Auteur Sujet: J'aimerais savoir ... qu'arrive t'il sous l'emprise du GHB, la drogue du viol ?  (Lu 50750 fois)

0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

Hors ligne Joanie

  • Nouveau membre
  • *
  • Messages: 1
  • Sexe: Femme
Bonjour à tous,

J'ai 18 ans, je suis en train d'écrire un roman.  :)
Je me renseigne afin de savoir ce qui arrive lorsque l'on se retrouve sous l'emprise de la drogue du viol. GHB, tranquillisants, somnifères... Ces substances sont utilisées pour provoquer confusion et trou noir chez celles (et ceux) qui les ingèrent à leur insu. Versées dans un verre au cours d'une soirée, elles permettent à des agresseurs d'abuser sexuellement de leurs victimes, sans qu'elles en gardent le moindre souvenir. Un fléau connu mais difficilement quantifiable.

Ma question étant si jamais un mineur est sous l'emprise de cette drogue et que l'on vous appelle pour le signaler... que ferez vous ?
Merci de me répondre cela ajoutera du contenu et de la vérité à mon chapitre.

Merci et bonne journée

Hors ligne kit055

  • Membre d'honneur
  • *****
  • Messages: 2114
  • Sexe: Homme
  • Paramedic
Bonjour,
Le GHB  (acide gamma-hydroxybutyrate) est une drogue de synthèse aux propriétés sédatives et anesthésiantes.

Je me permet donc de répondre car on peut estimer que ça touche un petit peu mon domaine  ;)

Tout d'abord si jamais une personne constate qu'un mineur, voire un adulte quelque soit le sexe, en l'occurrence, est sous l'emprise du GHB, la drogue du viol, ce n'est pas une entreprise d'ambulance privée que l'on appellera, du moins pas directement.
Le premier interlocuteur à contacter dans le cas présent est soit la Police Nationale, soit la Gendarmerie Nationale, pour je le rappelle tout problème afférant à l'ordre public, à la sécurité des biens et des personnes.
Si c'est pour ne question concernant l'état de santé appelez le SAMU ou les pompiers par le 112.

Donc je vais prendre pour exemple la Police car c'est elle que je connais le mieux, le "requérant" (ou le témoin) va appeler la Police Nationale, il va alors tomber sur la SIC (salle d'information et de commandement) qui va alors contacter un véhicule sur le terrain afin de se rendre sur les lieux.
Une fois sur les lieux, l'équipage du véhicule va essayer de déterminer les faits : est-ce que la personne a été violée ? Est-ce que l'on connait l'individu qui a mit la drogue dans le verre ? (et le cas échéant il sera interpellé) Et enfin est-ce que la "victime" souhaite déposer plainte ?

Dans tous les cas, si la personne déclare avoir été violée, elle sera conduite à l'hôpital afin d'établir un relevé médico-légal (le médecin en fait nous atteste qu'il y a bien des traces qui prouvent un viol et le met par écrit).
Si son état le nécessite sur place (c'est à dire sur les lieux de l'intervention) le chef de bord du véhicule peut demander les Sapeurs-Pompiers ou le SAMU en cas d'urgence.

Et on en arrive aux ambulances privées car une fois contacté le SAMU peut demander l'intervention soit d'un de ses véhicules, soit des pompiers, soit d'une associations de secourisme (Croix-Rouge Française, Unité Mobile de Premiers Secours, etc...), soit d'une ambulance privée.

Dans tous les cas le véhicule de secours sera escorté ou directement suivi par le véhicule de police.

Pour finir, étant donné qu'il s'agit-là d'un mineur, le magistrat peut choisir de saisir soit la Brigade des Stupéfiants, soit la Brigade de Protection des Mineurs, en général c'est la seconde qui est saisie dans ce genre d'affaire.

En espérant t'avoir aidé ;)

Hors ligne Rusty

  • Membre d'honneur
  • *****
  • Messages: 3063
  • Sexe: Homme
  • Ambulancier smur
    • Ambulancier pour les nuls
Le GHB était initialement utilisé en anesthésie générale.
Le GHB est une drogue classée comme stupéfiant, exception faite des préparations injectables réservées à un usage hospitalier.

Il me semble justement qu'un des gros problèmes du GHB est qu'il ne laisse pas ou peu de trace dans le sang, donc difficile de prouver que la victime à été drogué avec cette mer..  :-\

Sinon, tout intervenant, qu'il soit pompier ou ambulancier, se doit de signaler au médecin des urgences une suspicion de mauvais traitement sur mineur, c'est une obligation ! Cela est important dans le sens ou il peut avoir vu ou entendu des choses sur les lieux de l'intervention.

Le GHB est vendu sous forme de poudre, de liquide, de capsules ou de granulés à dissoudre. Lorsqu’il est dissous dans un verre de boisson alcoolisée, il est très difficile à détecter, puisqu’il n’a ni odeur ni saveur (seulement un très léger goût salé, amer et/ou savonneux).

Le GHB, qui inquiète le plus les victimes, disparaît dans le sang au bout de huit heures, et dans l’urine au bout de douze heures.
N'y a-t-il donc aucune chance d'obtenir des réponses passé ce délai ?

On peut faire un prélèvement de cheveux.
Le bulbe est baigné par le GHB qui est dans le sang. Il faut attendre un mois, le temps que les cheveux poussent. Les jeunes n'ont pas forcément l'argent pour financer l'analyse qui est prise en charge si une plainte a été déposée et une enquête ouverte. Avec l'accord des victimes qui viennent nous voir, on peut aussi faire un prélèvement dans le cadre d'un projet de recherche. En tout cas, on suit ça de près.

Et le GBL, la nouvelle drogue de synthèse proche du GHB ?
Euphorie, désinhibition, sentiment de bien-être, intensification des perceptions : voilà ce qu’est censé procurer le GBL. Le « G », comme l’appellent ses consommateurs, mélangé avec de l’alcool ou surdosé, peut cependant également entraîner un coma ou la mort.

Contrairement au GHB, surnommé "la drogue du violeur", la GBL n'est pas sur la liste des stupéfiants, bien qu'elle soit interdite à la vente et à la cession au public depuis 2011.
Une fois ingéré, ce solvant industriel très répandu est métabolisé en GHB par le corps humain, c’est pourquoi son usage a été détourné en drogue.

Depuis quelques années le GBL (gamma-butyrolactone) est ainsi détourné à des fins récréatives. Ce solvant industriel était à l’origine utilisé pour nettoyer notamment les jantes de voitures. Son utilisation professionnelle, par l'industrie de la peinture notamment, rend difficile, voire impossible, son interdiction pure et simple.

Qu’est-ce que c’est ces deux "Trucs " ?

