribunal de Toulon pour les jeunes majeurs, et à Marseille pour les mineurs.
Publié le vendredi 02 novembre 2012 dans le journal  Var-Matin

Hors ligne Jeano 11

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Bilan d'application de la loi du 28 juillet 2011 sur l'utilisation des réserves militaires et civiles en cas de crise majeure (rapport d'information) Par M. Marcel-Pierre CLÉACH au nom de la commission pour le contrôle de l'application des lois
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1189

B. LA MULTIPLICITÉ DES FORCES DE RÉSERVES

Infrarouge Garde nationale deux fois citoyen
https://www.france.tv/france-2/infrarouge/856461-garde-nationale-deux-fois-citoyen.html

Votre rapporteur, dans son travail préparatoire, a constaté qu'à côté de trois grandes forces de réserve relativement bien connues, y compris des non spécialistes -les réservistes militaires, les réservistes de la Gendarmerie et les réservistes de la Police- il existe différentes autres forces plus discrètes mais qui, dans leurs domaines d'intervention, peuvent elles aussi apporter un concours précieux dans la gestion d'une crise majeure.

Il convient, à cet égard, de rappeler que le système de la réserve de sécurité nationale issu de la loi du 28 juillet 2001 concerne cinq catégories de réservistes : les réservistes de la réserve opérationnelle militaire, ceux de la réserve civile de la police nationale, les réservistes de la réserve sanitaire, les agents de la réserve civile pénitentiaire et les membres des réserves communales de sécurité civile (ces dernières étant plus particulièrement en charge du suivi de l'après-crise et du redémarrage de la vie communale normale plutôt que de la gestion de la crise proprement dite).

Outre ces forces de réserves, il existe également une réserve judiciaire, mentionnée pour mémoire car elle n'entre pas dans le système de réserve de sécurité civile.

Cet ensemble diversifié couvre ainsi de manière cohérente la plupart des grands secteurs d'intervention de la puissance publique.

En revanche, le schéma général apparaît assez compliqué, ce qui n'en facilite pas le suivi, d'autant que plusieurs réserves sont elles-mêmes subdivisées en sous-ensembles aux structures ramifiées (par exemple, les réserves militaires comportent une réserve opérationnelle et une réserve citoyenne, les réservistes opérationnels étant à leur tour répartis en plusieurs niveaux et catégories).

À cela s'ajoute que les désignations légales des différentes composantes se ressemblent, ce qui ne simplifie pas l'identification des dispositifs existants ; la loi de juillet 2011, par exemple, a opté pour des terminologies peu parlantes et qui peuvent prêter à confusion : d'un côté, une réserve de sécurité nationale, de l'autre un service de sécurité nationale, deux régimes juridiques bien distincts mais qui portent pourtant presque le même intitulé. Dans le même sens, lors de son audition, le Général Jean-Luc Jarry est convenu que l'intitulé de la « réserve citoyenne » n'était peut-être pas très approprié, du fait que le statut de ses membres diffère sensiblement de celui des réservistes opérationnels.

1. Les réserves militaires

Depuis la professionnalisation des armées, le rôle et le format des réserves militaires ont considérablement évolué, passant d'une réserve de masse issue des anciens appelés du contingent à une réserve de volontaires sélectionnés.

Conformément aux orientations du Livre blanc de 2008, la réserve militaire est aujourd'hui constituée de deux éléments bien distincts : la réserve opérationnelle -qui relève de la loi du 28 juillet 2011- et la réserve citoyenne, qui a pour vocation d'entretenir l'esprit de défense et de renforcer le lien entre la société civile et l'armée, mentionnée simplement pour mémoire dans le présent rapport, puisqu'elle n'est pas concernée par le dispositif de réserve de sécurité nationale de la loi de juillet 2011 (cf. Annexe). Cette distinction entre réserve opérationnelle et réserve citoyenne se retrouve dans l'organisation des réserves de la Gendarmerie, qui font classiquement l'objet de décomptes d'effectifs séparés.

La réserve opérationnelle regroupe elle-même deux composantes : la réserve opérationnelle d'engagement et la réserve opérationnelle de disponibilité.

a) La réserve opérationnelle d'engagement, ou réserve de premier niveau
La réserve opérationnelle d'engagement est composée de volontaires âgés d'au moins 17 ans (civils ou anciens militaires d'active) ayant souscrit de leur propre initiative un engagement à servir dans la réserve (ESR) et pouvant être amenés à servir aussi bien sur le territoire national qu'en opérations extérieures. Ces réservistes reçoivent une formation et un entraînement spécifiques afin d'apporter un renfort temporaire de quelques dizaines de jours par an aux forces armées.

b) La réserve opérationnelle de disponibilité, ou réserve de deuxième niveau
La réserve opérationnelle de disponibilité regroupe tous les anciens militaires d'active soumis à une obligation de disponibilité pendant les cinq années suivant leur départ des forces armées. En fait, les réservistes en disponibilité ont assez souvent une « double casquette », dans la mesure où d'anciens militaires en disponibilité peuvent en même temps être membres de la réserve de premier niveau, pour peu qu'ils aient souscrit un ESR avant l'expiration de leur période de disponibilité.

C'est d'ailleurs une des difficultés posées aux gestionnaires de la réserve, car l'identification des uns et des autres en fonction de leurs statuts respectifs se révèle en pratique assez compliquée. Il en va de même pour la localisation des personnels en disponibilité qui, bien souvent, ne prennent pas la peine de signaler leurs changements de coordonnées à l'autorité de gestion.

c) Les réserves de la Gendarmerie
Ainsi qu'il a été dit, la réserve de la Gendarmerie se compose de la réserve opérationnelle (réserve de premier niveau, qui comprend tous les volontaires sous engagement à servir dans la réserve, et réserve de deuxième niveau, qui comprend tous les anciens militaires de la Gendarmerie soumis à l'obligation de disponibilité de cinq ans), ainsi que d'une réserve citoyenne spécifique.

Exerçant en gendarmerie départementale, en gendarmerie mobile ou à la garde républicaine, les personnels de la réserve opérationnelle de la Gendarmerie effectuent les mêmes missions que leurs homologues de l'active (surveillance, renseignement, lutte contre la délinquance, défense de points sensibles...), soit en renfort d'unités existantes, soit en unités constituées de réservistes.

En rapport avec les missions traditionnelles de la Gendarmerie, les réservistes disposent, dans le domaine de la police judiciaire, de la compétence d'agent de police judiciaire (APJ) pour les anciens militaires d'active et de celle d'agent de police judiciaire adjoint (APJA) pour les autres réservistes, après une formation spécifique et une prestation de serment. Actuellement, l'activité moyenne annuelle est de 23 jours par réserviste.

d) Les réservistes, un apport désormais indispensable au fonctionnement ordinaire des forces militaires d'active
Au 31 décembre 2013, le nombre de réservistes opérationnels s'élevait à environ 56 300 (dont environ 28 500 réservistes de la Gendarmerie nationale, soit 50 %).
Selon leurs compétences et leur domaine de spécialité, les réservistes opérationnels servent en unités ou dans les états-majors, sur le territoire national et sur les théâtres extérieurs, et se voient confier les mêmes missions que les militaires d'active.
Un point essentiel, bien mis en évidence lors des auditions des responsables militaires menées par votre rapporteur, est que depuis la suppression de la conscription, l'activité des réservistes représente aujourd'hui un élément indispensable au fonctionnement ordinaire des armées, à la fois en termes d'effectifs et de compétences : en clair, la réserve est un complément indispensable aux forces d'active et représente une composante pleine et entière des forces armées, sans laquelle celles-ci ne pourraient remplir leur contrat opérationnel.
Selon les responsables entendus par votre rapporteur, des services entiers ne pourraient plus fonctionner sans le concours actif des réservistes, notamment dans des spécialités où, précédemment, les appelés du contingent jouaient un grand rôle (le service de Santé, en particulier).

