Auteur Sujet: Plateforme commune : CRRA/CTA-CODIS ... 15 ou 18 et 112 ? création d'un CDAU  (Lu 111704 fois)

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Hors ligne ghosty

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Je fait un dossier (en cours à l'IUT) sur le CTA-CODIS 85 (sur les réseaux et télécoms) mais je sais que les administrateurs et opérateurs sont civils (pour la plus part SPV aussi mais c'est pas obligatoire).
Voila un CTA de plus^^

Hors ligne Jeano 11

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Des visiteurs consultent ces vieux sujets ... aujourd'hui l'alerte est elle diffusée de la même manière ?
Les centre départementaux ont ils fusionné dans toute la France ?

PRESCOM propose des gestionnaires de voies radio et des postes opérateurs destinés aux salles de commandement des services de police, d’incendie et de médecine d’urgence.

Nos équipements gèrent indifféremment des accès émanant de :
- réseaux radios PMR, tels que les réseaux Tetrapol, Tetra, GSM-R …
- réseaux analogiques
- réseaux téléphoniques …

Ils permettent l'intéropérabilité :
- entre les différents fournisseurs de réseaux radios et
- avec les systèmes d'enregistement et d'aide à la décision.

http://www.prescom.fr/antares.html  -  http://www.prescom.fr/antares-samu.html

http://www.prescom.fr/tetrapol.html  -  http://www.prescom.fr/acropol.html


Hors ligne alexisdu15

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Pourquoi tant de polémiques ? si tous les numéros de secours sont interconnecter c'est parce que si une personne sous le coup de la panique compose le 17 pour le samu, son appel sera basculé vers le 15.

alors certe tout le monde sais que en France :
15 = SAMU= aide medicale urgente
17 = police/gendarmerie
18 = SP= Feu+AVP

mais apres si on se trompe l'appel peut etre basculé manuellement en Conférence à 3, donc pour moi, la polemique est sans interet :D

Hors ligne Jeano 11

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Salut
Alexis c'est un sujet qui date de 2005 et les situations d'aujourd'hui ne sont surement plus les même mais il serait bon d'avoir l'avis d'autres forumeur !!

C’est dans ce Centre départemental d’appels d’urgence (CDAU) que convergent tous les appels émanant du 15, du 18 ou du 112.

Inauguré le 20 décembre 2006, le centre départemental d’appels d’urgence (CDAU) de l’Essonne fonctionne en réalité depuis le mois de juin. Si les citoyens n’ont pas vu de changement radical lorsqu’ils composent le 15, le 18 ou le 112, les sapeurs-pompiers et les intervenants du Samu vivent désormais ensemble. Une expérience que la FNSPF suit avec intérêt.
Les rouges et les blancs voient la vie en rose

Dans ce centre, pas de cloison, pas d’espace réservé aux SP ou au Samu.Tous partagent les mêmes lieux, les mêmes instants. Le plateau opérationnel est constitué d’une unique salle composée de différents pôles de gestion des appels (voir schéma). Les opérateurs sapeurs-pompiers ou Samu se répartissent autour de tables communes et peuvent discuter de la conduite à tenir, en fonction des opérations.
Mais sapeurs-pompiers comme Samu, qui ont constamment pris part à la conception de ce centre départemental ont aussi pensé à demain, en prévoyant la possibilité d’accueillir de futurs partenaires de l’urgence comme les ambulanciers privés et les associations de secours.

Hors ligne Jeano 11

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Missions, traitement des appels, réponse graduée, bilans simplifiés, répartition du financement : le référentiel du secours aux personnes devait clarifier les rôles respectifs des services départementaux d’incendie et de secours (Sdis) et du Samu.
20 Plateformes communes : Les logiciels de traitement de l’appel sont incompatibles.  Une réflexion est engagée sous l’égide de l’Agence des systèmes d’information partagés de santé (Asip) sur la modernisation des SI et télécoms des Samu-centres 15, depuis janvier 2013. Les Sdis y sont associés.