Le GHB (gammahydroxybutyrate) est à l’origine un anesthésiant utilisé en médecine pour ses qualités sédatives (calmant). Il a notamment été utilisé aux USA dans le traitement de l’alcoolisme.

Le GBL (gamma-butyrolactone), moins courant, est un produit chimique utilisé comme solvant-décapant. Il se transforme dans le corps, après absorption, principalement en GHB. C’est pourquoi on dit que le GBL un précurseur du GHB, et qu’ils ont les mêmes effets.

Malgré ses petits noms tels que « ecstasy liquide » ou « MDMA liquide », le GHB n’a aucune parenté chimique avec l’ecstasy : l’XTC est un stimulant alors que le GHB est un dépresseur (il ralentit le fonctionnement du corps).

Dépressant du système nerveux central (SNC), anesthésiant à double action : euphorisant et amnésiant.
Synthétisé par Laborit (1960). https://infordrogues.be/informations/produits/ghb/


Hors ligne Jeano 11

  • Administrateur
  • *****
  • Messages: 7064
  • Sexe: Homme
  • Retraité
Le GHB se présente sous deux formes :
- une poudre floconneuse très légère et d’une grande solubilité
- en liquide incolore légèrement salé... Appellations : liquid ecstasy !
Le GHB et le GBL sont 2 produits aux effets pratiquement identiques. Contrairement à ce que l’'on pourrait croire les liquides vendus comme étant du GHB sont presque toujours du GBL. C'est un produit de synthèse vendu en poudre blanche cristalline, ou bien sous forme liquide. Dans les deux cas, il est destiné à être dilué dans un verre d'eau (en principe) et bu.

Il est incolore et inodore mais a un goût amer.
Le GHB est dépistable, uniquement par des laboratoires d’analyses spécialisés :
    pendant moins de 12 heures dans les urines,
    à peine quelques heures dans le sang.
Les difficultés de détection du GHB tiennent à la fois à la rapidité de sa disparition dans l’organisme et au fait que le GHB est présent naturellement dans le corps humain.

Sources :
http://www.leswadscmsea.fr/gbl-ghb/
http://www.asud.org/produits/article-119-ghb-effets-risques.html
http://www.quandladrogue.com/recherches/drg03-14.htm

Très connue sous la dénomination de « date rape drug » (drogue du viol) ou encore « d'ecstasy liquide », elle est aujourd'hui utilisé de façon criminelle. Les consommateurs l'utilisent pour favoriser des relations sexuelles « forcées ».

Le samedi soir avait lieu la première soirée. Je me souviens avoir bu un verre ou deux. Après, c’est le trou noir complet jusqu’au petit matin. Je n’ai absolument aucun souvenir de ce qui s’est passé après minuit. Mes camarades de classe m’ont trouvé à moitié nue dans les bois, ils ont décidé d’appeler les pompiers. Je me suis réveillée à l’hôpital. J’ai effectué des tests là-bas qui ont révélé que j’ai subi une agression sexuelle, probablement après avoir été droguée.

La « drogue du viol »
Les hommes y trouveraient une relative stimulation sexuelle.
Les femmes verraient leur sexualité exacerbée, avec des relations multiples, involontaires et dont elles ne garderaient pas forcément le souvenir.
Le produit serait souvent mis dans les boissons à l'insu des consommatrices. Inodore et incolore, cette substance peut facilement se glisser dans un verre à l'insu de la victime. Il s'ensuivrait des relations sexuelles apparemment « consentantes » et débridées, avec en plus des pertes de mémoire.
Le GHB et ses dérivés inhibent les systèmes neuronaux chez un individu, c'est-à-dire qu'une personne excitée sera calmée et une personne angoissée ou inhibée sera désinhibée.

La soumission chimique est "l’administration à des fins criminelles ou délictuelles d’une substance psychoactive à l’insu de la victime". Souvent pratiquée dans les milieux festifs, la méthode consiste à glisser un médicament ou un stupéfiant dans le verre d’autrui pour en abuser. "Les effets des médicaments sont démultipliés par l’alcool ou la drogue, qui vont bon train dans les soirées".
Le mythe du GHB
Dans les médias et la culture populaire, la soumission chimique est associée au GHB, qu’on surnomme communément "drogue du viol". Cette substance était utilisée à l’origine pour anesthésier les patients lors d’interventions chirurgicales. Elle est classée stupéfiant illicite depuis le début des années 2000.

Des substances difficilement détectables ?
la victime se doute qu’elle a été droguée, mais elle n’en aura jamais la preuve. Les tests effectués à l’hôpital n’ont rien révélé.

"On peut détecter les tranquillisants jusqu’à dix jours dans les urines, mais le GHB seulement pendant dix à douze heures", passé ce délai, une autre méthode est pratiquée : l’analyse séquentielle des cheveux. Entre six et huit semaines après les faits, on prélève trois mèches qui seront inspectées. "Attention, il faut absolument bannir les analyses faites dans les laboratoires qui ne sont pas compétents pour ce type de démarches très spécialisées". Encore faut-il avoir porté plainte pour être dirigé vers une unité médico-légale apte à réaliser ces tests.

C'est donc très simple:
- Le futur violeur verse à l'insu de la victime une dose de GHB dans son verre, puis il n'a qu'à attendre entre 15 et 30 minutes la venue des premiers symptômes.
- La victime a tout d'abord la sensation d'avoir trop bu, sa vision se rétrécit, son équilibre est gravement atteint et elle n'a plus aucune notion de réalité. Elle est donc tentée de tout accepter, et de suivre n'importe qui, n'importe où.
- Dû à la désinhibition de la victime, et vu qu'elle accepte ce qu'elle n'aurait pas accepté dans une situation normale, le violeur est déresponsabilisé.

Le viol, c'est d'ailleurs dans le mot, est associé à la violence !!!

Le violeur « ancienne méthode » s'attaque à la fille et s'ensuit généralement une pénétration forcée.
- Avec le GHB ce n'est pas le cas, l'usage de la violence n'est souvent pas nécessaire. La relation sexuelle paraît tout à fait normale et s'ensuit une non-culpabilisation du violeur: or ce n'est pas le cas ! La relation est forcée puisque facilitée par l'usage d'un stupéfiant !De plus, ceci est aggravé par la préméditation du crime. En effet, si un individu verse ce produit dans le verre de sa victime, c'est donc bien qu'il pense, à l'avance, vouloir commettre le viol. Il ne pourra pas invoquer plus tard la « pulsion » ou l'acte irréfléchi.

"J'en suis à ma deuxième bière, donc très lucide. (...) mais je sens rapidement que quelque chose ne va pas. J'ai le coeur qui s'accélère, des nausées accompagnées de sueurs froides importantes. En fait, je dégouline", écrit-elle dans un message Facebook.