C'est d'autant plus vrai lorsque les forces d'active sont elles-mêmes contraintes de divertir une partie de leurs effectifs sur des missions de sécurité civile. Le député Patrice Calméjane, rapporteur à l'Assemblée nationale de la loi du 28 juillet 2011, en a fourni un exemple tout à fait symptomatique à propos de la pandémie grippale H1N1 de 2009-2010 : la gestion de cette crise ayant nécessité la réquisition, par la préfecture, des personnels des services médicaux et paramédicaux d'unité (SMU) pour assurer le fonctionnement de multiples centres de vaccination civile, certains SMU ne pouvaient plus assurer dans le même temps le soutien médical de leurs unités, et ont dû faire appel à des médecins et des infirmiers réservistes pour maintenir le caractère opérationnel de ces unités...

La montée en puissance des réservistes a induit une nouvelle culture au sein des armées, les autorités militaires n'hésitant plus à faire encadrer des militaires d'active par des officiers de réserve, alors qu'avant, c'était le plus souvent l'inverse (des officiers d'active encadrant des réservistes).

Enfin et peut-être surtout, les réservistes, quel que soit leur statut dans le civil (salarié, agent de la fonction publique, artisan, profession libérale...) sont un trait d'union irremplaçable entre la société civile et les armées : ils concrétisent par leur engagement la participation effective des citoyens à la défense du pays, valeur que la suppression de la conscription a relégué en arrière-plan depuis une vingtaine d'années.

La situation des réserves dans le cadre de la loi de programmation militaire, des perspective encourageantes !
D'après le tout récent premier rapport sur l'exécution de la loi de programmation militaire 2014-2019 (juin 2014), les effectifs des militaires de réserve, après plusieurs années marquées par une diminution du nombre de volontaires, se sont stabilisés en 2013. Une hausse de 162 engagements sous réserve (ESR), par rapport à 2012, rompt ainsi la tendance déflationniste constatée précédemment, dans un contexte de restructurations et de baisse des crédits consacrés aux réserves.

L'effet conjugué du dépyramidage et du recrutement de jeunes volontaires a permis d'effectuer en 2013 près de 40 000 jours d'activité supplémentaire par rapport à 2012, pour un coût moyen journalier en baisse de 6 %. Ainsi, en 2013, le volume total des jours d'activités de la réserve opérationnelle s'est élevé à 669 334 jours. Plus particulièrement, la part des jours effectués en opérations extérieures (OPEX) et mission de courte durée a atteint 2,8 %. Cette participation OPEX/MCD est en légère augmentation par rapport à l'année précédente (1,6 %).

2. La réserve civile de la police nationale

La réserve civile de la Police nationale a été instituée par les dispositions du chapitre III de la loi pour la sécurité intérieure du 18 mars 2003 (dite loi LOPSI 2), récemment modifiées par la loi 2011-267, d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure du 14 mars 2011 et aujourd'hui codifiées dans le Code le la sécurité intérieure (articles L. 411-7 et suivants).

Conformément à ces textes, la réserve civile de la police nationale est « destinée à des missions de soutien aux forces de sécurité intérieure et des missions de solidarité, en France et à l'étranger, à l'exception des missions de maintien et de rétablissement de l'ordre public ». Ce dispositif coexiste avec le « service volontaire citoyen de la police nationale » (également étendu à la Gendarmerie nationale), qui s'adresse à des bénévoles désireux de participer comme « collaborateur occasionnel du service public » à des missions de solidarité, de médiation sociale, d'éducation à la loi et de prévention, à l'exclusion de l'exercice de toute prérogative de puissance publique.

Initialement constituée exclusivement de policiers des corps actifs à la retraite tenus à une obligation de disponibilité de cinq ans (et qui pouvaient par ailleurs accomplir, sur la base du volontariat des missions de police), cette réserve est désormais accessible à l'ensemble des citoyens âgés de 18 à 65 ans. Ainsi, comme dans les armées, la réserve de la Police comporte deux catégories de réservistes :
- les retraités des corps actifs de la police nationale qui, dans les cinq ans à compter de la fin de leur lien avec le service et dans la limite de quatre-vingt-dix jours par an, restent tenus à une obligation de disponibilité afin de répondre aux rappels individuels ou collectifs du ministre de l'intérieur en cas de menaces ou de troubles graves à l'ordre public ou d'événements exceptionnels (mutatis mutandis, l'équivalent de la réserve opérationnelle de disponibilité des militaires)
- les réservistes volontaires ayant souscrit un engagement d'une durée d'un an, tacitement renouvelable dans la limite de cinq ans et qui leur confère la qualité de collaborateur occasionnel du service public.

Le régime juridique applicable aux réservistes de la police diffère sur plusieurs points de celui des autres réserves, les réservistes militaires, notamment.
À ce propos, certaines informations incitent à penser que l'élaboration des décrets d'application de la loi du 28 juillet 2011 a pu se heurter au sein du ministère de l'Intérieur à des problèmes d'ordre statutaire, suscitant plus de difficultés dans les instances représentatives des policiers que chez les militaires.

De fait, les policiers sont des personnels civils disposant du droit syndical et d'organisations professionnelles puissantes, ce qui impose au ministère-pilote des négociations sans doute plus compliquées et plus longues qu'avec des militaires. Lors de son audition par votre rapporteur, Mme Nathalie Carlier, commandante de police, responsable de la mission nationale de la réserve civile à la direction des ressources et des compétences de la police nationale, a confirmé qu'en effet, les syndicats de police consultés sur les projets de décrets avaient exprimé dans un premier temps leurs craintes que le recours accru à des réservistes s'opère au détriment du recrutement de fonctionnaires des services actifs. En outre, dans leur ensemble, les policiers en activité et les réservistes de la Police redoutaient que la loi de juillet 2011 impacte durablement l'organisation de la réserve et y introduise des contraintes nouvelles, alors qu'en réalité, elle ne trouverait à s'appliquer que de manière ponctuelle pour parer à des crises majeures de grande ampleur.

Toutefois, d'après les personnalités entendues, ces interrogations seraient désormais clarifiées, notamment en raison du cantonnement des réservistes à des missions de soutien et d'une ampleur somme toute très limitée du dispositif, en pratique, l'effectif total de la réserve de la Police ne compte actuellement que 3 000 réservistes, dont une très large majorité d'anciens policiers, soit seulement environ 250 réservistes non issus des rangs de la Police. Le budget annuel des réserves s'élève seulement à environ 15 millions d'euros, à peine suffisant pour faire face aux besoins réels.

Ces chiffres montrent clairement que les réservistes ne risquent en aucune manière de concurrencer les policiers en activité, mais qu'au contraire, ils représentent une force d'appoint très utile aux forces d'active, notamment pour leur permettre de monter en puissance dans des délais très brefs ou pour remplir certaines missions très spécialisées comme l'encadrement juridique des reconduites à la frontière, l'expertise informatique, etc...

