Lorsque les techniciens ambulanciers communiquent avec la répartition et l'urgence d'un centre hospitalier, il est essentiel qu'ils parlent tous le même langage. Pour intervenir de façon efficace, il importe que tous connaissent la gravité de la maladie ou lésion du patient.
Pour cela, on utilise ce qu'on appelle l'Échelle canadienne de triage et de gravité (ÉTG). C'est un système à cinq niveaux, avec le niveau I, qui requiert une attention immédiate et le niveau V, où le problème est le moins urgent. On s'attend à chaque niveau que le patient soit vu et traité dans un délai spécifique. Lorsque plusieurs patients arrivent en même temps aux urgences, cette classification permet à l'hôpital d’établir quels cas sont les plus urgents.
Plus précisément, la désignation « Niveau I – Réanimation » décrit les patients avec arrêt cardiaque et/ou pulmonaire, confirmé ou imminent commandant une intervention agressive et immédiate. Le traitement commence souvent avant l'arrivée à l'hôpital et une intervention agressive ou des efforts de réanimation sont nécessaires immédiatement après l'arrivée au département d'urgence de l'hôpital.
Le technicien ambulancier possède une formation médicale beaucoup plus poussée que le pompier. Le technicien ambulancier doit suivre un programme de 2 ou 3 ans dans un collège communautaire, lequel est sanctionné par un diplôme, a passé l'examen de paramédic - soins primaires, et peut administrer une gamme de médicaments et d'interventions cliniques beaucoup plus vaste. Le technicien ambulancier répond aussi à davantage d'appels chaque jour et a ainsi beaucoup d'expérience dans la communauté.
Source
http://sefpo.org/information/fact-sheet-2-paramedics-have-the-most-experience