Le déploiement d’Antarès, réseau de radiocommunications nu­mériques dédié aux services d’ur­gence, plus performant et fiable que les lignes téléphoniques, devait fluidi­fier les échanges. 73 Sdis sont opéra­tionnels sur ce réseau, selon la sécurité civile, et 58 Samu.

Mais cinq ans après son élaboration, l’application de ce référentiel prévoyant la signature de conventions bipartites entre ces acteurs rattachés au ministère de l’Intérieur pour les premiers et à la Santé pour les seconds demeure souvent difficile. Si certains SDIS et Samu s’entendent à merveille et permettent l’amélioration de la prise en charge des victimes, d’autres territoires souffrent de ce manque de coordination. Et la situation est loin d’être réglée : près des trois quarts des interventions réalisées par les pompiers relèvent du secours aux personnes alors que les recettes venant des hôpitaux représentent moins de 1% de leur budget.

A Perpignan, le service départemental d’incendie et de secours (Sdis) et le Samu ont inauguré, en mars 2012, la dix-neuvième plateforme commune de France. Un bâtiment, refait à neuf et agrandi, situé dans les locaux du Sdis et doté d’un équipement informatique performant.
Dans une grande salle, les sapeurs-pompiers et l’équipe d’aide à la régulation médicale répondent aux appels des 15, 18 et 112, partagent les liaisons radio et, si nécessaire, coordonnent leurs réponses.

Dans un rapport commandé par le Sénat et rendu public le 25 novembre, la Cour des comptes réaffirme la nécessité de mutualiser les moyens des services départementaux d’incendie et de secours (SDIS). Objectifs : maîtriser leurs dépenses et améliorer la couverture des risques opérationnels. Rien que pour les achats, le rapport estime « à au moins 75 million d’euros » les économies qui pourraient être réalisées.
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Simplifier le cadre juridique - Pour ce faire, précisent les auteurs du rapport, « le cadre juridique sur lequel doivent s’appuyer les SDIS pour développer ces coopérations mérite d’être simplifié et, lorsque cela est nécessaire, complété, afin d’en favoriser la mise en œuvre ».

Une coopération à améliorer avec le SAMU et le SMUR - Dans son enquête, la Cour constate que « le traitement commun des appels avec les services d’aide médicale d’urgence ne progresse que lentement » (22 SDIS sur 96 en 2012 avaient mis en œuvre des plateformes communes entre SDIS et SAMU, 15 partageaient les mêmes installations) et propose d’en faire une obligation légale. Elle suggère également que cette coopération « pourrait également être mise en œuvre entre SDIS voisins, notamment ceux de taille modeste, pour lesquels la permanence du traitement des appels obère la ressource disponible ».

Mutualisation des RH - En outre, « les départements sont les partenaires privilégiés des SDIS, au sein de groupements de commandes ou par la mise en commun de fonctions comme l’entretien des véhicules, mais l’extension de la mutualisation à d’autres domaines, comme la gestion des ressources humaines, est souhaitable ».

Pompiers et Samu : un mariage impossible ?
Sommaire du dossier
Article 01
Référentiel du secours aux personnes : pas de miracle ni d’améliorations entre pompiers et Samu
Article 02
Des outils pour que Samu et Sdis coopèrent en bonne intelligence
Article 03
La télétransmission permet aux corréziens victimes d’infarctus d’être mieux pris en charge
Article 04
« Il va falloir préciser les règles du jeu » selon Mathieu Lamotte
Article 05
A Perpignan, Sdis et Samu travaillent main dans la main
Article 06
Oise : le torchon brûle entre les services de secours
Article 07
L’honneur des infirmiers de sapeurs-pompiers

Source http://www.lagazettedescommunes.com/dossiers/pompiers-et-samu-un-mariage-impossible

http://www.lagazettedescommunes.com/153774/a-perpignan-sdis-et-samu-travaillent-main-dans-la-main/