Les conséquences des propriétés et des effets de cette drogue ne s'arrêtent pas là.
- Dans un premier temps, les traces du GHB dans l'organisme disparaissent au bout de 12 à 48 heures.
- Dans un second temps, la victime ne se souvenant généralement de rien, comment poursuivre le violeur? « Y'a t-il vraiment eu viol ? » est tentée de se dire la victime.
- La femme violée a donc un sentiment de culpabilité et n'ose pas porter plainte.
Même s'il est difficile de prouver le viol, si la victime s'y prend suffisamment vite, il est possible d'arrêter le criminel.
De même, sans traces de GHB dans l'organisme dû à la rapidité de dissolution, il est maintenant possible de faire des tests d'ADN pour identifier le coupable.

La vitesse de réaction est primordiale !!!
- Même sans souvenir des faits, certains signes sont parfois très clairs : vêtements déchirés, contusions, traces de sang
- Même si vous vous êtes drogué(e), si vous avez bu de l'alcool plus que de raison ou si vous êtes sorti(e) en solitaire, l'agression reste un crime puni par la loi. Demandez de l'aide.
- Il l est important de se présenter dans un hôpital pour y subir des tests, le GHB ne reste présent dans le sang que quelques jours.
- Demandez le soutien d'amis ou auprès des services de l'établissement où vous vous trouvez.

Restez vigilantes et attentives
- La multiplication des affaires de viols liés au GHB et à ses dérivés est très inquiétante, il est donc recommandé d'ouvrir l'œil et d'être méfiante.
- Si vous allez faire la fête entre amis et que vous constatez que l'un de vous n'a pas un comportement normal, n'attendez pas que le drame se produise pour intervenir.
- Autre conseil important : restez sur vos gardes : n'acceptez jamais un verre d'une personne inconnue ou en qui vous n'avez pas confiance et gardez toujours votre verre à la main.
- La non-culpabilisation du violeur, l'amnésie engendrée par l'absorption du GHB, le très bas prix de vente, rendent la drogue du viol particulièrement attractif pour certains hommes, désireux de transformer la plus réticente des filles, en « fille facile ».
- Plus grave : n'ayant plus recours à la violence, des hommes qui n'auraient jamais commis de viols auparavant, utilisent le GHB comme ils utiliseraient un aphrodisiaque !
Il existe des organismes et des associations comme le Collectif Féministe contre le viol qui apportent un soutien et encouragent à aller porter plainte. Cette démarche, extrêmement difficile, est indispensable car les examens effectués par un médecin expert seront recueillis comme preuve.

Collectif Féministe contre le Viol
5, cours Saint Louis - 13001 MARSEILLE
Écoute téléphonique : 04 91 33 16 60
Téléphone/Fax secrétariat : 04 91 54 49 85
http://www.sosviol.com/sos/pages/home.php?rub=0&srub=0

Les hommes aussi peuvent être victime de cette drogue !!!

Les infos ci-dessus sont extraites du site  http://www.esseclive.com/infirmerie-essec/drogues-et-dependances/la-drogue-du-viol.htm

La « drogue du viol », principalement lorsqu’elle est mélangée à de l’alcool, donne très rapidement la sensation d’être ivre même après avoir consommé une seule boisson. Lorsque les effets cessent, le consommateur n’a qu’un très vague voire aucun souvenir de ce qu’il s’est passé lorsqu’il était sous l’emprise de la drogue. Elle provoque principalement une diminution des inhibitions, un effet sédatif, de la confusion, de sévères trous de mémoire.

La « drogue du viol » est composée de produits aisément miscibles dans une boisson tels que les benzodiazépines. Lorsque ces composés sont mélangés à de l’alcool, les effets s’en trouvent amplifiés, ils apparaissent après 10 à 30 minutes et peuvent durer jusqu’à 8 heures.

Si les fabricants de ces produits y ont parfois ajouté un colorant rendant leur présence visible dans une boisson, celui-ci reste invisible dans des boissons telles que le vin rouge, les colas ou toutes boissons sombres.

Si vous commencez à vous sentir mal et à ressentir une impression d’ivresse après seulement quelques verres alors qu’habituellement il vous faut consommer d’avantage pour ressentir ces effets, il est possible que votre boisson ait été piégée. Si vous êtes accompagné, faites part de vos suspicions à vos amis, demandez leur de quitter les lieux et de vous accompagner en lieu sûr. Une fois en lieu sûr, demandez à quelqu’un de rester avec vous jusqu’à ce que les effets de la drogue se soient dissipés. Néanmoins, veillez à ce que la personne qui vous accompagne soit digne de confiance, de nombreuses victimes ont été violées par une de leurs connaissances.

Si vous êtes seul(e), demandez au responsable des lieux de vous mettre dans un endroit sûr d’où vous pourrez appeler un proche pour vous raccompagner chez vous. Ne laissez jamais un inconnu vous aider ou vous raccompagner, il peut s’agir d’une personne mal intentionnée.

Infos issues du site -http://www.medicatest.com/drviol.html

http://www.drogues-info-service.fr/?Tableau-des-durees-de-positivite

QUE FAIRE ? COMMENT RÉAGIR ?


La victime est sous l’emprise de son agresseur, ne se souvenant même plus ce qu’elle a subi.
Si vous pensez avoir été victime, il est important de vous faire examiner dans un  service d’urgences hospitalières et de porter plainte au commissariat.

Vous pouvez contacter les juristes et les psychologues de la ligne « Jeunes Violences Écoute » au 0 800 20 22 23, tous les jours de 8h à 23h. Ce numéro est anonyme et gratuit ( d’une cabine téléphonique sans carte et d’un poste fixe ).

Vous pouvez vous rendre dans une Association d’Aide aux Victimes dont vous pouvez obtenir les coordonnées en appelant le 0 800 20 22 23.

http://www.jeunesviolencesecoute.fr/espace-jeunes/comment-reagir/types-de-violences-comment-reagir/ghb-ou-drogue-du-violeur.html

Hors ligne valessa

  • Nouveau membre
  • *
  • Messages: 5
  • Sexe: Femme
Bonjour
je voudrais savoir, suite à une très mauvaises expériences que j'ai eu il y a quelques jours, si il y a des signes distincts de la drogue du violeur.
Car depuis cette mauvaise soirée je n arrive plus a me souvenir d'une bonne partie de la nuit et qd je me suis réveillée le matin.... je suite couverte d’hématomes sur tout le corps et j'ai le cerveau en compote ainsi que beaucoup de mal à faire les choses de tout les jours.
S'il vous plait, est ce que quelqu'un pourrait m'en dire un peu plus car je ne peux me confier a personne et surtout pas mon ami.
Et cela me fait vraiment très honte !!!!
D'avance merci.

