Trouvé sur :
http://www.academie-medecine.fr/detailPublication.cfm?idRub=26&idLigne=1905Rapport de H. Julien et Larcan à l’académie de médecine à propos du secourisme ; en date du 22 juin.
Je cite, page 13 :
2.7.2 Matériels :
Les matériels de secours utilisables par les secouristes titulaires du P.S.E., sont en constante évolution. L’informatisation, la miniaturisation des appareils fiabilisent leur utilisation.
Leur diffusion en France se heurte à la réglementation alors qu’ils sont accessibles et utilisables par le grand public, largement diffusés et utilisés à l’étranger.
Citons :
- Les appareil automatisés de mesure de la glycémie :
Fiables et simples, ces appareils sont utilisés par les diabétiques eux-mêmes pour suivre leur glycémie. Ils permettent aux secouristes de différencier une hypoglycémie, un malaise dû à une atteinte cardiaque ou neurologique. Des études portant sur leur utilisation dans le cadre du secours à victimes (17 500 en 2008) ont montré leur efficacité et leur innocuité .
- Les dispositifs de maintien de la liberté des voies aériennes :
Des dispositifs sont utilisés dans les pays anglo-saxons par les « first responders », équivalents de nos secouristes : combitube, masques laryngés, sont employés avant l’intubation trachéale classique pratiquée par des médecins, complétés aujourd’hui par des dispositifs plus simples, plus fiables, moins traumatisants, les Fastrach® par exemple .
Il pourrait être envisagé que certains d’entre eux, après formation et avec évaluation, utilisent ce matériel, notamment dans les situations où la médicalisation est difficile ou retardée.
2.7.3.-Utilisation de médicaments :
L’emploi de médicaments par les secouristes pose un problème de responsabilités et de modalités d’administration. Les référentiels ne donnent qu’une réponse partielle à cette situation : Si la victime en est capable, aidez-le à prendre son traitement.
Cette consigne ne règle pas l’usage par les secouristes de certains médicaments d’urgence qui sont auto-administrés dans des situations qui peuvent devenir critiques. Il s’agit notamment :
- De l’Adrénaline injectable en sous-cutanée lors de choc anaphylactique,
- De la Trinitrine spray pour soulager une douleur coronarienne,
- De la Ventoline® pour traiter une crise d’asthme.
Ces trois médicaments dont l’action est très rapide et le retard d’administration très pénalisant, devraient pouvoir être utilisés par les secouristes avec l’appui de la régulation médicale du SAMU, après formation (P.S.E. 2).