Auteur Sujet: Pour ou contre la para-médicalisation des acteurs des premiers secours ... Ide à bord ?  (Lu 37286 fois)

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Hors ligne Coclie

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Hola, je suis SPV et je trouve que nous ne sommes pas assez formé dans le domaine médical.
Pour ma part, je suis pour...

Hors ligne Wayne56

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le problème même avec les infirmiers pompier en tout cas les écho que j'ai eu ne sont pas protocolé pour passer des drogues,alors ils se contentent de perfuser c'est tout,et la dessus ce n'est pas trop nécessaire dans la majoritéé des cas,pour eu aussi c'est un problème de formations.
ce que je pense de la paramedicalisation des secours je pense que c'est une bonne chose,si formation et materiel et statut changent 8),la France est très attachée au SMUR qui
sont certes efficaces,mais cher!!et dans la majorité des inter SMUR a mon avis des paramédicaux peuvent faire le même job,en plus les outils évoluent ce qui ouvre les portes de la télémédecine,et la en même temps on peu résoudre une carence des médecins,et aussi des infirmier dans les SAU.

 :D :D :D :D :D :D :D :D :D

ZECOP89

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Salut,

Bon, il est vrai que mon domaine est autre que le votre et que je suis plus spécialiste de l'infraction au code de la route ou de l'interpellation dans le cadre du flagrant délit... ;D

Mais je pense que la paramédicalisation peut être une bonne chose....mais uniquement au personnel volontaire et pas pour une formation généralisée à tout le monde.

Cela implique forcément des responsabilités en plus par rapport à vos missions courantes, et je ne pense pas que; ( comme le dit Richi Lyon ) tout le monde soit à la hauteur et ai l'envie de la faire.

Je vois l'évolution de la profession de SP pro par exemple, celle ci s'est étoffée depuis quelques années ( maniement du tensio électronique ou du DSA par exemple ).
Ce sont des nouvelles prérogatives qui n'éxistaient pas il y a encore une dizaine d'année...

Mais une formation paramédic sanctionnée par un exam pourrait être utile.
Reste à ce que l'état se mouille dans le projet pour prendre cette décision, et ca....c'est une autre paire de manches...

ZECOP89.

Hors ligne Infirmier47

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la paramedicalisation est deja testé en france elle est assurer par des ide ( car legalement les seul à pouvoir faire des actes type pose de perf injection medoc etc...) grace à des protocoles pre etablis et une ligne tel reservé à leurs bilans voir:
http://samu83.free.fr/texte%2044.htm

Hors ligne richi lyon

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et bien ca reviens a peut pres a ce que j'avance depuis le debut les i d e font leurs taf mais sur le terrain en complementaire des premiers intervenants blancs sp ou autres!!!
petit message a coclie , qu'entends tu par pas assez forme en medicale???? car entre le sap3 et le paramedics si tu es vol tu vas m'expliquer comment garder des acquis , on est pompier ,"specialiste " en prompt secours en equipe de secouriste constitue essayont deja d'etre competant la dedans avoir de vouloir se croire dans urgence et y a du boulot!!!! 

Hors ligne franck serpico

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Dans le cadre d'une application lors d'appels primaires, le probleme de l'ide à bord n' améliorerai pas forcement la prise en charge, dans la mesure ou l'Ide ne fait qu'appliquer les consignes et ordres de soins d'un médecin (présent et après diagnostic). La présence d'un infirmier ou infirmière ne serai utile qu'a travers de la motivation et de la justification d'un renfort (ou pas) SMUR.

C'est meconnaitre le role et la portee du "diagnostic infirmier", le code de la sante publique
leur laisse une bonne marge de manoeuvre, lorsque un medecin n'est pas present.

Personnel medical habilite, il peuvent formuler un diagnostic infirmier et prendre toutes
mesures utiles, egalement ils peuvent agir d'initiative lorsque les circonstances le justifient.

Leur formation longue de 3 ans et demi fait d'eux de veritables "mini medecins" capable
d'aprecier une situation et de prendre les mesures adequates, perso ils (elles) ont toute
ma confiance (et dieu sait que je ne la donne pas facilement, mais alors pas du tout)

Hors le role d' un bon ambulancier n'est il pas de reconnaitre une detresse vitale et a travers d'un "bon bilan" de motivé ce renfort si nécessaire, et d'appliquer le gestes d'urgences ( Un infirmier-ere ne prendra pas la décision d'injecter(drogues) de sa propre initiative).