Hors ligne Jeano 11

  • Administrateur
  • *****
  • Messages: 7064
  • Sexe: Homme
  • Retraité
Bonjour et bienvenue,
il y a parmi les membres des IDE/IADE peut être pourront ils te renseigner mieux que moi qui n'y connais strictement rien ... sachez se pendant que n'importe quel tranquillisant (Lexomil, temesta, tranxène, etc.) peut aboutir au même résultat : c'est l'amnésie antérograde des benzodiazépines.
Enfin, une "cuite" avec de l'alcool seul peut aussi provoquer une amnésie prolongée.
je ne peux t'offrir que ces liens ainsi qu'à t'inviter à consulter un médecin légiste pour un examen gynécologique si tu es une fille ??

  http://www.etape.qc.ca/drogues/ghb.htm
  http://www.drug-encyclopedia.eu/DW_FR/ghb.shtml
 
  http://www.atoute.org/dcforum/DCForumID5/1271.html

Le GHB n'est pas détectable quelques heures après sa prise. Les tranquillisants en revanche, peuvent être détectés parfois plusieurs jours après leur prise - il y a une autre solution si on n'a pas eu le réflexe d'aller aux urgences ou si le délai des quelques heures est dépassé :
l'analyse d'ADN des cheveux. après 2 mois, 3 mois ça reste envisageable techniquement parlant.... mais aucun médecin ne peux te le prescrire, la seule et unique procédure est de passer par la police judiciaire, qui te questionne, qui décide si les éléments sont suffisant pour déranger le procureur, qui lance ou non la procédure... toute une machine infernale !!!! parce que tu es OBLIGÉE de déposer plainte avant d'effectuer les tests d'ADN et d'avoir les résultats d'analyse... contre X, ça va... mais si tu as un doute sur une personne, une accusation de viol (pénal) déposée sans fondement réel, juste sur un doute (ça pourrait être l'alcool tout court),  ::)

Attention ! avec le GHB la marge entre les doses actives et le surdosage est faible, les effets secondaires, en fonction de leur intensité et de leur persistance, doivent alerter :
    maux de tête, vertiges, étourdissements,
    hypersalivation,
    nausées et vomissements,
    somnolence,
    confusion,
    amnésie (« trou noir ») en cas d’association avec l’alcool en particulier.

Infos et source http://www.drogues-info-service.fr/Tout-savoir-sur-les-drogues/Le-dico-des-drogues/GHB

Hors ligne valessa

  • Nouveau membre
  • *
  • Messages: 5
  • Sexe: Femme
Bonjour et merci de ton accueil et de ta réponse, quant à l'alcool, non je suis sur que ce n'est pas que cela.
Je  suis une fille comme tu me l'as demandé.
Je veux juste savoir comment en être sure je pensais à des symptômes qui surviendraient après.
Car je n ose pas en parler car j'ai trop honte de moi et je ne sais pas quoi faire je suis vraiment perdue. Durant cette soirée j’étais seule et je suis sorti boire des verres avec quelqu'un que j'avais rencontré un peu plus tôt, je suis allée chercher des cigarettes et en suites je ne me souviens plus de rien ; j ai beau y penser chose que je fais le matin la journée la nuit. Mais rien n y fait... c'est horrible et toutes ses traces sur mon corps me font souffrir, j en ai partout; voila pour ma réponse.
et encore merci a toi.

Hors ligne Jeano 11

  • Administrateur
  • *****
  • Messages: 7064
  • Sexe: Homme
  • Retraité
Bonjour
je ne suis pas ici pour te juger ou te faire la morale mais concernant la honte ... ou tu t'assoies dessus et tu galères avec, durant des mois voire des années ou bien tu te prends en main en te disant : ma fille tu as fait des choses (bien ou mal), tu les assumes, car elles vont se caler dans un coin de ta mémoire pour le reste de tes jours ; tu vas voir un médecin afin de te faire soigner tes blessures physique et morales !!
Désolé mais je ne peux pas faire mieux je ne suis pas qualifié pour cela.
Courage,
amitié, Jean

Des infos sur les drogues ici http://www.drogues-info-service.fr/?GHB

Hors ligne valessa

  • Nouveau membre
  • *
  • Messages: 5
  • Sexe: Femme
Merci a toi de ta reponse c est ce que je vais faire tu as certainement raison.
en te remerciant.
Cordialement.
Valessa.

Hors ligne intense

  • Excellente participation
  • ****
  • Messages: 863
  • Sexe: Homme
Sinon Jeanno et au delà du sujet initial, il y a un site officiel très sympa à parcourir, c'est le site du ministère (MILDT) : http://www.drogues.gouv.fr/

Hors ligne valessa

  • Nouveau membre
  • *
  • Messages: 5
  • Sexe: Femme
Merci pour l adresse du site c est tres interessant et m aide a comprendre plus facilement certaines reactions.
Merci a toi.
Cordialement.
Valessa.

Hors ligne valessa

  • Nouveau membre
  • *
  • Messages: 5
  • Sexe: Femme
Bonjour j aimerai savoir si je peux consulter n importe quel medecin lesgiste sans passer par la police ou si je dois aller directement a l hopital de ma ville.
D'avance merci de votre reponse.
Valessa;

Hors ligne Jeano 11

  • Administrateur
  • *****
  • Messages: 7064
  • Sexe: Homme
  • Retraité
Ben c'est une bonne question à laquelle je ne peux te répondre clairement, désolé.... mais rien ne t'interdit d'essayer si tu en connais un   ::)

Pascale1005

  • Invité
Bonjour,
Le 14 mars 2015, un ami à moi fête son anniversaire. Je bois quelques bières et nous décidons ensuite de finir la soirée en discothèque. Nous prenons une bouteille de whisky. Je rencontre un homme avec lequel je discute, apparemment sympathique, il est environ 2h. Je me "réveille" vers 8 h du matin, dans ma voiture accidentée...je ne me souviens de rien du tout!!! Une personne est en train de ma parler, des bruits de disqueuse, des voix qui me disent "ne bougez pas" attention sa main"...mon regard se pose sur ma main...je n'en ai plus ou plutôt un amas de chair...je me "réveille ensuite aux urgences où j'ai le souvenir d'avoir appeler mes parents et ma meilleure amie...ma véritable prise de conscience se fait à 14h lorsque je suis dans ma chambre donc quasiment 12h après ma perte de mémoire!!!! J'ai subi une amputation partielle de 4 doigts de la main gauche et 15 points au front mais le plus grave est que je ne sais pas du tout ce qui s'est passé!!!! Au bout d'un mois je reçois une suspension de permis car mon taux d'alcool était supérieur à la normale...pendant ce temps je ne sais pas où se trouve ma voiture, quels sont les gendarmes qui sont intervenus...finalement, au bout d'un mois 1/2 des réponses arrivent et, accompagnée de 2 amies, je vais voir ma voiture...dans ce qu'il était, auparavant, le coffre, je découvre ma culotte, un emballage ouvert de préservatif et un paquet de cigarettes (différent de celles que je fume)...je réalise soudain que j'ai été "violée"...comment priver cela après 1mois1/2????? Je suis une femme pleine de vie, zen et forte mais là je suis perdue...!!!!je veux retrouver cet homme, ai-je pu être "droguée"???