En pratique, la gestion des réservistes de la Police est assurée de manière déconcentrée au niveau des secrétariats généraux pour l'administration de la police (SGAP), l'administration centrale n'assurant qu'une coordination au niveau national. Pour la commandante Nathalie Carlier, le SGAP est le niveau de gestion le mieux approprié, car la proximité est un élément essentiel au bon fonctionnement du système.

3. La réserve sanitaire

En vue de répondre aux « situations de catastrophe, d'urgence ou de menace sanitaires graves sur le territoire national », la loi n° 2007-294 du 5 mars 2007 relative à la préparation du système de santé à des menaces sanitaires de grande ampleur avait créé un corps de réserve sanitaire dont les règles de fonctionnement, modifiées depuis lors, figurent désormais au Code de la santé publique (article L. 3132-1 et suivants).

Selon les textes aujourd'hui en vigueur, la réserve sanitaire a pour objet « de compléter, en cas d'événements excédant leurs moyens habituels, ceux mis en oeuvre dans le cadre de leurs missions par les services de l'État, des collectivités territoriales, des agences régionales de santé, des établissements de santé et des autres personnes participant à des missions de sécurité civile ».

Outre les dispositions du Code de la santé publique, cette réserve sanitaire est régie par différents textes réglementaires d'application, dont les grandes lignes se retrouvent, mutatis mutandis, dans les règles d'organisation et de fonctionnement d'autres réserves civiles créées plus tard (cf. infra le dispositif applicable à la réserve civile pénitentiaire).

En pratique, il peut être fait appel à la réserve sanitaire, non par décret comme pour la réserve de sécurité nationale, mais par arrêté motivé du ministre chargé de la santé, cet arrêté déterminant la durée de mobilisation des réservistes ainsi que le département ou la zone de défense dans lequel ils sont affectés (ou l'autorité auprès de laquelle ils sont affectés dans le cas de missions internationales).

Il est intéressant de noter qu'en vertu de l'article L. 3134-1 du Code de la santé publique, le recours à la réserve sanitaire donne lieu à la remise d'un rapport du ministre chargé de la santé aux commissions parlementaires permanentes compétentes dans les six mois suivant l'arrêté de mobilisation.

Le réserviste requis peut s'absenter sans l'accord de son employeur pendant une durée maximale de cinq jours ouvrés par année civile, à l'issue d'un préavis (sans préjudice de dispositions conventionnelles plus favorables). Au-delà de cette durée, il est tenu de solliciter l'accord de son employeur. Lorsque son accord préalable est prévu, l'employeur ne peut s'opposer à l'absence du réserviste qu'en cas de nécessité inhérente à la poursuite de la production de biens et de services ou à la continuité du service public.

Comme il a été dit, la loi du 28 juillet 2011 autorise de placer les réservistes sanitaires sous le régime de réserve de sécurité nationale. Dans cette hypothèse, l'absence de décret d'application de la loi de 2011 conduit à s'interroger sur l'articulation ou le chevauchement des procédures prévues, d'un côté dans le cadre de la réserve de sécurité nationale, de l'autre dans celui de la réserve sanitaire, alors-même que les situations dans lesquelles les pouvoirs publics peuvent faire appel aux réservistes sanitaires (« situations de catastrophe, d'urgence ou de menace sanitaires graves sur le territoire national ») peuvent parfaitement correspondre à une situation de crise majeure au sens de la loi de 2011.

4. La réserve civile pénitentiaire

La réserve de sécurité nationale issue de la loi du 28 juillet 2011 inclut, entre autres, les agents de la réserve civile pénitentiaire, dispositif relativement méconnu sur lequel votre rapporteur estime intéressant de fournir quelques éléments d'information. Votre commission avait d'ailleurs déjà eu l'occasion d'y consacrer quelques développements il y a deux ans, lorsqu'elle avait effectué, en commun avec la commission des Lois, un bilan d'évaluation de la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009 (rapport d'information n° 629 du 4 juillet 2012, présenté par M. Jean-René Lecerf et Mme Nicole Borvo Cohen-Seat).

La réserve pénitentiaire a été créée et organisée par les articles 17 à 21 de la loi pénitentiaire de 2009. Elle est « exclusivement constituée de volontaires retraités, issus des corps de l'administration pénitentiaire » afin d'assurer « des missions de renforcement de la sécurité relevant du ministère de la justice ainsi que des missions de formation des personnels, d'étude ou de coopération internationale ».

Un décret n° 2011-740 du 27 juin 2011 fixant les modalités de mise en oeuvre de la loi pénitentiaire et une circulaire du 1er juin 2012 relative à la mise en oeuvre de la réserve civile pénitentiaire au sein des services du ministère de la justice, ont notamment précisé trois points du fonctionnement courant de cette force d'appoint :
- les droits et obligations du réserviste volontaire sont énoncés dans un contrat d'engagement le liant à l'État. La signature de ce contrat est subordonnée à la reconnaissance préalable de la capacité et de l'aptitude de l'agent à occuper l'emploi souhaité. Le contrat rattache le réserviste à son lieu d'affectation. Celui-ci est fixé en priorité dans le département dans le ressort duquel est situé le domicile du réserviste ;
- les réservistes sont tenus d'avertir l'autorité de gestion de tout changement dans leur situation personnelle susceptible d'affecter l'accomplissement de leur mission ;
- lorsque la durée des missions dépasse dix jours, le réserviste doit demander l'accord de son employeur sous la forme d'un courrier recommandé. À défaut de réponse dans le délai d'un mois, l'accord de l'employeur est réputé acquis.

Lors de la préparation du rapport de M. Jean-René Lecerf et Mme Nicole Borvo Cohen-Seat, l'administration pénitentiaire avait précisé aux rapporteurs que les réservistes pouvaient assurer différents types de mission dont l'une semble plus particulièrement cadrer avec les objectifs de la loi de juillet 2011 (en l'occurrence, le renforcement de la sécurité des sites relevant du ministère de la Justice).

En revanche, comme pour la réserve sanitaire, l'absence de décrets d'application de la loi de 2011 conduit à s'interroger sur la conciliation entre les procédures prévues pour la mise en oeuvre de la réserve de sécurité nationale et celles -assez lourdes, puisqu'elles impliquent notamment un courrier recommandé de l'agent à son employeur pour les missions dépassant dix jours- instituées par le décret du 27 juin 2011.

Quoi qu'il en soit, ce régime ne concerne qu'un nombre limité de réservistes : à la parution du rapport d'information n° 629, moins d'une centaine de contrats seulement avaient été signés.

5. Les réserves communales de sécurité civile

Alors que fondamentalement, la gestion des crises relève de l'État, la loi n°2004-811 de modernisation de la sécurité civile du 13 août 2004 a créé un cadre opérationnel et juridique nouveau, autorisant les maires qui souhaitent y impliquer les habitants de leur commune à mettre en place une réserve communale de sécurité civile, fondée sur le double principe de solidarité citoyenne et de bénévolat. La loi prévoit d'ailleurs la possibilité d'une intercommunalité de moyens, même si chaque maire reste responsable des missions engagées sur le territoire de sa commune.

En pratique, le dispositif intéresse principalement les communes situées dans des zones à risque (incendies de forêt, inondations...), en particulier celles disposant d'un plan communal de sauvegarde.

