Bonjour à tous,
je viens de découvrir que la nomophobie ; contraction de "no mobile phobia", qui est similaire de la monphobie ... la peur d'être seul... ou la crainte morbide de la solitude.
Faites-vous partis de ces personnes qui ne supportent pas d'être seule ?
Que cela soit dans une relation amoureuse, amicale ou professionnelle ? Vous ne supportez pas de rester seul et chercher la compagnie des autres autant que possible et par n'importe quel moyens ?
Moi, en revanche, j'aurais tendance à fuir ces personnes qui pourraient m'étouffer et à me "saouler" ; j'ai un peu de mal à comprendre pourquoi certaines personnes ont autant peur de la solitude.
c'est reposant pourtant d'être seul dans la campagne plutôt que de s'entasser sur une plage
J'ai vécu plus 40 ans avant d'avoir un téléphone portable... J'ai failli être nomophobe sans le savoir
aujourd'hui j'en ai un pour me sécuriser, avoir un lien avec le 112 ou éviter d'angoisser mes proches en cas de retard imprévu, m'économiser des kilomètres à pied car j'ai la mémoire qui flanche :hein36: j'aioublié
La nomophobie c'est quoi ?
C'est l'angoisse d'être privé de son téléphone portable. Ce phénomène, venant de la contraction de « no mobile phobia », touche les accrocs aux réseaux sociaux qui ne supportent pas l'idée d'être déconnectés.
C'est une étude menée au Royaume-Uni, auprès d'un millier d'utilisateurs, qui a démontré que 66 % de ces utilisateurs se trouvaient angoissés à l'idée de ne plus avoir leur téléphone. Chez les jeunes de 18 à 24 ans, cela atteint même les 76%. Selon SecurEnvoy, entreprise de solutions de sécurité pour mobile, 40 % des personnes observées indiquaient avoir au moins deux téléphones.
Damien Douani, expert en nouvelles technologies de l'agence FaDa, déclare d'ailleurs : « le phénomène s'est amplifié avec l'arrivée des smartphones et des forfaits illimités.
Chacun a accès à une panoplie de services :
Où suis-je ?
Y a-t-il des restaurants à proximité ?
J'achète mon billet de train pour ce week-end,
je planifie ma soirée, etc. ».
Il ajoute également : « il y a quelques années, le SMS était déjà une forme de nomophobie. On parlait même de la 'génération des pouces' pour décrire ceux qui tapaient non-stop des textos. Mais l'internet mobile via un smartphone, c'est le SMS puissance 10.000'. » Et de souligner : « Le réflexe Google a été transposé au mobile : j'ai besoin d'une information, et je trouve réponse à tout, c'est la facilité incarnée ».
Selon un autre sondage réalisé en mars auprès de 1 500 utilisateurs, 22 % des Français confessent ne pas pouvoir se passer de leur téléphone portable pendant plus d'une journée.
À l'inverse, 49% estiment pouvoir s'en priver « sans problème » il reste cependant un moyen sécuritaire au cas où .
"On peut comprendre que les gens soient accros à leur smartphone car ils ont toute leur vie dedans, et si par malheur ils le perdent ou qu'il est en panne, ils se sentent totalement coupés du monde", souligne l'écrivain Phil Marso, organisateur depuis une dizaine d'années des Journées mondiales sans téléphone portable les 6, 7 et 8 février de chaque année.
"C'est un outil qui déshumanise".
"Parallèlement à tout cela, les réseaux sociaux créent des liens virtuels avec des communautés et font qu'il y a un besoin de mise à jour constante et de consultation en permanence.
S'il y avait un petit compteur sur chaque téléphone comptabilisant le nombre de fois où on le vérifie, on serait surpris", souligne Damien Douani. Cet expert parle de "véritable extension du domaine de l'addiction" : "il y a ce syndrome, je suis toujours connecté ; je vérifie mon téléphone au cas où".
Une partie de la population pense que si elle n'est pas connectée, elle loupe quelque chose. Et si on loupe quelque chose ou si on ne peut pas réagir tout de suite, on développe des formes d'angoisse ou d'énervement.
Les gens n'ont plus de patience mais se plaignent et râlent lorsque c'est leur chef ou le patron qui les "sonne"