Oui c'est le role d'un bon ambulancier, et c'est aussi le role de laisser la place a une personne
medicalement plus qualifie prendre les mesures adequates quand aux injections si pas de
medecin et necessite ils peuvent en injecter la loi leur permet ne t'inquiete pas pour ca.

D'autre part qui de mieux qualifie qu'une infirmiere pour aprecier une detresse vitale
sachant que c'est sa formation, notamment si elle est infirmiere de bloc ou urgentiste.
(A part un medecin bon OK ca on s'ent doute un peu)

Le développement de la Télé-médecine permetrerra, peu erte un jour, de modifié cela. Je pense par exemple à la mise en place d'un Scope(aujourd'hui role de l'Ide) et de son interprtation à distance.....  ect

Rien ne vaut une presence effective d'un personnel medical forme, le scope est au service
du personnel medical et non l'iverse, et en cas de panne ? l'infirmiere ne tombe pas en panne.
Quant a l'interpretation, a distance ce n'est pas aise, sur place c'est plus simple.

De plus elle serait difficilement applicable compte tenue des differences de status et de reconnaissance, l ambulancier ne joue qu'un role tres "secondaire"........

chacun son role l'un le brancardage, le transport, la securisation, l'autre le diagnostic, le soin
et l'initiative (en l'abscence du toubib) des mesures a prendre (complementarite).
Perso je ne vois pas ou est le probleme et trouve l'idee tres bonne.

Voici mon humble avis, pour faire cour et qui merrite certainement un contre avis.....

Seb

Le mien par exemple


PS: sur le site: http://www.unahfrance.org/projetformation.htm

Il est mentionne ceci:

Citer
Ce dossier a été élaboré par le bureau de l’Union Nationale des Ambulanciers Hospitaliers ( U.N.A.H.) du Languedoc-Roussillon pour UNAH - FRANCE.

Il s’appuie sur 3 critères :


1) La réalité du travail quotidien de l’ambulancier, doublée d’une nécessité et d’un besoin de connaissance accrue.

2) Le recueil d’informations auprès de plusieurs formateurs (médecins urgentistes, psychiatres, kinésithérapeutes, hygiénistes, infirmiers…).

3) La recherche du contenu de l’enseignement de différentes écoles d’ambulanciers européennes et mondiales.

Ce qui prouve bien la valeur du titre d'infirmier(e) puisque il est question d'en faire vos formateurs

Hors ligne Jeano 11

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Bonjour
et aujourd'hui, en 2011 qu'en est il ?
Quels sont les textes ?
Que dit la législation ?

Hors ligne loulig

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Sujet déjà abordé ailleurs.

Pour ce cas précis,je pense que ton collegue a pris peur un peu vite :? Ma foi,un pousse-seringue... :roll:

C'est pas le problème du pousse seringue, c'est le problème de ce qu'on met dedans. On peut y mettre de l'eau et du sel, ou de l'adré, des narcotiques, de la morphine, ...

Si on utilise un pousse seringue, c'est pour avoir un débit continu et précis d'un médicament donné. Comme tous les traitements, on attend de ce médicament des effets attendus, mais on redoute également des effets secondaires plus ou moins grave.

L'utilisation d'un pousse seringue doit donc toujours être corrélée à une surveillance plus ou moins poussée. La surveillance n'est pas celle du pousse seringue, mais bien des effets du traitements.

Le pousse, c'est juste un vecteur.

L'isuprel par exemple ça se met dans une simple perf d 'eau et de sucre en débit "libre"( avec un reglage à vu du scope), pour autant je vois mal un patient avec sa perf d'isuprel dans un transport non médicalisé...


Mais plus encore que le produit lui même, ce dont il faut se préoccuper c'est le pourquoi de ce produit ? Quelle pathologie présentée par le patient nécessite l'utilisation de ce produit ?


Dernièrement un collègue CCA a refusé de transporter un patient qui était transféré vers un autre hôpital parce que celui-ci était sous Héparine (traitement curatif lors de phlébites ou d'embolie pulmonaire et dans l'angine de poitrine, l'infarctus du myocarde ou l'artérite) avec une SAP (seringue auto poussée).
Selon lui ce transport nécessitait une surveillance paramédicalisée et donc un transport de même nature (avec au moins un IDE).


Il aurait été interessant de savoir pourquoi ce patient était sous héparine à la seringue (d'autant que depuis 2004 les recommandations ont changé), pourquoi ce patient était transféré, et vers où ?
Mais un patient qui bénéficie d'un pousse seringue d'héparine doit au moins bénéficier d'une surveillance infirmière !