Les dispositions de la loi de 2004 sont désormais codifiées aux articles L. 1424-8-1 et suivant du Code général des collectivités territoriales (CGCT), aux termes desquels « les réserves communales de sécurité civile ont pour objet d'appuyer les services concourant à la sécurité civile en cas d'événements excédant leurs moyens habituels ou dans des situations particulières. À cet effet, elles participent au soutien et à l'assistance des populations, à l'appui logistique et au rétablissement des activités. Elles peuvent également contribuer à la préparation de la population face aux risques. Elles sont mises en oeuvre par décision motivée de l'autorité de police compétente ».

Composée de volontaires bénévoles, la réserve communale de sécurité civile a pour objectif de soutenir l'action des services de secours, aussi bien « les rouges » (les pompiers) que « les blancs » (les ambulanciers, le SAMU, les secouristes, ...), en les dégageant de certaines missions secondaires -mais néanmoins indispensables- pour mieux leur permettre de se consacrer aux missions complexes, dangereuses ou urgentes. La réserve communale a également vocation à renforcer ponctuellement les moyens municipaux mobilisés pour faire face aux accidents et catastrophes affectant le territoire.

En dehors des périodes de crise -c'est-à-dire « en temps normal »- les réservistes communaux peuvent aussi seconder efficacement les services municipaux dans différentes actions de prévention et de secours, comme la surveillance des cours d'eau ou des digues, l'orientation des habitants en cas d'évacuation d'un lieu, le guet sur les tours d'incendie de forêt, le débroussaillement, le déneigement, etc...

Comme il a été souligné dans l'introduction du présent rapport, la réserve communale de sécurité civile ne concurrence pas les services départementaux d'incendie et de secours, dans la mesure où il ne s'agit pas de forces d'intervention pendant la crise, mais plutôt des forces de complément ayant vocation à intervenir après la crise pour permettre à la vie communale de reprendre un cours normal : remise en ordre des voies de circulation après une tempête, aide aux personnes sinistrées pour assécher les maisons après une inondation, etc...

Pourtant, comme l'a fait observer M. Christophe Reynaud, spécialement en charge du suivi des réserves communales de sécurité civile au sein de la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises du ministère de l'Intérieur, lors de son audition par votre rapporteur, ce système semble parfois susciter quelques réticences sur le terrain, soit de la part des autres corps de sécurité civile, soit des associations agréées de sécurité civile (type Croix Rouge, associations de secouristes, etc...), qui semblent craindre -à tort- une forme de concurrence inappropriée.

Notre collègue Yves Rome, en sa qualité de Président de la Conférence nationale des services d'incendie et de secours (CNSIS), estime que ces préventions ne sont pas réellement fondées, dès lors que chaque force reste dans les limites d'intervention qui lui sont assignées. Cela étant, lors de son audition par votre rapporteur, il a estimé que l'intérêt du système des réserves communales résidait surtout dans le maintien à haut niveau du sens de l'engagement citoyen et du volontariat.
Reste à s'interroger sur le mode d'intervention des réserves communales en cas de déclenchement du système de réserve de sécurité nationale, ce qui amène à deux observations importantes, même si, comme pour les autres réserves, l'absence de décret d'application rend pour le moment ce système inopérant :
- en premier lieu, les réserves communales de sécurité ne sont pas des forces d'intervention mais des forces d'après-crise ; du coup, la mise en oeuvre de la loi de 2011 ne modifierait-elle pas leur statut, en les impliquant dans la crise elle-même ?
- en second lieu, les réservistes communaux interviennent à titre volontaire et bénévole, à la différence des réservistes des autres forces, qui perçoivent une rémunération sous forme de vacations. Dans le cadre de la loi de 2011, la mobilisation des réservistes devenant obligatoire, le principe du service bénévole pourrait-il être maintenu ?

La Conférence nationale des services d'incendie et de secours (CNSIS)

La loi de modernisation de la sécurité civile du 13 août 2004 a créé une Conférence nationale des services d'incendie et de secours (CNSIS), actuellement présidée par le sénateur de l'Oise M. Yves Rome.

Si la sécurité civile constitue une des missions régaliennes de l'État -auquel il appartient d'en définir les règles- il est apparu souhaitable que les collectivités territoriales, qui sont en première ligne sur le terrain, soient associées au processus. C'est la fonction essentielle de la CNSIS, mise en place pour associer les collectivités territoriales intéressées, à travers une procédure consultative et d'information, à l'élaboration des textes intéressant les missions, l'organisation et le fonctionnement des services d'incendie et de secours ainsi que l'évolution de leurs ressources et de leurs charges.

La CNSIS est composée de membres des assemblées parlementaires, pour un quart au moins de représentants des sapeurs-pompiers volontaires et professionnels, de représentants de l'État et, en majorité, de représentants des conseils d'administration des services départementaux d'incendie et de secours.

La CNSIS est consultée sur les projets de loi ou d'acte réglementaire relatifs aux missions, à l'organisation, au fonctionnement ou au financement des services d'incendie et de secours. Elle peut émettre des voeux.

Lorsqu'elle est consultée sur un projet de loi ou d'acte réglementaire ayant des incidences sur les missions, l'organisation, le fonctionnement ou le financement de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris ou du bataillon de marins-pompiers de Marseille, la Conférence nationale des services d'incendie et de secours associe à ses travaux, selon les cas, le préfet de police de Paris et le commandant de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris ou le maire de Marseille et le commandant du bataillon de marins-pompiers de Marseille, ou leurs représentants.

En définitive, à ce jour, seulement 500 communes environ se sont dotées d'une réserve communales, dont la moitié dans des départements du sud de la France plus particulièrement exposés aux incendies de forêt (140 réserves dans le Var, 20 en Corse, 80 dans les Bouches-du-Rhône), le reste étant concentré, principalement, dans plusieurs départements littoraux de la façade ouest.

Le système n'est donc guère développé, situation qui tient en large part à sa relative méconnaissance par la plupart des maires (beaucoup d'élus communaux en ignorent même l'existence), ainsi qu'à des limites budgétaires évidentes.

Pour autant, les réserves communales pourraient être d'un grand secours après un sinistre majeur. Surtout, elles contribuent à diffuser dans la population une « culture du secours et de la sécurité » qui, pour reprendre l'expression du préfet Michel Papaud lors de son audition, doit « commencer avec le citoyen et irriguer jusqu'au plus haut sommet de l'État ».

Actives dans la vie municipale au quotidien comme en période de crise, elles représentent un instrument de cohésion sociale autour de valeurs citoyennes, elles aussi indispensables au fonctionnement harmonieux d'une commune.

Réserve citoyenne de défense et de sécurité :
La réserve citoyenne de défense et de sécurité est constituée de volontaires agréés auprès d’autorités militaires en raison de leurs compétences, de leur expérience, mais aussi de leur intérêt pour les questions relevant de la défense nationale. Son rôle principal est de diffuser l’esprit de Défense et de contribuer au renforcement du lien entre les armées et la société civile.
Collaborateurs bénévoles du service public, les réservistes citoyens de défense et de sécurité sont des ambassadeurs de la Défense et de la gendarmerie. Ils ont choisi de servir en faisant bénéficier les forces armées et formations rattachées de leur expertise et de leur connaissance du tissu socio-économique local sans faire du métier des armes leur profession.