Hors ligne Jeano 11

  • Administrateur
  • *****
  • Messages: 7064
  • Sexe: Homme
  • Retraité
Bonjour, il ne vous reste plus que la possibilité de déposer une plainte au pénal + civil en demandant l'examen de votre corps et de votre culotte par un médecin légiste. Demander l'examen de votre véhicule et des objets qui vous sont "étrangers" par un technicien d'identification criminelle dans votre dépôt de plainte.
Bonne chance.

Hors ligne Jeano 11

  • Administrateur
  • *****
  • Messages: 7064
  • Sexe: Homme
  • Retraité
INSOLITE - INNOVATION : du vernis à ongle contre le viol  :o
Âgé de 24 ans, l’Américain Tyler Confrey-Maloney veut protéger les femmes des agressions sexuelles grâce à un produit cosmétique.
Sensibilisés au phénomène de "drogues du violeur", quatre étudiants de l’université de Caroline du Nord ont imaginé, en 2014, un produit révolutionnaire, un vernis à ongles dont la teinte changerait au contact de ce type de drogues.
Le maquillage comporterait un composé chimique réagissant en présence des substances illicites.
Il suffirait de tremper le doigt dans son verre pour tester la fiabilité de la boisson.

En France comme aux États-Unis, environ 17 % des femmes sont victimes d’agression sexuelle au cours de leur vie. Parmi elles, certaines se trouvent sous l’emprise de « drogues du violeur » des substances indétectables et sans saveur, versées discrètement dans leur verre lors d’une soirée, qui les rendent soumises à leur assaillant.
Conquis par l’idée, l’un de leurs professeurs les inscrit à un programme d’entrepreneuriat technologique. Quelques semaines plus tard, la start-up Undercover Colors est créée et remporte, lors d’un concours, près de 12000 euros pour lancer son activité. Très vite, des investisseurs s’intéressent au projet. Aujourd’hui, plusieurs couleurs de vernis ont été mises au point et les premiers tests sont en cours.

« Nous voulons déplacer la peur du côté des agresseurs, explique Tyler Confrey-Maloney, cofondateur et directeur général de la start-up.
Les assaillants potentiels ne pourront pas savoir si le vernis porté par une femme est le nôtre ou pas, mais ils auront désormais conscience qu’ils peuvent être démasqués. Aujourd’hui, plusieurs couleurs de vernis ont été mises au point et les premiers tests sont en cours.
Ainsi, la simple existence de ce produit apporte une meilleure protection à toutes les femmes. » Le vernis « ange gardien » devrait être commercialisé d’ici à deux ans au plus tard.

Par Céline Lison http://www.nationalgeographic.fr/

Rabanal

  • Invité
Bonjour, j'ai été victime d'un accident, avant de prendre ma voiture un jeune homme m'avait offert un verre et je lui avais proposé de le raccompagner car celui ci était à pied . Je ne me souviens que du moment avant la prise de ma voiture,et de la prise de celle ci. et la perte de contrôle de mon véhicule a eu lieu environ 2h après ma mise à son volant alors que l'endroit de cet accident était à 20mn de celle ci. J'ai mon permis de conduire depuis 38 ans, dont 30 ans au volant de semi remorque, je suis une femme de 60 ans, j'ai toujours su les limites de ma voiture qui est une voiture sportive et j'ai toujours su mes limites au volant et je n'avais jamais eu d'accident depuis 38 ans de conduite. Le jeune homme qui était dans ma voiture a déclaré que je l'avais pris en stop et ensuite il est partit direct, et ça je ne le sais que depuis peu. S'il m'a versé de la drogue dans mon verre, comme je le suppose maintenant et mon entourage aussi, comment puis je le vérifier car ça fait un mois que j'ai eu cet accident ? Merci de me venir en aide car je n'ai jamais compris cette perte de contrôle de mon véhicule surtout que je n'ai même pas souvenir de l'accident alors que c'est tout le côté gauche de ma voiture qui a été détruit !

Hors ligne Jeano 11

  • Administrateur
  • *****
  • Messages: 7064
  • Sexe: Homme
  • Retraité
Bonjour, désolé mais je ne suis pas devin !
Seul Dieu peut en juger !!
Métamorphose d'une pierre que l'on jette : on est responsable de l'action de la lancer, on ne sais jamais où elle va atterrir exactement ... c'est le destin et vous ne pouvez pas vous sentir responsable de vos actes ??

Vous êtes inquiète par rapport à ce qui vous est arrivé, hélas nous ne pouvons pas vous dire si oui ou non quelqu’un a mis un produit dans votre verre. En effet, seule une analyse d’urine pourrait détecter dans les 12 heures si du GHB a bel et bien été ingéré.

Ceci dit les effets que vous décrivez peuvent y faire penser. Auquel cas, les effets durent environ 1h. Vous trouverez ci-dessous la fiche descriptive du GHB.
Citer
Le GHB (acide gammahydroxybutyrique) est une drogue de synthèse aux propriétés sédatives et amnésiantes. En France, il est utilisé en médecine pour le traitement de la narcolepsie (trouble du sommeil chronique) et comme anesthésiant préopératoire ; il connaît depuis une vingtaine d’années une utilisation détournée à des fins non médicales.
Le GHB se présente sous forme de poudre blanche soluble ou de liquide incolore et inodore, il est alors conditionné dans de petites fioles en verre ou en plastique.
Appellations : liquide ecstasy
Deux substances proches, le GBL (acide gammabutyrolactone) et le BD (butanediol), se transforment en GHB une fois dans l’organisme. Ils ont les mêmes effets et présentent les mêmes risques.

Le GHB est dépistable, uniquement par des laboratoires d’analyses spécialisés :
    pendant moins de 12 heures dans les urines,
    à peine quelques heures dans le sang.
Les difficultés de détection du GHB tiennent à la fois à la rapidité de sa disparition dans l’organisme et au fait que le GHB est présent naturellement dans le corps humain.