Une perfusion c'est un traitement médical, et donc une perf qui coule, c'est administrer un traitement médical. Il n'est ni légal ni logique de déleguer la surveillance des effets de l'administration d'un traitement médicamenteux à des personnels qui n'y sont pas formés.

Si le patient avait embolisé ou avait fait une hémorragie dans l'ambulance, la responsabilité du prescripteur aurait été engagé bien sûr, mais celle des ambulanciers qui ont accepté de transporter ce patient également. L'héparine n'est pas un médicament de confort. L'utilisation d'héparine à la seringue répond à une situation aiguë et potentiellement grave.


Hors ligne intense

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Bonsoir,

Bien d'accord. Sur le papier. Mais il y a la vraie vie.
Je ne sais pas si tu connais la région parisienne par exemple Loulig mais là bas, les transports/transferts avec pousse-seringues d'héparine sont pluri-quotidiens. Quasiement jamais paramédicalisés (d'ailleurs les paramed adultes sont relativement rares proportionnellement au pédiatrique). Ce serait un luxe si toutes les EP étaient transportées en SMUR ou paramed. Les prescripteurs n'ont pas ce réflexe ou bien ils l'ont mais pour d'autres cas. Ils signent la feuille et basta. Lorsque j'étais en soins intensifs, je recevais régulièrement des patients transportés en ambulance privée porteurs de VVP et d'un PSE injectant des amines (cas typique du choc septique chez la personne âgée ou autres...). Et j'insiste : "régulièrement". Et effectivement aucune mesure des paramètres vitaux n'était en général effectuée au départ ni pendant le transport. Et puis souvent ce qu'il se passe c'est que le PSE est tout simplement arrêté le temps du transport ambulancier, le relais étant effectué à l'arrivée par l'infirmier du service receveur.

Hors ligne intense

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Le problème aussi c'est qu'en France on a l'unique choix et ce depuis fort longtemps entre l'échelon basique ou l'échelon médicalisé lourd. Et que l'intermédiaire (transport paramédicalisé) n'est pas sollicité quand il le faudrait d'où l'appartion de "dérives" ou d'adaptations hasardeuses.

Hors ligne Rusty

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Je te suis à 100% sur ce point.

Hors ligne pilout

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moi pour ma part je refuse le transport de patient ayant un PSE pour la simple raison que je ne suis pas former a la manipulation du PSE et donc j estime que se serait mettre en danger mon patient, apres sa n engage que moi !!

Hors ligne loulig

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Je ne sais pas si tu connais la région parisienne par exemple Loulig mais là bas, les transports/transferts avec pousse-seringues d'héparine sont pluri-quotidiens.

...

 Et puis souvent ce qu'il se passe c'est que le PSE est tout simplement arrêté le temps du transport ambulancier, le relais étant effectué à l'arrivée par l'infirmier du service receveur.

Sacrée perte de chance !!!

Et bizarrement on entend moins les cris d'orffraie de SdF et l'AMUF sur ces situations où l'on jongle allègrement avec le sort du patient.

Hors ligne pikachu

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Le souci qui existe aussi c'est que lors de la PEC du patient avec PSE tu ne sais pas toujours à quoi correspond le produit en cours d'injection faute de connaissances. Donc tu te retrouves à faire un transfert avec un patient auquel est prescrit un produit x dont tu ne connais ni les effets secondaires potentiels ni le rôle. A aucuns moments tu n'auras l'info sauf dans de rares cas où l'interlocuteur jugera important de le signaler à l'ADE qui en fait la demande. Perso je demande toujours les consignes éventuelles avant transport. Dans les 99% on me répond mais non rien tout va bien... Je débute mais je n'ai jamais osé pousser jusqu'au refus du transport surtout par méconnaissance. Je me rends compte que je n'ai pas fait mon boulot comme il faut.

Hors ligne intense

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Le souci qui existe aussi c'est que lors de la PEC du patient avec PSE tu ne sais pas toujours à quoi correspond le produit en cours d'injection faute de connaissances. Donc tu te retrouves à faire un transfert avec un patient auquel est prescrit un produit x dont tu ne connais ni les effets secondaires potentiels ni le rôle

Eh ouais. Pour le patient, l'idéal et tu le dis toi même c'est que le professionnel possède les connaissances techniques, pratiques ET théoriques.