Sources : http://www.senat.fr/rap/r13-725/r13-7256.html
ET  http://www.defense.gouv.fr/reserve/presentation-generale/reserve-citoyenne-de-defense-et-de-securite/reserve-citoyenne-de-defense-et-de-securite

Hors ligne Jeano 11

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Du 6 mars au 2 avril 2016 s'est tenu la Journée nationale du réserviste.
Des manifestations sont organisées sur tout le territoire pour mettre en lumière l'engagement de proximité des réservistes militaires, parmi lesquels les 25000 issus de la réserve de la gendarmerie.

Un engagement citoyen : Réserviste de la gendarmerie !
C'était l'une des annonces du président de la République devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles : la création d'une garde nationale formée de réservistes de la Défense, un "gisement encore insuffisamment exploité". La région de gendarmerie Corse souhaite renforcer le nombre de réservistes pour mieux contribuer à la sécurité de la population, à la lutte contre toutes formes de délinquance et de violences, au contrôle des flux de véhicules et de personnes.
Moins connus du grand public, les réservistes assurent un rôle important dans la Gendarmerie Nationale. Il s'agit de jeunes actifs ou d'étudiants qui souhaitent travailler pour ce corps d'armée et servir leur Nation, mais aussi de gendarmes en retraite qui restent disponibles pour l'Institution et qui encadrent les plus jeunes..
Tous les réservistes signent un engagement à servir dans la réserve (ESR), après une période de formation, et ils sont activés selon les besoins pour servir au plus près de leur lieu de résidence.

En gendarmerie départementale, dans les brigades territoriales essentiellement, les personnels de la réserve opérationnelle mènent de concert une vie professionnelle dans le civil et constituent en parallèle une force d’appoint à la Gendarmerie Nationale. Ils effectuent les mêmes missions que l’Active (surveillance, renseignement, lutte contre la délinquance, défense de points sensibles...), soit en renfort d’unités existantes, soit en unités constituées de réservistes. il sont désormais eux aussi mobilisés sur la prévention des actes de terrorisme dans le cadre de l’État d'Urgence consécutif aux attentats de Paris.

Si l’usage des armes est limité par le cadre de la légitime défense, ils disposent, dans le domaine de la police judiciaire, de la compétence d'agent de police judiciaire (APJ) pour les anciens militaires d'active et de celle d'agent de police judiciaire adjoint (APJA) pour les autres réservistes, après une formation spécifique et une prestation de serment.
Actuellement, l’activité moyenne annuelle est de 23 jours par réserviste. Cette réserve est composée d’anciens militaires, de citoyens désireux d’acquérir une expérience valorisante et indemnisés journalièrement entre 40 et 70 euros en fonction du grade, mais également de spécialistes qui exercent des fonctions liées à leurs compétences. Une formation continue permet aux militaires de réserve de progresser dans leur connaissance des missions de la gendarmerie et d’accéder aux grades supérieurs. Les volontaires qui n’ont pas reçu de formation militaire préalablement à leur demande d'engagement à servir dans la réserve, ne sont intégrés qu’après avoir suivi une préparation militaire réalisée en Corse, pendant les vacances scolaires. La prochaine session de formation aura lieu en Avril 2016 à Ajaccio et réunira entre 30 et 40 jeunes corses.
Vous êtes intéressés, renseignez vous auprès de la section du personnel de réserve de la RG Corse.

Quelles conditions remplir pour devenir réserviste de la gendarmerie ?
* Être de nationalité française ;
* Être âgé de 17 ans au moins et 30 ans au plus ;
* Avoir satisfait aux obligations du service national, avoir suivi la JAPD ou la JDC ;
* Avoir une bonne aptitude physique ;
* Être apte moralement et psychologiquement ;
* Être détenteur du brevet de période militaire d'initiation ou de perfectionnement à la défense nationale (PMIPDN) àl'issue de la période de formation.
Les candidats sont soumis à une visite médicale auprès d'un médecin militaire le plus proche de son lieu de domicile, ils sont soumis à un entretien de motivation, et à des tests écrits d'évaluation de la personnalité, de connaissances générales et des tests de mises en situation. :
- Accès à un engagement à servir dans la réserve (ESR) avec possibilité d’emploi immédiat ;
- Conservation du paquetage (ESR) ;
- Initiation aux premiers secours ;
- Priorité d’affectation à proximité du domicile dans une unité de réserve opérationnelle ;
- Délivrance d’une carte de réserviste ;
- Faculté d’adhérer aux clubs sportifs et artistiques de la Défense lors du cycle de préparation militaire.

Où s'adresser ?
- Dans toutes les brigades de gendarmerie
http://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/recrutement
En savoir plus sur http://www.corsenetinfos.corsica/

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En quoi consiste la réserve militaire ?
La réserve militaire est composée de citoyens volontaires, issus du monde civil ou militaire. En souscrivant un Engagement à Servir dans la Réserve (ESR), les réservistes, quel que soit leur statut (salarié, agent de la fonction publique, profession libérale, travailleur indépendant...), matérialisent leur participation à la défense du pays. Relais vers la société civile, les réservistes transmettent une culture de défense et de sécurité. Cet "esprit de défense" permet de préparer la Nation à l’éventualité d’une crise grave, bouleversant la vie quotidienne des citoyens (tremblements de terre, inondations, actes terroristes, conflits...).

La réserve militaire est constituée de deux branches : la réserve opérationnelle et la réserve citoyenne. Dans le cadre de la réserve opérationnelle, le réserviste peut s’engager dans la gendarmerie, l'armée de terre, l'armée de l'air et la marine.
La réserve citoyenne est constituée, quant à elle, de bénévoles, sans condition d’âge, dont le rôle est de communiquer et de sensibiliser le public aux sujets proches de la défense nationale.
Quelles sont les conditions pour devenir réserviste ?
    Être volontaire.
    Être de nationalité française.
    Être âgé de 17 ans au moins.
    Être en règle au regard des obligations du service national.
    Ne pas avoir été condamné soit à la perte de ses droits civiques ou à l’interdiction d’exercer un emploi public, soit à une peine criminelle, soit à la destitution ou à la perte du grade dans les conditions prévues par le code de la justice militaire.
    Posséder l’ensemble des aptitudes requises et notamment physiques.
    Pour les candidatures officiers, un BAC+2 minimum vous sera demandé.

En quoi consiste de prendre un engagement à servir dans la réserve opérationnelle ?
Engagé pour une durée de 1  à 5 ans, renouvelable, le réserviste peut assurer les mêmes missions que les militaires d'active. Par ailleurs, s'il est volontaire, il peut participer aux opérations extérieures.
Cet engagement permet de tenir un poste prenant en compte les compétences de l’emploi civil ou les fonctions auxquelles on aspire sans corrélation directe avec sa profession, et que seule la réserve peut proposer.

Les missions du réserviste consistent notamment à :
    apporter un renfort temporaire aux forces armées en particulier pour la protection du territoire national (Sentinelle, Vigipirate) et dans le cadre des opérations conduites à l’extérieur ;
    participer au service quotidien des unités (patrouille de surveillance, dispositifs de recherche, missions de sécurité publique ou de lutte contre la délinquance...) ;
    secourir des populations sinistrées lors de catastrophes naturelles, accidentelles ou provoquées ;
    donner une expertise dans des domaines où l’armée connaît des besoins ponctuels.