Le changement d'alcool, de lieu, la chaleur peuvent être également à l'origine de votre malaise  ??? ???. Même si vous dites qu'habituellement vous « tenez bien à l'alcool", il nous semble important de rester prudente à la fois sur la quantité d'alcool ingéré, les mélanges de produits ainsi que sur la surveillance de votre verre.

Pour info, l'INPES (l'Institut National de Prévention et d’Éducation à la Santé) préconise dans un usage occasionnel de ne pas consommer plus de 4 verres standard.

Source et infos http://www.drogues-info-service.fr/Vos-Questions-Nos-Reponses/Trou-noir-Soiree-GHB

Catherine Rabanal

  • Invité
Si je comprends bien, moi, je dois me sentir responsable d'avoir bu un verre où une personne aurait pu y verser de la drogue ?
Contrairement à d'autres qui l'ont fait, à leurs insu également, mais qui eux sont des victimes..? Je ne vous demande pas d'être devin, je vous demande seulement, s'il a été possible que je puisse conduire ma voiture avec ce type de drogue... désolée mais je ne suis pas une consommatrice habituelle et je me pose des questions et je demande des réponses... Si on vous demande si une personne a pu faire des choses à son insu et sans aucun souvenir..quand il s'agit de viol..vous répondez oui...
Moi, je vous demande si c'est également possible d'avoir conduit une voiture dans cet état ??

Et éventuellement si  cette drogue peut un mois après être encore décelable dans mes cheveux..et dois je pour cela porter plainte à la police pour avoir droit à cet examen.. bonne soirée à vous...Merci.

Hors ligne Jeano 11

  • Administrateur
  • *****
  • Messages: 7064
  • Sexe: Homme
  • Retraité
En février 2009, l'hospitalisation de plusieurs personnes à Montpellier et les aveux de l'ex-lofteuse Loana avaient suscité beaucoup d'intérêt pour le GBL. Après plusieurs années de surveillance, les autorités sanitaires viennent (enfin) d'interdire la vente au public de ce solvant, souvent détourné en drogue.

GBL Une fois ingéré, le GBL (gamma-butyrolactone) est dégradé dans l'organisme en GHB, bien connu comme étant la "drogue du violeur". Mais si le GHB est sous surveillance depuis 2000 et inscrit dans la Convention des Nations Unies sur les substances psychotropes depuis 2001, son précurseur reste aisément disponible.

La GBL, cette "nouvelle" drogue de synthèse qui "inquiète" les autorités  :-[
Depuis fin 2017, cette drogue est responsable de plusieurs comas, dont l’un s’est soldé par la mort d’un jeune homme.

Les autorités et le milieu de la nuit parisienne ont tiré la sonnette d’alarme : ce qui inquiète, c’est l’usage croissant chez les jeunes fêtards d’une drogue de synthèse, la GBL, aux effets dévastateurs.
"C’est un phénomène qui est en train de s’étendre", a déclaré le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, à l’issue d’une réunion organisée avec les professionnels de la nuit, les autorités de santé et les services de police.

Depuis la fin 2017, l’absorption volontaire ou involontaire de GBL (gamma-butyrolactone), un solvant détourné en drogue, cousine du GHB surnommé "la drogue du violeur", a causé dix comas chez des jeunes âgés de 19 à 25 ans dans des établissements de nuit parisiens, selon des données de la préfecture de police.

Les effets du GBL similaires au GHB

Le GBL est une molécule chimique, contenue dans certains solvants industriels, destinés aux professionnels : il s'agit d'un produit très efficace pour nettoyer les jantes de voiture ou les peintures (en particulier les tags).

Mais le GBL, une fois ingéré, a un tout autre impact sur l'organisme : il est très vite métabolisé en GHB ou acide gamma-hydroxybutyrique. Le GHB a un double effet : d'abord euphorisant puis anesthésiant. Il était ainsi utilisé en médecine comme anesthésiant général avant d'être utilisé dans les années 1980 par les sportifs en tant qu'anabolisant.

Entre GBL et GHB, on note les mêmes effets : euphorie jusqu'au sommeil profond, détente, vertiges, pertes de mémoire, d'inhibitions ou plus grave encore, des pertes de conscience... Ces deux substances agissent très rapidement après l'absorption : 10 à 20 minutes suffisent pour observer les premiers effets. Ces derniers dépendent de la dose prise et de la personne, et augmentent lorsque l'alcool et/ou d'autres drogues sont associés. Dans les cas les plus graves, ces drogues peuvent provoquer un coma profond ou encore une insuffisance respiratoire, capables d'entraîner la mort. A Amsterdam en 2005, la part des demandes d'assistance médicale urgente requérant un transport à l'hôpital a été plus grande pour les cas liés au GHB/GBL qu'à d'autres drogues 1.

Souvent associé à des agressions sexuelles, le GHB a été la cible de plusieurs campagnes de prévention. Mais ce n'est pas le cas du GBL, très facilement accessible...

Source http://www.sudouest.fr/2018/04/17/la-gbl-cette-drogue-de-synthese-qui-inquiete-les-autorites-4380240-4696.php
 et suite sur http://www.doctissimo.fr/html/dossiers/drogues/articles/13269-gbl.htm

Hors ligne Latulipeduweb

  • Nouveau membre
  • *
  • Messages: 1
  • Sans Profession
Bonjour, je vous remercie pour ce sujet très instructif. Pensez-vous que l'on peut ressentir les mêmes effets quand on consomme beaucoup de cannabis ?

Hors ligne Jeano 11

  • Administrateur
  • *****
  • Messages: 7064
  • Sexe: Homme
  • Retraité
Bonjour et bienvenue
je n'en sais fichtre rien car je ne suis ni herbivore ni fumeur
désolé de ne pas vous apporter une réponse concrète.

Effets ressentis après avoir fumé un joint

Les effets sont variables en fonction de l’individu et de la quantité consommée.
Les consommateurs décrivent un état de bien-être, d‘euphorie, une modification des perceptions. Parfois l’utilisateur de cannabis connaît un « bad trip », une expérience désagréable due le plus souvent à une consommation trop importante de cannabis : nausées, tremblements, sueurs froides, confusion, angoisse. Ce malaise peut aller jusqu’à la perte de connaissance.

Le cannabis contient des substances organisme, y compris le delta 9 tétrahydrocannabinol (THC) et le cannabidiol (CBD).
Le THC est responsable des effets intoxicants.
Le CBD n’a pas d’effets intoxicants, mais il peut quand même agir sur le cerveau.

Perte de mémoire courte importante au point de devenir un handicap

« Où sont mes clefs, où est mon phone ? T’as pas vu mon sac ? » Si ces questions reviennent sans cesse, il est sans doute temps de diminuer un peu la dose. Une consommation pendant le temps scolaire ou le temps de travail pourra vous faire rater l’information importante.