Quelles sont les obligations ET les Droits du réserviste ?
Il doit servir :
    jusqu'à 30 jours par année civile, durée qui peut être portée à 60 jours pour répondre aux besoins des armées ;
    150 jours en cas de nécessité liée à l’emploi des forces ;
    210 jours pour les emplois présentant un intérêt de portée nationale ou internationale.
Le réserviste perçoit, dans les mêmes conditions que les militaires d’active, une solde et les accessoires. Il peut aussi percevoir une prime de fidélité ainsi qu'éventuellement d'autres mesures d'encouragement. Lorsqu'il sert dans la réserve, son contrat de travail est suspendu. Son absence ne peut être décomptée des congés payés et à son retour, il retrouve son emploi. Durant son engagement, il ne peut pas faire l'objet d'un licenciement, d'un déclassement professionnel ou d'une sanction disciplinaire.

Le code de la défense oblige les employeurs à libérer cinq jours par an les salariés engagés auprès de la réserve. En signant une convention de soutien avec le ministère de la Défense, l’employeur ou l’administration devient partenaire de la défense nationale.
Quelle formation reçoit-on ?
La réserve militaire s’inscrit dans un parcours continu, que tout citoyen peut et doit envisager, et qui débute avec l’enseignement de défense, se poursuit avec la participation au recensement et à la journée défense citoyenneté (JDC) pour se concrétiser par un éventuel engagement à servir dans la réserve.
La formation et l’entraînement varient selon la branche que l’on choisit.
A qui s’adresser ?
Il est possible aujourd'hui de souscrire un engagement à servir dans la réserve opérationnelle au sein des forces armées Françaises, directions et services suivants :
    l’armée de terre
    la gendarmerie nationale
    l’armée de l’air
    la marine nationale
    le service de santé des armées
    la délégation générale de l’armement (DGA)
    le service du commissariat des armées
    le service des essences des armées (SEA)

Une bourse des emplois de la réserve (BdER) propose plusieurs centaines d'offres d'emploi, mises en ligne par les armées et services interarmées à l'intention des réservistes opérationnels.
Quel rôle peut jouer aujourd’hui la réserve ?
A la suite des attentats du 13 novembre et de janvier dernier, la situation internationale et intérieure impose le renforcement dans la durée des missions de protection par les armées. L’opération Sentinelle, déclenchée le 12 janvier 2015, et le plan Vigipirate engagent les forces dans des volumes inédits. La réserve a donc pleinement un rôle à jouer en venant renforcer les forces dans cette nouvelle mission, si importante pour la sécurité de nos concitoyens.

L’objectif pour 2019 est de disposer de 40 000 réservistes opérationnels prêts à servir pendant au moins trois ans.

Citer
A la suite des attentats survenus à Paris le 13 novembre 2015, le président de la République a insisté devant le Congrès sur l’importance de la réserve militaire, gisement de forces jusque-là trop peu utilisé. En quoi consiste cet engagement à la charnière de la société civile et des armées ? Et comment pouvez-vous vous y impliquer, même quelques jours par an ?

Comment suivre l'actualité de la réserve militaire ?
La Journée nationale du réserviste 2016 aura pour thème : "Une nouvelle réserve militaire pour de nouvelles menaces". Elle se déroulera sur la période allant du 7 mars au 2 avril 2016. La page Facebook https://www.facebook.com/ReserveMilitaireFR  et le compte twitter @ReserveMiliFR relaient l’actualité de la réserve militaire. 

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Il existe 2 types de réserve :
    La réserve citoyenne
    La réserve opérationnelle

LA RÉSERVE CITOYENNE
Elle est constituée de volontaires agrées auprès d'autorités militaires en raison de leurs compétences, de leurs expériences ou de leurs intérêts pour les questions relevant de la défense nationale, elle a pour objet d'entretenir l'esprit de défense et de renforcer le lien entre la nation et ses forces armées.
Citer
Constituée de volontaires agréés auprès d’autorités militaires en raison de leurs compétences, de leurs expériences ou de leurs intérêts pour les questions relevant de la défense nationale, la réserve citoyenne a pour objet d’entretenir l’esprit de défense et de renforcer le lien entre la nation et ses forces armées.
En tant que réserviste citoyen, vous vous impliquerez dans différentes activités :
- actions de communication et de relations publiques favorisant l’esprit de défense,
- contribution au devoir de mémoire,
- aide au recrutement de l’active comme de la réserve,
- reconversion des militaires.
Qui peut devenir réserviste citoyen ?
Peuvent devenir réservistes citoyens, sans condition d’âge ni d’aptitude physique
- les civils volontaires,
- les anciens militaires au terme de leur période de disponibilité,
- les réservistes opérationnels, au terme de leur engagement.
Comment devenir réserviste citoyen ?
Vous devez déposer un dossier de candidature composé d’une lettre de motivation et d’un curriculum vitae.
Pour préparer ce dossier et savoir où et à qui le transmettre, prenez contact avec un Centre d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA).

L'agrément des réservistes citoyens s'effectue le plus souvent auprès des officiers généraux, pour une durée de 3 ans, et autour d'un projet développé en commun entre chaque réserviste citoyen et l'institution militaire. Ce projet est généralement traduit par un mandat.
Peuvent devenir réservistes citoyens, sans conditions d'âge ou aptitude physique : les civils volontaires, les anciens militaires...

LA RÉSERVE OPÉRATIONNELLE
Face à la diversité et à la multiplicité des missions qui lui sont confiées, l'armée doit faire preuve de souplesse et d'adaptabilité. La France a besoin d'une réserve opérationnelle jeune et dynamique.

La réserve a pour objectif :
    d'apporter un renfort sur des missions importantes de longue diurée ou nécessitant un savoir technique très spécialisé.
    Assurer une relève sur les missions remplies sur le territoire national quand les forces d'active sont mobilisées à l'extérieur.
    Participer aux OPEX sous certaines conditions.
L'armée de Terre recrute environ 2000 réservistes opérationnels par an.
La réserve opérationnelle est constituée de femmes et d'hommes issus du civil et d'anciens militaires d'active ou du contingent qui ont souscrit un engagement dans la réserve (ESR).

2 VIE EN 1 SEULE : Le lien entre la réserve et le monde du travail  ;)
Les réservistes de l'armée de terre exercent une activité professionnelle à temps complet dans le civil. Près de la moitié réussissent à effectuer l'intégralité de leur « parcours réserve » sans empiéter sur leur temps de travail, les réservistes bénéficient d'une autorisation d'absence de 5 jours ouvrés par an, au titre  de vos activités militaires. Au delà de 5 jours l'employeur doit donner son accord.

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[DEVENIR RESERVISTE AU SEIN DE LA GENDARMERIE]

Demain, aura lieu la journée nationale des réservistes, mais être réserviste c'est avant tout être au service des concitoyens, acquérir une expérience valorisante, agir aux côtés des gendarmes, découvrir une institution militaire : en effectuant des missions ponctuelles de prévention et de protection.
S'engager dans la réserve est une démarche personnelle, destinée à celles et ceux qui souhaitent renforcer la Gendarmerie Nationale, en dehors de leur activité professionnelle.
Vous aurez des droits, mais surtout des devoirs : l’image que vous allez donner sera celle de l'institution.
Principales conditions :
• être de nationalité française ;
• être âgé de 17 ans au moins et 30 ans au plus ;
• avoir satisfait aux obligations de la JDC ;
• avoir une bonne aptitude physique ;
• être apte psychologiquement et de bonne moralité ;
• pour les candidatures officiers, un BAC+2 minimum vous sera demandé.
Étapes du recrutement :
• dépôt du dossier ;
• entretien éventuel;
• visite médicale civile et militaire ;
• épreuves de sélection ;
• convocation pour la formation opérationnelle.
Épreuves de sélection :
• un test psychotechnique ;
• un test de connaissances générales ;
• un test de compréhension de textes.

Alors, pourquoi pas vous ?
Pour vous renseigner :rendez-vous sur le site de lagendarmerierecrute.fr

Pour déposer un dossier : www.minotaur.fr

A ce soir pour la suite, et demain pour découvrir en image le rôle des réservistes lors de la Journée Nationale des Réservistes.

Posté par CABCOM JD Crédit photos CSRM

http://www.gouvernement.fr/aider-son-armee-comment-devenir-reserviste-3298

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Une réserve opérationnelle en mutation !  8)
Comme l'Aquitaine, la région Auvergne Rhône-Alpes a été désignée pour préfigurer la nouvelle formation initiale des réservistes, qui fera l'objet d'une généralisation à l'horizon 2017. Dans ce cadre, le délégué aux réserves est allé au contact des réservistes en formation initiale et sur le terrain.

Du 18 au 21 avril, le général de division Coroir s'est déplacé à Sathonay-Camp, Clermont-Ferrand et Issoire pour rencontrer les jeunes stagiaires et leurs instructeurs. À cette occasion, il a recueilli leurs impressions et suggestions sur un programme totalement remanié, réparti sur quatre semaines et visant à former un réserviste « prêt à l'emploi » au profit des unités d'active. Un échange constructif associant le commandant de la formation Auvergne, les commandants de groupements, les gestionnaires et les conseillers réserves a permis de faire le bilan sur l'engagement de la réserve territoriale.

Cette visite aura également été l'occasion d'échanger avec les réservistes opérationnels du Puy de Dôme, engagés quotidiennement, en détachement autonome, dans le cadre du plan de sécurisation, et dont la plus-value est jugée incontestable par les unités territoriales.

Pour en savoir plus sur la formation des réservistes :

Afin d'accompagner la mutation qualitative de la réserve opérationnelle et d'en optimiser l'emploi, la formation des réservistes est intégralement repensée. Depuis janvier 2015, un groupe de travail, composé de gestionnaires d'active et de réserve, participe à la refonte de la formation des réservistes. Première étape : la création d'un socle commun initial de formation pour l'ensemble des réservistes. À l'ancien cursus étalé sur plusieurs années (préparation militaire gendarmerie de deux semaines, diplôme d'aptitude à la réserve de 70 heures et qualification d'Agent de police judiciaire adjoint (APJA) de 104 heures) succède maintenant une formation condensée sur quatre semaines conduisant directement à l'obtention du Diplôme de gendarme adjoint de réserve (DGAR) et à la qualification d'APJA. Cette année, une préfiguration a lieu dans le Sud-Ouest et en Auvergne Rhône-Alpes. Les formations vont y être testées sous deux formats : en monobloc (4 semaines d'affilée) ou en deux blocs (15 jours en avril et 15 jours en juillet). Les enseignements qui en seront tirés doivent permettre de généraliser le dispositif à l'ensemble des régions en 2017. Étape suivante pour le groupe de travail : la réfonte de la formation des cadres issus de la réserve.

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Armée : comment devient-on réserviste ?
Le témoignage d'une journaliste qui s'engage dans la réserve : "J'ai décidé de passer le pas dans l'Ain. Plusieurs étapes sont nécessaires pour devenir soldat dans la réserve opérationnelle de l’armée de terre. La première n’est pas compliquée, puisqu’il s’agit de pousser la porte du Cirfa (Centre de recrutement et d’information des forces armées) ou du régiment le plus proche de chez soi et de prendre rendez-vous avec un recruteur. Pour moi, ce sera le Cirfa de Bourg-en-Bresse, mais dans l’Ain, ils sont nombreux à se rendre au camp militaire de La Valbonne pour s’engager dans la réserve. La première rencontre avec le conseiller d’orientation militaire n’est ni plus ni moins qu’une prise d’informations afin de savoir ce qu’il est possible de faire. Compte tenu de mon niveau d’études, un bac + 5, le conseiller m’a indiqué d’emblée qu’il est possible pour moi de devenir officier dans la réserve et pourquoi pas dans le domaine de la communication (formation de journalisme oblige). Mais attention, on me prévient, le chemin sera long et difficile."  :P  :-[  :-\  :(

Plusieurs étapes sont nécessaires pour devenir soldat dans la réserve opérationnelle de l’armée de terre. La première n’est pas compliquée, puisqu’il s’agit de pousser la porte du Cirfa (Centre de recrutement et d’information des forces armées) ou du régiment le plus proche de chez soi et de prendre rendez-vous avec un recruteur. Pour moi, ce sera le Cirfa de Bourg-en-Bresse, mais dans l’Ain, ils sont nombreux à se rendre au camp militaire de La Valbonne pour s’engager dans la réserve.

La première rencontre avec le conseiller d’orientation militaire n’est ni plus ni moins qu’une prise d’informations afin de savoir ce qu’il est possible de faire. Compte tenu de mon niveau d’études, un bac + 5, le conseiller m’a indiqué d’emblée qu’il est possible pour moi de devenir officier dans la réserve et pourquoi pas dans le domaine de la communication (formation de journalisme oblige). Mais attention, on me prévient, le chemin sera long et difficile.

Après avoir déposé mon dossier de candidature, un entretien d’une heure avec le conseiller aura lieu.

Course à pied, test d’anglais et école des officiers  :)

Après le dépôt du dossier, la troisième étape consiste à passer un bilan médical complet, des évaluations physiques et psychotechniques, à Lyon. Pour les tests sportifs, la course à pied, la force et la coordination sont évaluées. Au menu des épreuves sportives, des tractions, un parcours d’obstacles et du Luc Léger (de la course à pied).

Après l’épreuve de force, le candidat doit ensuite passer des questionnaires psychotechniques pendant une demi-journée. Dans ce florilège, des tests cognitifs, spatiaux, de langue française, de calcul mental, de programmation en informatique et même de morse. Un questionnaire à choix multiples d’anglais de niveau bac noté sur 150 points est aussi au programme.

Après ces réjouissances, le candidat doit répondre à un questionnaire de personnalité ainsi que sur la gestion du stress. Une fois passée cette batterie de tests, un entretien a lieu avec un évaluateur. « On prépare tout ça ensemble, tranquillement », rassure mon conseiller d’orientation militaire au Cirfa de Bourg-en-Bresse.

Enfin, après toutes ces étapes, tout bon officier de la réserve qui se respecte doit se frotter à la Préparation militaire supérieure (PMS), à Saint-Cyr, en Bretagne, au sud de Rennes. Là-bas, on évaluera mon aptitude au commandement et on m’inculquera les grands préceptes militaires. Vaste programme.

Parmi les conditions pour intégrer la réserve opérationnelle : avoir entre 17 et 35 ans et avoir effectué sa journée défense et citoyenneté.

Source https://www.facebook.com/ReserveMilitaireFR

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Le 13 octobre 2016 marque la date de création officielle de la Garde nationale. Le Président de la République a fait le choix d’un modèle ambitieux et pragmatique, adossé à une base existante : les réserves opérationnelles de premier niveau des armées, de la gendarmerie et la réserve civile de la police. La Garde nationale répond à plusieurs objectifs : accroître la participation des réserves au renforcement de la sécurité des Français, apporter une réponse concrète au désir d’engagement de la jeunesse et favoriser l’union nationale et l’esprit de résilience face aux menaces actuelles.