INFOS

https://www.canada.ca/fr/services/sante/campagnes/cannabis/effets-sante.html

https://sante.lefigaro.fr/mieux-etre/tabac-alcool-drogues/cannabis/quels-risques

Hors ligne Jeano 11

  • Administrateur
  • *****
  • Messages: 7064
  • Sexe: Homme
  • Retraité
Montpellier : le cup condom ou capote de verre pour lutter contre le GHB, fléau des soirées étudiantes Le GHB est mis sous forme de pilule ou de liquide dans les verres pour droguer les personnes à leur insu
Depuis le début de la rentrée universitaire et la reprise des soirées étudiantes, les associations ont enregistré de nombreux témoignages de jeunes hommes et jeunes femmes ayant été drogués au GHB, la "drogue du violeur".
 L'Agem, l'association des étudiants de Montpellier lance un message d'alerte.

Depuis moins d’un mois, plusieurs dizaines d’étudiants ont été drogués au GHB lors de soirées étudiantes. Connu pour ses propriétés sédatives et amnésiantes, le GHB a fait son apparition hors milieu médical, il y a une vingtaine d’années. Il est aussi connu sous le nom de «drogue du viol».
En règle générale, les effets attendus sont un sentiment de quiétude, une désinhibition et une légère euphorie. Lorsqu’il est pris à forte dose, le GHB peut faire l’effet d’un somnifère puissant.

Nouveauté, les hommes, contrairement aux idées reçues, sont aussi victimes de cette drogue.

Témoignages ou symptômes

Selon l'Agem, l'association générale des étudiants montpelliérains, les malheureuses victimes se comptent déjà par dizaines. Il faut donc surveiller son verre en soirée.

"Les soirées étudiantes ont repris depuis quelques semaines et des dizaines d’étudiants ont été droguées au GHB ou ont vu à temps une pilule dans leur verre, c’est beaucoup plus qu’en temps normal et c’est très inquiétant" constate Edgard Bruel, président de l’association étudiante l’AGEM.

Le problème est de plus en plus prégnant à Montpellier avec un fait nouveau, la "drogue du violeur" touche désormais souvent des hommes, contrairement aux idées reçues jusqu'alors. "Les filles ne sont plus les seules victimes, de nombreux étudiants ont aussi été drogués, même des garçons costauds et qui ne sont pas forcement homosexuels" confirme Edgard Bruel.

Outre les viols et les agressions physiques et/ou sexuelles, l’autre mobile d'utilisation du GHB est de faire les poches des victimes et de littéralement les dépouiller. Certains agresseurs "s'amuseraient" à observer les effets euphorisants sur leur victime avec parfois des comportements dangereux.

Les gestes à adopter en soirée
    garder son verre avec soi
    recouvrir son verre de sa main
    s'entourer de personnes de confiance lorsque l'on sort et les alerter en cas de malaise
    veiller sur son entourage en soirée
    alerter l'établissement, et le cas échant l'association organisatrice, en cas de problème

En cas de doute, il est possible d'effectuer un test urinaire dans les 12 heures pour savoir si l'on a été drogué. Ensuite, il faut porter plainte même s’il est très difficle de retrouver le ou les auteurs des abus, même avec des caméras de vidéosurveillance.

"La capote de verre" 
Il s’agit de petits couvercles élastiques en silicone, avec ou sans paille, à mettre sur le verre pour le protéger. "C’est notre seul moyen de nous prémunir" conclut le président de l’association étudiante.
Disponible dans des petits sachets très similaires à ceux des préservatifs, My Cup Condom s’enfile pour recouvrir le goulot de votre verre. Le visuel présente une tête avec un œil en forme de croix, il suffit de transpercer cette croix avec votre paille pour pouvoir siroter votre verre et ainsi relâcher un peu la pression et profiter de la soirée.

Autre initiative, autre concept : "undercover Colors", un vernis à ongles inventé par quatre étudiantes qui, une fois trempé dans le verre, change de couleur en présence de substance chimique présentes dans certaines drogues ou certains médicaments.
Commercialisé dans le courant de l'année 2017, ce vernis change de couleur en réaction chimique à plusieurs substances dont le GHB, la drogue utilisée par les violeurs sur leurs victimes.   Ainsi, le GHB, souvent appelée la drogue du violeur, mais aussi l'ecstasy, le Xanax ou la kétamine. Le principe est simple : il suffit de tremper son doigt dans le liquide pour détecter si le verre qu'on vous tend contient ou non ces substances.

Rouge, OK. Noir, danger.
Afin de voir si une drogue du viol a été insérée dans la boisson, il suffit de la tester en mettant son doigt dans la boisson. Bon, ok, ce n'est pas très discret ni très hygiénique, mais c'est rapide et efficace.



Ce concept pour le vernis à ongles est développé depuis deux ans par quatre étudiants en ingénierie de l'Université d'État de Caroline du Nord. Ils affirment vouloir redonner le pouvoir aux femmes, et que leur produit leur permettra de savoir si elles courent un danger simplement en faisant tourner le doigt dans leur boisson.

Les conseils des spécialistes sont simples, mais ils peuvent sauver. Il faut de préférence rester en groupe, avoir un "Sam" (un.e membre du groupe qui ne boit pas et qui est désigné.e pour conduire et ramener ses ami.e.s ), éviter les mélanges alcool/cannabis, ne pas quitter son verre des yeux, ne pas accepter de verre de la part d’un inconnu, et le plus important : en parler pour libérer la parole.

https://creapills.com/cup-condom-preservatif-verre-drogue-20191125
Il faut avouer que c’est sacrément bien pensé. Non seulement, c’est extrêmement simple d’utilisation, mais vous pouvez en transporter avec vous facilement pour toujours être serein(e).  https://mycupcondom.com/

Source https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/montpellier-le-cup-condom-ou-capote-de-verre-pour-lutter-contre-le-ghb-fleau-des-soirees-etudiantes-2263639.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR19qpLn4dGLi2_WMUf3OeNhAsnv1UTmW7mUrpckZpZE9wVBOY_-mJ.R.ZUgM#Echobox=1632462386

Hors ligne Jeano 11

  • Administrateur
  • *****
  • Messages: 7064
  • Sexe: Homme
  • Retraité
Derrière le hashtag #Balancetonbar émergent des témoignages de personnes droguées dans un bar, une boîte de nuit, ou en soirée. Dans la plupart des cas, les victimes racontent avoir été droguées à leur insu au GHB et ne plus se souvenir de ce qu’il s’est passé. « Quelques gouttes de produit versées dans un verre et c’est le trou noir ».