La Garde Nationale regroupe des volontaires pleinement intégrés aux forces de sécurité intérieure et aux armées qui conservent la maîtrise de l’organisation, de l’emploi et de la préparation opérationnelle de leur réserve. Elle repose sur deux piliers : un pilier Defense.gouv qui regroupe les réserves opérationnelles de premier niveau des armées (Armée de Terre, Armée de l'air, Marine Nationale, directions et services) et un pilier Ministère de l'intérieur regroupant les réserves opérationnelles de premier niveau de la Gendarmerie nationale et la réserve civile de la Police Nationale.
La #GardeNationale est donc un catalyseur pour les réserves des deux ministères, avec vocation de les développer et d’en renforcer les capacités. Le Chef de l’Etat a ainsi décidé que le volume de ces réserves sera augmenté et que leur disponibilité sera améliorée afin qu’elles puissent être mobilisées au quotidien en renfort des forces de sécurité intérieure et des armées dans le but d’accroître la sécurité des Français.

Pas de retour du service militaire obligatoire. Jean-Yves Le Drian a définitivement fermé la porte à la conscription.  8)
Interpellé jeudi à l'Assemblée nationale, le ministre de la Défense y a renoncé, estimant que ce serait "contraire à notre modèle d'armée".
Décidée par Jacques Chirac, la fin du service militaire obligatoire a été mise en œuvre par le gouvernement Jospin en 1997 et n'existe plus depuis novembre 2001.
  "La France a fait le choix il y a vingt ans d'une armée professionnelle", a-t-il rappelé, précisant que le retour du service militaire obligatoire poserait des problèmes de "logistique" avec "l'incorporation de 780 000 jeunes, garçons et filles".

Autre aspect majeur selon Jean-Yves Le Drian, le retour de la conscription coûterait "plusieurs milliards d'euros". Un argument financier qui justifie sa décision: "voilà pourquoi cette question ne me paraît pas d'actualité."

Un autre choix a été fait afin de "canaliser" l'éducation des plus jeunes sans emplois, le service militaire volontaire.
" L'armée de Terre vient apporter ses compétences et son expertise pour former ces jeunes, pour leur donner de la confiance, de la responsabilité, de la fierté et, surtout, un travail à l'issue de leur formation." explique le lieutenant-colonel Dugast, chef du SMV de Montigny-lès-Metz.
Le programme est ainsi construit autour de plusieurs axes.
Une première partie vise à développer chez les jeunes l'esprit de collaboration, de discipline et de respect. Grâce au soutien d'une équipe d'assistantes sociales, cette première phase tente également de dénouer les problèmes qu'ont pu rencontrer ces jeunes auparavant pour qu'ils puissent entièrement se dévouer à leur objectif : trouver un emploi à la sortie.  :P
Service militaire volontaire : ces jeunes qui redonnent un sens à leur vie http://www.defense.gouv.fr/smv/a-la-une/service-militaire-volontaire-ces-jeunes-qui-redonnent-un-sens-a-leur-vie


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Voilà une histoire qui illustre le quotidien des réservistes, ces civils qui viennent renforcer ponctuellement les brigades de gendarmes professionnels, à l'heure où l’État mobilise la réserve opérationnelle.
Mercredi dernier, un voleur à main armée et ses deux complices qui venaient de braquer un bar-tabac ont été interpellés dans la petite commune du Meux (Oise) par une patrouille de gendarmerie composée de trois civils : un assistant scolaire, un vigile de la SNCF et un agent municipal, tous réservistes de la gendarmerie nationale.

L'alerte est donnée vers 19 heures, lorsqu'un homme fait irruption dans un débit de tabac de Rivecourt. Le malfaiteur menace la gérante d'un Smith & Wesson 22 long rifle et se fait remettre une vingtaine de cartouches de cigarettes et 500 € en espèces. Une fois sorti, il rejoint une voiture où l'attendent deux complices, et le trio s'enfuit.
Un témoin note l'immatriculation et le modèle du véhicule qu'il transmet à la brigade de gendarmerie locale. Le message est alors diffusé aux patrouilles. Une vingtaine de minutes plus tard, l'une d'elles repère la voiture.
L'équipage est constitué de trois réservistes, âgés de 30 à 40 ans. Ils procèdent à l'arrestation des malfaiteurs en leur bloquant la route, toutes sirènes hurlantes.  8)
Interpellation sans violence ; « Ils ont fait preuve de sang-froid malgré la présence d'un suspect armé. L'interpellation s'est déroulée sans violence et sans faire de blessés », se félicite une source proche de l'affaire.
Le braqueur présumé, Cyril M., 41 ans, et ses deux compères ont comparu devant le tribunal correctionnel de Compiègne. Jamais condamné, le principal suspect s'est présenté comme un sans domicile fixe qui a justifié l'attaque par le besoin « d'aller chercher son bifteck ».
Les complices, eux, ont assuré avoir pris l'individu en stop quelques minutes plus tôt, et avoir tout ignoré de ses projets. Tous deux ont été relaxés, tandis que Cyril M. écopait d'une peine de deux ans ferme.
La buraliste, choquée, s'est vu prescrire un jour d'interruption totale de travail.
  Le Parisien

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Flagrant délit de vol : l'auteur interpellé par des réservistes de la gendarmerie  :)
Jeudi 3 novembre 2016, vers 9h, une femme de 64 ans découvre et met en fuite un individu qui s'est introduit dans son domicile à Saint-Léonard-de-Noblat (87). L'individu quitte précipitamment les lieux à bord d’un véhicule dont la victime parvient à identifier la marque et le modèle. Elle constate, par la suite, que le tiroir d’un meuble a été ouvert mais que rien n’y a été volé.

Le même jour, entre 10h et 12h à Champnétry (87), le malfaiteur récidive au domicile d’une autre femme, âgée de 93 ans, pour lui vendre une paire de ciseaux. Au cours de la transaction, il dérobe 20 euros avant de repartir.

Un dispositif de contrôle est alors mis en place dans le secteur. Une enquête de voisinage permet d’établir une immatriculation partielle.

Ce sont des réservistes de la gendarmerie, engagés sur l'opération, qui repèrent la voiture. Contrôlé puis interpellé, le conducteur est placé en garde à vue à la brigade de Saint-léonard-de-Noblat, où il reconnait les faits.

C'est un vol et une tentative de vol qui ont pu être résolus grâce à une enquête de voisinage. L'auteur, un panazolais de 55 ans, a pu être interpellé, il a été placé en garde à vue à la brigade de Saint-Léonard de Noblat (87).
Il sera convoqué devant le Tribunal Correctionnel en 2017.

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Félicitations à nos réservistes charentais  ;)

Hier à Ruffec, un automobiliste stationne son véhicule en laissant les clés sur le contact (!) invitant tacitement un passant à emprunter ce véhicule ...  :P

Quelques minutes plus tard, le véhicule est repéré et signalé à une patrouille composée de gendarmes réservistes du groupement de la Charente. Nos réservistes tentent de l'intercepter à Aussac-Vadalle. D'abord réticent, le conducteur sera contraint à s'arrêter ...

Après cette interpellation mouvementée, les réservistes ont confié leur client aux gendarmes de la brigade de Ruffec pour la poursuite de l'enquête.

Quotidiennement, y compris les week-end, 15 à 30 réservistes de la gendarmerie se rendent disponibles pour exercer une surveillance sur le département, en complément de l'action de leurs camarades des brigades.