« C’est une première en France », dévoile la ministre déléguée en charge de la Citoyenneté. « Sur les réseaux sociaux, il y a beaucoup d’appels à l’aide. Nous voulons sortir de la solitude les victimes droguées à leur insu, il faut renverser la honte.
Peu importe l’heure, le tchat gratuit peut être activé jour et nuit, sans décliner son identité », détaille Marlène Schiappa, en collaboration avec la mission interministérielle contre les drogues et l’Union des métiers et des industries de l’Hôtellerie (Umih).

Le GHB qu’est-ce que c’est ?

Le GHB (acide gammahydroxybutyrique) est un produit incolore et inodore qui se présente sous la forme de poudre ou de liquide. A l’exception d’un usage médical, le GHB est classé dans la liste des stupéfiants dont l’usage est interdit car à une certaine dose il devient un puissant somnifère et amnésiant dont les effets se font sentir 2 à 4 heures après l’avoir ingéré (trou noir).

Dans les bars, les boîtes de nuit ou au cours de soirées, des personnes profitent du contexte festif pour mélanger du GHB à la boisson de leur victime à leur insu, pour altérer volontairement leur discernement ou le contrôle de leurs actes et ce, afin de commettre des vols, des agressions, des abus sexuels ou des viols.

Marlène Schiappa est mobilisée pour protéger les femmes et la loi du 3 août 2018 qu’elle a portée reconnaît juridiquement la gravité de cette pratique :

L’usage de la « drogue du violeur » constitue désormais une circonstance aggravante en matière de viol et d'agressions sexuelles. Pour un viol commis dans cette circonstance, la peine a été portée à 20 ans de réclusion criminelle.

Celui qui filme et/ou diffuse une scène où l'on voit une personne délivrer du GHB à une autre est également susceptible d’être incriminé soit comme complice du délit d'administration, soit comme auteur du délit de diffusion prohibé par l’article 222-33-3 du Code pénal. 

1. Directives aux forces de sécurité intérieure en cas de suspicion d’attaque au GHB

En cas de suspicions de consommation de GHB, les forces de sécurité devront systématiser les prélèvements pour détection de toxicologie pour les victimes qui seraient par exemple retrouvées inconscientes et conduites à l’hôpital ;

Un examen gynécologique, un prélèvement ADN, l’isolement des vêtements… sont des mesures encouragées (protocole viol) en cas d’agression physique ou sexuelle avec suspicion d’administration de GHB ;

La plateforme arretonslesviolences.gouv.fr permet aux victimes de signaler tout abus auprès des forces de sécurité intérieure et de dialoguer en ligne avec elles, 24h/24h 7J/7j.

2. Sensibiliser les professionnels de la nuit ou organisateurs de soirée

Afin de lutter contre ce fléau, des partenariats locaux avec les professionnels de la nuit pour une meilleure sensibilisation, formation et prévention (l’UMIH associera les forces de sécurité intérieure à la sensibilisation de ses professionnels, en fonction des besoins) vont être développés.

Un guide pratique à destination des professionnels des établissements de nuit recensant les réflexes à avoir et les démarches à effectuer a été édité par le ministère de l’Intérieur.

    Sensibiliser la clientèle en communiquant sur les risques (affichage sur carte des consommations, sets de table, verres, sous-verres, protections de verres) ;
    Sensibiliser le personnel :
        Ne pas laisser les verres sans surveillance ;
        Etre vigilant devant des comportements évoquant l’ivresse ou l’état de sommeil ;
        Etre vigilant sur ce qui se passe dans les endroits isolés (toilettes, extérieurs);
        Etre vigilant à propos de la circulation ou manipulation de fioles, seringues, poudre ;
        Etre vigilant avec les personnes qui semblent suivre ou accompagner des personnes ivres.
         
    En cas de malaise
        En cas de doute conserver la boisson consommée ou le verre vide (afin de pouvoir effectuer des analyses) ;
        Mettre la personne à l’écart et assurer sa protection, ne pas la laisser seule ;
        L’interroger sur son état ;
        La faire raccompagner par une personne de confiance ;
        Appeler le 18 ou le 112 ;
        Appeler la police ou la gendarmerie.

3. Sensibiliser les clients pour réduire les risques de consommer du GHB à leur insu

Avec l’appui de l’UMIH, un flyer à destination du public sera distribué dans les toilettes et vestiaires des établissements de nuit, et les professionnels seront encouragés à proposer des « capuchons anti-drogue ».

Pour ne pas être victime du « trou noir » du lendemain en ayant consommé du GHB à votre insu il est recommandé de :

    Surveiller la préparation de votre verre ;
    Ne pas consommer de boisson dont vous ignorez la provenance ;
    Ne pas consommer la boisson d’une autre personne ;
    Ne laissez pas votre verre sans surveillance ;
    Mettre un cache de protection sur votre verre ;
    D’avoir un œil sur votre ami(e) si vous notez un changement de comportement (ivresse, somnolence) et de ne le/la laissez jamais seul(e) ;
    En cas de doute sur un comportement, d’alerter le personnel de l’établissement ou l’organisateur de la soirée.


Source : https://www.interieur.gouv.fr/actualites/actu-du-ministere/ministre-deleguee-marlene-schiappa-presente-ses-mesures-pour-proteger

Hors ligne Jeano 11

  • Administrateur
  • *****
  • Messages: 7064
  • Sexe: Homme
  • Retraité
Le GHB pour Gamma-Hydroxybutyrate est cette drogue dite du violeur qui apparaît dans de nombreuses affaires d’agressions sexuelles depuis plus de 30 ans.
La recrudescence des faits en période post-confinement (faits sériels par piqûre) oblige les pouvoirs publics et les professionnels de la fête à réagir pour prévenir le risque sanitaire et renforcer la sécurité des clients.
Il peut s’agir de couvercles pour protéger les verres ou de pailles qui changent de couleur en présence du GHB.
Cette drogue de synthèse provoque un ralentissement du rythme cardiaque et respiratoire dont les propriétés médicales sédatives et amnésiantes sont détournées par l’agresseur.

Celui-ci  versera à l’insu de sa victime le produit (poudre ou liquide) dans son verre pour provoquer somnolence, confusion, désinhibition et amnésie.
Les effets ressentis 10 à 30 minutes après l’absorption perdure presque 4 heures.

Concomitamment à l’alcool ou à d’autres drogues, le risque est réel. 
En cas de suspicion d’ingestion, le gendarme ou le policier en charge de la procédure doit provoquer toutes les investigations médico-légales nécessaires afin de détecter l’empoisonnement et l’acte criminel avec les volets toxicologiques et gynécologiques.

Comme trop souvent les propriétés amnésiques profitent à l’agresseur.